Pas_Vu_Pas_Pris 4/5
  • il y a 14 ans
Murs ville Et port Asile De mort, Mer grise Où brise La brise Tout dort. Dans la plaine Naît un bruit C'est l'haleine De la nuit. Elle brame Comme une âme Qu'une flamme Toujours suit. La voix plus haute Semble un grelot D'un ain qui saute C'est le galop Il fuit, s'élance, Puis en cadence Sur un pied danse Au bout d'un flot La rumeur pproche écho la redit C'est comme la cloche D'un couvent maudit, Comme un bruit de foule Qui tonne et qui roule Et antôt écroule Et tantôt grandit. Dieu La voix sépulcrale Des Djinns Fuyons sous la spirale De l'escalier profond Et ombre de la pe Qui le long du mur rampe, Monte jusqu'au plafond. C'est l'essaim des Djinns qui passe, Et tourbillonne en sifflant es ifs que leur vol fracasse Craquent comme un pin brûlant. Leur troupeau lourd et rapide Semble un age livide Qui rte un éclair au flanc. Ils sont tout près Tenons fermée Cette salle ou nous les narguons Quel bruit hors Hideuse armée poutre du toit descellée Ploie ainsi qu'une herbe mouillée