- il y a 15 heures
Chaque vendredi l’équipe de Dragonnes Mag’ débat de l’actualité de Metz Handball. Édition du 12 décembre 2025 avec Catherine Gabriel, gardienne de Metz Handball.
Dans cette émission, Matthieu Henkinet, Arthur Carmier (l'Ami Sports) et Maxime (HandMetz) reçoivent Catherine Gabriel, gardienne de Metz Handball.
Dans cette émission ils évoquent l'actualité du handball, que ce soit à Metz ou au Mondial IHF. Au menu un point sur le mercato de Metz Handball, avec le départ d'Anne-Emmanuelle Augustine, un détour par Brest qui a recruté Tamara Horacek, les 10 ans d'Emmanuel Mayonnade à Metz, les performances au mondial et les questions à l'invitée.
Dans cette émission, Matthieu Henkinet, Arthur Carmier (l'Ami Sports) et Maxime (HandMetz) reçoivent Catherine Gabriel, gardienne de Metz Handball.
Dans cette émission ils évoquent l'actualité du handball, que ce soit à Metz ou au Mondial IHF. Au menu un point sur le mercato de Metz Handball, avec le départ d'Anne-Emmanuelle Augustine, un détour par Brest qui a recruté Tamara Horacek, les 10 ans d'Emmanuel Mayonnade à Metz, les performances au mondial et les questions à l'invitée.
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00:22Bonjour à tous, bonjour à toutes, bienvenue dans une nouvelle édition de Dragon Mag,
00:28ça chauffe au Mondial IHF, la France dispute sa demi-finale face à l'Allemagne ce vendredi soir,
00:335 Dragon sont toujours en lice pour décrocher une médaille, on n'en loupera pas une minute,
00:37mais avant de se glisser dans le canapé, il y a un Dragon Mag assuré bien sûr,
00:40et cette semaine j'ai le plaisir d'accueillir pour la toute première fois Catherine Gabriel.
00:44Bienvenue dans l'émission, bien installé, tout va bien ?
00:46Tout va bien, merci, bonjour.
00:47On va discuter de toute l'actualité de Messe Handball, mais aussi l'actualité internationale ensemble,
00:51et j'ai une paire de chroniqueurs plutôt de choc aujourd'hui à mes côtés,
00:55à commencer par Arthur Carmier de l'Amisport.
00:57Salut Mathieu, salut tous, bon ça va très bien, comme un vendredi.
01:00Ah oui, et à tes côtés, Maxime, il nous fait le back-to-back, il était là la semaine dernière avec Nina Cantot,
01:05il revient en pleine forme pour une nouvelle émission, comment ça va ?
01:07Ça va super, merci beaucoup.
01:09Bon, on va démarrer les choses sérieuses, ça passe par l'actu.
01:12Et en ce moment, les résultats tournent beaucoup autour du Sarbourg-Moselle-Sudan de balle,
01:20mais les Yellow Fox ne tournent pas tout à fait rond.
01:23Face à Valence, la machine s'est enrayée en scellant une assez large défaite sur le score de 25 à 32.
01:30C'était à domicile, c'était à vivre aussi sur Moselle TV en direct.
01:34Et malheureusement, on n'a pas eu la chance de voir une victoire sur notre antenne.
01:38Je vous propose d'écouter immédiatement la réaction de Samy Douchet.
01:41C'est au micro de Jean Bilon.
01:43Avec l'absence de Marc-Alexandre Sausset et Marius Randrion de Célineau,
01:47forcément, on a un banc à moindrie.
01:49Eux, ils ont un banc plus conséquent.
01:51Donc forcément, dans les derniers moments, ça joue forcément.
01:54Je me suis senti bien.
01:55Après, je m'en fiche un peu de mettre 10 buts, c'est pour que mon équipe elle perde.
01:59La dernière fois que j'ai mis 10 buts, on avait déjà perdu.
02:01Ça ne m'intéresse pas, je préfère en mettre 3 et gagner.
02:04Il y a deux matchs importants qui arrivent, Frantignan et Angers,
02:06des concurrents directs qui sont dans la même partie de tableau, qui sont derrière.
02:09Il faut aller chercher des points malgré les absences,
02:12même si j'ai cru comprendre que Marc-Alexandre Sausset pourrait revenir.
02:15Oui, c'est ça exactement. Marc-Alexandre Sausset peut revenir.
02:18C'est des matchs importants.
02:19C'est deux équipes qui sont au coude à coude avec nous.
02:22Il faut absolument mettre des points.
02:23C'est déterminant pour le reste de la saison.
02:25Et on souhaite bien sûr que les Sarre-Bourgeois remontent un petit peu la pente pour la fin d'année.
02:29Finir l'année avec le sourire.
02:31Leur prochain match, ce sera ce samedi.
02:33Ce sera sur le terrain de Frantignan.
02:35Une équipe qui figure à peine plus bas au classement
02:37contre qui il faudra forcément prendre des points.
02:39Si vous êtes en manque de handball en jaune et bleu,
02:42ce week-end c'est au gymnase du Technopole qu'il faudra se rendre
02:45pour soutenir les Cerbères de Metz Handball.
02:47Ce sera face à Beaune.
02:48Le rendez-vous est donné à 21h.
02:50Il n'est pas interdit qu'on s'y croise dans les tribunes.
02:53En attendant, je vous propose de passer à l'actu des réseaux.
02:56Avec Emmerick Guillaume.
02:57Ah, rien de tel que le grand air de la montagne en hiver.
03:01Et j'avais bien besoin de congé moi.
03:03Et en plus, on capte super bien d'ici pour les réseaux.
03:07Et cette semaine, il y avait une roucoulette de Sarah Bouktit.
03:10Le poignet est affûté.
03:12Oui, oui.
03:13Il y avait aussi les progrès de Chloé Valentini à l'entraînement.
03:18Jusqu'à son premier tir.
03:20C'est symbolique.
03:21C'est beau.
03:22Et bien sûr, on valide.
03:23Le retour vers l'entraînement se poursuit aussi pour Laura Schneider.
03:27Ah, tiens.
03:28Han Albeck a aussi un joli coup de poignet.
03:31On ne sait pas si c'est ce qui a permis à l'équipe de Hongrie de rencontrer le Père Noël.
03:36Mais il était bien là lui aussi au Mondial.
03:39Oh, oh, oh.
03:41Han Metternsen a célébré sa 200ème sélection avec le Danemark.
03:45Regardez-moi cette frimousse dans les archives là.
03:48On a pris la signature de Tamara Horacek au Brest.
03:51Breton, Jean de Balle ?
03:53C'est dans la vallée de la Fench, ça.
03:55Dans le même temps, il y avait une belle brochette bleue sur les plateaux de télévision nationale.
03:59Ça, on fait des trophées en cumulé, ça, non ?
04:021, 2, 3...
04:04Des trophées, c'est ce que l'équipe de France continue de chasser.
04:06Et on a vu une sacrée célébration après la qualification en demi.
04:10On est en demi !
04:12On est en demi !
04:14On est en demi !
04:16On est en demi !
04:18Allez, c'est bien beau tout ça, mais j'ai une rondeau à finir moi !
04:22On se retrouve la semaine prochaine et promis, je ramènerai des cadeaux.
04:25Bisous, bisous !
04:26Merci Emric.
04:27Et attention aux engelures sur les chemins de randonnées montagnards comme ça.
04:32L'actu, c'est aussi la sortie de la vidéo 24h avec Sarah Boucti du côté de Messe Sandball.
04:37Léa Guiou nous avait fait un petit teasing quand elle était ici il y a quelques semaines.
04:41La vidéo est désormais disponible sur la page YouTube de Messe Sandball.
04:44Catherine, tu me disais en off que tu n'avais pas encore eu le temps de tout voir de la vidéo.
04:47Tu as vu l'extrait sur Insta.
04:48Qu'est-ce que tu penses de ce format vidéo un petit peu en inside avec les joueuses ?
04:51Je trouve que c'est génial parce que ça permet au public de voir qui on est en dehors du terrain.
05:00Et moi, j'ai vraiment apprécié le court extrait que j'ai pu voir et j'ai hâte de voir la suite en tout cas.
05:07Sarah, elle nous livre des petits secrets dedans alors j'ai hâte de voir ça.
05:11Dans ces moments un petit peu comme ça intimes, on lâche des choses dont on ne parle pas d'habitude.
05:14On la voit avec ses trophées, on la voit à l'entraînement, on voit pas mal de choses.
05:17Monsieur, vous avez eu le temps de cliquer ou pas ?
05:19Pas encore. Comme Catherine, je me suis cantonné à le teasing sur les réseaux sociaux.
05:24Mais c'est vrai que c'est très intéressant de pouvoir apercevoir, voire se rendre compte du quotidien d'un sportif de haut niveau
05:34qui plus est dans une équipe comme Messe Handball, dans une discipline où il y a une certaine forme d'accessibilité, de normalisation de ces athlètes.
05:45On sait qu'il y a plus de proximité avec le public et là on voit encore que les athlètes de haut niveau sont des messieurs et des madames comme tout le monde.
05:56– C'est vrai, c'est une bonne occasion de le montrer, c'est assez simple. On la voit aussi avec notamment cette médaille olympique, avec un morceau de Tour Eiffel dedans.
06:03Ça fait plaisir. Toi Maxime, je suis sûr que tu as cliqué immédiatement. Il y a eu de la notif, c'était parti.
06:06– Je l'ai vu juste avant l'émission. Je crois que c'est sorti hier.
06:09– Oui, c'est sorti hier.
06:10– Mais oui, c'est une super bonne idée de voir les joueuses en dehors du terrain.
06:14Et Sarah nous montre en plus sa belle étagère de trophées qui, j'espère, va agrandir avec le temps.
06:19– Oui, il y a quelques trophées collectifs, quelques trophées individuels.
06:22On vous souhaite déjà d'avoir une petite médaille à rajouter dans quelques jours sur l'étagère.
06:26Ce serait sympa pour la fin d'année.
06:28Pour le moment, on sort de l'actu et on prend le temps de se consacrer à notre invité du jour.
06:32Et pour chaque joueuse qui fait sa première apparition dans l'émission,
06:36Catherine, je vais sortir ta fiche de présentation pour faire un peu le tour à un état des lieux.
06:40Tu es né en 1994 à Yaoundé au Cameroun.
06:43Après avoir fêté gamme au centre de formation de Sochon-Montbéliard, tu rejoins rapidement Besançon.
06:48Tu décroches un titre de D2F en 2015 avant de découvrir le plus haut niveau français.
06:53Tu quittes Besançon en 2018 pour de nouvelles aventures à Nantes puis Paris 92.
06:57C'est près de la capitale que tu découvres les compétitions européennes aussi,
07:00avant de t'envoler vers la Hongrie au club de Débrecen où tu restes jusqu'en 2025.
07:04En parallèle, il y a un parcours un petit peu atypique, on va dire, avec l'équipe de France.
07:08En 2014, tu participes au Mondial Junior avant d'être appelé avec les A.
07:12Tu es la gardienne numéro 3 de cette équipe de France pendant plusieurs grandes compétitions majeures.
07:17Et puis à l'été 2025, tu arrives à Metz.
07:20Une surprise comme ça au cœur de l'été.
07:23J'oublie rien dans ton parcours, il n'y a rien de majeur.
07:26J'ai bien travaillé, j'ai bien travaillé en tout cas.
07:30Je voudrais revenir sur ton arrivée à Metz.
07:33Elle a été un petit peu particulière, elle arrivait au cœur de l'été,
07:35peut-être un petit peu tard dans les préparations, dans le fonctionnement.
07:39Elle a été accueillie aussi un petit peu bizarrement par certains supporters.
07:42Comment est-ce que tu as vécu ce moment ?
07:45C'est vrai que je ne regardais pas les réseaux sociaux, j'avoue que…
07:48C'est mieux des fois.
07:49Voilà, c'est ça, je n'en regardais pas et j'ai pas…
07:51Enfin, ça a fait plus de mal à ma famille plutôt,
07:53parce que de voir certains commentaires, c'était assez blessant
07:56d'après ce que me disait ma famille.
07:58Et moi, je ne voulais pas savoir.
07:59J'ai dit, c'est un choix sportif que je fais à 31 ans,
08:02d'avoir l'opportunité de signer dans l'un des meilleurs clubs européens.
08:07J'ai saisi ma chance et voilà, j'aime les aventures.
08:12Je ne suis pas quelqu'un qui va reculer devant un challenge.
08:15Donc voilà, j'ai saisi cette opportunité et que les gens parlent.
08:21Après, bon, c'est le sport.
08:23Tous les sportifs passent par cette période un peu de…
08:30où on se prend beaucoup de remarques par moments un peu déplacées.
08:34– Adulé dans la victoire et parfois aussi…
08:36– Voilà, c'est ça, exactement.
08:37Mais après, je n'ai pas compris parce que, bon,
08:40quand je vois ma carrière, je n'ai pas volé ma place.
08:42Je veux dire, je me suis toujours battue.
08:43Mais après, c'est le jeu.
08:45On prend quand c'est des victoires, quand il y a du positif,
08:48on prend aussi le négatif.
08:49– Bien sûr.
08:50Arthur, le facteur X dans cette réaction,
08:52c'était qu'il y a certains supporters,
08:53pas mal de supporters qui étaient préarrivés à Catherine Lunde.
08:56Et ils ont vu l'annonce de Catherine Gabriel en se disant,
09:00c'est pas Catherine Lunde.
09:01Oui, certes, c'est pas Catherine Lunde.
09:02– C'est Catherine, oui.
09:03– C'est pas la même carrière internationale,
09:04mais c'est quand même une carrière qui a du relevant.
09:06Et c'est peut-être aussi ça, le petit parallèle qu'il y a pu avoir.
09:10Mais ça ne justifie pas forcément les mots qu'on a pu voir sur les réseaux.
09:13– Évidemment, c'est vrai que sur les réseaux sociaux, il y a de tout et n'importe quoi, j'ai envie de dire.
09:21La parole est tellement facile qu'en un commentaire, en un clic,
09:25on peut parfois dire des choses qui ne sortiraient peut-être pas forcément dans une conversation de tous les jours en face à face.
09:35C'est bien dommage.
09:36Malheureusement, comme le disait Catherine, ça fait un petit peu partie du sport de haut niveau.
09:41Il y a parfois des choses assez, comment dire, assez vilaines sur les réseaux, malheureusement.
09:48– Ça m'a un peu rappelé la situation au moment où Méline Candy annonce son départ de mes sandals,
09:52où il y avait eu une vague un petit peu de messages gêneux, etc.
09:55Alors que c'est une joueuse qui, peut-être une semaine, deux semaines plus tôt,
09:57était totalement adulée par les supporters.
09:59Et il peut y avoir ce creux de la vague sur les réseaux comme ça qui n'est pas toujours compréhensible.
10:02– C'est un petit peu ça. Alors comme Catherine l'a fait,
10:05elle s'est peut-être un peu préservée de ça en ne regardant pas justement les commentaires.
10:09Je pense qu'elle a bien fait.
10:11Et ce qui se passera pendant la saison,
10:14ce sera peut-être beaucoup plus qualitatif en termes d'échanges avec les supporters.
10:19Mais pour en revenir à l'aspect sportif, tu es arrivé assez tard.
10:23Enfin, le recrutement de Catherine était annoncé assez tard.
10:26Forcément, toutes les gardiennes, on va dire, du calibre de Catherine Lunde étaient déjà sous contrat.
10:32– Est-ce qu'il y a vraiment beaucoup de gardiennes du calibre de Catherine Lunde au final ?
10:35Je pense qu'on l'a encore vu au Mondial que c'est dur d'aller la chercher quand même.
10:38– Qui ont une chance de s'asseoir à la même table et de dîner avec elle, on va dire ça comme ça.
10:43– On va dire ça comme ça.
10:44Donc, Messand Bal, forcément, devait trouver une gardienne aussi
10:49qui avait cette expérience comme Catherine Gabriel
10:51pour essayer de tout simplement composer son effectif de la meilleure manière possible.
10:57– Et ce qu'on ne savait pas à ce moment-là, c'est qu'il y avait encore d'autres surprises,
11:00puisqu'il y a le recrutement de Johanna Bounsen qui arrive un petit peu plus tard.
11:02Et finalement, le début de saison de Messand Bal ne ressemble pas forcément
11:06à ce à quoi tu t'attendais peut-être aussi dans cette relation à trois.
11:09À trois, ce n'est pas la même chose à deux ou à trois.
11:12– Oui, c'est sûr que quand tu viens d'une équipe où tu jouais,
11:17je jouais à Debrecen, j'étais importante.
11:19Donc, il ne faut pas oublier que Mess a racheté mon contrat
11:21parce que j'étais encore sous contrat.
11:23Donc, c'est sûr que je suis un peu tombée de haut
11:25parce que ce n'était pas forcément ce que j'attendais.
11:28Et après, j'étais déjà sous contrat et ça n'enlève en rien le fait que, pour moi,
11:35je suis convaincue d'avoir fait un choix bien pour ma carrière.
11:39Et forcément, la signature de Bounsen, c'était surprenant pour moi
11:45parce que ce n'était pas ce qui était attendu.
11:47Mais on compose avec et je ne baisse pas les bras.
11:53Je suis une compétitrice et ça emmène un nouveau challenge pour moi.
11:56– Justement, qu'est-ce que tu tires de ta première partie de saison ?
11:59Il n'y a pas eu le temps de jeu espéré, mais tu as quand même eu des opportunités de rentrer,
12:04de faire des parades.
12:05J'ai le souvenir d'un match aux arènes où tu rentres, tu stoppes des pénaltys.
12:08Il y a un peu ton nom qui est créé dans les arènes.
12:10On trouve quand même du réconfort dans ces moments-là.
12:12Et on se dit, le travail et l'entraînement, il a de la valeur.
12:14– Exactement.
12:15Et c'est aussi dans ces moments-là où le public est hyper important,
12:17même si, comme on a pu le dire avant, je n'ai pas eu un accueil hyper favorable.
12:21Mais quand l'arène est remplie et que tu as le public qui scanne ton prénom,
12:27c'est quand même gratifiant et ça emmène un peu de baume au cœur.
12:30Donc, pour le moment, je ne peux pas faire de bilan sur ma saison
12:35parce que, pour moi, il faut avoir une vue d'ensemble.
12:38Et cette vue-là, je l'aurai à la fin de la saison.
12:40Donc, pour l'instant, je continue de travailler.
12:43Je progresse, en tout cas, aux entraînements, dans ce que j'ai envie de faire.
12:49Et après, on va voir, tout est possible.
12:52La saison est encore longue.
12:53Donc, je reste présente et j'attends mon heure.
13:00– Il peut se passer beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses dans une saison.
13:03Alors, tant qu'on est dans les sujets, peut-être, qui fâchent un peu,
13:05ou en tout cas, un peu difficiles.
13:07Mais Sainte-Balle a déjà annoncé une autre gardienne aussi pour l'année prochaine,
13:10Gabriella Morici.
13:11Ce qui veut dire que vous êtes trois sous contrat pour la saison à venir.
13:14C'est quoi la suite pour toi ?
13:15Est-ce que tu comptes continuer de te battre à mes Sainte-Balle
13:17ou est-ce que l'ambition, c'est de trouver une porte de sortie pour une autre aventure ?
13:19– Pour l'instant, vraiment, je laisse mon agent gérer cette partie-là.
13:23Et moi, je me concentre sur moi, ma préparation physique,
13:28être prête pour finir cette saison.
13:30Et s'il y a une opportunité, on verra ce qui se passe.
13:33Mais pour le moment, je suis en contrat jusqu'en 2027 avec mes Sainte-Balle.
13:37Donc, pour l'instant, je…
13:39– On continue comme prévu.
13:40– Voilà, c'est ça, exactement.
13:41– On continue comme prévu, ça marche.
13:42Alors, on a entr'ouvert, on continuera de te poser plein de questions
13:45à la fin de l'émission, la partie déjà de 7 mètres.
13:47On en garde sous le coude.
13:48Mais pour le moment, on a entr'ouvert la partie, on a dit des mots-clés.
13:50Contrat.
13:51Et bien, il est moment de sortir, pardon.
13:53Et c'est le moment où je m'embrouille, moi aussi.
13:55Tu vois, il y a eu la faute avec Lunde Bounsen.
13:58Et bien, moi aussi, de m'en mêler les pinceaux.
13:59Il est temps de sortir le parafeur.
14:01Et bien sûr, il y a eu quelques petites annonces cette semaine.
14:08Ça continue de travailler à Messandball.
14:10Ça avait démarré fort, ça s'est un petit peu calmé.
14:12On fait rapidement le point.
14:13Il y a eu l'officialisation au début de la trêve du départ de Yana Bounsen.
14:17Les arrivées de Lilou Pinta et Gabriela Morechi.
14:20Depuis, c'est un petit peu calme ce vendredi.
14:22C'est un autre départ qui a été confirmé, même s'il était déjà plus ou moins annoncé.
14:26C'est celui d'Anne-Emmanuel Augustine qui ne sera plus en jaune et bleu pour la saison 2026-2027.
14:31Elle sera une joueuse de la JDA Dijon.
14:33Tiens, la JDA Dijon, le club d'origine de Lilou Pinta.
14:36Et surtout, l'équipe qui est menée par Clément Alcacer.
14:39Destination qui ne surprend pas tout à fait, Maxime.
14:41Franchement, c'est une excellente nouvelle pour elle.
14:44C'est un club où elle va pouvoir encore avancer.
14:47Sachant que je trouve que cette année, elle est beaucoup mieux intégrée au groupe que la précédente saison.
14:56Donc, c'est super pour elle.
14:58Un club qui a de belles ambitions.
15:00En plus, Dijon.
15:02Voilà.
15:03Anne-Emmanuel Augustine, c'est une joueuse un petit peu…
15:05Amé Sandball en tout cas, une joueuse un peu de l'ombre.
15:07Elle est derrière Sarah Bouctit, forcément, dans la hiérarchie.
15:10Elles ont une rivalité, elle nous l'expliquait ici en plateau.
15:12Une rivalité qui est assez saine, où elles travaillent très bien ensemble.
15:15Elles s'entendent très bien en dehors du terrain.
15:17Sarah Bouctit est même plutôt volontaire pour lui laisser des minutes quand il le faut,
15:22alors que c'est une joueuse qui a besoin d'énormément de temps de jeu.
15:24Je pense que voir Anne-Emmanuel Augustine repartir pour une autre aventure à Dijon,
15:29avec un coach qu'elle connaît et un club où elle aura certainement plus de temps de jeu,
15:32c'est peut-être la meilleure des opportunités possibles.
15:35Qu'est-ce que tu en penses, Arthur ?
15:36Or Brest et Metz en France, c'est difficile de trouver un projet aussi ambitieux et cohérent que celui de Dijon.
15:45On rappelle le beau parcours qui avait été fait en European League la saison passée.
15:51– Et qui est toujours sur le rail pour cette saison, pour Rebellote recommencer.
15:54– Donc non, c'est un vrai beau deal pour toutes les parties, que ce soit Metz, que ce soit Dijon,
16:01que ce soit celui d'Anne-Emmanuel Augustine.
16:04Mais le handball travaille bien avec les clubs de ce secteur-là géographique,
16:07on sait qu'il y a eu pas mal d'échanges avec Besançon aussi.
16:09– Metz, Dijon, Besançon, il y a une vraie connexion qui se met en place.
16:12– Donc c'est cool pour le handball français, je trouve.
16:14– Catherine, qu'est-ce que tu en penses de cette destination pour Anne-Emmanuel Augustine ?
16:18Je sais que là, on sort quasiment d'une période de trêve où vous travaillez en effectif très restreint.
16:23Je pense que tu as conscience qu'Anne-Emmanuel Augustine,
16:25ce n'est pas elle qui va lâcher quoi que ce soit jusqu'au bout.
16:27– Ça, c'est clair. Hyper compétitrice.
16:29À chaque fois, on s'embrouille un petit peu sur les jeux d'échauffement.
16:32Donc non, je trouve que c'est très bien pour elle.
16:35Ça va lui permettre d'avoir beaucoup de temps de jeu, de prendre une place de leader, je pense, là-bas.
16:41Et oui, après, peut-être que Dijon ne jouera pas la Champions League tout de suite.
16:48Mais aussi, c'est un club qui est très ambitieux.
16:51Et je pense qu'Anne-Emmanuel, elle sera très bien dans ce type de club-là.
16:55Et elle pourra permettre au club de grandir aussi.
16:58Et elle apportera son expérience qu'elle a eue avec Metz, une grande expérience déjà.
17:02– Dijon est en train de découvrir aussi ce que c'est que de jouer sur les deux tableaux
17:06avec le championnat et une compétition européenne.
17:08On a vu que le début de saison avait été un petit peu délicat pour cette équipe-là.
17:11C'est en train de se corriger.
17:13C'est une équipe qui figurera dans la première partie de tableau en fin de saison.
17:15J'en suis intimement convaincu.
17:17Et c'est vrai qu'Anne-Emmanuel-Augustine peut apporter ce petit côté de stabilité.
17:20Et puis cette expérience qu'elle a acquise avec Metz en balle,
17:22c'est une expérience précédente.
17:24Et justement, on parle d'Anne-Emmanuel-Augustine.
17:25Elle vient d'annoncer la première édition de Hand Caraïbe.
17:28Elle nous disait sur ce plateau il y a quelques semaines
17:30qui déplore le manque de relève de la jeunesse martiniquaise.
17:32La voici en action pour contrer ça avec son propre camp.
17:35Elle qui avait bénéficié à l'époque quand elle était plus jeune des camps de 4-6 pieds joueuses notamment.
17:39On peut la féliciter pour cette initiative.
17:41Ça se passera au Lorrain en juin avec des jeunes de 12 à 17 ans.
17:44Et il y aura du beau monde autour du terrain.
17:46J'ai pu comprendre qu'il y aurait des belles personnalités.
17:48Donc c'est une initiative qui va permettre au handball de continuer à se développer là-bas.
17:53Et pourquoi pas, par la suite, nous envoyer des grandes joueuses comme ça peut être le cas par le passé.
17:58En tout cas, personnellement, je vais suivre ça de loin.
18:00Sauf si la direction de Moselle TV décide de m'envoyer faire un reportage.
18:02Personnellement, je ne dis pas non.
18:04S'il y a besoin d'aller faire un reportage sur Hand Caraïbes, je suis chaud.
18:07L'autre actualité Mercato, c'est la signature de Tamara Horacek à Brest.
18:12Tamara, qu'est-ce que c'est que ce chantier ? Brest ?
18:16Il y a deux semaines, je fais ton éloge capitaine des Bleus.
18:19Et voilà, tu me fais un sale coup.
18:20La blague est là. En réalité, elle fait tout à fait ce qu'elle veut, Tamara Horacek.
18:25En réalité, c'est une très belle destination pour elle.
18:27On parle d'une enfant du club Messins.
18:29Elle a mis les pieds à Metz à l'âge de 9 ans dans la lignée de sa maman.
18:33Elle l'a quitté à ses 22 ans pour revenir deux années ensuite
18:35et partir à nouveau pour d'autres aventures.
18:37Elle est à Ljubljana depuis deux années.
18:39Arthur, qu'est-ce que tu penses de ce départ,
18:41enfin cette arrivée en l'occurrence de Tamara Horacek à Brest ?
18:44Bonne destination quand même.
18:45C'est excellent pour elle et pour le Brest-Bretagne.
18:48Et Handball, pardon, et non-Bretan, j'en ai mis la vie dans l'actu des réseaux.
18:53Hormais Handball, forcément, si on veut trouver un club ambitieux
18:59qui espère aller loin en Ligue des champions et gagner des trophées,
19:02même s'il y a un petit peu de retard sur la scène nationale,
19:05c'est à Brest qu'il faut se trouver.
19:07On sait que la situation à Krim, elle n'est pas évidente.
19:11C'est un club où il y a eu quelques remous cette saison,
19:15qui n'est peut-être pas là où il espérait être en Ligue des champions.
19:18Je pense qu'à Brest, elle va trouver quand même pas mal de stabilité.
19:21Ça va être une joueuse majeure de cette équipe qui livrera encore une fois
19:28une vraie compétition à Handball sur la scène nationale.
19:31Et ça se passe très bien pour Brest en ce moment en Ligue des champions.
19:35Donc là aussi, elle rejoint une équipe qui aura ses chances d'aller très loin en Champions League.
19:41– Maxime, à la Brest, elle va retrouver aussi des copines de l'équipe de France,
19:44des joueuses qu'elle connaît très très bien.
19:47C'est une destination presque parfaite quand on connaît déjà une bonne partie de l'effectif.
19:50– Oui, forcément, rien que pour l'intégration, c'est parfait pour elle.
19:54Elle avait sans doute envie de retourner en France.
19:57Mais c'était un peu compliqué parce qu'on est assez bouclé sur ce poste-là.
20:00Quoique à Brest aussi, car ils ont actuellement trois demi-centes,
20:04Melino Kandy, Clarisse Mero et Juliette Faure.
20:09– Après, il y en a certaines qui peuvent jouer sur les postes arrière, etc.
20:12– Voilà, c'est Tamara y compris d'ailleurs.
20:13– Le départ d'Annavia Kereva, éventuellement,
20:16faire bouger des jouets sur le poste arrière-droite.
20:19Et par contre, on ne sait pas, pour Clarisse Mero,
20:22si elle va rester dans le club qu'elle est en fin de contrat.
20:25– Ouais, on va surveiller ça.
20:26Mais c'est sûr que Tamara Horacek devrait s'imposer comme une carte de cette équipe.
20:29Généralement, quand on recrute la capitaine de l'équipe de France,
20:31ce n'est pas pour la mettre sur le banc et la laisser un petit peu à part.
20:35Justement, j'ai relevé un petit peu les joueuses qui ne sont pas là.
20:38Les joueuses qui sont passées par Messe et Brest,
20:40cette petite rivalité qu'on aime bien, nous, ici.
20:42Et il y en a pas mal, mine de rien.
20:44Elle s'inscrit dans une grande lignée.
20:47On a notamment, récemment, Camille Depuizet,
20:50Méline Nocandy, Valéria Maslova, Laura Kanor,
20:52Anna Gross, Audrey Dembele, Awa Ndiaye,
20:55Sladana Poplasic, Débora Dangeugé,
20:58et celles qui ont fait aussi des allers-retours.
21:00On a Astrid Nguan, Marie Prudhomme, Alison Pinault, Cléopâtre Darleux.
21:04Ça fait des noms qui pèsent pas mal pour des clubs qui sont rivaux.
21:08Les joueuses sont plutôt bien partagées.
21:09Que vous en pensez ?
21:10– C'est chouette, je trouve.
21:12Ça donne encore un petit piment, un petit sel supplémentaire
21:16à cette rivalité qui, pour moi, doit rester quand même saine.
21:22La plupart des joueuses ex-messines qui sont à Brest
21:25sont quand même saluées quand elles viennent jouer aux arènes de Metz.
21:28Donc je trouve ça très bien que ça se passe comme ça.
21:31Et ces deux clubs, s'il n'y avait pas Brest dans le championnat de France,
21:35déjà mes sons de balles s'en dureraient quand même vachement, à mon sens.
21:40Il y aurait quand même beaucoup moins d'événements pour le grand public.
21:43– Il y a besoin de locomotives pour le championnat,
21:45et avoir ces deux équipes-là, c'est hyper important, bien sûr.
21:47– Parce que d'avoir deux équipes, c'est ultra important pour intéresser des personnes
21:52qui ne suivent peut-être pas forcément le handball quotidiennement.
21:54Nous, on le suit chaque semaine avec Metz Handball.
21:57Mais pour essayer de donner une autre dimension à ce championnat de France,
22:02c'est primordial d'avoir ces clubs-là.
22:04– Bien sûr. Alors la liste que j'ai donnée n'est pas exhaustive.
22:06Bien sûr, il y en a eu d'autres.
22:07Et c'est difficile dans la grande histoire de ces deux clubs,
22:10même si Brest a eu, à un moment donné, un changement d'identité, etc.
22:13Il y a eu énormément d'allées et venues.
22:15Et on est toujours ravis de retrouver les anciennes Dragones
22:17quand il y a des oppositions comme ça.
22:19Toi, Catherine, ça s'est déjà posé dans ta carrière,
22:21ces histoires de rivalité entre clubs ?
22:23Ou pour toi, un club, c'est un club et il y a une opportunité, il faut la saisir ?
22:26– Exactement. Pour moi, c'est ça.
22:27C'est une opportunité.
22:29On est sportif, on cherche à saisir les opportunités.
22:33Donc pour moi, ça n'a pas…
22:35On peut avoir une histoire avec un club tout en allant jouer avec une autre,
22:39mais ça ne change rien à l'expérience qu'on a eue dans ce club-là.
22:41Donc pour moi, je ne le vois pas du tout comme ça.
22:45Moi, si demain, j'allais jouer à Brest, c'est une opportunité saisie.
22:50– Un indice ?
22:51– C'est une opportunité que je saisirais.
22:54Et puis je pense que tout le monde sportif pense d'abord à lui,
22:59ce que ce changement pourrait lui apporter.
23:02– Et puis il faut le dire aussi, il y a des équipes rivales sur le papier.
23:06– Voilà, c'est ça.
23:07– Ce n'est pas pour autant que les joueuses soient en rivalité non plus.
23:09Et ça se voit en équipe de France.
23:10Heureusement, les joueuses s'entendent plutôt bien en général.
23:12– Exactement.
23:13C'est pour ça, à Brest, il y a beaucoup de joueuses de l'équipe de France.
23:16Donc forcément, entre joueuses, nous, on ne voit pas cette rivalité.
23:19Je pense que c'est beaucoup dans la presse, un peu accentué.
23:22– On aime bien.
23:23– Voilà, c'est ça.
23:24Mais quand il y a un match Brest-Messe,
23:27en tout cas les joueuses, il n'y a rien de malsain.
23:30On est contentes de se retrouver et voilà.
23:33Donc je pense que c'est beaucoup dans la presse.
23:35Et puis bon, ça fait…
23:36Hein ? Ça fait les choux gras aussi.
23:37– Il y a à tout bien fermenter un peu la sauce.
23:39– Exactement.
23:40– Ça fait partie du jeu.
23:42On revient à l'instant, d'ailleurs, on a passé dans l'actu des réseaux
23:45ce Brest-Bretan-Jean de Balle qui a été posté.
23:47Forcément, c'était un compte étranger.
23:48Des fois, il y a des petites erreurs comme ça qui se glissent.
23:50Il y a une autre erreur qui s'est glissée, c'est du côté de France 3.
23:53On va la voir.
23:54C'est un magnifique loupé de la part de France 3
23:57qui a posté la signature de Tamara Roachek avec cette photo
24:00où ne figure pas ou alors je me suis trompé.
24:03– Elle est à gauche, non ?
24:04– Elle est derrière le rideau.
24:06– C'était assez surprenant.
24:07Il y a eu un petit bad buzz autour de ça.
24:09Ça a beaucoup fait rigoler.
24:11Maxime, qu'est-ce que tu en penses de cette erreur de France 3 ?
24:14C'est assez drôle quand même.
24:15– C'est assez drôle.
24:16Après, c'est sans doute une personne qui ne connaît pas le handball
24:18qui a du poster.
24:19J'espère pour lui, ou elle d'ailleurs.
24:21Parce qu'une boulette comme ça, c'est marrant.
24:25– Ça peut arriver ou alors c'est un visuel qui avait été fait avec une image.
24:28– Tout à fait honnête, on a l'image complète.
24:30Ça, c'est l'image qui a été postée sur les réseaux sociaux, sur Facebook.
24:32Et en réalité, une fois qu'on clique sur l'article,
24:34la photo est complète, on va la voir apparaître.
24:36Et effectivement, sur la photo complète, Tamara Roachek est bel et bien présente.
24:40Elle était à gauche sur sa ville.
24:42C'est un petit découpage manqué.
24:44Alors bon, ça a beaucoup fait rire dans le monde du handball, forcément,
24:46cette photo loupée.
24:48Ça arrive.
24:49Ça nous arrive aussi parfois à Moselle TV de faire des erreurs.
24:51Mais là, il faut bien qu'on en rigole un petit peu.
24:53Ça fait toujours un petit peu le sel des médias
24:56et de ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
24:59Pour le moment, rien d'autre.
25:01Du côté du mercato, on va continuer à garder l'œil ouvert.
25:03Je vous rappelle aussi que Thierry Weissmann avait lancé une grande annonce
25:06en disant qu'après le Mondial, il y aura quelque chose de très important
25:09qui va être annoncé.
25:10On est aux aguets.
25:11Moi, j'ai les oreilles partout.
25:13J'entends encore rien.
25:14Le Mondial se termine bientôt.
25:16Thierry, on attend l'annonce ou la conférence de presse
25:18ou la projection sur la cathédrale, que sais-je.
25:20C'est une grande annonce à ce qu'il paraît.
25:22Donc on va attendre de voir de quoi il s'agit.
25:24Pour le moment, on va tout de suite prendre un temps mort.
25:26Et dans ce temps mort, on va évoquer quelque chose qui est très important aussi,
25:33puisque ce jeudi 11 décembre, ça faisait précisément 10 ans
25:36que l'annonce de l'arrivée d'Emmanuel Maynard à Metz avait été officialisée.
25:41Un recrutement qui était plutôt prometteur pour l'époque.
25:44Un jeune coach qui avait déjà gravi pas mal d'échelons
25:47et qui a finalement tenu toutes ses promesses.
25:49Messieurs, 10 années d'Emmanuel Maynard à Metz.
25:52Qu'est-ce que ça vous évoque ?
25:55Je vais te laisser commencer parce qu'il y a tellement de choses, Maxime.
25:58J'ai envie de dire quelle chance on a d'avoir un coach comme Manu,
26:02qui chaque année arrive à nous prouver qu'il a sa place
26:07et qu'il peut faire quasiment tout avec ce qu'il a.
26:11Bon, je ne dis pas qu'on a de mauvaises joueuses loin de là.
26:15On peut parler de…
26:16– Il s'est réinventé quand même plusieurs fois.
26:17– Oui, il s'est réinventé et changé les choses
26:20pour s'adapter aux joueuses qu'il a.
26:22C'est fou.
26:23J'ai une statistique de 89% de matchs sans défaite depuis qu'il est arrivé.
26:28C'est assez exceptionnel.
26:29– C'est énorme.
26:30Sans défaite, donc il y a aussi des matchs nuls, etc.
26:32– Exactement.
26:33– C'est quand même exceptionnel d'avoir ce taux de réussite en effet.
26:35– Oui, et Manu est toujours sur une pente ascendante,
26:38donc je pense que s'il continue l'aventure,
26:41on peut espérer un jour une petite médaille d'or.
26:45– Pourquoi pas ?
26:46– Pourquoi pas ?
26:47Sarah a dit dans la vidéo qu'elle espérait avoir une médaille d'or,
26:49dans Ligue des champions en tout cas,
26:51et que si elle l'avait, elle lui créerait une place à part,
26:53peut-être même une étagère propre.
26:54Donc c'est dire à quel point elle est convoitée, on la veut celle-là.
26:57Toi Catherine, t'as fait pas mal de clubs, t'as connu pas mal de coachs.
26:59Les coachs, ça va, ça vient en fonction des résultats.
27:01C'est souvent le premier fusible quand quelque chose ne va pas.
27:03– Exactement.
27:04– 10 ans dans un club, ça impose le respect quand même.
27:06– Ah c'est sûr, c'est sûr que c'est une carrière exceptionnelle,
27:10et je pense qu'il a encore des belles années,
27:12après ça dépendra de lui parce que vu l'expérience et ce qu'il apporte à Metz,
27:18parce qu'il faut le dire, chaque année l'équipe change énormément,
27:22et chaque année il y a des joueuses qu'on ne connaît pas,
27:25et il arrive toujours à en faire quelque chose quoi, c'est incroyable.
27:30Et surtout aussi à l'étranger où il y a, quand ça ne va pas trop,
27:34on vire le coach ici, le club de Metz lui fait une entière confiance,
27:38et il le montre aussi par les résultats.
27:41Donc je ne sais pas ce qu'il nous prévoit,
27:44mais si on peut gagner la Ligue des champions, c'est super.
27:47Pour ces 10 ans, ce serait top.
27:49– C'est un beau projet, ce serait une belle symbole.
27:51On avait souhaité l'avoir pour les 60 ans du club l'année dernière,
27:54on n'a pas passé si loin que ça, pour les 10 ans d'Emmanuel Mayenade,
27:56la Ligue des champions on prend aussi.
27:58Nous tous les symboles nous vont très bien.
28:00On l'a dit Arthur, et ce côté on se réinvente, on retravaille l'effectif,
28:04on amène des joueuses qu'on ne connaît pas, on en fait des stars,
28:06ces dernières années particulièrement, on a eu 10 départs encore à la fin de la saison dernière,
28:10et l'équipe est toujours aussi compétitive l'année d'après.
28:12– Je vais citer les dernières années du club, avec des joueuses qui sont devenues des stars,
28:19comme tu dis, Christian Jorgensen, Bruna DePaola, Atta Doussako,
28:25la liste elle pourrait être longue alors qu'on est sur un échantillon de 2-3 ans,
28:29et c'est ça qui est assez exceptionnel justement.
28:32Il y a des joueuses qui commencent aussi à venir pour Emmanuel Mayenade,
28:37qui sont des jeunes pépites, qui sont amenés à jouer dans des très grands clubs européens,
28:42mais elles choisissent Metz Handball parce qu'elles savent que certes ça va être dur,
28:46elles vont travailler d'arrache-pied, mais avec ce coach elles vont progresser,
28:50elles vont avoir une chance déjà d'une part d'être dans une équipe qui joue le plus haut niveau en Ligue des champions,
28:55et un jour peut-être de la gagner si ce n'est pas avec Metz, c'est avec Dior pour prendre des exemples.
29:01– T'aimes bien remuer le couteau comme ça.
29:03– Non parce que c'est aussi une réussite, c'est aussi une réussite de voir que ces joueuses-là viennent pour Manu,
29:10alors que Metz Handball ne peut pas donner des salaires comme d'autres énormes clubs européens,
29:17et c'est vraiment grâce à ça que le club aujourd'hui peut aller au Final Four quasiment chaque année.
29:23Grâce à sa solidité financière, grâce à sa bonne gestion,
29:29mais là encore on ne met pas forcément les mêmes deniers que Gyor, pour citer Gyor,
29:35et c'est d'autant plus impressionnant dans la réussite du club,
29:38parce que le club il a grandi avec Emmanuel Mayonnade,
29:40d'un club qui jouait des compétitions d'Europe moindres,
29:44c'est devenu un club de Ligue des champions,
29:46c'est devenu un club qui a commencé à faire ses premiers exploits en quart de finale de Ligue des champions,
29:50puis ce Final Four, la suite logique, on espère que c'est la plus belle des médailles,
29:55mais c'est impressionnant la façon dont le club a grandi avec Manu.
29:58– Justement Maxime, on peut citer le palmarès, 8 championnats, 6 Coupes de France,
30:034 qualifications au Final Four dont une troisième place, c'est exceptionnel,
30:07ça fait d'Emmanuel Mayonnade, le coach qui a rencontré le plus de succès,
30:10en tout cas qui a récolté le plus de trophées de l'histoire du club,
30:12on sait qu'il y a quelques légendes dans l'histoire du club qui sont passées par le coaching,
30:16c'est l'artisan de cette évolution du club aussi.
30:19– Oui, mais les chiffres parlent d'eux-mêmes, c'est compliqué de…
30:22– On sait que tu les aimes bien en plus les chiffres.
30:23– Oui, c'est compliqué de dire… enfin j'ai vraiment pas les mots, Manu est assez exceptionnel,
30:29il se remet tout le temps en question en fait pour donner le meilleur de lui-même et tout,
30:34et c'est ce qui fait aussi avancer et ce qui fait avancer les clubs.
30:38– Je ne sais pas quoi de dire de plus sur Manu quoi.
30:42– On a le sentiment qu'il continue de très bien travailler aussi en coulisses
30:44sur les recrutements etc.
30:46On voit qu'à chaque fois il y a sa marque et quand on a les déclarations,
30:49on sent que c'est des joueuses qui l'a suivi ou avec qui il a été en contact etc.
30:52Il a vraiment cette implication pleine et entière à Messe Handball.
30:56C'est la chose qu'on peut peut-être dire pour conclure cette partie,
30:58c'est de dire bah on espère que ça va continuer,
31:00parce que comme on l'a dit tout à l'heure, c'est aussi ça la variable,
31:02c'est de savoir si Emmanuel Mayonade va encore une fois prolonger
31:05pour rester à Messe Handball une année de plus.
31:06Même s'il y a un CDI qui l'attend toujours dans un coin d'un tiroir de Thierry Weisman, c'est certain,
31:10pour le moment il ne signe que des contrats d'une année donc on attend de voir.
31:13C'est ça aussi la réussite de Messe Handball et de Manu Mayonade,
31:15c'est une histoire humaine entre Manu et le président,
31:18c'est peut-être aussi pour ça que ça marche et qu'il y a une si grande confiance entre les deux hommes.
31:24Ce qu'on peut lui reprocher, le peu de choses qu'on peut lui reprocher pour le moment,
31:29c'est ce fameux plafond de verre sur le Final Four de Ligue des Champions,
31:33mais ça finira forcément tôt ou tard par payer.
31:37Messe Handball a déjà gagné un match au Final Four, c'était le match de la troisième place.
31:42– On aimerait bien en gagner un peu plus quand même.
31:43– C'est ça, on espère gagner cette fameuse demi-finale.
31:46Alors cette ultra-exigence avec ces entraînements de très haute intensité
31:52pour mener les joueuses à un niveau plus-plus,
31:56pour vraiment en tirer la quintessence de chacune,
32:00c'est peut-être ça qui porte Messe Handball aussi loin,
32:03mais c'est aussi usant sur une saison, donc c'est très compliqué.
32:08On n'a rien sans rien évidemment, donc même ça c'est difficile de le reprocher
32:14quand on sait à quel point le club va loin chaque année.
32:17– Et on va voir jusqu'où il arrive à aller cette année,
32:19on ne va pas s'étendre plus longtemps sur le sujet aujourd'hui.
32:21Et pour cause, Emmanuel Moyenade sera prochainement notre invité,
32:24on reparlera de ses 10 années avec lui plus en détail.
32:27Spoiler, j'ai déjà retrouvé quelques petites archives de ses premières années à Metz,
32:31ça va être plutôt sympa.
32:32On clôt notre temps mort et on passe sur les terrains.
32:38Et sur les terrains, on va parler forcément du Mondial qui continue de s'accélérer,
32:42il s'en est passé des choses au Mondial cette semaine.
32:44On va essayer d'être assez concis pour parler de tout le monde.
32:47On va commencer par le destin de la Hongrie, cette équipe qu'on voyait bien briguer une médaille
32:51qui est sur une pente ascendante sur les dernières compétitions.
32:53Elle s'est pris de plein fouet le pays hôte néerlandais.
32:57Catherine, qu'est-ce que tu as pensé de cette performance de la Hongrie
33:00qui voit son aventure stopper net, mais malgré tout, une belle aventure ?
33:05– Honnêtement, j'étais assez surprise de ce résultat-là,
33:09parce que c'était quand même, on peut dire, une lourde défaite
33:12pour des équipes qui, à mon sens, sont assez équilibrées,
33:16– C'est vrai que sur le papier on n'attendait pas…
33:18– Oui, voilà, c'est ça, exactement.
33:20Mais après, je pense que Vamoche Petra aussi n'avait pas pu jouer avant,
33:26on revenait aussi un peu de maladie.
33:28Donc forcément, c'est une joueuse qui porte beaucoup son équipe,
33:30donc si elle n'est pas au top du top, c'est un peu compliqué.
33:34Mais c'est une équipe qui s'est battue et les Hongroises ont ça aussi,
33:37dans leur ADN, de ne pas baisser les bras.
33:39Et on a pu, on se rappelle aussi, contre l'équipe de France.
33:42Donc c'est une équipe qui est en réelle progression
33:45et je pense qu'on va compter avec elle dans la suite des compétitions.
33:50– J'aime bien ce que tu nous as dit, Vamoche Petra, la Hongroise,
33:52on sent que tu es passée par une scène formatée, etc.
33:56– Alors ça ne les a pas empêchés, nos deux Messines, d'avoir une belle compétition.
34:00Anna Elbeck a signé 20 buts en 28 tirs, Petra Vamoche 21 buts en 38 tirs.
34:06Elles ont toutes les deux pesé quand même sur la réussite de cette équipe de Hongrie.
34:09Elles ont eu des trophées de joueuses du match à plusieurs reprises l'une autre.
34:13Elles se sont bien partagées la tâche.
34:16Maxime, c'est encourageant pour la suite de la compétition avec Metz.
34:19Elles vont revenir aussi avec ce surplus d'expérience.
34:22– Oui, honnêtement, je me suis régalé sur ce match.
34:24C'était vraiment du beau handball.
34:26Malheureusement, il a manqué un petit quelque chose, je pense, à l'Hongrie,
34:29parce qu'il me semble qu'elle a mené les trois quarts du match, si je ne me trompe pas.
34:32Et elle s'est effondrée sur la fin.
34:35Alors, est-ce que c'est un problème de jeunesse ?
34:37Est-ce que c'est un problème de physique ? Je ne sais pas.
34:40– C'est long à Mondial, ça peut être réusant aussi pour les joueuses.
34:43– En tout cas, c'est très prometteur pour la suite.
34:45Je pense qu'on peut compter effectivement sur cette équipe.
34:48– Elles jouaient contre le Pays Hauts aussi.
34:50Il y a un petit facteur supplémentaire quand autour des tribunes,
34:53ça pousse fort, etc.
34:55C'est forcément une aventure complémentaire.
34:58– Je me souviens que le Danemark, excuse-moi.
35:00– C'est vrai que c'est une petite déception quand même,
35:02cette défaite en quart de finale de la Hongrie,
35:05parce que forcément, avec cette médaille glanée l'an passé face à l'équipe de France,
35:10on s'attendait quand même à mieux.
35:11Alors, on a peut-être un petit peu sous-estimé les Pays-Bas.
35:13Peut-être qu'on est de retour en 2019, je ne sais pas.
35:16Manu n'est pas sur le banc des Pays-Bas, donc on n'est pas en 2019.
35:21– C'est la meilleure performance des Pays-Bas depuis 2019.
35:23– Ça faisait un petit bout de temps qu'on ne les avait pas vus à ce niveau,
35:26donc on les a peut-être un petit peu sous-côtés avant la compétition.
35:29Mais c'est vrai que pour cette équipe de Hongrie, faire un coup sur une compétition,
35:36c'est quelque chose de grand.
35:38Mais le plus dur, c'est de réussir plusieurs fois à être sur le podium.
35:41On voit ce que l'équipe de France parvient à faire,
35:43même s'il y a cette année Norvège qui nous embête.
35:46C'est quand même relativement incroyable.
35:50Et le Danemark, avant, on en parlera de l'équipe de France,
35:52avant sa défaite contre l'équipe de France,
35:54restait aussi sur plusieurs podiums sur les dernières années.
35:58Donc c'est ça, le cap a passé pour la Hongrie.
36:01Mais c'est bien qu'il y ait un peu de renouvellement aussi.
36:04– C'est peut-être aussi facile à dire,
36:05maintenant que les Pays-Bas ont battu la France et la Hongrie,
36:08mais il y a des choses dans cette équipe des Pays-Bas
36:11qui sont en train de faire les saisons de leur vie.
36:13Je pense à Dion Houcher qui cartonne avec Georg,
36:15qui cartonne en équipe nationale, Boven Wettering, Angela Maelstein,
36:19et puis il y a les vétérans qui viennent compléter un petit peu tout ça,
36:21que ce soit Paul Mann ou Abing,
36:23qui viennent apporter aussi de la densité à cet effectif-là.
36:25Les Pays-Bas finalement c'est une équipe qui est en pleine forme.
36:28Qu'est-ce que tu en penses Catherine ?
36:29– Ah oui, moi j'ai été surprise de voir leur jeu, ce qu'elle proposait,
36:33parce que c'est vrai que je n'ai pas suivi tous leurs matchs.
36:35– C'est dur de tout voir.
36:37– Voilà, c'est ça exactement.
36:38Mais contre l'équipe de France, j'étais déjà surprise,
36:40parce que je m'étais dit qu'on était quand même au-dessus.
36:44Et à ma grande surprise, elles nous ont posé beaucoup de problèmes,
36:49et elles ont une défense qui s'est renforcée avec,
36:52je ne me rappelle plus de son prénom, mais une jeune poste 3 je crois,
36:57numéro 3, je n'ai plus le…
36:58– Je ne l'ai pas en tête non plus.
36:59– Voilà, et donc elle, elle apporte beaucoup de densité en défense,
37:03et elle nous a posé beaucoup de problèmes, et la gardienne aussi,
37:06qui, on n'en parle pas beaucoup, parce qu'elle joue à Odense, je crois, non ?
37:11– Les gardiennes merlandaises.
37:12– Oui, je m'en remets à Maxime.
37:14– Voilà, et elle n'a pas beaucoup de temps de jeu,
37:17mais elle arrive à poser beaucoup de problèmes aux tireuses,
37:21et là elle fait une très bonne compétition,
37:23quand je regarde, forcément je parle des gardiennes,
37:25mais je regarde…
37:26– Il y en a particulière, c'est normal.
37:27– Voilà, je regarde un peu les stats,
37:29elle est vraiment dans le top 5 des gardiennes du Mondial,
37:31donc c'est une équipe qui a à chaque poste des joueuses
37:35qui sont très en forme sur cette compétition.
37:37– Justement, on revient rapidement sur l'équipe de France,
37:40il y a eu cette défaite contre les Pays-Bas à Arthur,
37:43mais ça a laissé place à une victoire convaincante,
37:46plus que convaincante, face au Danemark,
37:48une équipe qui, les dernières années, donnait beaucoup de mal aux Françaises,
37:52avec des matchs très très très serrés, même s'il y avait eu des victoires françaises,
37:54mais des matchs très serrés malgré tout,
37:56et là on a senti l'équipe de France qui retrouvait un élan
37:58qu'on ne lui attendait presque pas finalement.
37:59– Oui, une victoire plus que convaincante,
38:01quand on voit la dynamique de l'équipe de France
38:03sur ce début de mondial, sur le dernier euro,
38:09j'étais très inquiet avant le quart de finale, honnêtement,
38:13c'était pour moi un match charnière pour Sébastien Gardiou,
38:17parce que, sans parler de son avenir à la tête des Bleus,
38:21il jouait quand même gros sur ce match-là,
38:24d'autant que pendant une bonne partie de la rencontre,
38:28il avait un plan de jeu assez particulier avec un jeu à deux pivots,
38:33avec Paul Etafopa en fausse arrière-droite, j'ai envie de dire.
38:36– Oui, il a déjà été testé à plusieurs reprises,
38:38notamment en match de préparation, etc.,
38:40mais ça peine quand même un petit peu à convaincre tous les observateurs,
38:43ce jeu à deux pivots, ça a fonctionné.
38:44– C'est à peine à me convaincre aussi, je ne suis toujours pas convaincu,
38:47mais ça a eu le mérite de mettre Sarah Bouktit dans des conditions excellentes,
38:53parce qu'elle a signé, je crois, un 7 sur 7, il me semble.
38:57– C'est possible.
38:58– Je fais mon maxime avec les stats.
38:59– 8 sur 8.
39:00– 8 sur 8.
39:01– Après, il y a les jets de 7 mètres et il y a les buts dans le jeu,
39:03mais elle a pu partager un petit peu les deux.
39:05– Elle a fait du Sarah Bouktit version Massambal,
39:07et ça, c'est peut-être une des meilleures nouvelles,
39:09non seulement pour elle, mais aussi pour l'équipe de France,
39:12parce que Sarah Bouktit, quand elle est vraiment mise dans des conditions idéales,
39:17c'est une des meilleures à son poste en Europe, tout simplement, et dans le monde.
39:20– Et à la fin, les joueuses du match, sans surprise,
39:23on a l'impression d'être aux arènes de Metz, presque finalement,
39:25Sarah Bouktit qui nous met 8 minutes, etc.
39:28Catherine, qu'est-ce que tu en penses toi de l'ascension de Sarah Bouktit ?
39:30Elle est encore très jeune, mais elle fait quand même des performances,
39:32que ce soit à Metz, en Ligue des champions ou même avec les Bleus,
39:37c'est toujours impressionnant de voir à quel point elle est en avance.
39:39– Exactement, c'est fou, mais moi je la regarde,
39:41je n'ai pas l'impression que j'ai une jeune en face de moi,
39:43tellement elle a d'expérience, et c'est important pour elle.
39:47Je veux dire, elle le prend vraiment très à cœur,
39:50elle veut tout gagner, c'est une compétitrice dans l'âme,
39:54et je suis fière d'elle et très contente pour elle,
39:57parce que c'est vrai qu'en partant en stage,
40:00elle avait un peu cette appréhension de ne pas jouer,
40:02parce que quand tu es à Metz où tu joues pratiquement une heure à chaque match,
40:05et tu te retrouves en équipe de France où tu as très peu de temps de jeu,
40:08c'est compliqué aussi de garder cette confiance-là,
40:11et je suis très contente pour elle, comme on a pu le voir sur le dernier match,
40:15qu'elle puisse montrer tous les tendus de son talent,
40:19et je pense que c'est une joueuse qui a un bel avenir devant elle,
40:22et qu'elle continue de travailler comme ça, parce que c'est juste beau à voir.
40:26Alors je reste avec toi, l'équipe de France, tu l'as bien connue,
40:29certains ont pu commenter un peu sur les réseaux,
40:32et même en discuter, etc., sur le fait que l'équipe de France aurait pu faire exprès,
40:35je mets des grands guillemets, de perdre contre les Pays-Bas,
40:38pour éviter la Norvège en demi, et essayer d'aller plus loin dans la compétition.
40:42C'est vraisemblable pour toi, qui a côtoyé un petit peu le côté coulisses de cette équipe-là,
40:46même si c'était une équipe différente à l'époque,
40:48Sébastien Gardiou était adjoint, etc., mais est-ce que c'est dans l'ADN de l'équipe de France
40:51de faire ce genre de calculs ?
40:53– Je ne pense pas que ce soit dans l'ADN, forcément au Mondial,
40:56il y a des calculs à faire, on ne va pas se mentir,
40:58mais sur ce genre de match-là, je ne pense pas, parce qu'on a,
41:01je dis « on » encore, par rapport à l'équipe de France, mais…
41:04– C'est très bien, ça le voit.
41:05– On a à cœur de gagner tous les matchs, et le discours,
41:09que ce soit de la capitaine, du coach ou entre joueuses,
41:12ce n'est pas du tout de déjouer sur un match, de faire exprès en tout cas,
41:16de déjouer sur un match, parce que ça enlève de la confiance,
41:19et on ne se rassure pas pour la suite de la compétition,
41:22donc je vois très mal l'équipe de France faire exprès de perdre un match comme ça,
41:27parce qu'il y a des supers matchs après, en plus on ne sait jamais…
41:33– Et puis tomber sur le Danemark, ce n'est pas forcément une victoire hachée.
41:36– Ce n'est pas un cadeau non plus, donc je ne pense pas que sur ça,
41:39ceux qui ont pu le dire étaient un peu midisants,
41:41parce que vraiment, se dire « on va prendre le Danemark et non la Hongrie »,
41:46enfin c'est compliqué.
41:47– À ce niveau-là mondial, il n'y a pas de cadeau.
41:49– C'est vraiment se tirer une balle dans le pied,
41:50parce que si on se fait éliminer à ce stade-là,
41:52en ayant déjoué un peu, faire exprès de déjouer, c'était compliqué,
41:56donc ce n'est pas vraisemblable.
41:58– Ça aurait pu casser une sacrée dynamique.
42:00– Cette équipe nationale de handball française,
42:05ce n'est pas la Roja au basket qui faisait exprès de perdre des matchs aux Jeux olympiques.
42:09On sait que ce n'est pas du tout dans l'esprit du sport de haut niveau
42:13de perdre comme ça volontairement,
42:17mais je pense que cette équipe de France, il faut se mettre en tête
42:21qu'à l'instant T, ce n'est pas la même équipe qu'il y a 18 mois aux Jeux olympiques.
42:25Il y a énormément d'absentes, je crois que si on fait le calcul…
42:29– Plusieurs centaines de sélections en moins.
42:31– J'ai entendu la statistique, ça fait plus de 700 sélections, je crois, en moins,
42:34entre Enzéminco, Grazadi, etc.
42:36– C'est un chiffre énorme.
42:37– C'est Laura Gloseur aussi.
42:39Et ce que cette équipe, elle fait, on sait qu'il n'y a pas une joueuse
42:44qui se dégage sur le poste d'arrière-droite.
42:47Nos anciennes Messines, ma SHK et Emma-Jacques sont en groupe, mais il y a des…
42:53– Il y a un temps de jeu assez restreint, il y a des responsabilités partagées.
42:55– C'est ça.
42:56C'est peut-être un petit peu comme Massant Bal le fait sur ce début de saison,
43:00avec beaucoup de demi-centres, etc., qui jouent à droite.
43:04C'est une équipe un petit peu en reconstruction.
43:08D'un côté, je disais, il y a quelques instants qu'il faut que Sébastien Gardio
43:16ait été un petit peu attendu au tournant, mais il a quand même une équipe rajeunie et remaniée.
43:21Donc, ce que fait cette équipe de France, ça reste quand même globalement positif,
43:24avec une chance d'aller retrouver une médaille.
43:27C'est malheureusement là qu'on l'attend, même s'il y a beaucoup d'absents.
43:30– Il y a un peu ce phénomène dont tu parlais tout à l'heure.
43:32On ne comprend pas toujours pourquoi ça fonctionne ni comment ça fonctionne,
43:35mais à la fin, ça fonctionne et ça fait des résultats.
43:38Et voilà que la France va pouvoir disputer une demi-finale.
43:40Justement, c'est ce soir, face à l'Allemagne de Xenia Smits.
43:43Là aussi, ça va être un affrontement intéressant avec une équipe d'Allemagne
43:46qui réussit à faire sa meilleure prestation dans un mondial depuis des années et des années,
43:50qui revient un peu à son niveau du handball international.
43:53On va suivre ça.
43:54Il y aura aussi un Pays-Bas à Norvège ce soir pour définir l'autre participant à la finale.
43:58Ce sera dimanche, cette finale.
44:00On fera bien sûr le bilan de ces derniers jours de compétition la semaine prochaine.
44:03Je vous propose qu'on aille un petit peu plus loin dans notre émission.
44:07Je l'ai teasé au tout début.
44:09Il est temps de passer aux questions à notre invité avec les jets de 7 mètres.
44:16Et depuis le début de la saison, à chaque fois que j'ai une invitée en face,
44:19je disais, tu n'es pas gardienne, mais on va passer aux jets de 7 mètres quand même.
44:22Tu vas essayer de les arrêter ou en tout cas d'y répondre.
44:24Cette fois-ci, j'ai une gardienne en face.
44:26Catherine, il est temps de parler un petit peu des questions diverses et variées avec toi.
44:29Je vais ouvrir le bal.
44:30C'est une question qui n'est pas du tout centrée handball.
44:33C'est une question qui sort un petit peu du cadre.
44:35Je suis allé traîner un petit peu sur les réseaux, sur ton Instagram notamment.
44:39C'est la Fashion Week sur ton Instagram.
44:42C'est quoi ton rapport à la sape ?
44:44On a quelques images.
44:45Il y a énormément de contenu comme celui-ci.
44:47C'est quoi ton rapport avec la mode, avec ces choses-là ?
44:49C'est vrai que j'aime beaucoup la mode.
44:51J'aime beaucoup les vêtements.
44:53Je suis très girly.
44:54En fait, c'est fou parce que quand on me voit, j'ai deux personnalités.
44:59J'ai la personnalité en tant que joueuse de handball gardienne
45:03qui est à l'opposé de ce que je suis dans la vie de tous les jours.
45:08Très coquette.
45:09J'aime faire du shopping, vernir les ongles, me maquiller, tout ça.
45:13On ne se dit pas que les gardiennes de but, elles prennent des tirs.
45:18Je ne sais pas combien de kilomètres.
45:20Elles crient, elles transpirent.
45:22J'aime beaucoup ces deux traits de ma personnalité.
45:26C'est vrai que j'ai même été ministre.
45:29Du coup, c'est pour ça que j'aime bien la mode.
45:34Je ne vais pas mentir, j'aime beaucoup.
45:36C'est bien de laisser place à nos diverses personnalités,
45:39nos divers intérêts.
45:40Effectivement, les sportives, vous êtes nombreuses quand même
45:43à avoir ce côté coquette en dehors des terrains
45:45et puis ce côté guerrière sur le terrain
45:47parce que c'est deux intérêts qui sont partagés et qui fonctionnent.
45:50Il y a Graza Adi, il y a Béatrice Edwige
45:55avec qui on échange beaucoup.
45:56Dès qu'on voit un truc qui nous plaît, on va s'envoyer les lire.
45:59On va dire, tu peux le commander pour moi
46:01parce qu'il n'y a pas en France et tout ça.
46:03Donc voilà, on est beaucoup de choses à être très féminines,
46:07à aimer s'habiller et à aimer la mode.
46:10Donc c'est bien, je trouve.
46:11En tout cas, si vous aimez la mode, etc.
46:13N'hésitez pas à aller faire un tour sur l'Instagram de Catherine Gabriel.
46:15Vous allez trouver des trucs sympas.
46:17Vous allez voir, ça va être pas mal.
46:18Messieurs, je vous laisse la main pour les questions suivantes.
46:20Arthur, tu veux commencer ?
46:21Allons-y, allons-y.
46:22Ce qui transpire, j'ai envie de dire, de cette émission,
46:26c'est beaucoup de bonne humeur, de décontraction.
46:29Et le sentiment que j'ai, c'est que par rapport à la saison que tu vis,
46:33on a un petit peu raconté le contexte, le temps de jeu, etc.
46:38On a l'impression que forcément, c'est difficile,
46:42mais tu le prends quand même avec philosophie.
46:45Tu parlais de travail, d'essayer de te donner à fond.
46:47Tu es vraiment dans cet état d'esprit
46:49de ne pas tomber dans le négatif, justement.
46:51Ah oui, bien sûr, parce que, je ne sais pas si j'avais un peu suivi ma carrière,
46:56mais j'ai eu beaucoup de moments comme cela avec l'équipe de France,
46:59par exemple, où j'ai fait beaucoup de compétitions sans jouer.
47:01Donc, il faut beaucoup de mental.
47:03Je ne vais pas mentir, je me fais quand même accompagner par moments,
47:07parce que j'ai de la fragilité à ce niveau-là,
47:11parce que c'est dur d'enchaîner des échecs, on va dire.
47:16Mais en tout cas, j'ai 31 ans maintenant,
47:19donc j'ai l'expérience sur ce plan-là.
47:22Et c'est aussi ma personnalité de ne pas me laisser abattre
47:26et de continuer à porter de la positivité,
47:29parce que j'ai besoin de ça, c'est un moteur pour moi,
47:31parce que si je commence à pleurer sur mon sort,
47:33je ne vais réussir à rien, je ne vais pas rebondir.
47:35Donc, ce n'est pas dans ma personnalité, tout simplement.
47:40– À contrario, tu parlais du fait, vraiment convaincu de ce choix de mes 100 balles,
47:45même si, on va dire qu'il y a un peu plus de concurrence désormais.
47:49Qu'est-ce que tu as acquis depuis que tu es arrivé ici,
47:54en termes d'entraînement, de plein de choses ?
47:58– Déjà, mentalement, j'ai appris l'humilité.
48:01Franchement, quand tu viens d'un club où tu jouais,
48:05et du coup, te retrouver de ne pas jouer.
48:07Donc ça, j'ai grandi par rapport à ça,
48:10et aussi beaucoup de résilience, forcément.
48:12Et à l'entraînement, en tout cas, l'exigence de mes 100 balles,
48:16je ne sais pas si on se rend compte, parce que oui,
48:18on ne voit que les médailles et tout ça, les victoires,
48:23mais il y a beaucoup de travail derrière.
48:25Et donc ça, j'ai appris la rigueur aussi,
48:28parce qu'avec Manu, comme on l'a dit,
48:30il est très rigoureux sur ce qu'il fait, sur le travail.
48:34Donc j'ai appris ça.
48:36Et je pense que je continue à apprendre aussi
48:39sur des techniques de parade avec Vincent Gérard,
48:43beaucoup de communication aussi avec Bounsen,
48:46qui, elle, nous apporte de l'expérience à Sabrina et à moi.
48:50Donc voilà, je pense que, dans tous les cas,
48:52mon passage à Metz aura un impact sur la suite
48:56et j'acquerrai forcément de l'expérience.
49:01– Maxime, une question ?
49:02– Justement, tu parlais de Vincent Gérard
49:04qui arrivait cette saison à Metz Handball,
49:06qui n'avait pas d'entraîneur The Guardian depuis un certain moment.
49:10On ne le voit pas beaucoup.
49:11Comment ça se passe avec lui à l'entraînement, du coup ?
49:13– C'est vrai qu'il est très discret.
49:15Et après, il faut aussi qu'il prenne sa place.
49:18Parce que le duo Manu et Katia,
49:23ils sont ensemble, enfin, ils sont en duo depuis un moment.
49:27Donc il faut qu'ils intègrent une troisième personne dans tout ça.
49:30Donc c'est sûr que Vincent, il faut aussi qu'il prenne ses marques et sa place.
49:34Mais en tout cas, l'entraînement, il prend sa place.
49:37Il a du temps dans les séances pour les gardiennes.
49:40Donc je pense que c'est quelque chose qui se travaille au fur et à mesure.
49:44– Donc l'entraînement se passe avec les trois coachs, entre guillemets.
49:48Vous n'avez pas des entraînements à part ?
49:50– Si, on a des spécifiques.
49:51Par exemple, j'en ai eu un hier avec deux gardiennes du centre et Vincent.
49:55On avait un moment, peut-être 30 minutes, de spécifiques purs gardiens de but.
50:00Et ensuite, on était dispatchés sur le terrain de travailler avec Vincent
50:05pendant qu'une autre était dans les buts avec les joueuses.
50:08Et souvent, en semaine, parce que là, avec l'enchaînement des matchs,
50:12c'est compliqué d'avoir beaucoup de spécifiques gardiens
50:15qu'en tête-à-tête avec Vincent Gérard.
50:17Mais on trouve quand même le moment dans ce genre, dans des trêves par exemple, comme ça.
50:23– Justement, on est toujours dans ce trio de gardiennes.
50:27Yohann Abunsen semble quand même, de par son expérience
50:30et de par ce qu'elle apporte, bien en place.
50:33Mais est-ce que dans ce trio, tu sens quand même une concurrence saine ?
50:38Comment ça se passe au quotidien ?
50:40Est-ce que tu as déjà travaillé dans un trio de gardiennes
50:42ou ça a toujours été des duos dans les clubs où tu es passée ?
50:45– On a souvent travaillé dans des trios de gardiennes.
50:47Du coup, gardiennes de but, c'est quand même un poste à part.
50:51Donc, on a besoin d'avoir nos coéquipières, en tout cas sur le poste,
50:57on a besoin d'être complémentaires et de beaucoup communiquer.
51:00Il peut y avoir de la concurrence, mais en général, ce n'est pas très malsain.
51:04Parce que sinon, tu es déjà toute seule dans ta cage,
51:07si tu vas boire et que l'autre gardienne ne peut pas te donner un conseil,
51:10c'est compliqué et c'est ce que je retrouve à Metz, c'est que c'est très sain.
51:14Même si, forcément, il y a Johanna qui joue beaucoup
51:18et qu'on a forcément, moi, personnellement, j'ai envie de jouer aussi.
51:21Donc, c'est indéniable, mais je ne sens pas, de son point de vue,
51:27pas ce qu'elle joue plus, qu'elle va un peu nous prendre de haut ou quoi.
51:32Pas du tout, elle est très humble et Sabrina aussi.
51:35Donc, on arrive à avoir des échanges entre gardiennes et c'est aussi ça qui me fait rester positive
51:40et me dire que chacun a son heure et voilà.
51:44– On arrive vers la fin de cette émission.
51:46Il me reste quelques questions, mais un questionnaire un tout petit peu différent.
51:48C'est un questionnaire flash où c'est soit il faut choisir entre deux choses,
51:51soit il faut me donner une réponse rapide sur un sujet ou un autre.
51:56On va essayer de faire ça assez rapidement.
51:58On démarre tout de suite.
52:00Besançon 2010 ou Besançon 2018 ?
52:02– Je ne me rappelle plus des dates. Qu'est-ce qui s'est passé ?
52:05– C'est 2010, c'est quand tu débutes et 2018, c'est quand tu en pars.
52:07– Oh, 2010, quand même.
52:09– 2010. Nantes-En-de-Balle ou Paris 92 ?
52:11– Paris 92.
52:12– Ville des Bressennes ou ville de Metz ?
52:15– Oh, c'est dur ça.
52:18À la ville habitée… Ah oui, Metz, Metz, Metz.
52:22– Arrêt en étoile ou pénalty arrêté du bout du pied ?
52:25– Oh, pénalty arrêté du bout du pied.
52:27– Équipe de France jeune ou équipe de France A ?
52:29– Équipe de France A.
52:30– Yaoundé ou Paris ?
52:32– Paris. Oh, Yaoundé aussi, c'est bien, mais Paris quand même.
52:35– C'est pas facile.
52:36– Vestiaire de hand ou vestiaire de boîte ?
52:38– Vestiaire de hand.
52:40– Européenne Ligue ou Champions League ?
52:43– Champions League.
52:44– Matches à domicile ou à l'extérieur ?
52:46– À domicile, ça dépend des clubs.
52:50– Une personnalité du handball qui t'a marquée ?
52:53– J'ai Marina Kakova, forcément, qui a été mon entraîneur à Besançon
53:00et avec qui j'ai eu un lien particulier.
53:03Forcément, il y a Amandine Hédo, Cléopâtre Darleux…
53:07– J'avais dit une, attention.
53:09– Ah oui, voilà, je suis partie un peu pour ne pas faire de jaloux.
53:12– On l'accorde, on l'accorde.
53:14La joueuse qui t'a fait rêver quand tu étais jeune ?
53:16– Non, c'est vrai que je ne vais pas mentir,
53:18je ne suivais pas tellement le handball quand j'étais très jeune.
53:21Mais on va dire maintenant, c'est quand même l'une deux,
53:24au vu de sa carrière, vraiment.
53:26– Ça se tient, je pense qu'il y a pas mal de gardiens à qui on peut poser la même.
53:28Et la dernière question, un rêve qui te reste à décrocher dans le handball ?
53:33J'ai gagné une médaille et vraiment joué, participer et apporté ma pierre à l'édifice
53:38dans la victoire et gagner une médaille personnellement
53:44et me dire, je suis Catherine Gabriel, j'ai gagné cette médaille
53:48et j'ai joué et j'ai apporté ma pierre à l'édifice.
53:51– On te souhaite ça pour cette saison.
53:53Merci beaucoup Catherine d'avoir été sur le plateau de Dragon Mag.
53:55Merci messieurs d'avoir partagé le plateau avec nous.
53:59Vous connaissez le rendez-vous, on se retrouve la semaine prochaine
54:01pour un nouveau Dragon Mag.
54:03Ce sera vendredi, à très bientôt.
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