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  • il y a 2 heures
Faudel revient sur son soutien à Nicolas Sarkozy en 2007.

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Transcription
00:00Pourquoi vous dites-tu que cette élection et d'avoir soutenu Nicolas Sarkozy vous a coûté cher ?
00:03Non, mais en fait, j'étais avant-gardiste aux Etats-Unis.
00:07Il y a beaucoup d'artistes qui soutiennent les élus ou avant.
00:13Moi, j'ai cru en une phrase, l'égalité des chances.
00:16Et c'est tellement un séducteur.
00:18On le connaît aussi, séducteur.
00:21Je me dis, tiens, peut-être que sans narguer quiconque, sans penser.
00:25Moi, je ne suis pas du tout politique.
00:26Après, j'assume, je dis, tiens, on ne m'a pas mis le couteau sur la gorge.
00:33Tu étais jeune aussi.
00:34Super jeune.
00:36Mais quelle connerie que j'ai fait.
00:37Il se passe quoi après ?
00:39Il se passe que j'ai un après, je crois, 15 jours après, on fait la fête de la musique avec Franck Sauras.
00:49C'était un producteur magnifique.
00:52Et je me fais huer, c'est la première fois de ma vie.
00:56Et là, je dis, ouh là là, mais qu'est-ce que je foutais là-dedans ?
01:00Pour bien comprendre, ça veut dire qu'après l'élection de Nicolas Sarkozy et votre soutien,
01:04une partie du public se détourne de vous et on vous fait payer votre soutien.
01:10Il n'y a pas que le public.
01:12On n'aime pas, c'est-à-dire les journalistes, les médias,
01:16tous les artistes sont de gauche, les acteurs et tout, alors qu'ils ne sont pas du tout.
01:21Vous dites que vous avez été insulté.
01:24Ah oui.
01:25Après, j'ai été, attention, j'ai été le bon client.
01:29T'étais jeune.
01:30Comment tu te défenses ?
01:31Qu'est-ce que tu veux faire ?
01:32Mais est-ce que vous comprenez quelque chose à ce qui vous arrive à ce moment-là,
01:35quand le vent tourne aussi subitement ?
01:37Tu sais, je suis dans un ring, je vais le raconter sincèrement,
01:41je me fais boxer par Tyson et je n'ai aucune compétence en tant que boxeur.
01:48C'est ça le truc, en fait.
01:50Et j'ai un acharnement.
01:54Et c'était, à l'époque, c'est de la faute à Faudel, de toute façon.
01:58C'était compliqué, tout ce qui se passait.
02:00Alors, on a tout mélangé.
02:02Après, ça ne cherche pas d'excuses, mais après, c'est difficile de...
02:06Et vous dites quoi ? C'est foutu ?
02:08C'est pour ça que vous partez au Maroc ?
02:09Non, pas du tout.
02:10Pas du tout, c'est un burn-out.
02:11Je divorce.
02:12Parce qu'après, c'est la loi des séries qui est donc compliquée.
02:18Et je me dis, tiens, je vais me reposer un petit peu.
02:21Les équipes de Nicolas Sarkozy,
02:22elles sont forcément, à l'époque, au courant de ce qui vous arrive.
02:24Nicolas Sarkozy, fraîchement élu président de la République.
02:27Est-ce qu'ils s'inquiètent de votre sort ?
02:28Est-ce qu'ils prennent de vos nouvelles ?
02:29C'est ça l'idée, en fait.
02:31Moi, je n'en veux pas à Nicolas Sarkozy.
02:35Je n'en veux pas du tout.
02:36Il a été fort, il a été malin.
02:39J'étais le client parfait.
02:41Non, moi, j'en veux.
02:42C'est-à-dire, le lendemain, je ne sais pas.
02:44Moi, je suis né dans une ambiance de fidélité.
02:51Et je me suis rendu compte qu'en fait, avec ces gens-là, c'est terrible.
02:55Ce n'est même pas un coup de fil.
02:57Après, je dois tout ça.
02:59C'est-à-dire, ce retour.
03:00Aujourd'hui, je suis un peu plus apaisé.
03:03Je n'ai pas de haine.
03:04Au contraire, puisque j'en parle aujourd'hui, ça va plutôt bien.
03:11Je me suis remarié.
03:13Tout va bien.
03:13Je fais beaucoup de concerts dans le monde entier.
03:15Mais si c'était à refaire, vous ne le referiez pas ?
03:18En fait, non.
03:19Mais aussi, je suis content d'être l'exemple.
03:22Aujourd'hui, on dit Faudel.
03:23Dès qu'il y a un politicien...
03:25Je ne veux pas du tout avoir le sort de Faudel.
03:28Tu vois, c'est...
03:29Oui, vous avez créé un sécédent.
03:30Voilà.
03:30Voilà.
03:31Voilà.
03:31Voilà.
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