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  • il y a 5 jours
Mardi 2 décembre, les députés ont repris l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026 dans l'hémicycle, en nouvelle lecture. Le 5 décembre, les députés sont finalement parvenus aux articles concernant les retraites : gel de la revalorisation des pensions de retraite, réforme du nombre d'années prises en compte pour le calcul de la retraite des femmes, suspension de la réforme de 2023... Retrouvez les débats dans l'hémicycle.

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00:00:00...
00:00:00Bonjour à tous, la séance est ouverte sur LCP.
00:00:11Les députés continuent à examiner le budget de la sécurité sociale pour 2026 dans une ambiance électrique.
00:00:18Dans cet épisode, on va revoir deux temps forts de ce débat,
00:00:22la discussion de la suspension de la réforme Borne,
00:00:25mais aussi la discussion du gel des pensions de retraite.
00:00:30Et des prestations sociales.
00:00:32Le ton a été donné dès le début de la séance sur l'article 44 du budget de la Sécu,
00:00:38qui prévoit une année blanche, c'est-à-dire précisément le gel des pensions de retraite et de certaines prestations.
00:00:45Mesures polémiques, certains crient au scandale.
00:00:47Il y a du tumulte et de la tension dans l'hémicycle.
00:00:50Chers collègues, nous l'avons dit, ce projet de loi de financement de la sécurité sociale,
00:00:55il est profondément injuste socialement et délétère économiquement.
00:01:00Je rappelle encore une fois qu'hier, la soirée a coûté aux Français 2,3 milliards d'euros.
00:01:06Hausse de CSG, 1,2 milliard, la taxe sur les complémentaires santé, 1,1 milliard.
00:01:11Cet article 44, c'est un article irritant parmi les articles irritants, puisque c'est le terme qui est revenu.
00:01:17Mais pardon, celui-ci, c'est peut-être l'irritant en chef.
00:01:21Pourquoi ? Parce qu'initialement, le gouvernement a proposé de geler les pensions de retraite,
00:01:27les prestations sociales, notamment les allocations familiales ou pour les personnes handicapées,
00:01:32ce qui est proprement scandaleux.
00:01:34Je vous rappelle, chers collègues, qu'il y a un an, le gouvernement Barnier est tombé en grande partie pour cette raison précise.
00:01:41Alors nous, ici à l'Assemblée nationale, la quasi-unanimité des députés ont voté pour la suppression.
00:01:47de cet article.
00:01:49Malheureusement, la droite sénatoriale a osé réintroduire, certes partiellement, cette mesure scandaleuse.
00:01:55D'ailleurs, entre la droite de l'Assemblée et la droite du Sénat, on ne sait pas trop précisément où va la droite.
00:02:01Bref, les sénateurs ont réintroduit avec des exceptions.
00:02:04Pour certaines prestations, notamment pour les personnes handicapées,
00:02:07ou pour les pensions de retraite de moins de 1 400 euros.
00:02:11Mes chers collègues, est-ce que vous vous rendez compte ?
00:02:14Est-ce qu'à 1 401 euros de pension de retraite, on est riche ?
00:02:18Et est-ce qu'on mérite qu'on gèle la pension ?
00:02:20Je ne crois pas, sachant que par exemple, entre 1 400 et 1 426, le montant du SMIC,
00:02:24les pensions, en l'occurrence, seraient concernées.
00:02:28Alors, chers collègues, nous vous proposons tout simplement
00:02:30de supprimer unilatéralement cette injustice sociale profonde et majeure de ce texte.
00:02:35Je vous remercie.
00:02:37Je vous remercie, monsieur le député.
00:02:38La parole est à monsieur Guillaume Casbarian pour le groupe Ensemble pour la République.
00:02:42Merci beaucoup, madame la présidente.
00:02:45Notre groupe Renaissance va s'opposer à tous ces amendements de suppression sur l'article.
00:02:51Parce qu'en réalité, pour que les uns et les autres qui nous écoutent le sachent,
00:02:55ces amendements de suppression reviennent à augmenter toutes les prestations sociales
00:02:59et toutes les retraites l'année prochaine.
00:03:02Et là, j'entends certains applaudir, mais ça veut dire que vous allez augmenter
00:03:06toutes les retraites, y compris les retraites très importantes,
00:03:09et que vous allez augmenter toutes les prestations sociales, quelles qu'elles soient.
00:03:13Et nous, nous ne souhaitons pas faire ça, parce que d'une part, ça coûte 3,6 milliards d'euros l'année prochaine.
00:03:193,6 milliards d'euros l'année prochaine, c'est 10 fois plus que la suspension de la réforme Borne,
00:03:24pour qu'on ait les ordres de grandeur en tête.
00:03:26Et plutôt que de discuter du sujet, de dire qu'il y a éventuellement certaines aides sociales
00:03:29qu'on ne voudrait pas revaloriser,
00:03:30il y a peut-être des retraites très importantes qu'on ne voudrait pas revaloriser.
00:03:35Vous êtes en train de dire, à travers ces amendements de suppression,
00:03:37que vous voulez tout revaloriser, quelles que soient les situations.
00:03:41Et ça n'est absolument pas ce que nous souhaitons faire.
00:03:42D'une part, parce que nous souhaitons que le travail paye.
00:03:44Et donc, quand on revalorise toutes les aides sociales,
00:03:47et qu'on ne crée pas de différentiel entre les revenus du travail et les revenus des aides,
00:03:50malheureusement, on ne peut pas dire à longueur de journée, il faut que le travail paye.
00:03:53Et de l'autre côté, on ne peut pas dire qu'il y a des retraités aisés, attention, etc.
00:03:57Et de l'autre côté, revaloriser avec l'argent du contribuable les retraités.
00:04:00Pourquoi ? Parce qu'à la fin, les cadeaux que vous êtes en train de faire,
00:04:03à gauche et au RN, sont payés par quelqu'un.
00:04:06Ils sont payés par le travailleur, par les actifs qui, à travers leurs cotisations,
00:04:10vont payer les cadeaux que vous vous apprêtez à faire.
00:04:12Et la mesure, les amendements de suppression que vous êtes en train de faire,
00:04:15vont coûter aux travailleurs 3,6 milliards d'euros l'année prochaine.
00:04:20Il y a quelques temps, vous avez adopté une augmentation de la CSG sur le patrimoine.
00:04:25C'est même plus que l'augmentation de la CSG.
00:04:27Là, c'est deux fois plus que la mesure de rendement que vous avez votée tout à l'heure.
00:04:31Et on trouve ça ridicule, parce que le système de retraite est déjà très déséquilibré,
00:04:35que le coût pour le contribuable et le travailleur serait extrêmement important.
00:04:37Plutôt que de supprimer violemment l'article, discutons-en et essayons d'amender les choses.
00:04:41Vous ne le souhaitez pas, vous voulez revaloriser tout le monde et faire des cadeaux n'importe comment.
00:04:45Je vous remercie, monsieur le député.
00:04:48La parole est à présent à madame Sandrine Ruhnel pour le groupe socialiste.
00:04:52Cette année blanche ne sera blanche que pour les puissants et les fortunés.
00:04:56Mais elle sera noire pour les familles, pour les jeunes, les retraités et tous nos concitoyens les plus précaires.
00:05:03Cette année à laquelle vous voulez condamner les Français les plus fragiles sera une année de privation et de détresse.
00:05:08Vous voulez les condamner à des frigos toujours plus vides, des foyers toujours plus froids et des fins de mois toujours plus difficiles.
00:05:16Ces quelques milliards que vous espérez arracher aux plus pauvres, ils existent pourtant.
00:05:21Ils dorment dans des niches fiscales injustes, des exonérations inefficaces et les fortunes colossales que vous n'osez jamais toucher.
00:05:29Ces 3,9 milliards d'euros que vous voulez prendre aux plus pauvres, ils auraient pu être prélevés sur les 500 plus grandes fortunes.
00:05:36Mais vous, vous avez choisi encore une fois de faire peser l'effort sur les 10 millions de pauvres que vous avez plongé dans la précarité ces 8 dernières années.
00:05:45Car je vais vous expliquer ce que c'est un riche.
00:05:47Un riche c'est un milliardaire, ce n'est pas un pensionné qui touche 1700 euros de retraite par mois.
00:05:53Dans votre projet, les plus riches continuent de prospérer grâce à un système qui les protège et qui les favorise.
00:05:59Et quand les Français réclament de la justice sociale, le gouvernement, lui, ampute le pouvoir d'achat.
00:06:06Les Français appellent à la solidarité nationale, mais le gouvernement, lui, fait le choix de la précarité.
00:06:11Vos choix, vous le savez, ce ne sont pas les nôtres. Nous, nos choix, ce sont ceux de justice sociale.
00:06:17Merci beaucoup, Madame la députée. Madame Gruet, pour le groupe droite républicaine.
00:06:22Une année blanche, ça peut s'apparenter à la facilité du gel de toutes les prestations sociales.
00:06:30Et vous savez, à la droite républicaine, on est attaché à la valorisation du travail, à la valorisation de celles et ceux qui ont travaillé toute leur vie,
00:06:39à la lutte contre l'assistanat aussi, ce qui n'empêche pas la solidarité.
00:06:43C'est pourquoi nous sommes très attachés à la location sociale unique, qui permettra de plafonner les aides sociales à 70% du SMIC.
00:06:50En tout état de cause, dans cet article, nous nous opposerons aux mesures qui touchent les retraités les plus modestes
00:06:56et qui touchent la France qui a travaillé toute sa vie.
00:07:00Nous nous opposerons donc au gel des pensions de retraite.
00:07:03Nous préférons faire des économies sur les dépenses et sur le coût exorbitant de fonctionnement de l'Etat en bureaucratie
00:07:10et également de la lutte contre les fraudes, les fraudes sociales notamment,
00:07:14et nous aurons l'occasion d'y revenir dans le projet de loi qui arrive la semaine prochaine en commission des affaires sociales.
00:07:21Nous nous opposerons donc à cet article 44. Je vous remercie.
00:07:24Merci beaucoup, madame la députée.
00:07:26La parole est à présent à madame Sandrine Rousseau pour le groupe écologiste et social.
00:07:30Un peu de sagesse.
00:07:33Alors, geler les retraites, geler les allocations, geler toutes les allocations, y compris le RSA, y compris le minimum vieillesse, l'ASPA,
00:07:44y compris l'AAH, l'allocation adulte handicapé.
00:07:48Sur le minimum vieillesse, ça représente 17 euros, le gel, par mois.
00:07:57Et en fait, il y a quand même quelque chose qui m'étonnera toujours chez vous.
00:08:00C'est à quel point vous avez la main qui tremble, les trémolos dans la voix,
00:08:05de l'émotion au bord des lèvres quand il s'agit d'aller taxer les riches,
00:08:10mais par contre sur le RSA, y a zéro sujet.
00:08:14Et M. Casbarian, je vous entends dire, les grandes retraites, il s'agit là, du gel, des retraites du régime général.
00:08:25C'est-à-dire que la retraite maximale, elle est à 1962 euros.
00:08:30Allez dire aux retraités qu'ils sont riches avec 1962 euros.
00:08:34Allez-y, je vous regarde.
00:08:35Allez-y.
00:08:36Merci, la parole est à M. Éric Coquerel pour la France Insoumise.
00:08:42Merci. J'avais pas prévu de m'asquer à l'article, mais M. Casbarian, vous êtes extraordinaire.
00:08:46L'homme à la tronçonneuse sur toutes les taxes, les moindres taxes vis-à-vis des ultra-riches,
00:08:53mais qui pense normal de baisser les pensions des retraités, de baisser les pensions des allocataires sociaux,
00:08:59d'augmenter les impôts des retraités en ciblant les nouveaux privilégiés de cette République,
00:09:04les retraités dont la moyenne de retraite est à 1620 euros par mois.
00:09:08Tout ce que vous dites, M. Casbarian, dénote en réalité une politique très simple.
00:09:14C'est une politique de classe.
00:09:16Pas touche aux ultra-riches, mais par contre les Français doivent payer tous ensemble
00:09:20pour les cadeaux fiscaux que vous leur avez fait depuis des années.
00:09:24Je trouve que votre intervention est très éclairante.
00:09:26Et pour cette raison, j'espère que nous serons une majorité écrasante à supprimer cet article de 44
00:09:34sur la question du gel des retraites, qui est à la fois injuste,
00:09:38mais qui est en plus stupide économiquement,
00:09:41parce que figurez-vous, ça a un effet récessif sur l'économie,
00:09:44sur la consommation intérieure, et que nous en paierons tous le prix.
00:09:49Merci beaucoup, M. le député.
00:09:51La parole est à M. le Président Peu pour le groupe GDR.
00:09:54Oui, merci, Mme la Présidente.
00:09:57D'abord, franchement, il y a quelques mois,
00:10:02nous avons eu pour la première fois depuis que c'est évalué
00:10:08dans notre pays, c'est-à-dire depuis 1996,
00:10:12notre pays a battu tous les records de précarité, de pauvreté.
00:10:17Et donc il fallait oser l'année où on bat ce record de pauvreté dans notre pays,
00:10:22et la pauvreté, c'est pas seulement la pauvreté des gens qui ne travaillent pas,
00:10:26c'est aussi la pauvreté des gens qui travaillent.
00:10:28Parce que vous avez le mot travail à la bouche,
00:10:32mais en fait, vous êtes le gouvernement qui avait ubérisé le travail comme jamais,
00:10:39qui avait SMICardisé la France comme jamais,
00:10:42on est passé de 11 à 19% de salariés au SMIC,
00:10:46et que les prestations qui sont concernées par votre année blanche,
00:10:49elles concernent pas seulement les prestations qui sont adressées à ceux qui sont privés de travail,
00:10:54ou qui sont à la retraite, mais elles concernent aussi, pour beaucoup d'entre elles,
00:10:58des Français qui travaillent.
00:11:00Je pense notamment aux APL, qui aident notamment à se loger.
00:11:04Ça, c'est la première chose que je voulais dire,
00:11:07c'est ce culot incroyable de paupériser les travailleurs,
00:11:11de battre les records de pauvreté dans notre pays,
00:11:13et ensuite de proposer une année blanche.
00:11:16Et ensuite, parce que c'est un débat qu'on avait déjà eu,
00:11:19s'il y avait revalorisation à hauteur de l'inflation,
00:11:23on serait à une revalorisation de 1 ou 1,3.
00:11:26Ce qui fait dire à certains, finalement, tout ça, c'est pas grand-chose.
00:11:29Je le répète, mais la réalité de l'augmentation des prix dans ce pays,
00:11:35notamment des biens absolument nécessaires,
00:11:38les produits de base de l'alimentation,
00:11:40les produits de base de l'hygiène et l'énergie,
00:11:43c'est une inflation à 7% dans notre pays.
00:11:45Donc quand on prive les plus modestes de prestations,
00:11:49ou quand on les gèle, ou quand on fait une année blanche,
00:11:51on leur fait pas perdre 1 ou 1,5% de pouvoir d'achat,
00:11:55mais dans la réalité de la vraie vie,
00:11:57on leur fait perdre 7% de pouvoir d'achat.
00:12:00C'est une honte absolue.
00:12:02Merci beaucoup, M. le Président.
00:12:04La parole est à M. Nicolas Turquois pour le groupe Démocrate.
00:12:07Merci, Mme la Présidente.
00:12:09Alors, on entend tous les discours qui ont été faits,
00:12:12et ils sont respectables.
00:12:13Nous, on était pour des mesures de gel,
00:12:16et je vais vous expliquer pourquoi on était pour des mesures de gel.
00:12:20On comprend le côté difficile de l'effort,
00:12:24mais pour autant, on considère, nous, qu'il y a un danger qui est majeur,
00:12:30c'est celui du niveau d'endettement et du déficit.
00:12:33Parce qu'on pourra dire qu'on veut protéger les petites épargnes,
00:12:37qu'on veut protéger les pensions,
00:12:38si on est sur une pente glissante,
00:12:41s'il y a un défaut de la France par rapport à son endettement,
00:12:45ça ne sera pas le gel,
00:12:46ça sera moins 20%, moins 30%.
00:12:49Ça ne sera pas la protection de l'épargne,
00:12:54ça sera l'érosion par une inflation galopante.
00:12:57Il faut qu'on prenne des mesures.
00:12:59Et si on peut dire, on fait des économies ici ou là,
00:13:02mais il faut faire des économies structurelles.
00:13:05Par exemple, les pensions représentent 50% de la dépense sociale.
00:13:08Et donc, nous, ce qu'on proposait,
00:13:10c'était peut-être quelque chose de progressif,
00:13:12parce que j'entends ce que dit le collègue Stéphane Peu,
00:13:14pour des gens qui ont des toutes petites pensions,
00:13:17c'est un effort.
00:13:17On le perçoit totalement,
00:13:19ce n'est pas de gaieté de cœur qu'on fait ça.
00:13:21Et donc, c'est pour ça qu'on propose,
00:13:23notre collègue Philippe Vigier a porté des sujets
00:13:25autour de, à partir d'un certain seuil,
00:13:28ou à partir d'une certaine date.
00:13:30Voilà pourquoi je vous engage chacun
00:13:32à ce qu'on fasse un bout d'effort.
00:13:35Ce n'est pas satisfaisant,
00:13:36mais on a un enjeu de pérennité
00:13:38de notre modèle social qui est gravissime.
00:13:40Donc, je vous invite à ce qu'on puisse examiner le sujet.
00:13:43Merci.
00:13:44Merci beaucoup, monsieur le député.
00:13:47Je vous indique que sur les amendements 199 et identiques,
00:13:51je suis saisie d'une demande de scrutin public
00:13:52que je fais annoncer dans l'enceinte de l'Assemblée nationale.
00:13:55Madame la ministre.
00:14:00Merci, madame la présidente.
00:14:01Avant qu'on commence, j'espère, le débat,
00:14:04je voulais, comme je m'y suis engagée,
00:14:07vous tenir à jour d'une autre compteur.
00:14:09Donc, à 13 heures, vous vous en souvenez,
00:14:14après le vote de l'article 14,
00:14:17le déficit apparaissait à 15,9 milliards.
00:14:22Et donc, hors transfert,
00:14:24puisque je vais continuer à indiquer avec et sans transfert,
00:14:27parce que sinon, on change le thermomètre au milieu de l'hiver,
00:14:30donc c'est plus très crédible.
00:14:31Ce serait un déficit de 20,4 milliards.
00:14:35Vous vous souvenez que j'avais, dès le début,
00:14:37indiqué que le déficit hors transfert cible pour le gouvernement
00:14:40était autour de 20 milliards.
00:14:43Je note que cet après-midi,
00:14:45les amendements que vous avez examinés
00:14:46n'ont pas d'impact significatif sur le déficit.
00:14:49Donc, nous sommes toujours à 15,9 avec les transferts,
00:14:5220,4 sans les transferts.
00:14:55Ce qu'on appelle l'année blanche,
00:14:56initialement, devait permettre un gain pour la sécurité sociale
00:15:01de 2,5 milliards
00:15:03et un gain pour l'ensemble des administrations publiques,
00:15:06sécurité sociale et Etat de 3,6 milliards.
00:15:10Au vu des modifications apportées au Sénat sur l'article 44,
00:15:14si les amendements de suppression qui vont commencer à être présentés
00:15:17étaient adoptés,
00:15:20cela voudrait dire qu'il y aurait 2,1 milliards pour la sécurité sociale
00:15:25au lieu de 2,5.
00:15:26et 2,8 milliards de rendement pour l'ensemble des administrations publiques
00:15:29au lieu de 3,6.
00:15:31Dit autrement,
00:15:33si vous supprimez cet article,
00:15:35à l'instant de sa suppression,
00:15:37alors le déficit hors transfert sera de 22,5 milliards
00:15:42et le déficit en incluant les transferts sera de 18 milliards.
00:15:47Autrement dit,
00:15:49vous avez entre vos mains la possibilité ou non,
00:15:53par un seul vote,
00:15:54d'aggraver ou pas le déficit de 2,1 milliards.
00:15:58Je vous remercie.
00:16:00Merci beaucoup,
00:16:01Madame la Ministre.
00:16:03Nous allons aborder l'examen des amendements de suppression de l'article.
00:16:07Madame Runel pour le premier d'entre eux.
00:16:10Cette année blanche,
00:16:13c'est une preuve infaillible,
00:16:15encore une,
00:16:16de l'inégalité que perpétuent la droite
00:16:18et la Macronie dans le partage de la richesse de notre pays.
00:16:21Car en 2026,
00:16:23le PIB devait croître de près de 1%.
00:16:25Vous n'avez pas la vérité,
00:16:29Monsieur Casbarian, apparemment.
00:16:31Alors que l'inflation frappe au plus fort
00:16:32les ménages les plus précaires
00:16:33et les grandes entreprises,
00:16:35elle continue de s'enrichir
00:16:36sans que, encore une fois,
00:16:37vous osiez les faire contribuer.
00:16:39Et pire,
00:16:40vous comptez durablement
00:16:41sous-indexer les pensions de retraite,
00:16:43alors même que des prévisions indiquent une croissance dynamique.
00:16:46Alors chez vous,
00:16:46la France s'enrichit,
00:16:47mais les retraités les plus précaires,
00:16:49eux, doivent rester pauvres.
00:16:50Cette année blanche,
00:16:51voulue par le gouvernement
00:16:52et rétablie par le Sénat,
00:16:54fait, encore une fois,
00:16:55peser le poids d'une gestion budgétaire catastrophique
00:16:58de 8 ans de Macronie
00:17:00sur le dos des retraités,
00:17:01des ménages les plus précaires
00:17:02et les bénéficiaires des allocations familiales.
00:17:06Alors cette année blanche,
00:17:07c'est une honte sans nom,
00:17:08ou plutôt une honte qui a un nom,
00:17:10c'est celle de votre gouvernement
00:17:11et heureusement,
00:17:12nous allons la supprimer.
00:17:14Je vous remercie
00:17:15pour le Rassemblement national,
00:17:18Monsieur Ménager,
00:17:19pour le 345.
00:17:21Merci Madame la Présidente,
00:17:23chers collègues.
00:17:24Alors je suis assez étonné
00:17:25de voir les socialistes accuser
00:17:26un gouvernement qui le soutient.
00:17:28Madame Runel,
00:17:28vous faites des effets de manche ce soir,
00:17:30mais vous êtes main dans la main
00:17:31avec les macronistes,
00:17:32avec les LR,
00:17:33dans un parti unique
00:17:33depuis des semaines,
00:17:35et vous le faites
00:17:36sur le dos des Français
00:17:37qui souffrent
00:17:38contre la revalorisation
00:17:40de leurs prestations sociales
00:17:41et contre les retraités.
00:17:42Parce que, moi,
00:17:43ce qui m'étonne,
00:17:44et je le fais devant
00:17:45le Premier ministre Attal,
00:17:46c'est que,
00:17:46Monsieur Attal,
00:17:47pendant la campagne
00:17:48des élections législatives,
00:17:49vous, vous étiez engagé
00:17:50à réindexer les retraites.
00:17:52Vous aviez pris cet engagement
00:17:54et j'entends Monsieur Casparian
00:17:55venir aujourd'hui dire
00:17:57qu'il faut désindexer les retraites.
00:17:59Parce que quand on gagne
00:18:001400 euros,
00:18:01quand on a 1400 euros
00:18:02de retraites par mois,
00:18:03Monsieur Casparian,
00:18:04avec le bilan macroniste aujourd'hui,
00:18:06avec une hausse
00:18:07de l'alimentation de 33%,
00:18:08avec une hausse
00:18:09de l'électricité de 40%,
00:18:11on n'est pas riches,
00:18:12on ne s'en sort pas.
00:18:13Alors, Monsieur Attal,
00:18:14est-ce que vous allez
00:18:15enfin tenir vos promesses ?
00:18:16Est-ce que vous allez
00:18:17changer votre ligne
00:18:18et vous allez réindexer
00:18:19et soutenir la réindexation
00:18:20des pensions de retraite ?
00:18:21Parce que vous avez,
00:18:22encore une fois,
00:18:23menti.
00:18:24Mais ça, les Français,
00:18:25au moment des élections législatives,
00:18:26ils l'ont bien compris
00:18:27qu'ils ne pouvaient pas
00:18:27vous faire confiance.
00:18:28Et c'est la raison pour laquelle
00:18:29vous vous êtes pris
00:18:30une claque,
00:18:31une claque monumentale.
00:18:32Et aujourd'hui,
00:18:33nous, au Rassemblement National,
00:18:34comme nous l'avons fait
00:18:35en première lecture,
00:18:36nous souhaitons
00:18:37la suppression totale
00:18:38de cet article
00:18:39parce que c'est la loi,
00:18:41c'est la loi qui le dit.
00:18:42Vous n'avez pas à,
00:18:43aujourd'hui,
00:18:44faire un cadeau aux Français
00:18:45en revalorisant
00:18:46leur retraite
00:18:46et les prestations sociales.
00:18:48Il suffit juste
00:18:48de respecter la loi.
00:18:49Et nous, au Rassemblement National,
00:18:51nous défendons la loi,
00:18:52nous défendons la France
00:18:53qui travaille,
00:18:53la France qui a travaillé
00:18:54toute sa vie,
00:18:55nos retraités
00:18:55parce qu'aujourd'hui,
00:18:56en remettant en cause
00:18:57le contrat social,
00:18:58en voulant taper
00:18:59dans la poche des retraités,
00:19:01vous faites une chose,
00:19:02avouez que vous ne voulez pas
00:19:03chercher l'argent
00:19:03là où il est.
00:19:04Et l'argent,
00:19:05il y en a à trouver
00:19:06en faisant des économies,
00:19:07en allant chercher
00:19:08de l'argent
00:19:08sur les titres de séjour
00:19:09pour soi,
00:19:10en allant conditionner
00:19:11les prestations non-contributives
00:19:13à 5 ans d'équivalent
00:19:14en temps plein.
00:19:15Ça, ça sera
00:19:15les bons choix à faire.
00:19:16Nous, nous le ferons
00:19:16avec Marine Le Pen
00:19:17et avec Jordan Bordela.
00:19:19Merci,
00:19:19M. le député.
00:19:21Pour la présentation
00:19:22de l'amendement suivant,
00:19:23M. le Président Peu.
00:19:26Merci, Mme la Présidente.
00:19:28Je ne vais pas répéter
00:19:29ce que j'ai dit tout à l'heure,
00:19:30mais enfin,
00:19:31dans ce PLFSS
00:19:32qui est un musée
00:19:33des horreurs,
00:19:35cet article figure
00:19:36en bonne place
00:19:37sur l'étagère.
00:19:38Et donc,
00:19:39nous proposons
00:19:39de le supprimer.
00:19:40D'abord,
00:19:41pour dire à Mme la Ministre
00:19:43que par votre vote,
00:19:46vous allez créer
00:19:47une dépense supplémentaire,
00:19:49mais enfin,
00:19:49vous voulez qu'on vous liste
00:19:51le nombre de mesures
00:19:52et de recettes supplémentaires
00:19:54dans le PLF
00:19:55comme dans le PLFSS
00:19:56qui, par votre vote,
00:19:57auraient permis
00:19:58de faire rentrer
00:19:58des milliards
00:19:59dans les comptes
00:20:00de la nation
00:20:00et que vous avez refusé.
00:20:02Donc,
00:20:03il ne peut pas y avoir
00:20:04de culpabilité
00:20:06portée sur l'Assemblée nationale
00:20:08qui soit des culpabilités
00:20:09à deux vitesses.
00:20:10Ensuite,
00:20:11ce que je voudrais dire,
00:20:11c'est que,
00:20:12même en prenant
00:20:14les amendements du Sénat,
00:20:1650% des retraités
00:20:17vont être victimes
00:20:18de l'année blanche.
00:20:20Ça va être
00:20:20entre 12 et 21 euros
00:20:23par mois en moins
00:20:25pour les allocataires
00:20:26du RSA.
00:20:28Ça va être
00:20:28environ 10 euros
00:20:29pour ceux qui bénéficient
00:20:31des allocations familiales.
00:20:3210 euros par mois.
00:20:34Alors,
00:20:34bien sûr,
00:20:34ici,
00:20:35pour certains,
00:20:35ça ne paraît rien,
00:20:36mais c'est en fait
00:20:37beaucoup.
00:20:39Et si,
00:20:39au regard
00:20:40de ce triste record
00:20:43du nombre de pauvres
00:20:45dans notre pays,
00:20:46ce gouvernement
00:20:47avait vraiment
00:20:48la volonté
00:20:48d'attaquer la pauvreté,
00:20:50alors il se serait
00:20:50attaqué à deux choses.
00:20:51C'est le non-recours,
00:20:52par exemple,
00:20:53où vous avez
00:20:54la moitié des Français
00:20:56qui sont éligibles
00:20:57au minimum vieillesse
00:20:58qui ne le demandent pas.
00:21:00Et 34% des Français
00:21:02qui sont éligibles
00:21:03au RSA
00:21:04qui ne le demandent pas.
00:21:05Alors,
00:21:06attaquons-nous à ça.
00:21:07Combattons la pauvreté
00:21:09faisant un objectif,
00:21:11un objectif
00:21:11pour la nation
00:21:12toute entière
00:21:13et pour la cohésion
00:21:14et la solidarité nationale.
00:21:15Je vous remercie,
00:21:17M. le Président Peu
00:21:18pour l'amendement 595
00:21:20qu'il défend chez vous.
00:21:23Allez-y.
00:21:24Merci, Mme la Présidente.
00:21:26Il faut dire que
00:21:27le macronisme
00:21:28a créé la France
00:21:29des records.
00:21:30C'est-à-dire que
00:21:30quand vous regardez
00:21:31tout en haut,
00:21:32enfin sans doute
00:21:32ceux que vous fréquentez,
00:21:33nous avons le record
00:21:34avec les 500 plus grandes fortunes
00:21:36qui n'ont jamais eu
00:21:37autant de patrimoine
00:21:38qu'actuellement.
00:21:39Nous avons le record
00:21:39avec les dividendes
00:21:40du CAC 40
00:21:41qui n'ont jamais été
00:21:42aussi élevés.
00:21:43Dans le même temps,
00:21:44peut-être dans la France
00:21:44que nous fréquentons
00:21:46un peu plus que vous,
00:21:47nous avons le record
00:21:48de la pauvreté.
00:21:4910 millions de pauvres
00:21:50dans le pays.
00:21:50Quand aujourd'hui,
00:21:51vous allez chez les restos du cœur,
00:21:52quel est leur problème ?
00:21:54Leur problème,
00:21:54c'est les horreurs d'ouverture
00:21:55parce qu'ils ont de plus en plus
00:21:56de travailleurs
00:21:57qui cherchent à venir
00:21:59le soir
00:21:59parce que dans notre pays,
00:22:01il y a 8% de personnes
00:22:02qui sont des travailleurs pauvres.
00:22:04Dans le même temps,
00:22:05vous nous dites
00:22:06que parce que
00:22:06vous n'avez pas eu le courage
00:22:07de faire la taxe Zuckman,
00:22:08parce que vous n'avez pas eu le courage
00:22:10de taxer les plus grosses fortunes,
00:22:12maintenant,
00:22:12vous voulez prendre
00:22:132 milliards d'euros
00:22:13sur les gens qui touchent le RSA,
00:22:15sur la location de rentrée,
00:22:17sur les proches aidants,
00:22:18sur les retraités.
00:22:19Le tout,
00:22:20dans un moment,
00:22:21on est en période
00:22:22de rationnement.
00:22:23Un Français sur 5
00:22:24doit choisir
00:22:24entre des produits d'hygiène
00:22:26et des produits alimentaires.
00:22:27Rendez-vous compte,
00:22:28un Français sur 3
00:22:29renonce aux soins,
00:22:31faute de moyens.
00:22:32Et le pire,
00:22:32c'est que ces Français-là,
00:22:33ils sont confrontés
00:22:34à une inflation
00:22:34qui est grandissante
00:22:36depuis des années
00:22:36parce que vous avez décidé
00:22:37de ne rien faire
00:22:38face à la hausse des prix,
00:22:39une hausse des prix
00:22:40qui est nourrie
00:22:41à 45% par les profits.
00:22:43Et c'est d'ailleurs
00:22:43ce que dit l'UFMI.
00:22:44C'est-à-dire que d'une part,
00:22:45vous ne faites rien
00:22:46contre la hausse des prix
00:22:47parce que ça profite
00:22:48aux plus riches
00:22:49et en même temps,
00:22:49vous avez demandé
00:22:50aux plus pauvres
00:22:50qui s'appauvrissent
00:22:51à cause de cette hausse des prix
00:22:52de payer davantage.
00:22:54Et le pire,
00:22:55c'est que tout ça
00:22:55aura un effet récessif
00:22:56parce que si les plus pauvres
00:22:58ne peuvent pas consommer
00:22:59parce qu'eux,
00:23:00ils n'épargnent pas l'argent,
00:23:01s'ils ne peuvent pas consommer,
00:23:02vous allez même diviser
00:23:03la croissance par deux.
00:23:04C'est-à-dire que votre politique
00:23:05anti-pauvre,
00:23:06elle est même nulle
00:23:07pour l'économie.
00:23:08Elle est catastrophique.
00:23:09Je vous remercie
00:23:13pour l'amendement 600.
00:23:14Monsieur Colombani.
00:23:16Défendu.
00:23:17Défendu.
00:23:19Je vous remercie
00:23:20pour l'amendement suivant,
00:23:21le 666.
00:23:22Madame Rousseau.
00:23:24Rapidement,
00:23:24pour dire que
00:23:25toutes les personnes
00:23:26dont on parle là
00:23:27depuis le début
00:23:28de l'étude
00:23:28de cet article
00:23:29sont des personnes
00:23:30qui réfléchissent
00:23:31à chaque repas
00:23:32qu'ils font
00:23:33et qui en sautent certains
00:23:34parce qu'ils n'arrivent pas
00:23:35à manger,
00:23:36qui regardent
00:23:36la température
00:23:37chez eux
00:23:38et qui essayent
00:23:39d'optimiser au maximum
00:23:40pour tenir
00:23:42et ne pas avoir
00:23:43à dépenser de chauffage
00:23:44cet hiver.
00:23:46Ce sont des gens
00:23:47qui se privent
00:23:48d'à peu près
00:23:48tous les loisirs
00:23:49qui existent
00:23:50dès lors qu'ils sont payants.
00:23:51Ce sont des personnes
00:23:52qui vont se priver
00:23:53d'une partie
00:23:53des cadeaux de Noël
00:23:54lors du réveillon là-bas.
00:23:56Et c'est dans la poche
00:23:57de ces gens-là
00:23:58qu'on va chercher
00:23:59les économies.
00:24:00Vraiment,
00:24:00collègues,
00:24:01réveillez-vous,
00:24:02quoi.
00:24:02Vraiment.
00:24:04Je vous remercie.
00:24:05La parole est à
00:24:06monsieur le président Ciotti
00:24:07pour l'amendement 820.
00:24:09Merci,
00:24:10madame la présidente.
00:24:12Cet amendement
00:24:13revêt un caractère
00:24:15quelque part indigne.
00:24:18Il introduit
00:24:19une rupture
00:24:20dans la parole
00:24:21de l'État.
00:24:22Il introduit
00:24:23une rupture
00:24:24dans le contrat social.
00:24:26Notamment,
00:24:27celui qui unit
00:24:28les générations
00:24:29qui travaillent
00:24:31et celles
00:24:31qui,
00:24:32avant elles,
00:24:33ont travaillé,
00:24:34ont travaillé dur,
00:24:35ont construit
00:24:36la France
00:24:36et lui ont donné
00:24:38la force
00:24:39et la grandeur
00:24:40qu'elle avait.
00:24:41Et c'est vrai
00:24:42qu'elle n'a plus aujourd'hui,
00:24:43mais pour d'autres raisons,
00:24:45et notamment
00:24:45du fait de la gestion
00:24:47de ceux
00:24:47qui la gouvernent
00:24:48depuis 2012.
00:24:50Aujourd'hui,
00:24:50il s'agit
00:24:51d'une rupture
00:24:52de contrat social
00:24:53envers nos retraités,
00:24:54notamment,
00:24:55que vous voulez
00:24:55instaurer et installer.
00:24:58Cela est parfaitement
00:24:59scandaleux.
00:25:00Nous voulons dire
00:25:01combien
00:25:02nous devons
00:25:03reconnaissance,
00:25:05combien nous devons
00:25:06gratitude
00:25:07à ceux
00:25:08qui ont travaillé
00:25:09pour notre pays
00:25:10et dire aujourd'hui
00:25:11qu'on va leur prélever
00:25:1220, 30, 50 euros
00:25:14d'une retraite
00:25:15qui est souvent
00:25:16très modeste
00:25:17et qui participe
00:25:19de la reconnaissance
00:25:20de la nation,
00:25:22eh bien oui,
00:25:22c'est parfaitement injuste.
00:25:24Alors nous nous opposerons
00:25:25avec force
00:25:26à cette politique.
00:25:28Monsieur Casbarian,
00:25:29ce n'est pas
00:25:30celle des cadeaux,
00:25:30c'est celle de la justice,
00:25:32c'est celle
00:25:33de la reconnaissance.
00:25:34Vous vous attaquez
00:25:35aux retraités,
00:25:36c'est une injustice,
00:25:38un signe
00:25:38et en plus
00:25:39c'est une forme
00:25:40d'ingratitude
00:25:41parce que beaucoup
00:25:42de retraités
00:25:42vous avez apporté
00:25:44leur confiance,
00:25:45ils ont été abusés
00:25:46et vous le démontrez
00:25:47ce soir.
00:25:49Je vous remercie.
00:25:51Alors,
00:25:51quel est l'avis
00:25:52de la Commission,
00:25:53Monsieur le rapporteur général
00:25:54sur l'ensemble
00:25:55de ces amendements
00:25:56de suppression ?
00:25:58Merci,
00:25:59Madame la Présidente.
00:26:00Ces amendements
00:26:02de suppression
00:26:03ont été adoptés
00:26:05en commission.
00:26:06Il n'y a pas de surprise
00:26:07d'ailleurs
00:26:07puisque en première lecture,
00:26:10parce qu'on a l'impression
00:26:11à travers les débats
00:26:12qu'il y a beaucoup
00:26:12d'opposition,
00:26:13mais ça a été
00:26:14adopté
00:26:15à une très large majorité,
00:26:17308 voix
00:26:17contre 99.
00:26:19Si on en est là,
00:26:20il ne faut pas non plus
00:26:21se mentir,
00:26:22c'est à défaut
00:26:23de réformes structurelles
00:26:24sur lesquelles
00:26:25il y a des majorités
00:26:26qui se construisent,
00:26:27on arrive sur
00:26:28finalement
00:26:29la plus mauvaise
00:26:31des solutions
00:26:31à défaut d'en avoir
00:26:32d'autres,
00:26:33c'est l'année blanche.
00:26:35Et le cadre organique
00:26:36de nos discussions
00:26:37fait que
00:26:38on est un peu piégé
00:26:40à avoir
00:26:41des amendements
00:26:42de suppression
00:26:42des articles
00:26:43qui empêchent
00:26:45d'appréhender
00:26:46de manière distincte
00:26:47la question
00:26:48des prestations sociales
00:26:49qui sont très différentes
00:26:50entre elles,
00:26:51de la question
00:26:52des retraites.
00:26:53et certains,
00:26:54moi j'ai vu
00:26:55vos amendements,
00:26:56sont force de proposition
00:26:57sur des seuils,
00:26:59d'autres sont force
00:26:59de proposition
00:27:00sur des décalages
00:27:01dans le temps
00:27:01et si on supprime
00:27:03d'ores et déjà
00:27:04l'article,
00:27:05on ne pourra pas
00:27:06avoir le débat
00:27:07sur l'ensemble
00:27:08de ces propositions
00:27:09qui mériteraient
00:27:10que chacun
00:27:11se positionne aussi.
00:27:12Je le dis,
00:27:13voilà,
00:27:14parce que je suis tenu
00:27:15à ce rôle-là
00:27:16de rapporteur.
00:27:18Maintenant,
00:27:19on a perdu
00:27:20beaucoup de temps
00:27:21et finalement,
00:27:22si on se rappelle
00:27:22l'an dernier,
00:27:24le gouvernement
00:27:24de Michel Barnier
00:27:25a été censuré
00:27:26notamment
00:27:26sur l'année blanche
00:27:28et le gel des retraites
00:27:30à une époque
00:27:31où l'inflation
00:27:31était plus importante
00:27:32qu'aujourd'hui
00:27:33puisque l'inflation
00:27:33qui sert de base
00:27:36pour le calcul
00:27:37des retraites,
00:27:38c'est un calcul
00:27:38un peu différent,
00:27:39c'est 1%.
00:27:40C'est pour ça
00:27:41que le rendement
00:27:41est beaucoup moindre
00:27:42cette année,
00:27:43on ne va pas se mentir
00:27:43non plus là-dessus.
00:27:46Alors,
00:27:47est-ce qu'on discute
00:27:47de la version du Sénat
00:27:48qui a 2,1 milliards
00:27:50qui a épargné
00:27:52et préservé
00:27:53l'allocation adulte handicapé
00:27:56qui a aussi supprimé
00:27:58la sous-indexation
00:28:01sur plusieurs années
00:28:02et qui donne
00:28:02un caractère exceptionnel
00:28:04à l'année blanche ?
00:28:05Est-ce qu'on parle
00:28:06de la version
00:28:08qui était
00:28:08dans la lettre rectificative
00:28:10où la sous-indexation
00:28:12avait été augmentée
00:28:13pour financer
00:28:13le décalage
00:28:14de la réforme des retraites ?
00:28:15Je le dis
00:28:16parce qu'en fait
00:28:16il ne faut pas
00:28:17qu'on se mente
00:28:17à un moment
00:28:18si on déséquilibre
00:28:20durablement nos caisses
00:28:21c'est les générations futures
00:28:22qui le payeront
00:28:23d'une manière
00:28:24ou d'une autre
00:28:24donc on a quand même
00:28:25à regarder
00:28:27et moi
00:28:27je vois bien
00:28:28qu'on s'oriente
00:28:29vers un vote
00:28:30qui va nous empêcher
00:28:31de débattre
00:28:32de toutes ces hypothèses.
00:28:33Moi je vais m'en remettre
00:28:34à la sagesse
00:28:35de l'Assemblée
00:28:35non mais vous n'y arrivez pas
00:28:36moi je vous donne
00:28:37les éléments après
00:28:37ce qui est dit
00:28:38est dit
00:28:39et voilà.
00:28:40Mais je vous le dis
00:28:42si on ne veut pas
00:28:42se retrouver dans une impasse
00:28:43pareil l'an prochain.
00:28:45Il faut absolument
00:28:46dès le premier trimestre
00:28:48engager
00:28:48des réflexions
00:28:49sur des réformes
00:28:50de structure
00:28:50de manière à ce que
00:28:51ce ne soit pas
00:28:52des rabots bêtes et méchants
00:28:53mais des réformes
00:28:54structurantes.
00:28:56Donc Madame la Présidente
00:28:57sagesse.
00:28:58Merci beaucoup
00:28:59Monsieur le rapporteur général
00:29:00quel est l'avis du gouvernement
00:29:01Monsieur le ministre ?
00:29:03Madame la Présidente
00:29:06Monsieur le rapporteur général
00:29:07Monsieur le Président
00:29:07Mesdames et Messieurs les députés
00:29:08je voudrais mettre
00:29:09à la réflexion
00:29:10et à la discussion
00:29:10trois éléments.
00:29:13D'abord de quoi parle-t-on ?
00:29:15Oui on assume
00:29:15qu'on cherche de l'argent
00:29:16effectivement
00:29:17ce n'est pas par gaieté de cœur
00:29:18qu'on envisage
00:29:19ce genre de mesures
00:29:20mais je ne dis pas
00:29:21que je supporte
00:29:21l'amendement du Sénat
00:29:23mais sur le principe
00:29:25de chercher de l'argent
00:29:26on en a besoin
00:29:26je crois qu'on cherche tous
00:29:28à accoster sur un déficit
00:29:29qui reste maîtrisé
00:29:30et donc il faut aller
00:29:31chercher des recettes.
00:29:33Deuxièmement
00:29:33dans les dispositifs
00:29:34qui ont déjà utilisé
00:29:35par le passé
00:29:36il y a une forme
00:29:36de sous-indexation
00:29:37des retraites
00:29:37ce n'est pas la première fois
00:29:38et des gouvernements
00:29:39de droite comme de gauche
00:29:40ont d'ailleurs procédé
00:29:42à ce genre de mesures.
00:29:44Troisièmement
00:29:44la sous-indexation
00:29:45d'ailleurs les partenaires sociaux
00:29:46eux-mêmes
00:29:47je le rappelle
00:29:47dans le cadre du conclave
00:29:49l'avaient prévu
00:29:49pour accompagner
00:29:50la trajectoire
00:29:51de retour à l'équilibre
00:29:52avec une sous-indexation
00:29:53de 0,4 points
00:29:5427, 28, 29
00:29:56issu du dialogue social
00:29:57donc c'est un sujet
00:29:58qui était compris.
00:30:00Quatrièmement
00:30:00de quels retraités
00:30:01parle-t-on ?
00:30:02Est-ce que les retraités
00:30:02sont homogènes
00:30:03entre les toutes petites retraites
00:30:05et 1 400 euros
00:30:05et c'est certainement trop bas
00:30:06je vous le concède
00:30:07et les gens qui gagnent
00:30:09beaucoup d'argent
00:30:10à la retraite
00:30:11et tant mieux pour eux.
00:30:12Je pense que là
00:30:13il y a des seuils
00:30:14il y a des éléments
00:30:16de discussion
00:30:16me semble-t-il
00:30:181 700 euros
00:30:19vous avez dit
00:30:201 600 c'est 1 700 euros
00:30:21la médiane est à 1 700
00:30:231 700
00:30:24il y en a autant
00:30:25d'un côté que de l'autre
00:30:26quand on monte à 2 000 euros
00:30:27il y en a beaucoup moins
00:30:28il y en a beaucoup moins
00:30:29et 2 000 euros par exemple
00:30:31qui est une proposition
00:30:32qui est faite dans les amendements
00:30:33si on a l'occasion
00:30:33de la discuter
00:30:34bien évidemment
00:30:35si on élimine
00:30:35dès le départ
00:30:36toute possibilité de discussion
00:30:37on n'y arrive pas
00:30:382 000 euros
00:30:39ça commence à pouvoir discuter
00:30:41c'est plus d'un milliard
00:30:42c'est un milliard de recettes
00:30:43ça peut discuter en tout cas
00:30:46oui je ne dis pas que c'est beaucoup
00:30:48je dis que ça peut discuter
00:30:49enfin
00:30:49il y a quand même le principe
00:30:51de la solidarité intergénérationnelle
00:30:53moi je connais des retraités
00:30:54vous en connaissez peut-être aussi
00:30:55qui ne sont pas forcément en compte
00:30:57dès lors qu'ils le peuvent
00:30:57bien évidemment
00:30:58aider les jeunes
00:31:00aider leur famille
00:31:01ce n'est pas forcément hors de portée
00:31:03et de l'autre côté
00:31:04les actifs
00:31:04est-ce que les actifs
00:31:05ne vont pas finir par se lasser
00:31:07de tout va aux retraités
00:31:09je pense qu'il faut faire attention
00:31:10à ne pas créer des points de dissension
00:31:12entre les actifs et les retraités
00:31:14et je pense que ce n'est pas tabou
00:31:15ce n'est pas un sujet tabou
00:31:17et moi je vous engage
00:31:17à avoir cette discussion
00:31:18et en tout cas
00:31:19et enfin
00:31:20on voit bien la différence
00:31:21il y a ceux qui sont prêts à discuter
00:31:23il y a ceux qui sont prêts à échanger
00:31:24il y a ceux qui sont prêts
00:31:25à chercher des compromis
00:31:26il y a ceux qui sont prêts
00:31:27à faire des pas
00:31:28il y a ceux qui sont prêts
00:31:29à chercher des équilibres
00:31:30au nom du financement
00:31:31de la sécurité sociale
00:31:32et il y a ceux qui font tout tourner
00:31:35on efface tout
00:31:37on ne peut même pas en discuter
00:31:38je pense que quand le parlement
00:31:39prend le genre de décision
00:31:41il nuit à la qualité
00:31:42du travail parlementaire
00:31:43donc bien évidemment
00:31:44je serai pour toutes ces raisons
00:31:45défavorable à cet amendement de suppression
00:31:47je vous remercie monsieur le ministre
00:31:50compte tenu du sujet
00:31:52je prends quatre intervenants
00:31:54deux pour deux contre
00:31:55madame Marine Le Pen
00:31:56présidente du Rassemblement National
00:31:58collègue
00:32:04Karl Barian
00:32:05j'ai retrouvé un document
00:32:06extrêmement intéressant
00:32:07ça va vous rappeler quelque chose
00:32:10je crois
00:32:10c'est votre profession de foi de 2022
00:32:13vous voyez
00:32:14et le point 1
00:32:16dimanche dit
00:32:17raison de faire
00:32:18le bon choix pour la France
00:32:19le point 1
00:32:20pour plus de pouvoir d'achat
00:32:21dès cet été
00:32:22indexation des retraites
00:32:24sur l'inflation
00:32:25voilà
00:32:26alors
00:32:27moi
00:32:30mon chère
00:32:32collègue
00:32:33bon
00:32:33vous êtes un peu comme les autres
00:32:36allez vous allez vous noyer dans la masse
00:32:37mais
00:32:37quoi qu'il en soit
00:32:39vous avez été ministre du logement
00:32:40quand on entend que
00:32:42les retraités à 1400 euros
00:32:44seraient considérés comme des riches
00:32:46c'est inadmissible
00:32:47non mais c'est le sens du texte
00:32:49vous savez très bien
00:32:50que comme ministre du logement
00:32:51un logement à 500 euros
00:32:52ça se trouve où en fait
00:32:54où ça se trouve
00:32:55si vous avez des adresses
00:32:56fournissez-les aux retraités
00:32:57qui gagnent 1400 euros de retraite
00:32:59par mois
00:33:00il y a une autre chose
00:33:03que vous avez dite
00:33:03et qui est inadmissible
00:33:04vous accusez ceux qui sont contre
00:33:06cet article
00:33:07de vouloir faire des cadeaux
00:33:08ça n'est pas un cadeau
00:33:09c'est la loi
00:33:10ça n'est pas un cadeau
00:33:12c'est la loi
00:33:13et la désindexation
00:33:15c'est la violation de la loi
00:33:17et ça a été fait
00:33:18pendant des années
00:33:19effectivement
00:33:19et ça a renié le pouvoir d'achat
00:33:22des retraités depuis des années
00:33:24parce qu'on
00:33:24on désindexe
00:33:26on indexe
00:33:27mais pas trop
00:33:27un petit peu
00:33:28un petit peu moins
00:33:29que ce qui est nécessaire
00:33:30c'est la loi
00:33:31et c'est la justice
00:33:32ça fait deux bonnes raisons
00:33:33de rejeter cet article
00:33:35je vous remercie
00:33:37la parole est à monsieur
00:33:39Laurent Wauquiez
00:33:40pour le groupe
00:33:40de droite républicaine
00:33:42Madame la Présidente
00:33:54Mesdames les Ministres
00:33:55Monsieur le Ministre
00:33:56on est pour notre groupe
00:33:57sur un des problèmes
00:33:59de ce PLFSS
00:34:00dès le début
00:34:01la philosophie de notre groupe
00:34:03a été très claire
00:34:03nous vous avons dit
00:34:05que nous étions prêts
00:34:05à vous soutenir
00:34:06sur des économies
00:34:07mais pas dans la poche
00:34:08des français
00:34:09nous vous avons dit
00:34:10que nous étions prêts
00:34:12à vous accompagner
00:34:13sur des mesures structurelles
00:34:14y compris sur l'assistanat
00:34:16mais pas prendre
00:34:17sur la France qui travaille
00:34:18ou sur la France
00:34:19qui a travaillé
00:34:20toute sa vie
00:34:20or là
00:34:21ce que vous faites
00:34:22ne pas revaloriser
00:34:23les retraites
00:34:23c'est juste une autre façon
00:34:25de faire des impôts déguisés
00:34:26or nous sommes convaincus
00:34:28qu'il y a d'autres pistes
00:34:30et c'est d'ailleurs
00:34:30le vrai point manquant
00:34:32de tous nos débats
00:34:33c'est que nous ne parlons
00:34:34jamais ici
00:34:35d'économie
00:34:36il y a des économies possibles
00:34:37sur la bureaucratie administrative
00:34:39le sujet a été esquivé
00:34:40sur les mutuelles
00:34:41il y a des économies possibles
00:34:43sur les abus
00:34:43nous pensons par exemple
00:34:45aux arrêts de travail
00:34:45sur lesquels on peut aller
00:34:46beaucoup plus loin
00:34:47il y a des économies possibles
00:34:49et nous en sommes convaincus
00:34:50sur un rééquilibrage
00:34:51entre le travail
00:34:52et l'assistanat
00:34:53nous sommes convaincus
00:34:55qu'il y a une vraie dérive
00:34:56aujourd'hui dans notre pays
00:34:56qui va trop loin
00:34:57sur les aides sociales
00:34:58et qui dévalorise le travail
00:35:00il y a aussi des pistes d'économie
00:35:02qui ont été soigneusement
00:35:04enfouies dans ce PLFSS
00:35:05notamment sur l'accès
00:35:07des étrangers
00:35:07à notre dispositif
00:35:08de solidarité
00:35:09sur toutes ces pistes
00:35:11il est possible
00:35:13de restaurer l'équilibre
00:35:14budgétaire
00:35:14mais vous ne pouvez pas
00:35:16privilégier
00:35:16comme ça a été fait
00:35:17constamment dans nos débats
00:35:18soit d'aller prendre
00:35:20des hausses d'impôts directs
00:35:21sur la France qui travaille
00:35:22soit d'affaiblir
00:35:23le pouvoir d'achat
00:35:24de ceux qui ont travaillé
00:35:26toute leur vie
00:35:27je voudrais finir
00:35:28Madame la Ministre
00:35:29avec un point
00:35:30qui est juste
00:35:31une forme de réflexion
00:35:32sur la suite
00:35:32d'abord les retraites
00:35:34ne sont pas un privilège
00:35:35c'est le fruit
00:35:36d'une vie de travail
00:35:37de gens qui ont cotisé
00:35:39la deuxième chose
00:35:41c'est que si vous voulez
00:35:42emmener les Français
00:35:43sur le redressement
00:35:44de notre pays
00:35:45il faut faire un contrat
00:35:46avec eux
00:35:46oui l'Etat
00:35:47les responsables publics
00:35:48s'engagent à faire
00:35:49des économies sur la dépense
00:35:50mais la contrepartie
00:35:51c'est que nous protégeons
00:35:52les Français
00:35:53contre les hausses d'impôts
00:35:54sinon vous n'aurez
00:35:55jamais les Français
00:35:56avec vous
00:35:56ça ne peut pas être
00:35:57à la fois des économies
00:35:58sur la dépense
00:35:59et des hausses d'impôts
00:36:00et le dernier point
00:36:01enfin
00:36:01c'est que tant que nous
00:36:02ne serons pas clairs
00:36:03une bonne fois pour toutes
00:36:03en interdisant au pouvoir public
00:36:05l'augmentation des impôts
00:36:06nous irons toujours
00:36:07à cette facilité
00:36:08et nous n'irons pas
00:36:09chercher les augmentations
00:36:10de dépenses
00:36:11protégez la France
00:36:12qui travaille
00:36:12protégez la France
00:36:13qui a travaillé toute sa vie
00:36:14faites des économies
00:36:15sur la dépense publique
00:36:16je vous remercie
00:36:18Monsieur Casbarian
00:36:19merci Madame la Présidente
00:36:25alors Madame Le Pen
00:36:28et le groupe
00:36:28rassemblement national
00:36:29dit regardez
00:36:30vous avez dit
00:36:31pendant la campagne
00:36:31législative
00:36:32que vous vouliez
00:36:32augmenter les retraites
00:36:33bah oui
00:36:33mais là
00:36:35les amendements
00:36:37de suppression
00:36:37que vous allez voter
00:36:38c'est pas que pour les retraites
00:36:39c'est aussi
00:36:39les prestations sociales
00:36:40donc en fait
00:36:41vous allez revaloriser
00:36:42toutes les prestations
00:36:43sociales
00:36:43et toutes les retraites
00:36:44vous voulez même pas
00:36:45discuter de la différenciation
00:36:47entre les retraites
00:36:47moins aisées
00:36:48plus aisées
00:36:49et vous voulez revaloriser
00:36:50toutes les prestations sociales
00:36:51moi je me suis jamais
00:36:52engagé Madame Le Pen
00:36:53à revaloriser
00:36:53toutes les prestations sociales
00:36:54j'ai toujours dit
00:36:55qu'il faut que le travail paye
00:36:57et là
00:36:57vous faites exactement l'inverse
00:36:58vous allez augmenter
00:36:59les revenus
00:36:59de l'assistanat
00:37:00que vous dénoncez
00:37:01du matin au soir
00:37:02et en réalité
00:37:03vous allez pas accroître
00:37:04la différence
00:37:04entre le travail
00:37:05et les aides
00:37:06quand vous avez
00:37:07Bardella
00:37:08qui d'un côté dit
00:37:08il faut réformer
00:37:09le RSA
00:37:10mettre 15 heures
00:37:10de travail dessus
00:37:11et que vous même
00:37:12vous votez contre
00:37:12vous pensez pas
00:37:13qu'il y a une disjonction
00:37:14au Rassemblement National
00:37:15en même temps
00:37:17que vous me reprochez
00:37:17mais il est XXL
00:37:18chez vous
00:37:19entre votre ligne
00:37:20et celle de Monsieur Bardella
00:37:21et donc oui
00:37:22nous assumons
00:37:22de vouloir discuter
00:37:23du sujet
00:37:23de faire la différence
00:37:24entre les petites retraites
00:37:25et les grandes retraites
00:37:26et de ne pas vouloir
00:37:27revaloriser
00:37:28toutes les prestations sociales
00:37:29et toutes les retraites
00:37:30parce que Madame Le Pen
00:37:31tout le monde va payer
00:37:33à la fin
00:37:33ce sont les travailleurs
00:37:34qui paieront à travers
00:37:35leurs cotisations
00:37:36vos cadeaux
00:37:37d'aujourd'hui
00:37:38Merci beaucoup
00:37:40Monsieur le député
00:37:41Je vais donner la parole
00:37:43avant de vous donner
00:37:44la parole
00:37:44Madame la Ministre
00:37:45à Monsieur Boyard
00:37:46Merci Madame la Présidence
00:37:52Il y a un mot
00:37:53qui a été utilisé
00:37:54qui est un mot
00:37:55très pertinent
00:37:55dans le débat
00:37:56c'est le mot
00:37:57justice
00:37:58et effectivement
00:37:59geler les APL
00:38:01geler les retraites
00:38:02geler l'allocation
00:38:04adulte handicapé
00:38:05geler les RSA
00:38:05c'est une injustice
00:38:07et sur ça
00:38:07on est tous d'accord
00:38:08mais si vous voulez
00:38:09vraiment comprendre
00:38:10ce que c'est que
00:38:11le sentiment d'injustice
00:38:12pour ces travailleurs
00:38:13pour ces étudiants
00:38:14pour ces privés d'emploi
00:38:16pour ces retraités
00:38:16alors il faut aussi
00:38:18penser à ce sentiment
00:38:19d'injustice
00:38:19par rapport à ceux
00:38:20qui se gavent
00:38:21à ceux qui se gavent
00:38:22de l'inflation
00:38:23et pour qui
00:38:24ce gel est une injustice
00:38:26cette bande d'incapables
00:38:28que vous avez gavés
00:38:29qui ne créent pas d'emplois
00:38:30si ce n'est des emplois
00:38:31d'apprentis
00:38:32d'auto-entrepreneurs
00:38:33ou des emplois au SMIC
00:38:34c'est ces gens là
00:38:35que vous gavez
00:38:36et c'est ces gens là
00:38:37que vous refusez de faire payer
00:38:38c'est vrai pour les macronistes
00:38:40comme c'est vrai
00:38:40pour le Rassemblement National
00:38:42parce qu'on le dit
00:38:43oui il faut plus d'argent
00:38:44pour les hôpitaux
00:38:45oui il faut plus d'argent
00:38:46pour les retraites
00:38:47oui il faut plus d'argent
00:38:48pour soutenir les familles
00:38:50et ça
00:38:50on le fera
00:38:51en allant prendre
00:38:52dans leur poche
00:38:52nous on a le courage
00:38:53de l'assumer
00:38:54et de le dire
00:38:55c'est pour ça
00:38:56quand on vote
00:38:57pour le supprimer
00:38:58on est en capacité
00:38:59de donner une contre-proposition
00:39:00ce qui montre bien
00:39:01que nous sommes
00:39:02la seule formation politique
00:39:03crédible
00:39:04dans ce débat budgétaire
00:39:05merci beaucoup
00:39:08la parole est à madame la ministre
00:39:10allez un peu de silence
00:39:12dans l'hémicycle
00:39:12s'il vous plaît
00:39:13alors j'ai un point de méthode
00:39:15et un point de fond
00:39:16le point de méthode
00:39:18c'est que
00:39:19on peut le déplorer
00:39:21mais là aussi
00:39:22l'architecture
00:39:24du PLFSS
00:39:25fait que dans l'article 44
00:39:27il y a
00:39:28l'ensemble des barèmes
00:39:30les retraites
00:39:31les minimas sociaux
00:39:33les prestations familiales
00:39:35et donc
00:39:35l'ensemble des sujets
00:39:37c'est pourquoi
00:39:37le gouvernement pense
00:39:39que nous pouvons
00:39:39très bien
00:39:40ne pas supprimer l'article
00:39:42d'un coup
00:39:42et avoir la discussion
00:39:44différenciée
00:39:45et en ayant
00:39:46la discussion différenciée
00:39:47que chacun puisse
00:39:49quand même
00:39:49considérer que
00:39:50peut-être que
00:39:51les allocations familiales
00:39:52et leur revalorisation
00:39:53ne posent pas
00:39:54tout à fait
00:39:54les mêmes enjeux
00:39:55que la revalorisation
00:39:56des retraites
00:39:57qui ne posent pas
00:39:58tout à fait
00:39:58les mêmes enjeux
00:39:59que la revalorisation
00:40:00des minimas sociaux
00:40:01et donc
00:40:02c'est mon point de méthode
00:40:02sur le fond
00:40:04je veux aussi indiquer
00:40:05quelque chose d'important
00:40:05à vous tous
00:40:06c'est que
00:40:08dans le cadre
00:40:09de cette fameuse
00:40:10année blanche
00:40:10notamment des retraites
00:40:11les dépenses de retraite
00:40:13étaient prévues
00:40:14comme devant augmenter
00:40:15de 4 milliards d'euros
00:40:17en 2026
00:40:17et pas parce que
00:40:19il y aurait eu
00:40:20des augmentations
00:40:21des pensions
00:40:22des retraités
00:40:23actuels
00:40:23mais le simple fait
00:40:25qu'il va y avoir
00:40:26de nouvelles générations
00:40:27qui arrivent à la retraite
00:40:28qui sont
00:40:29et on peut s'en réjouir
00:40:31plus nombreuses
00:40:32que les générations
00:40:34qui vont malheureusement
00:40:35décéder en 2026
00:40:36le seul effet démographique
00:40:39fait qu'en 2026
00:40:40avant même
00:40:41d'augmenter les retraites
00:40:43de ceux qui sont déjà
00:40:43à la retraite
00:40:44et bien
00:40:45il y a 4 milliards d'euros
00:40:46de plus de dépenses
00:40:48pour la branche vieillesse
00:40:49ce qui explique
00:40:51d'ailleurs
00:40:52quelle sera
00:40:52cette branche vieillesse
00:40:53à peu près en déficit
00:40:55avant
00:40:55l'application
00:40:57de l'année blanche
00:40:57de plus de 5 milliards
00:40:58d'euros en 2026
00:40:59il me semblait important
00:41:01un
00:41:01sur le point de méthode
00:41:02de rappeler que
00:41:03on peut tout à fait
00:41:04défendre ses convictions
00:41:05dans cet hémicycle
00:41:05et accepter qu'on ait
00:41:07le débat différencié
00:41:08sur les retraites
00:41:09sur les minimas sociaux
00:41:10et sur les prestations
00:41:11et deuxième chose
00:41:13on peut quand même
00:41:14se rappeler que
00:41:14même si on ne réindexe
00:41:16pas les retraites
00:41:17même s'il n'y a pas
00:41:18d'augmentation
00:41:19pour les retraités
00:41:19d'aujourd'hui
00:41:20notre pays
00:41:21sa solidarité
00:41:22intergénérationnelle
00:41:23c'est déjà 4 milliards
00:41:25d'euros de plus
00:41:26pour les nouveaux
00:41:27retraités
00:41:28qui prendront
00:41:29leur retraite
00:41:29en 2026
00:41:30et même un peu plus tôt
00:41:31si vous maintenez
00:41:33la disposition
00:41:33de suspension
00:41:34je vous remercie
00:41:35merci beaucoup
00:41:36madame la ministre
00:41:37je vais mettre
00:41:37en voie
00:41:38ces amendements
00:41:38de suppression
00:41:39qui ont reçu
00:41:41un double avis
00:41:42un avis de sagesse
00:41:43de la commission
00:41:44et un avis défavorable
00:41:45du gouvernement
00:41:46je vous demande
00:41:47de bien vouloir
00:41:47regagner vos places
00:41:48le scrutin est ouvert
00:41:49le scrutin est clos
00:41:54votant 285
00:42:00exprimé 281
00:42:02majorité 141
00:42:03pour 197
00:42:04contre 84
00:42:06l'Assemblée nationale
00:42:07a adopté
00:42:07et donc l'article 44
00:42:15est supprimé
00:42:16donc j'appelle
00:42:21l'article 45
00:42:23pour lequel
00:42:26je n'ai pas
00:42:27d'amendement
00:42:28donc je mets
00:42:29en voie
00:42:29l'article 45
00:42:31c'est un vote
00:42:33à main levée
00:42:34qui est pour
00:42:35qui est contre
00:42:38l'article 45
00:42:40a été adopté
00:42:40madame la ministre
00:42:42madame la ministre
00:42:44je voulais juste
00:42:48parce que parfois
00:42:49les débats
00:42:49vont vite
00:42:50me réjouir
00:42:52avec vous
00:42:52que cet article 45
00:42:54qui a été voté
00:42:55dans une forme
00:42:56de grande
00:42:56communion
00:42:58collective
00:42:58c'est quand même
00:43:00une très grande avancée
00:43:01c'est une très grande avancée
00:43:02pour les maires
00:43:03qui ont travaillé
00:43:05et qui vont prendre
00:43:05leur retraite
00:43:06qu'elles aient travaillé
00:43:07dans le secteur privé
00:43:08et c'est la conclusion
00:43:09notamment des travaux
00:43:10du fameux conclave
00:43:11mais également
00:43:12qu'elles soient
00:43:13fonctionnaires
00:43:14et je prends la parole
00:43:15parce que je suis aussi
00:43:16avec David Amiel
00:43:17ministre de la fonction publique
00:43:18et je dois vous dire
00:43:19que depuis 2003
00:43:20cette injustice
00:43:21entre le calcul
00:43:23des pensions des femmes
00:43:24du secteur privé
00:43:26et le calcul
00:43:27de la pension des femmes
00:43:29fonctionnaires
00:43:30était restée
00:43:31une injustice
00:43:32et je suis très fière
00:43:33que ce gouvernement
00:43:35avec un soutien
00:43:36unanime
00:43:37de l'Assemblée nationale
00:43:38en première lecture
00:43:39est acté
00:43:40qu'on allait calculer
00:43:41désormais
00:43:41les pensions des femmes
00:43:42sur les 23 ou 24 meilleures
00:43:44années
00:43:44pour le secteur privé
00:43:45et que pour les femmes
00:43:47de la fonction publique
00:43:47il y aurait un trimestre
00:43:48de bonification
00:43:49et un trimestre
00:43:50de majoration
00:43:51parce que je crois
00:43:52que l'objectif
00:43:53c'est que oui
00:43:53elles puissent partir
00:43:54potentiellement
00:43:55un peu plus tôt
00:43:56mais que c'est surtout
00:43:58le fait qu'elles aient
00:43:58une pension
00:43:59un peu plus élevée
00:44:00que précédemment
00:44:01c'est une hausse
00:44:02pour la fonction publique
00:44:03de 4% en moyenne
00:44:04des pensions par an
00:44:054% de hausse
00:44:07des pensions
00:44:08c'est au moins
00:44:09deux années
00:44:09d'indexation
00:44:10sur l'inflation
00:44:11je pense que c'est un amendement
00:44:12qui méritait
00:44:12qu'on s'y arrête
00:44:13quelques secondes
00:44:14donc je vous remercie
00:44:14de l'avoir voté
00:44:15dans un tel mouvement
00:44:17positif
00:44:17merci beaucoup
00:44:19madame la ministre
00:44:20voilà pour l'un des moments
00:44:23forts de cette séance
00:44:24du vendredi 5 décembre
00:44:25l'Assemblée nationale
00:44:27a donc supprimé
00:44:28l'article 44
00:44:29du texte
00:44:30qui prévoyait
00:44:31une année blanche
00:44:32c'est à dire un gel
00:44:33des prestations sociales
00:44:34et des pensions de retraite
00:44:36mesure votée
00:44:37aux grandes dames
00:44:38du gouvernement
00:44:39le grand perdant
00:44:40de la soirée
00:44:40c'est le déficit
00:44:41de la sécu
00:44:42a assené
00:44:43la ministre
00:44:44Amélie de Montchalin
00:44:45place tout de suite
00:44:47à l'article clé
00:44:48le 45 bis
00:44:50c'est celui
00:44:51qui prévoit
00:44:52la suspension
00:44:53de la réforme
00:44:54des retraites
00:44:55les sénateurs
00:44:56ont rétabli
00:44:57la réforme
00:44:58des retraites
00:44:58mais la mesure
00:44:59revient donc
00:45:01à l'Assemblée nationale
00:45:02dans une ambiance
00:45:03très tendue
00:45:04retour en séance
00:45:05je vous indique
00:45:06que sur les amendements
00:45:07suivants
00:45:08les 840
00:45:09et identiques
00:45:09je suis saisie
00:45:10d'une demande
00:45:10de scrutin public
00:45:11que je fais annoncer
00:45:12dans l'ensemble
00:45:12de l'Assemblée nationale
00:45:13et je vous redonne
00:45:15la parole
00:45:15pour le gouvernement
00:45:16monsieur le ministre
00:45:17ou madame la ministre
00:45:18pour l'amendement 840
00:45:19madame la présidente
00:45:29monsieur le rapporteur
00:45:31général
00:45:31madame la rapporteur
00:45:32monsieur le président
00:45:34alors
00:45:36cet article
00:45:39suspend
00:45:40c'est l'article 840
00:45:43présenté par le gouvernement
00:45:43qui suspend
00:45:44l'application
00:45:45de la réforme
00:45:45des retraites
00:45:45de 2023
00:45:47en réduisant
00:45:48d'un trimestre
00:45:48l'âge d'ouverture
00:45:49des droits
00:45:49et la durée
00:45:50d'assurance
00:45:50requise
00:45:51il prévoit également
00:45:53la rémise
00:45:53de rapports
00:45:53gouvernementales
00:45:54au parlement
00:45:55sur les retraites
00:45:56à Mayotte
00:45:56et l'opportunité
00:45:57d'une accélération
00:45:58de la convergence
00:45:59avec le droit
00:45:59commun
00:46:00je ferai court
00:46:02cet amendement
00:46:03rétablit donc
00:46:04le texte
00:46:04que votre assemblée
00:46:05a adopté
00:46:06en première lecture
00:46:06qui a élargi
00:46:07le bénéfice
00:46:08de la suspension
00:46:09de la réforme
00:46:09de 2023
00:46:10je vous invite
00:46:11donc à en faire
00:46:11de même
00:46:12pour cette deuxième lecture
00:46:13je vous remercie
00:46:15monsieur le ministre
00:46:16donc j'ai des amendements
00:46:17identiques
00:46:18le 67
00:46:19qu'il présente
00:46:21merci madame la présidente
00:46:27nous avons tous conscience
00:46:30qu'une réforme est nécessaire
00:46:31mais pas celle-ci
00:46:32et c'est ce que nous portons
00:46:33avec notre collègue
00:46:34Pierre Cordier
00:46:35et je tiens à saluer
00:46:36les personnalités politiques
00:46:37qui ont fait le choix
00:46:38d'admettre
00:46:38avec beaucoup d'humilité
00:46:39que ce chemin choisi
00:46:40en 2023
00:46:41n'était pas le bon
00:46:42c'est le moment
00:46:43et l'occasion
00:46:44de relancer
00:46:44une vraie et nécessaire
00:46:45réforme sans tabou
00:46:46avec l'ensemble des français
00:46:47et des partenaires sociaux
00:46:48pour un projet
00:46:49de société lisible
00:46:50efficace sur le long terme
00:46:51et juste
00:46:52l'opportunité
00:46:53nous est offerte ici
00:46:54de pratiquer différemment
00:46:55et nous devons le faire
00:46:56le taux de pauvreté
00:46:58en France
00:46:59a atteint en 2023
00:47:00son niveau le plus élevé
00:47:01depuis 30 ans
00:47:02soit près de 9,8 millions
00:47:04de personnes
00:47:05alors mesdames et messieurs
00:47:06les parlementaires
00:47:07l'urgence financière
00:47:08du pays
00:47:08ne doit pas balayer
00:47:09d'un revers de main
00:47:10l'urgence économique
00:47:11de millions de français
00:47:12à laquelle vient se doubler
00:47:13une détresse psychologique
00:47:14le gouvernement a décidé
00:47:16de faire de la santé mentale
00:47:17une grande cause nationale
00:47:18en 2025
00:47:18celle-ci passe par le fait
00:47:20de pouvoir subvenir
00:47:21à ses besoins
00:47:21les plus élémentaires
00:47:22et ceux de sa famille
00:47:23si nous ne prenons pas
00:47:24beaucoup plus en compte
00:47:25la pénibilité
00:47:26ou la situation
00:47:26des mères de famille
00:47:27de trop nombreuses personnes
00:47:28vont devoir par épuisement
00:47:29arrêter de travailler
00:47:30avant l'âge pivot
00:47:31et par voie de conséquence
00:47:32ne pas toucher
00:47:33des retraites pleines
00:47:33alors faisons tout
00:47:35ce qui est en notre pouvoir
00:47:36pour réparer cette fracture
00:47:37démocratique et sociale
00:47:38je vous remercie
00:47:39Merci beaucoup
00:47:40Madame la députée
00:47:41pour l'amendement
00:47:42numéro 175
00:47:43Monsieur Vallaud
00:47:44Président Vallaud
00:47:45Non
00:47:46Monsieur Gage
00:47:47Oui merci
00:47:51Madame la Présidente
00:47:52Sans surprise
00:47:54c'est donc un amendement
00:47:55pour rétablir
00:47:55ce qui a été
00:47:56un des éléments essentiels
00:47:58de la discussion
00:47:59qui d'abord a agité
00:48:00le pays
00:48:00pendant de nombreux mois
00:48:01et qui a trouvé
00:48:02un chemin de compromis
00:48:03à travers la proposition
00:48:04faite par le Premier ministre
00:48:07à la tribune
00:48:08de notre Assemblée
00:48:09indiquant la suspension
00:48:12de la réforme de 2023
00:48:15avec la complétude
00:48:18de cette suspension
00:48:19d'abord formulée
00:48:20dans la lettre rectificative
00:48:21complétée
00:48:22pour ceux des éléments
00:48:23qui n'y figuraient pas
00:48:25en première intention
00:48:26mais je veux insister
00:48:26sur ce point
00:48:27ce sont bien 62 ans
00:48:29et 9 mois
00:48:30et c'est bien
00:48:31170 trimestres
00:48:32c'est pour les carrières longues
00:48:34c'est pour la génération 65
00:48:36et je le dis
00:48:37comme je l'ai dit
00:48:38en commission
00:48:39des affaires sociales
00:48:40à ceux qui se passionnent
00:48:42plus de sémantique
00:48:43que du sort
00:48:44des 650 000 personnes
00:48:46qui pourront partir plus tôt
00:48:48vous pouvez appeler ça
00:48:49suspension
00:48:50pause
00:48:51report
00:48:51décalage
00:48:52tout ce que vous voulez
00:48:54l'essentiel
00:48:55il est dans le quotidien
00:48:56des personnes
00:48:56qui vont être concernées
00:48:57650 000 personnes
00:48:59en 2026
00:49:00et 650 000 personnes
00:49:02en 2027
00:49:03vont avoir
00:49:04une situation
00:49:05améliorée
00:49:06par rapport
00:49:06à ce qu'aurait été
00:49:07l'application
00:49:08de la réforme
00:49:09borne
00:49:10alors comme je l'ai dit
00:49:11en première lecture
00:49:12mais je vais le faire
00:49:13avec plus de calme
00:49:14chacun prend ses responsabilités
00:49:16chacun explique
00:49:17devant les siens
00:49:18qu'il préfère
00:49:19ne rien faire
00:49:20plutôt qu'arracher
00:49:21une avancée
00:49:22fut-elle pas totale
00:49:24mais fut-elle concrète
00:49:26dès 2026
00:49:27et dès 2027
00:49:28c'est la raison
00:49:28pour laquelle
00:49:29nous souhaitons
00:49:30le rétablissement
00:49:30de cette suspension
00:49:31de la réforme des retraites
00:49:32merci beaucoup
00:49:34monsieur le député
00:49:35pour l'amendement
00:49:35identique
00:49:36le 344
00:49:37oui merci
00:49:40madame la présidente
00:49:41écoutez
00:49:42finalement
00:49:43la possibilité
00:49:43de rétablir
00:49:44cet article
00:49:4445 bis
00:49:45et donc
00:49:45de enfin
00:49:46mettre en place
00:49:47non pas la suspension
00:49:49mais le report
00:49:49de l'application
00:49:50de la réforme des retraites
00:49:51d'Elisa de Badenbor
00:49:52est en réalité
00:49:52un moment
00:49:53qui permet de vérifier
00:49:53la constance
00:49:54des groupes parlementaires
00:49:56en l'occurrence
00:49:57le groupe
00:49:57rassemblement national
00:49:58avec Marine Le Pen
00:49:59et avec Jordan Bardella
00:50:00a toujours été constant
00:50:01dès le 31 octobre 2024
00:50:04nous vous avons proposé
00:50:05d'abroger
00:50:06cette injuste réforme
00:50:08qui a volé
00:50:08deux années de vie
00:50:10de retraite
00:50:10aux français
00:50:11et cette abrogation
00:50:13a été refusée
00:50:15pardon
00:50:15notamment par les bancs
00:50:17de la gauche
00:50:17qui s'est refusé
00:50:18à abroger
00:50:19la réforme des retraites
00:50:20l'inconstance
00:50:22on la retrouve
00:50:23au contraire
00:50:23par exemple
00:50:23chez le parti socialiste
00:50:24qui se retrouve
00:50:25aujourd'hui
00:50:25à critiquer
00:50:26l'augmentation
00:50:27du nombre
00:50:28d'annuités
00:50:28nécessaires
00:50:29pour partir
00:50:29à la retraite
00:50:30alors qu'à l'époque
00:50:31pendant la durée
00:50:32du mandat
00:50:32de monsieur François Hollande
00:50:33vous avez vous-même
00:50:34avec la réforme
00:50:35de Marisol Touraine
00:50:36augmenté
00:50:36le nombre
00:50:37d'annuités
00:50:37nécessaires
00:50:38et le nombre
00:50:38d'années
00:50:39nécessaires
00:50:39à cotiser
00:50:40l'inconstance
00:50:41est celle
00:50:41encore
00:50:42des macronistes
00:50:42qui pour éviter
00:50:43la dissolution
00:50:43pour éviter
00:50:44de retourner
00:50:44aux urnes
00:50:45pour éviter
00:50:45de retourner
00:50:46devant le verdict
00:50:47des urnes
00:50:47et bien
00:50:48est aujourd'hui
00:50:49capable
00:50:49finalement
00:50:49d'abandonner
00:50:50la seule proposition
00:50:51présidentielle
00:50:52de la campagne
00:50:53présidentielle
00:50:53de 2022
00:50:54de votre président
00:50:55Emmanuel Macron
00:50:56et de faire un pacte
00:50:58avec le parti socialiste
00:50:59pour finalement
00:51:00revenir sur cette seule proposition
00:51:01donc nous
00:51:03on vous le dit
00:51:03de la façon
00:51:04le plus clair
00:51:04possible
00:51:05évidemment que nous sommes
00:51:07impatients
00:51:07d'arriver aux responsabilités
00:51:08pour abroger
00:51:09définitivement
00:51:10cette mauvaise réforme
00:51:12injuste socialement
00:51:13inefficace
00:51:14économiquement
00:51:15et financièrement
00:51:16mais en attendant
00:51:17parce que ça a toujours été
00:51:18notre ligne de conduite
00:51:19d'obtenir
00:51:19ne serait-ce
00:51:20qu'un moindre petit mieux
00:51:21aussi petit soit-il
00:51:23et bien évidemment
00:51:24nous voulons
00:51:24ce report
00:51:26de l'application
00:51:27de la réforme des retraites
00:51:28je vous remercie
00:51:28Merci beaucoup
00:51:30pour l'amendement
00:51:33suivant le 809
00:51:34monsieur Colombani
00:51:35Merci madame la présidente
00:51:37donc cet amendement
00:51:38vise à rétablir
00:51:39l'article introduit
00:51:40par lettre rectificative
00:51:41en première lecture
00:51:42visant à suspendre
00:51:43l'application
00:51:44de la réforme
00:51:44des retraites
00:51:45de 2023
00:51:45que notre groupe
00:51:47n'a cessé de demander
00:51:48comme préalable
00:51:49à toute concertation
00:51:50sur le sujet
00:51:51tant elle était
00:51:52socialement injuste
00:51:53la mesure adoptée
00:51:55en première lecture
00:51:56à l'Assemblée nationale
00:51:57et malheureusement
00:51:58rejetée par le Sénat
00:51:59contient par ailleurs
00:52:00des dispositions
00:52:02visant à élargir
00:52:03les effets
00:52:04à Mayotte
00:52:04et à Saint-Pierre-et-Miquelon
00:52:05soumises
00:52:06à un calendrier
00:52:07spécifique
00:52:08cet article
00:52:09contient aussi
00:52:10une demande
00:52:11de rapport
00:52:11au gouvernement
00:52:12sur la situation
00:52:13des pensions
00:52:14de retraite
00:52:14à Mayotte
00:52:15et les modalités
00:52:16d'accélération
00:52:16vers le droit commun
00:52:17qui demeure
00:52:18une ardente nécessité
00:52:19Je vous remercie
00:52:21Quel est l'avis
00:52:24de Mme la rapporteure ?
00:52:27Oui mais M. Rey
00:52:28n'est pas là
00:52:29et il est seul signataire
00:52:31de sous-amendement
00:52:32donc le sous-amendement
00:52:32n'est pas défendu
00:52:33Mme la rapporteure
00:52:34Merci Mme la Présidente
00:52:38Il s'agit d'amendements
00:52:39de rétablissement
00:52:40et donc il n'y a pas
00:52:41de sous-amendement
00:52:42et c'est une bonne chose
00:52:43Ces amendements
00:52:45visent à rétablir
00:52:46l'article 45 bis
00:52:47dans sa version initiale
00:52:49celui que nous avons voté
00:52:50à l'Assemblée nationale
00:52:51Je suis bien entendu
00:52:53profondément opposée
00:52:55à la suppression
00:52:56de cet article 45 bis
00:52:58puisqu'une telle suppression
00:52:59traduit à mes yeux
00:53:00un positionnement dogmatique
00:53:01de la majorité sénatoriale
00:53:03sur une réforme
00:53:04qui avait pourtant été rejetée
00:53:05par une très large majorité
00:53:06des Français
00:53:07Et au-delà de cette considération
00:53:09politique
00:53:10qui compte surtout
00:53:12lorsqu'on choisit
00:53:12la voie du dialogue
00:53:13et du compromis
00:53:14ce que n'a pas voulu faire
00:53:16le Sénat
00:53:17je suis bien sûr
00:53:18opposée à cette proposition
00:53:20La suspension
00:53:21des mesures d'âge
00:53:22et du relèvement
00:53:23de la durée d'assurance
00:53:23constitue une avancée
00:53:24très concrète
00:53:25pour des millions
00:53:26de travailleuses
00:53:27et de travailleurs
00:53:27Ils ont été injustement
00:53:29pénalisés
00:53:30par cette réforme
00:53:30de 2023
00:53:31réforme qui n'a d'ailleurs
00:53:32pas permis
00:53:33de régler durablement
00:53:34le financement
00:53:35de notre système
00:53:35de retraite
00:53:36par répartition
00:53:37et tout le monde
00:53:38a pu le constater
00:53:39Supprimer donc
00:53:41la version
00:53:41qui a été adoptée
00:53:42par l'Assemblée
00:53:43reviendrait en outre
00:53:44à empêcher définitivement
00:53:45l'application
00:53:46de cette suspension
00:53:47à plusieurs publics
00:53:48pour lesquels
00:53:49nous avions expressément
00:53:49élargi le dispositif
00:53:51par un amendement
00:53:52gouvernemental
00:53:53les assurés
00:53:54en carrière longue
00:53:55les fonctionnaires
00:53:56des catégories
00:53:57actives et superactives
00:53:58les assurés
00:53:59du premier trimestre
00:54:001965
00:54:01et les assurés
00:54:03bien sûr
00:54:03de Saint-Pierre
00:54:04et Miquelon
00:54:05et Mayotte
00:54:06toutes ces extensions
00:54:07ont été votées
00:54:07ici à l'Assemblée
00:54:09cette suspension
00:54:10a été adoptée
00:54:11à l'Assemblée
00:54:11et donc pour toutes
00:54:13ces raisons
00:54:13je vous propose
00:54:14donc de rétablir
00:54:15l'article 45 bis
00:54:16tel qu'il a été adopté
00:54:17par notre Assemblée
00:54:19en première lecture
00:54:19et donc je suis favorable
00:54:20à ces amendements
00:54:21à titre personnel
00:54:22je vous remercie
00:54:24je vous remercie
00:54:24je vous remercie
00:54:24madame la rapporteure
00:54:25quel est l'avis du gouvernement
00:54:26monsieur le ministre
00:54:27madame la présidente
00:54:30madame la rapporteure
00:54:31monsieur le rapporteur général
00:54:32monsieur le président
00:54:32mesdames et messieurs les députés
00:54:33j'ai deux réflexions
00:54:36d'abord je comprendrais pas
00:54:39pourquoi cette suspension
00:54:40ne rencontrerait pas
00:54:41une large majorité
00:54:42dans le vote des parlementaires
00:54:43parce qu'au fond
00:54:43si on est contre
00:54:45la réforme
00:54:46on doit être pour la suspension
00:54:47puisque ça permet
00:54:48de débattre à nouveau
00:54:49l'avenir de cette réforme
00:54:51il y a une logique
00:54:51et d'ailleurs ça marche
00:54:52puisque pas plus tard
00:54:53que cet après-midi
00:54:54nous avons ouvert
00:54:55une conférence
00:54:56travail-emploi-retraite
00:54:57dont on voit bien
00:54:58que des objectifs
00:54:59et éventuellement
00:55:00l'amélioration de cette réforme
00:55:01donc premièrement
00:55:03deuxièmement
00:55:04parmi ceux qui sont pour
00:55:05ils sont nombreux
00:55:06beaucoup veulent améliorer
00:55:08cette réforme
00:55:08donc là aussi
00:55:09le temps de la suspension
00:55:10permet de faire ce travail
00:55:11d'ajustement
00:55:11par exemple la pénibilité
00:55:13a été évoquée
00:55:13ça a été un des thèmes
00:55:14majeurs du conclave
00:55:15on n'avait pas été
00:55:16si loin que ça
00:55:17d'une conclusion
00:55:17et donc on voit aussi
00:55:18que ceux qui sont pour la réforme
00:55:20mais en voulant l'améliorer
00:55:21peuvent voir aussi
00:55:22dans la suspension
00:55:23le processus
00:55:23qui permet de le faire
00:55:24voilà enfin
00:55:25ce temps c'est un temps utile
00:55:27c'est un temps pour le dialogue social
00:55:28les partenaires sociaux
00:55:29s'en sont apparus
00:55:30c'est un temps aussi
00:55:31pour le débat politique
00:55:32et déjà certains groupes
00:55:34commencent à faire des propositions
00:55:35sur une évolution plus profonde
00:55:36du système de retraite
00:55:38bref
00:55:38la suspension
00:55:39c'est une bonne chose
00:55:40c'est une chose
00:55:41qui permet d'avoir ce débat
00:55:42chacun peut avoir son idée
00:55:43sur la réforme par elle-même
00:55:45mais la suspension
00:55:46au fond
00:55:46permet d'avancer
00:55:47et de préciser les choses
00:55:48donc bien évidemment
00:55:49le gouvernement se raconte
00:55:50cet amendement de suppression
00:55:52alors
00:55:56c'est des amendements
00:55:57de rétablissement
00:55:58monsieur le ministre
00:56:00vous êtes favorable
00:56:01ou défavorable ?
00:56:03je suis favorable
00:56:04à tous les amendements
00:56:06sauf au sous-amendement
00:56:0711-23
00:56:08il n'est pas défendu
00:56:09donc il n'existe plus
00:56:10je suis favorable
00:56:11à tous les amendements
00:56:12je vous remercie
00:56:14alors j'ai 4 interventions
00:56:15je vous indique
00:56:16qui prendra la parole
00:56:17monsieur Vigier
00:56:18madame Vidal
00:56:19monsieur Clouet
00:56:19monsieur Peu
00:56:20monsieur Vigier
00:56:21monsieur Vigier
00:56:24mais ça va
00:56:26ok rappel au règlement
00:56:32allez-y je vous écoute
00:56:33madame la présidente
00:56:39sur un sujet comme ça
00:56:39qui est quand même
00:56:40un des sujets structurants
00:56:41de notre débat
00:56:42la moindre des choses
00:56:42c'est que chaque groupe
00:56:43puisse s'exprimer
00:56:44donc je vous demande
00:56:45évidemment qu'il puisse
00:56:45y avoir une expression
00:56:46de chaque groupe
00:56:47je vous remercie
00:56:48monsieur Vigier
00:56:49c'est pas la peine
00:56:51de s'énerver
00:56:52merci madame la présidente
00:56:54madame la ministre
00:56:55monsieur le ministre
00:56:56mes chers collègues
00:56:58lorsque j'ai pris la parole
00:56:59la semaine dernière
00:57:00au nom du groupe
00:57:01lorsque j'ai évoqué
00:57:03le sujet de la suspension
00:57:04des retraites
00:57:04j'ai dit que je voterai
00:57:06cette suspension des retraites
00:57:07parce que je voulais
00:57:07faire un compromis
00:57:08et une partie du groupe
00:57:11dont le président
00:57:12Marc Fénaud
00:57:12s'est abstenu
00:57:13parce que nous avions décidé
00:57:14de ne pas enterrer
00:57:16tout ce qui avait été fait
00:57:17mais d'accorder
00:57:17cette suspension
00:57:18indispensable
00:57:19moi je regrette
00:57:21madame la présidente
00:57:22qu'on n'ait pas pu
00:57:22aborder les autres amendements
00:57:23je voudrais juste
00:57:24vous rappeler
00:57:24trois dates
00:57:252009
00:57:27monsieur Sauti
00:57:28est toujours là
00:57:28et bien les retraites
00:57:30ont été augmentées
00:57:31monsieur Sauti
00:57:32au 1er juillet de l'année
00:57:33donc la moitié
00:57:34de l'augmentation légale
00:57:35par rapport à la loi
00:57:362015
00:57:37les socialistes
00:57:39ils ont été augmentés
00:57:40également
00:57:40au 1er juillet
00:57:42et pour
00:57:43les collègues
00:57:44d'Horizon
00:57:45Edouard Philippe
00:57:46première ministre
00:57:46en 2019
00:57:47elles sont augmentées
00:57:48jusqu'à 2000 euros
00:57:50jusqu'à 2000 euros
00:57:51nous nous avons estimé
00:57:53qu'avec les déficits
00:57:54publics qu'il y a
00:57:55il fallait faire un effort
00:57:56et un effort partagé
00:57:57on avait distingué
00:57:59évidemment les retraites
00:58:00des minima sociaux
00:58:02et de faire en sorte
00:58:03de revaloriser les retraites
00:58:04jusqu'à 1700 euros
00:58:05voire 2000
00:58:06voire 2500 euros
00:58:07vérifier les amendements
00:58:08c'est une ouverture importante
00:58:10vous ne pouvez pas dire
00:58:10madame Ruhnel
00:58:11que c'est les musées
00:58:12des horreurs
00:58:13que cela
00:58:13ce que nous avons proposé
00:58:15ce ne sont pas des horreurs
00:58:16ce que nous proposons
00:58:17c'est un effort juste
00:58:18sinon c'est sur les travailleurs
00:58:20qui parlent
00:58:21quant à madame Le Pen
00:58:22puisque vous étiez
00:58:23très heureuse
00:58:24tout à l'heure
00:58:25de sortir les programmes
00:58:26présidentiels
00:58:26moi j'ai gardé
00:58:28madame Le Pen
00:58:29votre proposition
00:58:30de l'âge de la retraite
00:58:32à 60 ans
00:58:32en 2022
00:58:33et votre poulain
00:58:34monsieur Bardella
00:58:35il est arrivé à 62 ans
00:58:36ne vous renvoyez pas
00:58:37vos documents
00:58:38on vous le rappellera
00:58:39alors j'en appelle
00:58:40les uns et les autres
00:58:41à la raison
00:58:42je vous remercie
00:58:44madame Vidal
00:58:45merci madame la présidente
00:58:52le rétablissement
00:58:53de cet article 45 bis
00:58:55fait partie
00:58:56de l'équilibre
00:58:57du texte
00:58:58alors équilibre
00:58:59qui est un peu
00:59:00mis à mal
00:59:01selon moi
00:59:02puisque le débat
00:59:02encore une fois
00:59:03de plus
00:59:03était empêché
00:59:04sur l'article 44
00:59:06et pourtant le débat
00:59:07il avait un intérêt
00:59:08et puis
00:59:09madame la rapporteure
00:59:11permettez-moi de vous dire
00:59:12vous ne pouvez pas
00:59:13être là-haut
00:59:14en train de nous insulter
00:59:15et en train de dire
00:59:16que nous sommes
00:59:17le parti de la honte
00:59:18et nous appeler maintenant
00:59:20à faire un compromis
00:59:21ça
00:59:22ça n'est pas possible
00:59:24ça n'est pas
00:59:26ça n'est pas possible
00:59:27mais nous sommes
00:59:30un groupe responsable
00:59:31nous sommes
00:59:32un groupe
00:59:32respectueux
00:59:34et nous allons
00:59:35respecter
00:59:36respecter
00:59:37la demande
00:59:38la demande
00:59:38du Premier ministre
00:59:39de faire un compromis
00:59:40avec vous
00:59:41parce que
00:59:43le Premier ministre
00:59:44nous le demande
00:59:45parce que
00:59:46c'est l'intérêt
00:59:46du pays
00:59:47et parce que
00:59:48c'est l'intérêt
00:59:48des Françaises
00:59:49et des Français
00:59:49et nous sommes
00:59:51aussi
00:59:51convaincus
00:59:53nous sommes aussi
00:59:55convaincus
00:59:56qu'il nous faut
00:59:58une réforme
00:59:59systémique
00:59:59sur les retraites
01:00:00c'est pour ça
01:00:01que notre groupe
01:00:02a fait des propositions
01:00:03sans âge légal
01:00:05de départ à la retraite
01:00:06avec une durée
01:00:08de cotisation
01:00:09et avec une partie
01:00:10de répartition
01:00:11alors notre groupe
01:00:13s'abstiendra
01:00:14je le répète
01:00:15nous sommes
01:00:16respectueux
01:00:17du compromis
01:00:18qui a été établi
01:00:20entre le Premier ministre
01:00:21et votre groupe
01:00:22et à tout le moins
01:00:24Madame la rapporteure
01:00:25vous pourriez être
01:00:27aussi respectueuse
01:00:29avec les députés
01:00:30qui ont travaillé
01:00:31d'arrache-pied
01:00:32pour que ce compromis
01:00:34puisse exister
01:00:35Merci beaucoup
01:00:38Madame la députée
01:00:39pour la France insoumise
01:00:40Monsieur Clouet
01:00:41Merci Madame la Présidente
01:00:47bon le gouvernement commun
01:00:48PS-EPR
01:00:49a pas l'air de vivre très bien
01:00:50donc je vais essayer
01:00:50de donner un peu
01:00:50de signification là-dedans
01:00:52Premier élément
01:00:54les votes aujourd'hui
01:00:55ont montré
01:00:56qu'il y a une majorité
01:00:57dans cette assemblée
01:00:57pour abroger
01:00:58la réforme des retraites
01:00:59il y a eu des votes
01:00:59tout à l'heure
01:01:00de quoi on parle
01:01:01c'est une distraction
01:01:04hier
01:01:05le gouvernement
01:01:07et ses bagages
01:01:07accompagnés
01:01:08d'occasion
01:01:09ont volé
01:01:10un milliard d'euros
01:01:11aux cotisants
01:01:12des mutuelles
01:01:12en disant
01:01:12que ça devait financer
01:01:13une réforme
01:01:13un report
01:01:16d'une réforme
01:01:17des retraites
01:01:17vous avez volé
01:01:18un milliard d'euros
01:01:18or vous nous dites
01:01:20ça coûte 300 millions
01:01:21d'euros
01:01:21où sont passés
01:01:22les 700 millions
01:01:23d'euros volés aussi
01:01:24c'est-à-dire que
01:01:24sur un euro
01:01:25que vous leur piquez
01:01:2670 centimes
01:01:27vont dans vos poches
01:01:28on ne sait où
01:01:28c'est donc un détournement
01:01:29de fond
01:01:30en réalité
01:01:30ce dont on parle
01:01:31troisièmement
01:01:32celles et ceux
01:01:34qui nous écoutent
01:01:34doivent bien comprendre
01:01:35quelle est leur
01:01:35situation personnelle
01:01:36si vous avez 60 ans
01:01:39vous partirez
01:01:39à 63 ans
01:01:40si vous avez 59 ans
01:01:42vous partirez
01:01:42à 63 ans
01:01:43et 3 mois
01:01:43si vous avez 58 ans
01:01:44vous partirez
01:01:45à 63 ans
01:01:46et 6 mois
01:01:46si vous avez 57 ans
01:01:47vous partirez
01:01:48à 63 ans
01:01:49et 9 mois
01:01:49et ensuite
01:01:50vous partirez
01:01:50à 64 ans
01:01:51donc c'est une
01:01:52sanctuarisation
01:01:53du départ
01:01:54à 64 ans
01:01:55pour des millions
01:01:56de personnes
01:01:57et bien
01:02:00pour nous
01:02:01à la France Insoumise
01:02:02toutes les personnes
01:02:03que j'évoquais là
01:02:04doivent partir
01:02:04à 62 ans
01:02:05immédiatement
01:02:07car il y a
01:02:07une majorité parlementaire
01:02:09pour le faire
01:02:09à quoi bon
01:02:11des magouilles
01:02:11et des tambouilles
01:02:12sans fin
01:02:13à l'heure du dîner
01:02:13alors qu'on peut
01:02:14par le vote
01:02:15en contraignant
01:02:16ce gouvernement
01:02:17abroger
01:02:17la réforme des retraites
01:02:19et si je dis 62 ans
01:02:21ce n'est pas
01:02:22car c'est l'objectif
01:02:23c'est parce que 62 ans
01:02:24c'est l'étape
01:02:25pour 60 ans
01:02:26ce grand progrès social
01:02:28conquis en 1981
01:02:30dans une France
01:02:31beaucoup moins riche
01:02:32qu'aujourd'hui
01:02:32et que nous irons reconquérir
01:02:35nous le disons
01:02:36aux françaises
01:02:36et aux français
01:02:3760 ans
01:02:37c'est l'objectif
01:02:38de progrès social
01:02:39qui doit être universel
01:02:40partout dans le pays
01:02:41Merci beaucoup
01:02:43la parole est au président
01:02:44Peux
01:02:45pour le groupe GDR
01:02:45Oui
01:02:47merci madame
01:02:48merci madame la présidente
01:02:50alors d'abord
01:02:51je voudrais dire
01:02:53faire une précision
01:02:56et dire à mon collègue
01:02:58Jérôme Gatch
01:02:59et en calmement
01:03:03et surtout
01:03:04sans surligner
01:03:05les différences
01:03:06qui peuvent être
01:03:07les nôtres
01:03:08sur ce sujet
01:03:09on a tellement
01:03:10de convergence
01:03:10par ailleurs
01:03:11que je sais
01:03:13faire la part
01:03:14des choses
01:03:14mais ne mettons pas
01:03:16sur le compte
01:03:17de la sémantique
01:03:18des choses
01:03:19qui finalement
01:03:20ne le sont pas
01:03:21parce que je vais
01:03:22te raconter
01:03:23une histoire
01:03:24mais que vous avez
01:03:25peut-être connue
01:03:26mais dans ma circonscription
01:03:28à Saint-Denis
01:03:29où les gens
01:03:30comme partout ailleurs
01:03:32parlent le français
01:03:33et comprennent
01:03:34le français parfaitement
01:03:35quand ils ont entendu
01:03:37le premier ministre
01:03:38dire qu'il y aurait
01:03:39une suspension
01:03:39certains sont venus
01:03:41me voir en disant
01:03:41Stéphane je suis content
01:03:42j'ai gagné 6 mois
01:03:43l'autre m'a dit
01:03:44je vais gagner un an
01:03:45l'autre m'a dit
01:03:46je vais gagner 15 mois
01:03:47et quand je suis venu
01:03:49leur expliquer
01:03:50avec le tableau
01:03:51de la lettre rectificative
01:03:52que finalement
01:03:53personne ne gagnait
01:03:546 mois
01:03:55personne ne gagnait
01:03:55un an
01:03:56encore moins 15 mois
01:03:57mais qu'au mieux
01:03:584 générations
01:03:59allaient gagner 3 mois
01:04:00ça a été une annonce
01:04:03extrêmement déceptive
01:04:04et quand je leur ai dit
01:04:05et quand je leur ai dit
01:04:07et donc
01:04:08c'est ça qui me préoccupe
01:04:09c'est à dire que moi
01:04:10je ne veux pas
01:04:11qu'on raconte
01:04:12des carabistouilles
01:04:13aux français
01:04:14notamment à ceux
01:04:15qui ont le plus
01:04:16d'espérance
01:04:16et donc
01:04:17dans cette affaire
01:04:20j'ai entendu
01:04:21le président de la république
01:04:24parler de décalage
01:04:25j'ai entendu
01:04:26le premier ministre
01:04:26parler de suspension
01:04:27la vérité des prix
01:04:29c'est la lettre rectificative
01:04:30et donc
01:04:31ce n'est pas de la sémantique
01:04:32que de dire
01:04:33c'est un décalage
01:04:34alors est-ce que
01:04:34pour autant
01:04:35il faut négliger
01:04:36les 3 mois
01:04:38de gagner
01:04:39pour 250 000 personnes
01:04:42selon le directeur
01:04:43de la CNAV
01:04:44en 2027
01:04:45je ne les néglige pas
01:04:47mais je ne raconte pas
01:04:48une histoire
01:04:49qui n'est pas vraie
01:04:51je ne trompe pas
01:04:52les gens
01:04:52qui ont pu croire
01:04:54à la suspension
01:04:55de la réforme
01:04:56des retraites
01:04:56c'est la raison
01:04:57pour laquelle
01:04:58sur ce sujet
01:04:59on s'abstiendra
01:05:01parce que le seul groupe
01:05:02qui a obtenu un vote
01:05:03sur la réforme
01:05:04borne
01:05:05c'est le nôtre
01:05:06et c'était l'abrogation
01:05:07votée à la majorité
01:05:08de cette assemblée
01:05:09merci monsieur le président
01:05:11monsieur Molac
01:05:11pour le groupe Liot
01:05:12merci madame la présidente
01:05:18donc cette réforme
01:05:20des retraites
01:05:21le groupe Liot
01:05:22s'est battu
01:05:23contre
01:05:24il a fait
01:05:25tout ce qu'il a pu
01:05:26on nous avait dit
01:05:28on avait dit
01:05:28il y a deux choses
01:05:29qui nous a
01:05:30particulièrement gênés
01:05:31la première
01:05:32c'est sur la forme
01:05:33on avait dit
01:05:34au gouvernement
01:05:34que l'on voulait
01:05:35voter
01:05:36que s'il y avait eu
01:05:36un vote
01:05:37dans cette assemblée
01:05:38nous n'aurions pas fait
01:05:40de motion de censure
01:05:41il y a eu un 49-3
01:05:42nous avons donc déposé
01:05:44une motion de censure
01:05:45la seule que nous ayons déposée
01:05:47elle n'a pas été votée
01:05:48à neuf voix près
01:05:49ce qui montre
01:05:50d'une part
01:05:51l'opposition
01:05:52qu'il y avait
01:05:53dans cet hémicycle
01:05:54et bien sûr
01:05:55une opposition
01:05:56de la part des français
01:05:56ça c'est pour la forme
01:05:58sur le fond
01:05:59sur le fond
01:06:00vous ne pouvez pas
01:06:01faire payer
01:06:02une réforme des retraites
01:06:03par ceux
01:06:04qui ont commencé
01:06:05à travailler tôt
01:06:05c'est pas possible
01:06:07c'est à dire
01:06:08qu'on sait très très bien
01:06:09que tous ceux
01:06:10qui font des études supérieures
01:06:11iront au moins
01:06:12jusqu'à 64 ans
01:06:13pour avoir
01:06:14une retraite complète
01:06:15mais que celui
01:06:15qui a commencé
01:06:16à 16, 17 ou 18
01:06:17il continuera
01:06:19à lui
01:06:20à travailler
01:06:21parce qu'il n'aura
01:06:21pas l'âge
01:06:22pour prendre ses retraites
01:06:23alors qu'il aurait
01:06:24tous ses trimestres
01:06:26et ça
01:06:27ce n'est évidemment
01:06:28pas tolérable
01:06:29voilà
01:06:31donc évidemment
01:06:32on peut dire
01:06:34ce qu'on veut
01:06:35c'est un compromis
01:06:36c'est un pas
01:06:37qui nous permet
01:06:37d'avancer
01:06:38et je le voterai
01:06:39avec entrain
01:06:41merci beaucoup
01:06:42monsieur Molac
01:06:43la parole est à monsieur
01:06:44Eskenazi
01:06:45pour le parti socialiste
01:06:46pour le groupe socialiste
01:06:49madame la présidente
01:06:51mesdames messieurs les ministres
01:06:52chers collègues
01:06:53pour l'abrogation
01:06:55de la réforme des retraites
01:06:56j'ai manifesté dans la rue
01:06:57ça n'a rien changé
01:06:58j'ai été élu
01:06:59en mettant cette proposition
01:07:00en tête de mon programme
01:07:01ça n'a rien changé
01:07:02j'ai passé 15 heures
01:07:03à une niche parlementaire
01:07:04pour abroger la réforme des retraites
01:07:05je suis rentré chez moi
01:07:06sans avancer pour les français
01:07:08j'ai voté
01:07:09j'ai voté la résolution
01:07:11du parti communiste
01:07:12ça n'a rien changé
01:07:13le parti socialiste
01:07:15a obtenu
01:07:16l'ouverture du dialogue social
01:07:18sur cette réforme
01:07:19pour lequel les syndicats
01:07:20avaient été écartés
01:07:21cela n'a rien changé
01:07:23dans le cadre
01:07:24d'une recherche
01:07:25de consensus
01:07:26nous sommes assis
01:07:27à la table des négociations
01:07:29et les syndicats
01:07:30qui ont unanimement salué
01:07:32cette décision de suspension
01:07:33savent
01:07:33que
01:07:35s'asseoir à la table
01:07:37du dirigeant
01:07:38pour négocier
01:07:38ça n'est pas s'allier
01:07:39c'est discuter
01:07:40pour essayer d'arracher
01:07:41des victoires
01:07:42et nous avons
01:07:42ce soir
01:07:43arraché une victoire
01:07:45une amélioration concrète
01:07:46pour des centaines
01:07:47de milliers
01:07:48de françaises
01:07:48et de français
01:07:49j'appelle donc
01:07:51toutes celles et ceux
01:07:52qui sont pour l'abrogation
01:07:54à voter cette première étape
01:07:56et je leur donne rendez-vous
01:07:57en 2027
01:07:58pour les élections présidentielles
01:07:59pour l'étape suivante
01:08:01parce que les syndicats
01:08:02savent
01:08:03que lorsqu'on obtient
01:08:04une victoire
01:08:04on la prend
01:08:05que lorsqu'on obtient
01:08:06une amélioration
01:08:07on la prend
01:08:08que lorsqu'on obtient
01:08:10une amélioration
01:08:10des qualités de vie
01:08:11on la prend
01:08:12j'appelle donc
01:08:13toutes celles et ceux
01:08:14qui sont pour la mesuration
01:08:16des conditions de vie
01:08:17des françaises
01:08:18et des françaises
01:08:19à voter pour cet article
01:08:20un peu de silence
01:08:22s'il vous plaît
01:08:22président Wauquiez
01:08:23pour le groupe
01:08:24droite républicaine
01:08:25merci madame la présidente
01:08:32et merci d'avoir accepté
01:08:33qu'il puisse y avoir
01:08:34une prise de parole
01:08:34par groupe
01:08:35notre groupe sera
01:08:37contre cette suspension
01:08:39et il le sera
01:08:40très majoritairement
01:08:41nous serons contre
01:08:43parce que d'abord
01:08:44suspendre cette réforme
01:08:46ne résout rien
01:08:47à l'équation
01:08:48qui est la nôtre
01:08:48nous avons de plus en plus
01:08:50de retraités
01:08:51nous avons de moins en moins
01:08:51d'actifs
01:08:52il y a donc
01:08:53deux seules solutions
01:08:55si jamais vous ne bougez pas
01:08:56sur l'âge de départ
01:08:57à la retraite
01:08:58c'est soit de prendre plus
01:08:59sur ceux qui travaillent
01:09:00soit de baisser
01:09:01le niveau de vie
01:09:02des retraités
01:09:03et les faits ont la tête dure
01:09:04et ici certains cherchent
01:09:06à l'esquiver
01:09:06quand on promet 60
01:09:0862 ans
01:09:09plus personne ne sait
01:09:09exactement ce que vous promettez
01:09:11la réalité c'est qu'il faut dire
01:09:12clairement aux français
01:09:13que vous le financerez
01:09:15en baissant le poids d'achat
01:09:16des retraités
01:09:17ou bien en ponctionnant plus
01:09:18sur ceux qui travaillent
01:09:20et puis surtout
01:09:20la deuxième chose
01:09:21c'est qu'il y a tous les débats
01:09:22qui ne sont pas sur la table
01:09:23et de façon très étonnante
01:09:25on ne parle pas
01:09:26de l'égalité entre le public
01:09:27et le privé
01:09:28on ne parle plus du tout
01:09:29de la suppression
01:09:30des régimes spéciaux
01:09:31de retraite
01:09:32nous n'abordons pas non plus
01:09:33les débats de demain
01:09:34sur lesquels nous sommes convaincus
01:09:36qu'il y a des sujets
01:09:36qu'il faut qu'on mette
01:09:37aussi au débat
01:09:38qu'est-ce qu'on fait
01:09:40sur la retraite
01:09:40par capitalisation
01:09:41est-ce qu'on dit
01:09:42bien aux français
01:09:43qu'aujourd'hui
01:09:43toute une partie
01:09:44de la richesse
01:09:45produite par notre pays
01:09:46est captée
01:09:47par des fonds de pension
01:09:48qui servent à payer
01:09:49les retraites
01:09:49des instituteurs australiens
01:09:51ou des infirmières canadiennes
01:09:52tout ça parce que
01:09:53nous n'avons pas
01:09:54un système de retraite
01:09:55par capitalisation
01:09:56qui permettrait
01:09:57de financer
01:09:57nos propres retraites
01:09:58avec l'argent
01:09:59produit par notre pays
01:10:00alors oui
01:10:01il y a tous ces sujets
01:10:02qui sont sur la table
01:10:03qui sont esquivés
01:10:04tout le monde
01:10:05a une forme
01:10:06de lâche soulagement
01:10:07dessus
01:10:07en se précipitant
01:10:08sur cette suspension
01:10:09nous resterons
01:10:10sur ce que sont
01:10:11les capes
01:10:12de notre groupe politique
01:10:13qui est de refuser
01:10:14cette suspension
01:10:15de la réforme des retraites
01:10:16merci beaucoup
01:10:18je vous remercie
01:10:18de bien vouloir
01:10:19regagner vos places
01:10:21nous avions encore
01:10:26quelques interventions
01:10:28de groupes
01:10:29qui ne se sont pas
01:10:30encore exprimés
01:10:31merci de regagner
01:10:33vos places
01:10:34s'il vous plaît
01:10:38allez s'il vous plaît
01:10:44merci de regagner
01:10:45vos places
01:10:46pour qu'on puisse
01:10:46reprendre nos débats
01:10:47merci
01:10:48alors
01:10:53je vais donner la parole
01:10:56au président Christophe
01:10:57pour le groupe Horizon
01:10:58merci madame la présidente
01:11:05alors finalement
01:11:05on aurait pu vivre
01:11:06un moment de vérité
01:11:06mais nous sommes de nouveau
01:11:07tombés dans le soir
01:11:09des mensonges
01:11:10mensonges sur la réalité
01:11:11démographique en soi
01:11:12puisque vous savez
01:11:13très bien aujourd'hui
01:11:14que là où nous avions
01:11:154,1 cotisants
01:11:17à la création
01:11:18de la retraite
01:11:18nous sommes tombés
01:11:19à 1,7
01:11:19et là où nous liquidions
01:11:20à l'époque
01:11:21seulement 5 années et demie
01:11:22de pension
01:11:23nous en sommes
01:11:23à 22 ans et demie
01:11:24même François Mitterrand
01:11:25en son temps en 1988
01:11:27pendant sa campagne présidentielle
01:11:28affirmait qu'il y avait
01:11:29un problème démographique
01:11:30et que ce problème
01:11:31percuterait l'année 2000
01:11:32et que chacun
01:11:33devrait faire son effort
01:11:34mensonge sur son financement
01:11:36finalement
01:11:36puisque aujourd'hui
01:11:37vous posez une facture
01:11:39déséquilibrée
01:11:40mensonge même
01:11:41sur la question
01:11:41des carrières longues
01:11:42cher Paul Molac
01:11:43avec la réforme proposée
01:11:45en 2023
01:11:45nous avons fait en sorte
01:11:46qu'un jeune
01:11:47qui commençait à 16 ans
01:11:48au lieu de cotiser
01:11:48180 trimestres
01:11:49n'en cotise plus
01:11:50que 172
01:11:5112 trimestres
01:11:51et donc
01:11:52ces 43 années
01:11:53également
01:11:53donc quand vous commencez
01:11:54à 16 ans
01:11:55et bien ça fera
01:11:5559 ans
01:11:56et pas 64 ans
01:11:57mensonge
01:11:58sur son financement
01:11:59disais-je
01:11:59puisque vous ne répondez
01:12:00pas à la question
01:12:01finalement
01:12:01qui allez-vous faire
01:12:02payer demain
01:12:03est-ce que ce sont
01:12:04les salariés
01:12:04parce qu'il faudra
01:12:05augmenter leurs cotisations
01:12:06est-ce que ce sera
01:12:07les retraités
01:12:07parce qu'il faudra
01:12:08baisser leurs pensions
01:12:08ou est-ce que vous
01:12:09allez reposer le poids
01:12:10de ce déficit
01:12:11sur les générations futures
01:12:12et puis
01:12:13mensonge
01:12:14chers collègues
01:12:15aussi sur votre volonté
01:12:15réel de compromis
01:12:16puisque vous voulez
01:12:17de trahir le compromis
01:12:18en rejetant finalement
01:12:20l'article 44
01:12:21qui prévoyait
01:12:22donc ce gel
01:12:22qu'on aurait pu améliorer
01:12:24voilà madame la présidente
01:12:25pourquoi nous resterons
01:12:26fidèles à nos convictions
01:12:27nous mentirons pas
01:12:28aux français
01:12:29et nous opposerons
01:12:30et bien cette suspension
01:12:31je vous remercie
01:12:33la parole est à monsieur
01:12:33Corbière
01:12:34pour le groupe écologiste
01:12:45collègue
01:12:47macroniste
01:12:49si vous cherchez
01:12:51l'explication
01:12:51de pourquoi
01:12:52en l'espace de 6 ans
01:12:53vous êtes passé
01:12:54de près de 250 députés
01:12:56sur ces bancs
01:12:57à 90
01:12:57l'explication
01:12:59est précisément
01:13:00sur la blessure
01:13:01démocratique
01:13:02que vous avez
01:13:03infligée au peuple
01:13:04français
01:13:05en imposant
01:13:06une injuste réforme
01:13:07des retraites
01:13:08si vous cherchez
01:13:11à comprendre
01:13:11pourquoi
01:13:12la confiance
01:13:13s'est rompue
01:13:14avec la grande majorité
01:13:16du monde du travail
01:13:17et de nos concitoyens
01:13:19elle est là
01:13:20c'était injuste
01:13:21socialement
01:13:22c'était antidémocratique
01:13:24là dessus
01:13:27nous resterons
01:13:29déterminés
01:13:30si les français
01:13:32nous confient
01:13:32ce grand honneur
01:13:34d'abroger
01:13:36la réforme
01:13:37des retraites
01:13:37la réforme borne
01:13:38et pour ma part
01:13:40d'engager
01:13:41les conditions
01:13:41de revenir
01:13:42à la retraite
01:13:43à 60 ans
01:13:43ça c'est le combat
01:13:45politique
01:13:45que nous continuerons
01:13:46au moment où
01:13:47je m'exprime
01:13:48nous avons à juger
01:13:49d'une chose
01:13:49cet article
01:13:51et à apprécier
01:13:53le moment
01:13:53dans lequel
01:13:54il se situe
01:13:54du débat
01:13:55à entendre
01:13:56les arguments
01:13:57notamment
01:13:57de la droite
01:13:58et de monsieur
01:13:58Wauquiez
01:13:59de la manière
01:14:00dont c'est perçu
01:14:01dans le pays
01:14:01à savoir
01:14:02est-ce que c'est
01:14:04quelque chose
01:14:04qui suspend
01:14:06décale
01:14:07qu'importe
01:14:08mais qui ébrèche
01:14:09tout de même
01:14:09ce que vous avez
01:14:10imposé par la force
01:14:11certes
01:14:12c'est bien peu
01:14:13c'est très peu
01:14:14ça concerne que
01:14:15quatre générations
01:14:17cela ne concernera
01:14:18que trois mois
01:14:19on sait bien peu
01:14:20c'est presque rien
01:14:21mais cela existe
01:14:22tout de même
01:14:23voilà pour quelle raison
01:14:24pour ma part
01:14:25et avec mon groupe
01:14:26en ayant
01:14:27le goût amer
01:14:28de la manière
01:14:29dont député
01:14:29Macroniste
01:14:30vous nous présentez
01:14:31ça comme un grand compromis
01:14:32et nous savons bien
01:14:33comment cela est perçu
01:14:34en vérité
01:14:35pas du tout
01:14:35de la chose
01:14:36mais tout de même
01:14:37en conscience
01:14:38nous voterons pour
01:14:39cet amendement
01:14:40et cela ne préjuge en rien
01:14:42la manière dont nous voterons
01:14:43pour le reste
01:14:43ça n'enterrine en rien
01:14:45en accord avec la totalité
01:14:46de ce PLFSS
01:14:47mais oui
01:14:48trois mois nous prenons
01:14:49et nous en ferons
01:14:49un point d'appui
01:14:50pour imposer la grande victoire
01:14:52celle d'abroger cette réforme
01:14:53nous voterons pour
01:14:54nous voterons pour
01:14:55merci beaucoup
01:14:55monsieur le député
01:14:56j'ai un rappel au règlement
01:14:57de monsieur Clouet
01:14:58merci madame la présidente
01:15:03en fait c'est bon
01:15:03c'est juste qu'on s'inquiétait
01:15:04beaucoup après que
01:15:05la rapporteur thématique
01:15:05vous ait qualifié
01:15:06de partie de la honte
01:15:06qu'elle ait disparu
01:15:07on voulait savoir si tout allait bien
01:15:08mais elle est revenue
01:15:09et donc le rappel au règlement
01:15:11n'a pas lieu d'être
01:15:11allez monsieur Clouet
01:15:12ne vous inquiétez pas
01:15:12monsieur Tanguy
01:15:14pour le rassemblement national
01:15:15merci madame la présidente
01:15:21comme l'a dit camarade
01:15:22du saucé
01:15:23nous soutenirons
01:15:24avec enthousiasme
01:15:25cette suspension
01:15:26dans l'attente
01:15:27de la victoire
01:15:28démocratique
01:15:29de Marine Le Pen
01:15:29et de Jordan Bardella
01:15:30pour l'abroger
01:15:31car il n'y a que
01:15:31le rassemblement national
01:15:32qui aura le courage
01:15:34et la conviction
01:15:34pour l'abroger
01:15:35si on confie une réforme
01:15:37aussi importante à la gauche
01:15:38on peut être sûr
01:15:39que les travailleurs
01:15:39iront jusqu'à 67 ans
01:15:41donc il faut vraiment
01:15:42confier l'abrogation
01:15:43de la réforme des retraites
01:15:44à Marine Le Pen
01:15:46et à Jordan Bardella
01:15:47mais il y a
01:15:48il faut le dire
01:15:49une forme
01:15:50une forme
01:15:51une forme d'ordalie
01:15:54pour que
01:15:54sauver leur siège
01:15:56la Macronie
01:15:57renie
01:15:58la seule réforme
01:15:59qu'ils ont fait
01:16:00dans leur deuxième mandat
01:16:01c'est à dire
01:16:02il faut se nier
01:16:04soi-même
01:16:04pour survivre
01:16:05en Macronie
01:16:06tout ce que vous avez
01:16:07promis aux français
01:16:08il ne restera rien
01:16:09vous n'aviez en fait
01:16:11rien à proposer
01:16:12à la France
01:16:13à part
01:16:14des taxes
01:16:14des divisions
01:16:15de la haine
01:16:16du mépris social
01:16:18des fermetures d'usines
01:16:19de la ruine
01:16:20des agriculteurs
01:16:20et un tas
01:16:22de dettes
01:16:22il ne restera rien
01:16:24d'Emmanuel Macron
01:16:25et rien d'ailleurs
01:16:26de l'autre mandat
01:16:27d'Emmanuel Macron
01:16:27celui de François Hollande
01:16:28qu'une quirielle
01:16:29de mensonge
01:16:30et un tas
01:16:32de dettes
01:16:32de déficit
01:16:33vous n'aurez été
01:16:34pour la France
01:16:35que de la division
01:16:36que du mensonge
01:16:37et c'est pour cela
01:16:38que dans la suspension
01:16:40de la réforme des retraites
01:16:41il y a l'espoir
01:16:42de la renaissance
01:16:43que sera
01:16:44le premier
01:16:45puis le deuxième
01:16:46mandat de Marine Le Pen
01:16:47tenez bon
01:16:48on arrive
01:16:49je vous remercie
01:16:52je crois que tous les groupes
01:16:57ont pu s'exprimer
01:16:59madame la rapporteure
01:17:00merci madame la présidente
01:17:06je crois que nous vivons
01:17:08ce soir
01:17:08et nous l'avons déjà vécu
01:17:09précédemment
01:17:10en première lecture
01:17:12un moment important
01:17:13un moment
01:17:14dans ce PLFSS
01:17:16qui est une étape
01:17:17une étape
01:17:18qui vient
01:17:19après
01:17:20des manifestations
01:17:21après
01:17:22vous l'avez rappelé
01:17:23des heures de séance
01:17:24après une résolution
01:17:26sur cette question
01:17:27de la suspension
01:17:28de la réforme
01:17:29des retraites
01:17:30mais avant tout ça
01:17:31nous avons travaillé
01:17:33nous avons discuté
01:17:34nous avons supprimé
01:17:36un article 44
01:17:37dont nous avons
01:17:37beaucoup parlé
01:17:38quand même
01:17:38pendant les débats
01:17:39du PLFSS
01:17:40qui était
01:17:41cet article 44
01:17:42sur l'année blanche
01:17:43et qui a évidemment
01:17:44crispé d'un côté
01:17:46comme de l'autre
01:17:47et je crois que
01:17:48d'exprimer
01:17:49ces convictions
01:17:50ce n'est pas se renier
01:17:51et que d'aller au compromis
01:17:53ce n'est pas non plus
01:17:53se renier
01:17:54et que chacun peut garder
01:17:56ses convictions
01:17:57d'un côté
01:17:58comme de l'autre
01:18:00et donc
01:18:00des fois nous exprimons
01:18:02après trois semaines
01:18:03de débat
01:18:04à une heure un peu
01:18:05tardive
01:18:06de manière
01:18:07virulente
01:18:08nos propos
01:18:09et nous les exprimons
01:18:11comme le fait
01:18:12d'ailleurs le député
01:18:13Cyril Isaac-Sibyl
01:18:14à l'instant
01:18:15sans vouloir
01:18:17me couper la parole
01:18:19il le fait
01:18:19évidemment
01:18:20et donc
01:18:21nous exprimons
01:18:22chacun ce soir
01:18:23et nous l'avons fait
01:18:24à des moments différents
01:18:25nos propos
01:18:27et nous exprimons
01:18:27nos convictions
01:18:28avec force
01:18:29et nous exprimons
01:18:30nos convictions
01:18:30avec ce que nous défendons
01:18:31aussi depuis des années
01:18:33et donc
01:18:33encore une fois
01:18:34aucun de ces propos
01:18:36n'est là
01:18:36pour insulter
01:18:37les députés
01:18:38qui eux aussi
01:18:39défendent
01:18:40leurs convictions
01:18:41et donc
01:18:42il n'y a pas d'insulte
01:18:43dans les propos
01:18:43que j'ai pu tenir
01:18:44il n'y a aucune insulte
01:18:45dans tous les propos
01:18:46que j'ai pu tenir
01:18:47et que mon groupe
01:18:48a pu tenir
01:18:49pendant les débats
01:18:50de ce PLFSS
01:18:51et je voudrais quand même
01:18:53le redire ici
01:18:54puisque nous sommes là
01:18:55et nous resterons
01:18:56le temps qu'il faudra
01:18:57pour aller au bout
01:18:58de ce PLFSS
01:18:59nous serons là
01:19:00et nous tiendrons
01:19:01pendant ce PLFSS
01:19:03pour aller au vote
01:19:04pour aller à l'ensemble
01:19:06des discussions
01:19:07sur ces articles
01:19:08et donc
01:19:09il n'y a pas d'insulte
01:19:10il y a des convictions
01:19:11et elles ne doivent
01:19:12blesser personne
01:19:13elles doivent être respectées
01:19:14Merci beaucoup
01:19:15Madame la rapporteure générale
01:19:17Allez on va passer au vote
01:19:20Monsieur le Président de la Commission
01:19:21Attendez
01:19:24Monsieur le Président de la Commission
01:19:25s'exprime
01:19:26Chut
01:19:28Attendez
01:19:29Merci beaucoup
01:19:31Merci beaucoup Madame la Présidente
01:19:32Oui
01:19:34J'avais dit en première lecture
01:19:37lorsque nous en étions arrivés
01:19:38à la discussion
01:19:39de l'article 45 bis
01:19:40que j'espérais
01:19:41que cette journée
01:19:43à l'époque
01:19:44ne finisse pas en journée
01:19:45des dupes
01:19:47du prix sur effectivement
01:19:48les modalités de financement
01:19:50de la mesure
01:19:51du prix sur la portée réelle
01:19:53de la mesure
01:19:54et c'est le débat
01:19:55qu'a très bien posé
01:19:56le Président Peu
01:19:57du prix sur aussi
01:19:59ce qu'il signifie
01:20:01de compromis
01:20:02et l'esprit de compromis
01:20:04que sous-tend
01:20:04cette majeure conception
01:20:06que
01:20:07ce gain obtenu
01:20:10par le Parti Socialiste
01:20:11Je ne voudrais pas
01:20:13qu'on passe
01:20:13d'une journée des dupes
01:20:14que l'on présentait
01:20:17à une soirée des dupes
01:20:18ce soir
01:20:18parce que finalement
01:20:19le compromis
01:20:21je ne le vois pas bien
01:20:22ce soir
01:20:22je vois un compromis
01:20:24à sens unique
01:20:24où on demande
01:20:25beaucoup
01:20:26à ceux qui ont porté
01:20:27une réforme difficile
01:20:28qui a été contestée
01:20:30mais qui reste
01:20:31une réforme difficile
01:20:32et je ne vois pas
01:20:33les efforts
01:20:34qui sont faits
01:20:34pour accompagner
01:20:35de cette manière-là
01:20:36le travail
01:20:37qui a été fait
01:20:37pardon
01:20:38chers amis socialistes
01:20:39mais depuis
01:20:41déjà quelques semaines
01:20:42je fais partie
01:20:42de ceux qui
01:20:43posent la question
01:20:44du bornage
01:20:45du compromis
01:20:45c'est-à-dire
01:20:46le compromis
01:20:47c'est normalement
01:20:47un pas l'un vers l'autre
01:20:48là je vois des pas
01:20:49dans une direction
01:20:50je ne vois pas les pas
01:20:51dans l'autre direction
01:20:52et je pensais
01:20:53que sur l'article 44
01:20:54je pensais
01:20:55que sur l'article 44
01:20:57vous alliez nous montrer
01:20:58que bien
01:20:58la question
01:21:00de la maîtrise
01:21:00des finances publiques
01:21:01était aussi
01:21:02un sujet
01:21:03au-delà
01:21:03des déclarations d'amour
01:21:05à la sécurité sociale
01:21:06à la maîtrise
01:21:07du déficit
01:21:08de la sécurité sociale
01:21:09parce que finalement
01:21:10le grand perdant
01:21:11de la soirée
01:21:11c'est le déficit
01:21:14de la sécurité sociale
01:21:15c'est l'état
01:21:16des comptes
01:21:16de la sécurité sociale
01:21:17parce que là
01:21:18on engrange
01:21:18des recettes en moins
01:21:20on engrange
01:21:21des dépenses en plus
01:21:22et derrière effectivement
01:21:23la ministre va pouvoir
01:21:24journée après journée
01:21:26jusqu'à mardi
01:21:27nous dire que le déficit
01:21:28se dégrade
01:21:28oui désolé de rappeler
01:21:30cette vérité
01:21:30mais ce soir
01:21:31on est passé de la journée
01:21:32des dupes il y a 15 jours
01:21:33à la soirée des dupes
01:21:34c'est malheureux
01:21:35parce que la duperie
01:21:35quelque part
01:21:36c'est très mauvais en politique
01:21:37et les français
01:21:38vont nous le reprocher
01:21:39merci beaucoup
01:21:41monsieur le président
01:21:42donc je vais mettre
01:21:43au voie
01:21:44ces amendements 840
01:21:45et identiques
01:21:47c'est un scrutin public
01:21:49le scrutin est ouvert
01:21:51le scrutin est clos
01:21:55votant 283
01:22:03exprimé 237
01:22:04majorité 119
01:22:05pour 162
01:22:06contre 75
01:22:07l'Assemblée nationale
01:22:09a adopté
01:22:10voilà pour le temps fort
01:22:15de cette séance
01:22:16du vendredi 5 décembre 2025
01:22:19l'Assemblée nationale
01:22:20a une nouvelle fois
01:22:21voté
01:22:22le fameux article
01:22:2345 bis
01:22:24qui prévoit
01:22:25une suspension
01:22:26de la réforme
01:22:28des retraites
01:22:29le groupe
01:22:30ensemble
01:22:30pour la république
01:22:31où siègent
01:22:32les députés
01:22:33du parti présidentiel
01:22:34s'est largement
01:22:35abstenu
01:22:36les autres groupes
01:22:37de l'ex-socle commun
01:22:39démocrate
01:22:40horizon
01:22:40et
01:22:41ceux de la droite républicaine
01:22:42ont majoritairement
01:22:44voté
01:22:44contre cette suspension
01:22:46de la réforme
01:22:47borne
01:22:47ce n'est pas encore
01:22:48la fin du chapitre
01:22:50il reste quelques votes
01:22:51ici à l'Assemblée nationale
01:22:52on ne sait toujours pas
01:22:53si ce budget
01:22:54de la sécu
01:22:55pour 2026
01:22:56sera ou non
01:22:57voté
01:22:58par le parlement
01:22:59fin de cet épisode
01:23:00à bientôt
01:23:00sur LCP
01:23:01Sous-titrage Société Radio-Canada
01:23:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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