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Transcription
00:00Brigitte Bardot, c'est aussi une certaine idée de la France, exportée aux quatre coins du globe, un art de vivre, une beauté, une audace.
00:06Oui, symbole éternel d'une France qui fascine.
00:09Brigitte Bardot n'a jamais hésité à prendre position, admiratrice du général de Gaulle,
00:14puis soutien de Valéry Giscard d'Esta en 1974.
00:17Elle incarnait une époque où cinéma et engagement politique se sont rencontrés, Julien Pichinet.
00:23Brigitte Bardot se revendiquait conservatrice en politique et patriote, terriblement patriote.
00:28« Chez les Bardots », écrivait-elle dans sa biographie, « On est fiers d'être français ».
00:33Ce n'est pas pour rien qu'au milieu des années 60, alors qu'elle est au top de sa popularité,
00:37le buste de bébé se retrouve dans toutes les mairies de France grâce à l'œuvre du sculpteur Asseland.
00:43Ça s'est fait tout à fait par hasard parce que je ne le savais même pas.
00:46Je l'ai appris en voyant le buste fait par Asseland et ça devait être en 66 ou en 67.
00:53Et quelle impression ça vous a fait d'être choisi pour incarner la République ?
00:56Alors ça m'a beaucoup beaucoup touché, j'ai été très fière, j'ai trouvé ça formidable.
01:00Bardot devient Marianne, symbole de la France, en France mais aussi dans le monde entier.
01:05Aussi connu que le président de la République, le général de Gaulle, qu'elle admire justement profondément
01:10et qu'elle rencontre d'ailleurs en décembre 1967 à l'Elysée, aux côtés d'autres artistes.
01:16Je suis ravi madame, c'est le cas de le dire.
01:18Lance alors le général de Gaulle, on se demande qui, ce genre-là, est le plus impressionné des deux.
01:23Il m'a dit des choses très charmantes.
01:25Il voit vos films.
01:26Il m'a dit qu'il les avait vus.
01:27Oui ?
01:28Il vous a parlé d'un film en particulier ?
01:29Oui, Viva Maria.
01:31Après de Gaulle, Brigitte Bardot rencontrera au moins une fois tous les présidents de la République.
01:35Mais c'est le général qui gardera sa préférence.
01:37Elle qui considérait que la droite était le seul et unique remède urgentissime à l'agonie de la France.
01:42Julien Picheney.
01:43Oui.
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