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  • 2 days ago
En 1917 naissait un atelier singulier : celui des masques pour les gueules cassées de la Grande Guerre, créé pour redonner confiance aux soldats mutilés. On vous raconte cette histoire méconnue. 🇫🇷

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00:00Des milliers d'hommes reviennent défigurés après la Première Guerre mondiale.
00:03Beaucoup d'entre eux n'osent pas sortir de chez eux, craignant les regards fuyants et les pleurs des enfants.
00:07Mais une femme va tout faire pour les aider.
00:08Voici l'atelier des masques pour les gueules cassées.
00:10C'est dans ce lieu dirigé par la sculptrice Anna Coleman Ladd que les mutilés de la Grande Guerre retrouvent un peu de dignité.
00:16Née à Philadelphie en 1878, l'artiste s'installe à Paris avec son mari.
00:20En 1917, elle décide de se consacrer entièrement à la reconstitution de visages des blessés de la Première Guerre mondiale.
00:26Elle ouvre alors l'atelier de fabrication des masques de la Croix-Rouge.
00:28Le travail de Coleman commençait avec un moule du visage fait de plâtre, d'argile ou de plasticine.
00:33Les masques étaient ensuite réalisés en métal, puis peints de la couleur du visage de celui qui allait le porter.
00:38Le masque s'attachait par les oreilles, l'arrière de la tête ou était ancré aux lunettes.
00:41Anna répare ainsi les nez, les mentons, les mâchoires et même des parties entières du visage.
00:46Rejointe par l'artiste française Jeanne Pouplet, elle fabriquera 185 masques jusqu'à la fermeture de l'atelier en 1919.
00:52Anna Coleman reçoit la Légion d'honneur en 1932.
00:54Son initiative aura permis non seulement de reconstruire des visages, mais aussi des vies.
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