« C’était La Haine sous ma fenêtre » : Samy Belkessa raconte - Vidéo Dailymotion

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« Moi, j’ouvrais la fenêtre, c’était La Haine en bas de chez moi » 🎭Liik est parti à la rencontre Samy Belkessa, interprète de Saïd, dans La Haine live, une adaptation sur scène du film coup de poing qui a marqué toute une génération! 🎬 C’est produit par Farid Benlagha et le plus fou c’est que les problématiques de 1995 sont toujours les mêmes 31 ans plus tard.  👏🏼Alors si vous êtes à côté de Paris, foncez voir ce classique ! Il ne reste plus que quelques dates, c’est jusqu’au 4 janvier à La Seine Musicale

Transcript

00:00Moi, j'ouvrais la fenêtre de mon quartier, c'était la haine en bas de chez moi.

00:02Ça va !

00:03Vous, les anciens, on dirait que vous avez baissé les bras déjà !

00:06Est-ce que moi, je cherche Saïd de la haine ?

00:09Saïd, non, mais moi, je suis Samy, je fais Saïd.

00:11Là, on a la scène musicale, on joue ce soir.

00:12Mais vas-y, viens, dépêche-toi, on a filage.

00:14C'est la combien-tième date, là ?

00:1593e.

00:16On arrive bientôt au 100.

00:18Jusqu'ici, tout va bien.

00:20Jusqu'ici, tout va bien.

00:22Toi, c'est quand que t'as vu la haine pour la première fois, tu te rappelles ?

00:24Je l'ai pas vu en 95 parce que j'étais pas néant.

00:26J'étais plus la génération de mes grands frères et je viens de banlieue où c'était un peu un truc de code d'honneur.

00:30Et je me rappelle même que ma mère, elle me disait, pour éviter que je traîne trop tard, elle me dit, tu veux finir comme Vince ?

00:35Mais c'est à moi que tu parles comme ça, mec !

00:37Je dis, bah non, elle me disait, bah rentre tôt, alors.

00:43J'ai regardé la première fois, tu sais, je l'ai même pas pris comme un film dramatique.

00:46Pour moi, je rigolais, c'était une comédie, tu vois.

00:48Je voyais trois potes rigoler, s'amuser, faire des blagues.

00:51C'était mon quotidien, tu vois, moi j'ouvrais la fenêtre de mon quartier, c'était la haine en bas de chez moi.

00:55Alivor, Akira Hubert, qui joue Kuzahub.

01:03Alexander Ferreiro, qui joue le rôle de Vines.

01:05Je fais un bisou, Alic.

01:06Attends, je fais un bisou.

01:07Arrête, arrête pas devant la caméra.

01:09Là, il y a Walidavkir.

01:10Salut les gars.

01:11Charlie Boutevi, qui joue le rôle d'Astérix, le rôle mythique d'Astérix.

01:15Exactement.

01:15C'est qui ? C'est pourquoi ?

01:1615 minutes de jouer le rôle de Saïd.

01:19Ouais.

01:19Est-ce que tu peux juste un peu décrire ?

01:21Vous parlez de quoi, là ?

01:22Vous parlez de quoi, là ?

01:23Eh, vous parlez de quoi ?

01:24Oh, vous parlez de quoi, là ?

01:26C'est entre un Vines qui est super musclé, déjà.

01:30Un Vines qui est super colérique, super énervé.

01:33Et il est au milieu de Hubert, qui lui, justement, est vraiment l'âme posée.

01:37Je pense que c'est le seul qui est en accord avec lui-même, avec ce qu'il vit, avec sa réalité.

01:41Par contre, la prochaine fois, avant de parler dans mon interview, tu me demandes l'autorisation.

01:44Attends, et toi, tu parles de moi dans mon dos ?

01:45Comment tu es 15 minutes avant la montée sur scène ?

01:48On est bien, ça y est, on ne se stresse plus, on a 100 dates dans les pattes.

01:52Au début, tu m'aurais vu un an jour pour jour, je faisais caca dans le coin, là-bas.

01:56Mais là, c'est bon, 100 dates, c'est un jour de plus à l'usine.

01:58Tu te fais quoi, là ?

01:59Il n'est pas d'acte, c'est toi qui n'est plus, il n'est plus, il n'est plus.

02:01Mais si, je me rends à voir des calmes, qu'est-ce que tu as fait, là ?

02:03Merde, quoi, quoi ?

02:04Merde, mais ça fait !

02:05Il n'y a rien, je te fais quoi, il n'y a rien, je te fais quoi, tu jures !

02:07Mais c'est sûr, c'est sûr, je te fais quoi, là ?

02:10De finir, sortir de scène ?

02:24Tu l'entends à ma voix.

02:26C'était bien, ça s'est bien passé.

02:27C'était cool, c'était une belle salle, c'est dynamique.

02:30On est entre gens du pays, là.

02:33Des aides, des aides.

02:34On a eu la chance d'avoir Zindin Solem qui est un des acteurs du film.

02:36Bravo, j'ai adoré, adoré, adoré, adoré.

02:38En plus, ça a bien gardé l'esprit du film, et puis bon, c'est novateur, il y a quelques références contemporaines.

02:43D'ailleurs, pour la petite anecdote, nous, quand on a décidé de lancer l'information du spectacle,

02:48trois jours après, il y a eu l'affaire Naël.

02:50Donc, le sujet est toujours d'actualité, et c'est la force de ce film, c'est un chef-d'oeuvre qui est intemporel.

« C’était La Haine sous ma fenêtre » : Samy Belkessa raconte

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