Carpentras

  • il y a 15 ans
Le 10 mai 1990, deux dames découvrent la profanation et préviennent les autorités.
Le cercueil de Félix Germon décédé 15 jours plus tôt, non recouvert de terre, est sorti de sa tombe. Le corps extrait du cercueil est posé nu face contre terre sur une tombe voisine. Un mat de parasol est retrouvé à côté de lui (on parlera d'un "simulacre d'empalement").
L'affaire s'enflamme et Laurent Fabius le déclare "empalé" Le Front national est montré du doigt. Jean-Marie Le Pen prétend que son parti est la cible d'un complot. Il organisera des manifestations à Carpentras, en 1991 et en 1995, pour demander réparation. Selon Yves Bertrand, François Mitterrand aurait demandé à la police de privilégier la recherche du coupable au sein du Front national. Mais l'enquête piétine. Aucun lien n'a été établi entre les coupables et le Front national. Les dirigeants locaux du FN, Guy Macary et Fernand Teboul, faisaient eux-mêmes partie de la communauté juive, ce qui ne pouvait que déplaire aux néonazis.