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Hommage à Jean Paul Belmondo le 12 septembre 2021
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AmusantTranscription
02:29L'instant le plus vertigineux, c'est la fraction de seconde où Félix Baumgartner s'élance dans l'inconnu.
02:39Grâce aux caméras, il nous entraîne avec lui dans sa chute pour l'un des plus grands exploits accomplis par un homme.
02:44Et c'est bien d'un homme dont il s'agit. Ce petit point blanc sur un écran noir que scrute son équipe à terre.
02:50La chute libre va durer 4 minutes et 20 secondes. Le corps est une brindille dans la tourmente, mais Baumgartner résiste à tout, à la perte de connaissances, au vomissement et à la vitesse.
03:03En atteignant 1342 km heure, il devient le premier homme à franchir le mur du son.
03:10À 2500 mètres du sol, il ouvre son parachute. Il lui reste alors 5 minutes avant d'atterrir en douceur dans le désert américain de Roswell pour rejoindre le plancher des vaches et la terre des hommes.
03:21Avec une faculté de récupération étonnante, Félix Baumgartner a rejoint hier le petit cercle des très grands hommes, qu'on appelle les pionniers.
03:33Voilà. Ce champion hors du commun, tu voulais le rencontrer, il voulait te rencontrer, il est là. Félix Baumgartner.
03:51C'est parti.
04:21était inimaginable. Combien de temps avez-vous mis pour récupérer ?
04:26Parce qu'on a l'impression, dans le désert du Nouveau-Mexique,
04:29après cet étudeau incroyable, on a l'impression que vous avez déjà
04:32retrouvé vos esprits. Comment avez-vous fait ?
04:34C'était épuisant parce que j'ai passé deux heures et demie dans la capsule
04:40avec 100% d'oxygène à respirer. Je n'avais pas bien dormi la veille.
04:47Donc c'était tout à fait épuisant. Mais après, on est tellement heureux
04:51à l'atterrissage d'être encore en vie. Nous avons réussi ce que nous avons
04:55essayé. J'ai franchi le mur du son. C'était la première fois. J'étais très heureux.
05:00Vous êtes parachutiste au départ. Vous êtes pilote, non ?
05:03Oui, j'ai commencé le parachutisme à 16 ans. C'était un rêve d'enfance.
05:10Ensuite, je suis devenu parachutiste militaire. Je suis également pilote
05:14d'hélicoptère. Avec une licence commerciale, ça a toujours été mon rêve
05:18de franchir le mur du son. En 2012, c'est devenu réalité.
05:22Jean-Paul, c'est un surhomme ?
05:25Complètement. Quel âge avez-vous ?
05:27J'ai 44 ans.
05:30Vous entraînez tous les jours ?
05:32Je m'entraîne beaucoup. Beaucoup de cardio training. L'endurance est très importante.
05:39avec Bultratos et j'aimerais bien rester en forme, bien sûr. Comme Jean-Paul, d'ailleurs.
05:45Mais je vais vous montrer un document. Car Jean-Paul, il a été également un parachutiste.
05:50Oui, mais à côté de lui, non.
05:52Non, non, mais Jean-Paul, j'étais là derrière lui. On a sauté au-dessus de la tour Eiffel.
05:58Ah, oui, ça fait au-dessus de la tour Eiffel.
06:00C'est quand même une performance. C'était en 1997. On avait sauté ensemble, 5000 mètres d'altitude, en double, chacun avec son champion.
06:10C'était à l'occasion du bicentenaire du premier sans-parachute.
06:14On a été... Regardez, vous ne l'avez pas fait, ça, hein ?
06:16Et regardez un petit peu, on a une belle vue. On s'est entouré pratiquement.
06:21On a enroulé l'antenne de la tour Eiffel.
06:23Regardez, la caméra sur le front de l'autre parachutiste.
06:31C'est un bon souvenir, Jean-Paul ?
06:32Ah, oui, très bon souvenir, oui.
06:35Hé, tu ne m'as jamais dit, tu as eu peur ou pas ?
06:37Non, pas peur.
06:39Du tout.
06:41Of course not.
06:41Cela dit, il avait déjà fait peur sur la ville avant, hein, donc il avait déjà survolé Paris en métro.
06:46Regardez, si vous faites un jour un son en parachute, repliez bien les jambes, même si vous êtes en double, il faut bien remonter les genoux.
06:52Sinon, vous risquez de vous casser la gueule, voilà.
06:55Voilà, on applaudit Jean-Paul quand même.
06:58Bravo.
07:03Il sait de quoi je parle.
07:07Oui, mais vous, c'est...
07:09Dites-moi, vous avez atteint la vitesse de 1342 km heure.
07:14Vous n'avez pas perdu connaissance ?
07:15Oui, c'est ça.
07:16Bon, vous ne le sentez pas, vous savez que vous accélérez très rapidement, il n'y a pas d'indication de la chose.
07:27C'est derrière vous que vous franchissez le mur du son, donc vous ne le savez pas.
07:31Mais quand j'ai atterri, beaucoup de gens m'ont dit qu'effectivement, ils ont entendu le boom supersonique.
07:36Et là, vous savez que vous l'avez franchi le mur du son.
07:38Alors, qu'est-ce que vous voulez faire maintenant ?
07:42Oui, maintenant.
07:45Maintenant, il n'y a plus que la lune.
07:47La marche sur la lune pour vous.
07:48Qu'est-ce que vous voulez faire ?
07:49Je veux faire un film avec Jean-Paul Belmondo.
07:52Un film avec Jean-Paul Belmondo.
07:54Il veut faire un film avec toi.
08:02Il a un bon physique.
08:04Oui, oui, oui.
08:05Très bon, très bon.
08:06Quand j'étais jeune, j'ai regardé tous vos films.
08:12J'ai beaucoup admiré les cascades qu'il faisait lui-même.
08:16Donc, ça a vraiment été un modèle pour moi.
08:19Mais la plus grande performance qu'il a réalisée, Jean-Paul, c'est d'être là aujourd'hui.
08:24Parce que l'accident qu'il a eu il y a dix ans, si tu n'avais pas été un sportif de haut niveau, tu ne serais pas revenu.
08:30Non, non, non.
08:31Tu es d'accord ?
08:31Je ne serais pas revenu, oui, oui, oui.
08:33C'est le sport qui m'a sauvé.
08:35Et encore maintenant ?
08:36Ah, oui, encore maintenant, oui, oui.
08:38Dites-moi, vous êtes marié ?
08:40Vous me demandez ce que je vais faire dans l'avenir ?
08:44Oh, je ne suis pas marié, non.
08:45Non, je ne suis pas marié.
08:48Je n'ai pas eu le temps pour ça.
08:50Là-haut, il n'y a pas tellement de filles à 30 000 mètres.
08:53Je vous demande d'applaudir, M. Bomberkin.
08:55Merci infiniment.
08:55Dis-moi, on t'aurait proposé de faire la même chose que lui, tu le fais ?
09:19Ben, j'hésiterai, hein.
09:20T'hésiterai.
09:21Alors, on continue.
09:23Parmi tes invités, Patrick Bruel.
09:25Ah.
09:26She's gone.
09:27Ça, c'est son dernier succès.
09:29C'est l'histoire d'un gars qui est allé à Londres il y a quelques années vers un concert d'Estone.
09:33Il a croisé une fille, il aimerait la revoir.
09:35Il s'est imaginé qu'il allait peut-être retrouver sa trace à Londres.
09:38She's gone.
09:38Ensuite, il nous rejoint.
09:39Patrick Bruel.
09:41Pour la voir, celui-là, c'était elle qui m'a rendu le ticket.
09:48Elle.
09:48Un concert d'Estone, 17 ans à peine.
09:52Une salle à Brighton, la folie sur sa gneau.
09:56Des yeux me sourient, je me fraye un chemin.
10:00Au milieu d'Angie, elle me prend la main.
10:04On se regarde longtemps.
10:07I'm sorry.
10:07Do you remember that night I was with a girl?
10:10I really need to find her.
10:14You don't find her, dear.
10:16You can always come back.
10:17She's gone.
10:19She's gone.
10:20Two, three.
10:21J'étais là.
10:22Je ne sais rien de celle qui m'est tendu.
10:24Non, j'étais là.
10:25Just un sourire, un t-shirt marqué.
10:29Come on.
10:31Come on.
10:32She's gone.
10:34She's gone.
10:35Je la cherche partout, plus personne.
10:40Just un baiser qui meurt.
10:42Done.
10:43Chaque matin.
10:44Chaque matin.
10:48Patrick Brouel est l'invité de Jean-Paul.
10:50Il est là.
10:50Ça va, mon Patrick?
11:14Ça va.
11:15Patrick, il est juste là quelques minutes parce qu'il tourne un film.
11:24En ce moment, il va reprendre un avion.
11:26Alors, vous avez un voyage en commun, non?
11:29Oui, j'ai un souvenir merveilleux.
11:30C'est le jour où...
11:31J'étais dans le Concorde.
11:35Je partais pour New York pour travailler.
11:37J'avais un rendez-vous de travail l'après-midi.
11:40Et je rencontre Jean-Paul dans l'avion et qui dit, tu fais quoi?
11:44Tu vas au match.
11:46Je ne dis pas un nom.
11:48Bien sûr que tu vas au match.
11:48Tu viens avec moi.
11:49Je t'emmène à la boxe.
11:50Je dis, mais moi, j'ai des rendez-vous.
11:51Il me fait, mais quel rendez-vous?
11:52On s'en fout.
11:52On prend la voiture, on fait New York, Atlantic City.
11:56On va voir Holyfield, Foreman.
11:57C'était en 1991.
12:01Et donc, j'arrive à New York.
12:03Je préviens à la maison de disques et à tous les gens que je ne vais peut-être pas forcément travailler.
12:06J'ai un rendez-vous devant l'hôtel Pierre.
12:09Et Jean-Paul m'a emmené dans sa limousine.
12:11On a fait trois heures de voyage.
12:12On a discuté.
12:13Il m'a raconté des choses merveilleuses.
12:14Et on a vu ce match.
12:15Oui, voilà.
12:16Et oui, la boxe, toujours la boxe.
12:18La boxe, finalement, ça t'a poursuivi toute ta vie.
12:20Toute ma vie, ça me tue toujours.
12:23Toujours.
12:24Mais le moment qui était extraordinaire pour moi, c'était d'être avec, je peux le dire, mon idole,
12:30qui me raconte l'aîné des Fers-Chaux, qui me raconte Borsalino, qui me raconte tout pendant ses trois heures de voyage.
12:37Et il n'était pas avare d'anecdotes.
12:40Et moi, j'étais très friand.
12:41Et j'ai passé un moment merveilleux, vraiment.
12:43Tu connais toute la filmographie, Jean-Paul ?
12:45Moi, j'ai un souvenir de Patrick.
12:47J'ai joué avec Maria Paco.
12:51Oui.
12:52À ses débuts au théâtre, oui.
12:53Quel âge ?
12:54J'avais 25 ans.
12:56Voilà.
12:57On m'appelle Émilie, au Théâtre Saint-Georges.
12:59Et Paco, moi, j'ai dit déjà, il fera une carrière.
13:03Déjà, elle avait vu juste.
13:04Quel est le ou les deux films clés pour toi qui t'ont donné envie de faire ce métier
13:09et qui font que Jean-Paul est un acteur pas comme les autres ?
13:13Il y a toutes ces périodes.
13:14Ça va partir d'un bout de souffle.
13:17Et on va aller jusqu'au Magnifique.
13:20Je crois que le Magnifique était un film assez incroyable.
13:24On va en parler du Magnifique dans un instant.
13:25Et puis, il y a Stavisky.
13:28Il y a tellement de films, tellement de moments.
13:32Et puis, tellement de renouvellement, de prise de risque dans les choix de carrière.
13:39Et puis, je pense à Clasto-Risque à l'instant, par exemple.
13:41Je pense à tellement de moments qui ont été très, très marquants.
13:45Il y a nommé La Roca aussi.
13:47Ah, nommé La Roca, bien sûr.
13:48Il y a Jean Becker qui est derrière.
13:50Oui, mais La Roca, c'était très important.
13:52Bien sûr.
13:53Dis-moi, vous avez un point commun tous les deux.
13:55C'est le foot.
13:56Ah ah !
13:57Et le Paris Saint-Germain.
13:59On se croise de temps en temps au stade.
14:00Oui.
14:01Est-ce que tu sais qu'il était à l'origine de la création du club ?
14:04Oui, mais gardien.
14:05Il était dans les premiers petits actionnaires, Jean-Paul.
14:07Absolument.
14:08Avec Ashter.
14:09Avec Daniel Ashter.
14:10Voilà, voilà.
14:11Toujours fidèle du club ?
14:12Oui, toujours fidèle.
14:13Oui, oui.
14:14T'as tout suivi ?
14:15Oui.
14:16On sort la tête haute après s'être battu.
14:19Voilà.
14:20Bien battu.
14:21Mais peut-être qu'au match allé, on a loupé le coche.
14:23Alors, tu sais qu'on a joué au foot pendant des années ensemble.
14:26C'était un bon gardien de but.
14:27Excellent.
14:28Il joue au polymusclé.
14:29Oui, oui.
14:30Évidemment, Charles Gérard s'en souvient derrière moi.
14:32Mais puisque Baumgartner est encore dans tous les esprits,
14:34quelle est la scène de film où tu n'as pas été doublé,
14:36où tu penses que ça va réaliser la meilleure performance ?
14:39Est-ce que c'est le guignolo ?
14:40Le casse.
14:41Au-dessus de Venise.
14:41Le casse.
14:42Au-dessus de Venise, où est-ce que c'est le casse ?
14:44J'aime bien les deux.
14:46Est-ce que c'est peur sur la ville, sur le métro ?
14:49Oui, mais il y a aussi, quand j'ai fait pour Rémi Julienne,
14:54sous un avion.
14:56Ah oui, je m'en souviens.
14:57Deux voitures, je passais sur l'avion.
15:00C'était dur.
15:00Puisque tu parles de Rémi Julienne, on le salue.
15:02Il nous regarde dans le midi.
15:03Oui, Rémi Julienne.
15:04Salut Rémi.
15:04Voilà.
15:05On t'oublie pas.
15:06Et on applaudit.
15:06Patrick qui va reprendre un avion.
15:08Il va tourner un film.
15:09Salut Patrick.
15:11Merci les amis.
15:12Merci.
15:13A bientôt.
15:15Allez, merci les enfants.
15:17Merci.
15:18A bientôt devant l'école.
15:19Voilà, voilà.
15:21Au revoir, merci.
15:28Allez, avant d'accueillir encore de nombreux amis,
15:32toutes générations confondues, des messages.
15:34T'en ai eu plein cet après-midi.
15:36On continue.
15:37Johnny, Laurent Lafitte à des plus jeunes pensionnaires de la comédie française,
15:41Jonathan Lambert et Omar Sy, l'intouchable Omar Sy.
15:45On commence par Johnny, c'est pour toi.
15:47Jean-Paul le Magnifique.
15:50Que de souvenirs j'ai avec toi, mon Jean-Paul.
15:52Tu te rappelles quand je venais sur les tournages et que tu me faisais refuser des cascades,
15:56tu tombais dans l'escalier, tu faisais dire au les boulets pour me faire rigoler.
15:59Ça, c'est des souvenirs.
16:01Quand on sortait tous les soirs, toutes les nuits, on sortait ensemble quand même en boîte de nuit,
16:05il faut bien le dire.
16:06J'ai, tu es mon ami, je t'aime.
16:08Qu'est-ce que je peux te dire de plus que bon anniversaire.
16:12Tu sais que tu as un ami sincère, c'est moi.
16:14Je t'aime.
16:15Monsieur Belmondo, Jean-Paul, joie des anniversaires.
16:19Je suis un des rares comédiens à avoir joué tout nu devant vous.
16:22Enfin, devant votre affiche.
16:24Enfin, si vous regardez de l'autre côté du périph, vous comprendrez.
16:26Et alors, dans le professionnel, vous avez deux femmes en même temps.
16:30Chapeau.
16:31Je ne sais pas si ça change beaucoup à 80 ans.
16:35Je ne pense pas.
16:35Je pense que c'est toujours pareil.
16:38Bon anniversaire.
16:40Alors, monsieur Belmondo, bon anniversaire.
16:42Je ne vous remercierai jamais assez parce que dans Peur sur la ville, vous avez tué Minos,
16:45qui est le personnage qui a hanté toute mon enfance avec son œil de verre.
16:50Je me souviens de cette scène.
16:51La société vous applaudit, l'église ferme hypocritement les yeux.
16:56Mais ma justice, parce qu'il faut qu'il y en ait une, vous a déjà condamné.
16:59Et toc toc, balaboum, Bebel arrive et supprime Minos.
17:02Donc déjà, merci pour ça.
17:03Et pour cette autre scène culte dans Le Magnifique, avec l'écrivain qui se rêve en Bob Sinclair sur la plage.
17:09Seulement, il y a un problème.
17:09Un jour, le R ne marche plus.
17:11Donc, il parle à Jacqueline Bisset sans les R.
17:13Et donc, il lui dit, on va monter dans l'hélicoté.
17:14On va monter dans l'hélicoté.
17:16Voilà.
17:16Donc, pour vous rendre hommage et rendre hommage à ce film, Joyeux Annivassé.
17:20Bonjour Jean-Paul.
17:22Je tenais à vous souhaiter un joyeux anniversaire pour vos 80 ans.
17:27Vous représentez pour moi les bons dimanches que je passais avec mon père.
17:31À l'époque, nous, on n'allait pas au cinéma parce que je ne raconte pas cette histoire.
17:35Non, mais c'était dimanche après-midi et dimanche soir avec mon père devant vos films.
17:40C'est des bons moments de partage.
17:41Alors, j'ai envie de vous chanter une chanson.
17:43Happy birthday to you, Jean-Paul.
17:47Happy birthday to you, Jean-Paul.
17:51Happy birthday to you, Jean-Paul.
17:54Happy birthday to you.
17:58Big up, les gars.
18:04Dis-donc, qu'est-ce que tu faisais la nuit avec Johnny ?
18:10On buvait un petit verre, un petit.
18:13Seul, seul.
18:14Ah, seul, seul.
18:15Rien que lui et moi.
18:17Bien sûr.
18:18Allez, maintenant, d'autres amis avec qui tu as tourné, avec qui tu as joué au théâtre.
18:22Christiane Arelli, Antoine Dulerie, Gilles Lelouch, qui est un fan, Albert Dupontel et Guillaume Canet.
18:28Ils sont là tous.
18:29Ah !
18:30Ah !
18:46Voilà !
18:52Bonne année de la liberté ! Joyeux de la liberté !
19:02Oh !
19:07Merci d'être là !
19:14Mon Jean-Paul !
19:16Je t'avais rien dit ! Et c'est pas fini !
19:26Allez, on va être galants !
19:28On va donner la parole à Christiana, l'inconnu de la maison avec Lautner,
19:32et puis la puce à l'oreille, et puis l'homme et son chien !
19:35Que des beaux souvenirs tout ça !
19:37Eh oui ! Surtout, quand j'ai su que j'allais tourner avec Jean-Paul et Lautner,
19:43ça a été pour moi, je commençais dans ce métier, je jouais ma première pièce au Théâtre Marigny,
19:48où ils venaient de jouer d'ailleurs Cyrano de Bergerac et Keane.
19:51Vous étiez sa fille dans le film !
19:53Oui, et dans le film, on cherchait d'ailleurs, il y avait un casting,
19:55on cherchait la fille de Jean-Paul Belmondo !
19:57C'était avocat lui !
19:58Voilà ! Et j'étais ravie quand j'ai su que j'avais été choisie,
20:02et c'était pour moi, c'était énorme !
20:05Et la puce à l'oreille ! Mise en scène Muroir !
20:07Et après, la puce à l'oreille !
20:08Et l'Etoile !
20:09Et l'Etoile !
20:10Et l'Etoile, tous ensemble, bien sûr !
20:11Oui !
20:12231 fois !
20:13Ouais, formidable !
20:14Guillaume Canet !
20:15Il t'a donné envie de faire ce métier ?
20:17Ah bah oui !
20:18Oui, enfin c'est vrai que ça a été un...
20:21Moi je suis très ému, je suis très très content,
20:23parce que j'avais...
20:24On se croise de temps en temps dans un restaurant avec Jean-Paul,
20:27et j'ai jamais le temps vraiment de lui dire toute mon admiration,
20:31parce que c'est toujours un peu...
20:32Parce que vous m'impressionnez beaucoup, je dois le dire.
20:35Et c'est vrai que moi, comme beaucoup de gamins,
20:38j'avais l'affiche du professionnel en grand dans ma chambre,
20:41que je pliais un jour, j'ai plié un jour pour aller chez le coiffeur,
20:44pour la redéplier devant le coiffeur,
20:45pour lui montrer la coupe de cheveux.
20:47Je voulais la coupe de cheveux pour Paul Belmondo !
20:50Donc le poster était plus grand que moi, vous imaginez !
20:53Et puis j'ai eu ce...
20:57Je voulais raconter cette petite anecdote un soir,
20:59où justement Jean-Paul jouait la puce à l'oreille avec Christiana,
21:02où j'étais dans la salle, et j'étais...
21:04J'avais rien fait encore !
21:06Ah oui !
21:07Et j'étais dans la salle, et je regardais la pièce,
21:10et à un moment il ouvre une lettre qui est censée être sa maîtresse,
21:12et Christiana lui dit qu'est-ce que c'est ?
21:15Et il dit rien, c'est le jeune canet !
21:18Et moi je suis comme ça, et elle dit quoi le jeune canet ?
21:22Il fait rien, il veut faire l'acteur !
21:24Voilà !
21:25Alors vous imaginez quand vous êtes jeune apprenti comédien,
21:28et vous avez Jean-Paul Belmondo qui...
21:30Voilà !
21:31Moi je voulais vous dire un grand merci,
21:33et bravo parce que voilà,
21:35parce que vous m'avez fait rêver pendant des années,
21:37et que voilà, c'est des moments magnifiques,
21:40des films sublimes, comme on n'en fait plus !
21:43que vous avez inventé une façon de jouer propre à vous,
21:47et avec une énergie folle, avec une générosité folle !
21:53Donc voilà, un grand merci et un grand bravo !
21:55Albert !
21:58Toi tu l'avais croisé devant la caméra de Blier !
22:05Absolument !
22:06Les acteurs !
22:07Absolument !
22:08C'était ta première rencontre avec lui ?
22:09Ben, je le connaissais bien avant qu'il me connaisse,
22:12comme c'est le cas de beaucoup de gens !
22:13Ça fait presque 50 ans que je vis avec Jean-Paul !
22:16Et Blier m'avait dit, ça serait bien que tu fasses un petit rôle dans mon prochain film,
22:19il faudra que tu tues deux personnes, pas de problème !
22:23Tu es toujours partant toi !
22:25Au cinéma, pas de problème !
22:27Et avant de raccrocher, il m'a dit, ça serait Belmondo et Serro !
22:29Donc c'était un peu plus angoissant !
22:32Et donc j'ai découvert, peut-être pas avec l'émotion dont on parlait Guillaume,
22:37mais avec beaucoup de fébrilité Jean-Paul !
22:40Il m'a tout de suite mis à l'aise !
22:42Il m'a dit qu'il avait vu Bernie, il m'a rassuré, donc il me parlait encore,
22:45c'était plutôt gentil !
22:47On a pris l'équipe, on a parlé boxe, et puis on a joué,
22:50et entre Serro qui faisait le guignol hors champ pour nous faire marrer, etc.
22:54Donc j'étais assez troublé d'être en présence de ces deux personnes,
22:57et surtout celle de Jean-Paul, voilà !
22:59À qui, effectivement, l'adolescence doit beaucoup, et...
23:03C'est quand même quelqu'un qui, quand on est petit, vous fait comprendre
23:05que les trains, on les prend pas forcément dans le compartiment voyageur,
23:08mais en courant sur le toit...
23:10Oui, par exemple, oui !
23:11Qu'on peut sauter...
23:12Voilà !
23:13C'est quand même quelqu'un qui folklorise beaucoup un décor assez contraignant.
23:16Est-ce que tu lui as déjà demandé un conseil sur un tournage ?
23:18Absolument !
23:19Absolument !
23:20Avant de faire un film qui s'appelait Enfermée dehors,
23:22je devais tomber d'une grue assez haut.
23:23Ah oui, Enfermée dehors, oui !
23:24Voilà, alors je lui ai dit, qu'est-ce que toi tu fais ?
23:26Et tu m'avais dit, bah tu respires un bon coup, et puis tu y vas !
23:29Alors j'ai dit, si c'est pour me dire ça, c'est pas la peine que je t'appelle !
23:33C'est quand même assez sobre !
23:35Il m'a dit, bah c'est tout ce que je peux dire !
23:37Et puis si demain, j'entends pas parler de toi à la radio, c'est que tout s'est bien passé !
23:41Mais je dois préciser qu'il m'a rappelé après avoir vu le film, il m'a dit, tu l'as fait combien de fois, le saut de la grue ?
23:46J'ai dit trois fois !
23:47Et il m'a dit, moi le métro, j'ai fait sept fois !
23:49Et puis il a raccroché !
23:51Merci Jean-Paul !
23:53Merci beaucoup Almeida !
23:55C'est ça qui est fort, pardon d'interrompre !
23:57C'est au niveau du jeu, c'est-à-dire que quand il y avait des cascades qui étaient impressionnantes, il y avait aussi du jeu avec !
24:03Donc c'était pas, on sentait qu'il y avait un truc quand même très très à l'aise quoi !
24:07Il y avait de l'amusement à le faire quoi !
24:09Gilles Lelouch !
24:11Est-ce que tu as fait des cascades toi ?
24:13T'as essayé d'en refaire ?
24:15Non mais oui, de toute façon je ne crois pas qu'il y ait un seul acteur français qui n'est pas comme modèle Jean-Paul !
24:20On a tous rêvé de l'être !
24:22Moi personnellement j'ai foiré !
24:23Mais c'est vrai qu'on a tous eu envie de ressembler à Jean-Paul !
24:28Il y a une phrase de Truffaut qui dit qu'il aimait le cinéma parce que dans le cinéma il n'y a pas de temps mort, il n'y a pas d'embouteillage !
24:32Moi j'aime Jean-Paul parce que quand on le regarde, on a envie de vivre !
24:36C'est un acteur qui au-delà de son talent au cinéma nous donne une volonté de vivre, un talent de vie !
24:42Il y a l'acteur et l'homme !
24:44Et c'est vrai que tout ça est très lié et quand on sort d'un film avec Jean-Paul, on a envie effectivement de courir après les trains, d'avoir des femmes sublimes et d'avoir des femmes magnifiques !
24:53Et puis en fait non, on paie des impôts et on se fait chier !
24:55On n'a que envie !
24:56On n'a pas seulement envie de courir après les trains, on a envie de courir après les filles !
25:04Oui mais aussi !
25:05Et lui, lui, il ne court pas après !
25:06Mais lui, elle, c'est l'inverse !
25:08C'est l'inverse !
25:09Antoine !
25:10Courir après l'arrière train des filles !
25:12Jean-Paul, moi je dois tout à Claude Lelouch qui m'a... j'avais fait tout ça pour ça !
25:15Puis un jour il me dit, on va continuer à travailler ensemble !
25:18Alors est-ce que tu veux... est-ce que tu aimes Jean-Paul Belmondo ?
25:21C'est comme s'il m'avait demandé si j'aimais le caviar, l'esturgeon...
25:24J'ai dit, mais oui, je veux ce qu'il se passe !
25:25Il me dit, tu vas jouer avec Jean-Paul !
25:27Et je suis allé voir Jean-Paul qui jouait à l'époque tailleur pour dames,
25:29qui m'a reçu très très gentiment !
25:31Et puis on a fait Les Misérables !
25:32Et puis on s'est tout de suite bien entendu !
25:33On a beaucoup parlé de théâtre !
25:34Parce que Jean-Paul, évidemment, a une culture théâtrale extraordinaire, phénoménale !
25:38On a parlé des cours du conservatoire, de ce qu'il avait passé,
25:41tout ça crispant, les folies amoureuses, et puis voilà !
25:43Et puis voilà, et puis après j'ai eu la chance de faire la pièce La puce à l'oreille grâce à Jean-Paul !
25:48Tu étais un sud-américain dans La puce à l'oreille !
25:49Oui, je faisais...
25:50Tu étais Carlos Omenides d'Istang !
25:52Alors je courais après Jean-Paul pendant toute la pièce avec un flingue,
25:54et j'ai essayé de le tuer, je n'y arrivais jamais !
25:56Mais on a beaucoup ri pendant 231 fois, et après on s'est retrouvés sur l'aîné des fers chauds,
25:59donc j'ai eu la chance de faire avec Jean-Paul cinéma, théâtre et télévision !
26:04Et puis on ne s'est jamais quitté !
26:05Christiana !
26:06C'est aussi bien de le voir jouer, mais de jouer avec lui c'est encore extraordinaire,
26:11parce qu'il y a la pièce, il y a le spectacle, pour moi en ce qui me concerne en tout cas,
26:15et il y a les coulisses, et les coulisses aussi c'est pas mal !
26:17Mais alors justement, tu as toujours l'impression de ne jamais avoir le trac, au théâtre ou au cinéma ?
26:22C'était ta façon de te concentrer, de déconner jusqu'à la dernière fois ?
26:26Oui, j'ai des imbécilités de temps en temps, pour m'amuser !
26:32Il y avait des concours, il y avait des concours, tu te souviens en coulisses, il y avait des concours un peu assourdissants ?
26:38Je ne sais pas si tu vois à quoi j'ai l'impression...
26:39Ah oui, je vois ce que tu veux dire, oui !
26:41Concours de vent, on peut dire des concours de vent !
26:43Voilà, qui égayait un peu les...
26:45Ça m'était, ça m'étonne de lui !
26:47Ah non, et je peux vous dire qu'il était pas le genre de la maison !
26:49C'était pas le dernier !
26:50Alors de temps en temps, en pleine scène, on entendait un espèce de grand vent,
26:53on se disait tiens, Jean-Paul va bientôt en France !
26:55On vous remercie tous, merci de venir !
26:58Je dois dire que je remercie tous ces gens !
27:02Je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi gentils !
27:06Mais c'est pas fini !
27:08Merci à toi !
27:10Alors maintenant, ça n'est pas fini !
27:12Le Magnifique !
27:13Quand toi, à la presse, regarde le TV Magazine ce week-end,
27:16Belmondo, Le Magnifique !
27:17Tout le monde parle de ce film, Le Magnifique !
27:20Alors, dans ce film de De Broca,
27:23qui avait une partenaire sublime, qui était Jacqueline Bisset,
27:26et Michel Azanavicius et Dujardin s'en sont souvenus,
27:30en tournant au SS-117, Rio ne répond plus !
27:33Ils ont voulu te rendre un hommage !
27:34Alors on va voir un extrait des deux, du De Broca,
27:37et de Rio ne répond plus, avec un message de Dujardin,
27:41parce que tu as une tendresse particulière pour Dujardin !
27:43Oui, j'aime beaucoup Dujardin !
27:45Tu penses que c'est un petit peu ton fils spirituel, hein ?
27:47Oui, mais lui aussi, lui aussi, lui aussi !
27:51C'est mon fils, voilà !
27:53Tu as beaucoup d'enfants naturels, finalement !
27:55Oui, oui, oui, oui !
27:56Je les aime beaucoup, beaucoup !
27:58Jean-Paul, lequel tu préfères de l'hôtel ?
28:01Pareil !
28:02Lequel tu préfères ?
28:03C'est lequel, il n'y en a qu'une !
28:05Allez, Le Magnifique ! Sublime film !
28:08Et un méchant de Dujardin !
28:09Tu étais avec lui ce jour-là !
28:11Vous plaisez aux femmes ?
28:38Je ne sais pas !
28:41Morteur !
29:11M. Jean-Paul Belmondo !
29:17M. Jean-Paul Belmondo !
29:18M. Jean-Paul Belmondo !
29:19Nous voulions vous souhaiter...
29:20Un très bon anniversaire !
29:22Bon anniversaire, Jean-Paul !
29:23Merveilleux anniversaire, Jean-Paul !
29:24Voilà !
29:25Merci, on t'aime !
29:26On t'aime, on t'aime, on t'aime !
29:27On est tellement fier de te connaître !
29:28Voilà, exactement !
29:29Ne change rien !
29:30Ne bouge pas !
29:31A bientôt pour voir des petits Climancello !
29:33Voilà ! Je t'embrasse !
29:34On t'embrasse !
29:35Bon anniversaire, Jean-Paul !
29:36A très vite !
29:37Et à tout de suite !
29:38Merci Jean !
29:43On continue !
29:45Maintenant, on arrive à un film de Jacques Deray de 1970, évidemment, qui a marqué ta carrière !
29:52T'as retrouvé d'ailleurs ton partenaire, 30 ans plus tard, dans une chance sur deux !
29:56Mais là, on va accueillir celle qui était ta partenaire dans ce film, Borsalino !
29:59Nicole Calfand !
30:00Elle est là ! Nicole !
30:01Applaudissements
30:02Bonsoir !
30:20Installe-toi Nicole !
30:22Nicole Calfand qui va embrasser Jean-Paul !
30:24Voilà !
30:25Mon cœur !
30:27Bonjour !
30:28Bon anniversaire !
30:30Un souvenir de Sophie !
30:31On va vous voir tous les deux, d'ailleurs, tout de suite !
30:33C'est-à-dire que les échecs, on les oublie, mais les succès, on dort avec !
30:38Ils sont sous notre oreiller !
30:40Moi, je suis tellement liée par Borsalino avec Jean-Paul et Delon, et puis par le casse d'Henri Verneuil après, que je viens de là !
30:49Et je dois dire que Jean-Paul était tellement protecteur sur le casse, parce que Verneuil n'était pas toujours facile !
30:56Il avait le casse aussi, oui !
30:58Et il nous donnait des instructions avec un mégaphone, on était sur le fameux bateau en Grèce, à Athènes, et quand Verneuil disait «Calfand, t'es pas à ta place ! »
31:06Jean-Paul disait « Laisse-la tranquille, elle est très bien, c'est moi qui ai bougé ! »
31:11Et ça, j'oublierai jamais !
31:13Quand tu tournais, Nicole Borsalino, à l'époque, tu jouais Lavare à la comédie française, et lui, il te faisait répéter un peu ton rôle ?
31:19D'abord, on venait du même cours de théâtre, on venait du cours Raymond Girard, et je disais à Jean-Paul le fameux exercice d'articulation imprononçable,
31:30qui est du Pernambouc au Potomac, l'antiquinca, l'égo, exactement !
31:34Donc on s'amusait avec ça, quelle belle photo !
31:38Et puis il me disait « Comment c'est la comédie française ? Raconte-moi ! »
31:43Alors, on jouait des scènes de Lavare et jouait La Flèche !
31:48La Flèche, oui !
31:49Tu te souviens ?
31:50Et il me faisait boire du Fernet Branca le matin, parce que comme je dormais peu, que je jouais au français, j'arrivais très tôt, et il m'a initié au Fernet Branca dans des gobelets en carton, à Cassis !
32:01Dis-moi, Jean-Paul, la comédie française n'était pas assez rapidement !
32:04Six mois !
32:06C'est à cette époque où Pierre-Duc, le grand Pierre-Duc, t'avais dit « Avec la gueule que vous avez, vous n'aurez jamais une jolie femme dans vos bras ! »
32:16Jamais, oui !
32:17C'est un mec qui avait du pif, ça !
32:18Oui, mais il m'a dit « Instinct ! »
32:20Et puis un jour, tu rencontres Pierre-Duc sur Champs-Elysées, et à ton bras, il y avait Ursula Andress, et tu lui as dit « J'ai fait ce que j'ai pu ! »
32:32Oh, je sais, j'aurais eu...
32:37Allez, devant la caméra de Jacques Doré, 1970, Borsalino, Nicole et Jean-Paul.
32:47Je m'appelle Capella.
32:49C'est un drôle de nom.
32:51Oh, pourquoi ça ?
32:53Je sais pas, mais il est drôle.
33:02Je vous intéresse ?
33:05J'aimerais vous revoir.
33:07Bonne idée.
33:11Vous jouez au tennis ?
33:12Comment ?
33:13Est-ce que vous jouez au tennis ?
33:14Ah, au tennis, oui ?
33:16Oui, j'y ai joué il y a longtemps.
33:18C'est vrai que je me rentraîne maintenant.
33:20Non, mais dites-moi, vous préférez pas faire plutôt une petite promenade en bateau un de ces jours ?
33:26Pourquoi pas tout de suite ?
33:27Bon, Borsalino, alors, c'était d'après le bouquin de Jeanne Sakomano, hein ?
33:34Oui, oui, oui.
33:35C'était donc Sifredi et Capella.
33:37Toi, tu jouais Capella, et Delon jouait Roxyfredi.
33:40Et Rocco Sifredi a emprunté ce nom plus tard.
33:43Tu savais ça ?
33:44Non.
33:45Alors, puisqu'on parle de Delon, là, on va vous voir tous les deux dans un film de Marc Allégret.
33:50Tu as 25 ans, Alain en a 23, vous avez deux ans d'écart.
33:54Ah bon ?
33:55Il va t'envoyer un petit message.
33:57Je te le rappelle.
33:58Il a...
33:59Il a...
34:00Il a...
34:01Il a...
34:02Il a...
34:03Il a...
34:04Il a...
34:05Il a...
34:06Il a...
34:07Il a...
34:08Il a...
34:09Il a...
34:10Il a...
34:11Il a...
34:12Il a...
34:13Il a...
34:14Il a...
34:15Oui, ma punaise.
34:16Mais je ne me suis pas tirée seule.
34:18J'ai promis à ma copine qu'on la planquerait avec nous.
34:20Elle a fait tout le travail.
34:21Régulière ?
34:22Bon.
34:23Mais pas un mot sur le business, hein.
34:24On vient vous chercher.
34:25En scooter ?
34:26Mais par question !
34:27On va se faire retapisser à tous les croisements par les flics.
34:30Trouve une tire.
34:31Une chignole ?
34:32Mais t'es pas un peu dingue, j'en ai pas.
34:33Madame veut circuler en baignoire.
34:35On pourrait étouffer l'attraction à Raphaël pour une plongue ou deux.
34:37Raphaël nous doit bien ça, non ?
34:39Correct.
34:40Bougez pas, je traverse le mur du son et j'arrive.
34:41A tout de suite.
34:42C'est à toi que je m'adresse, Jean-Paul, le Magnifique.
34:49En souvenir de nos moments de complicité, de nos destins croisés.
34:56À toi, qui n'as peur de rien, qui as pris tous les risques.
35:03Eh bien, voici une nouvelle cascade qui s'offre à toi pour tes 80 ans.
35:10Alors, Jean-Paul, pour tout ce que tu es, tout ce que tu as été, tout ce que je te dois, je voudrais simplement te dire, Borsalino, l'artiste.
35:28Borsalino, en souvenir de ce film qu'on a fait ensemble, qui reste et qui restera un des plus grands moments du cinéma de ma vie.
35:36Merci.
35:37Merci.
35:38Merci à toi et...
35:40Bon anniversaire, Jean-Paul.
35:42Cette fois, t'as gagné, Rock.
35:53Vous savez, une pièce dans chaque poche avance à m'amuser, mais pas ce soir.
36:14Salut, Rock.
36:15La chance, ça n'existe pas.
36:19Alors, presque 30 ans plus tard, j'étais venu à New York avec vous devant la caméra de Lecomte.
36:39Oui.
36:40Vous êtes retrouvé dans une chance sur deux.
36:42Quels souvenirs tu gardes de ces retrouvailles avec Alain ?
36:45Vous savez, c'est de bonnes retrouvailles.
36:50Et c'était une chose émouvante de se trouver à New York.
36:56Bien sûr.
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