00:00Alors, il y a une information que vous n'avez pas donnée, et pour tout vous dire, on était en train de la vérifier, parce que je me suis dit, mais c'est pas possible, c'est un...
00:05Un fake ?
00:06J'aime pas dire ce mot-là, parce que F-A-K-E, c'est un mot, comment dire, anglais, un fake, mais c'est vrai que je ne trouve pas d'autres mots, et manifestement, c'est un mot qui est utilisé par tout le monde.
00:16Jean-Philippe Tanguy aurait ou a proposé, a proposé puisque nous sommes d'accord, c'est dans le monde.
00:22Exactement, tout à fait.
00:22Il a proposé, ça je suis quand même très surpris, la réouverture des maisons closes.
00:30Qui ont été fermés par Marthe Richard en 1946, et qui sont, dans la mythologie française, des films de Jean Gabin et de Michel Audeur.
00:39Ne me posez pas cette question !
00:43Je trouve ça pas mal.
00:44Non, je vois bien là aussi la motivation qu'il peut avoir, c'est sans doute de...
00:54C'est un peu la même chose que légaliser le cannabis, c'est toujours pareil.
00:59Par analogie, il y a des comparaisons, c'est-à-dire que c'est une manière de contrôler, sans doute la prostitution,
01:06de ne pas faire que ces jeunes femmes, qui sont dans la rue, qui sont des esclaves sexuels,
01:13mais bon, là elles le seraient sans doute dans des maisons closes aussi.
01:16C'est le cas en Suisse, les maisons closes sont toujours ouvertes en Suisse.
01:18Mais alors, est-ce que vous avez précisément, Gauthier Lebret, la déclaration de Jean-Philippe Tanguy ?
01:25Je la trouve absolument incroyable, je crois, sauf erreur de ma part, Gérard Caraoult,
01:28je n'ai pas souvenir d'un homme politique, depuis que je suis en âge de m'intéresser à la politique,
01:34qui souhaitait rouvrir les maisons closes.
01:36L'article Monde dit surtout qu'il y a le soutien de Marine Le Pen, à cette proposition de loi.
01:40Mais alors, c'est quoi la justification ?
01:41Alors, je vous la donne, si vous voulez, c'est Le Monde,
01:43donc après il faudra confirmer avec Jean-Philippe Tanguy et le Rassemblement National,
01:47mais Le Monde écrit, la pénalisation des clients a aggravé la situation des prostituées pour Jean-Philippe Tanguy,
01:52il prépare une proposition de loi pour créer des lieux coopératifs, tenus par les prostituées elles-mêmes.
01:57Des lieux coopératifs, tout est dans la coopération, effectivement.
02:01Je renvoie, quand je dis la mythologie des maisons closes,
02:04il y a un film qui s'appelle Le Caffe sur Bif,
02:07et Bernard Blier joue un ancien tenancier,
02:10et il est dans une maison close,
02:12où il y avait la chambre du roi, la chambre de ceci, la chambre de cela,
02:17et à un moment, si vous vous souvenez, il fait visiter à Jean-Gabin qui revient,
02:20et il a cette réplique dans le film,
02:24et tu te rends compte, ils nous ont fermé ça,
02:27et dire qu'on va être obligé de donner ça aux petites sœurs des pauvres.
02:30Et c'est un superbe hôtel particulier,
02:32parce qu'il y avait le chamanou, il y avait les...
02:35Le chamanou ?
02:35Il y avait le... comment dire le...
02:38Le one to two.
02:41Voilà, je vois que vous étiez client.
02:45Ça s'arrêtait en quelle année ?
02:4646, c'est Marthe Richard, c'est une loi.
02:48C'est-à-dire que le nom...
02:49Ah c'est très tôt 46.
02:50Bah oui, 1946.
02:51Non, non, le nom des...
02:54Je suis sûr que Gauthier va regarder sur son portable,
02:56le nom des maisons closes à Paris,
02:59appartient là aussi à une sorte de mythologie.
03:02Le one to two, le chamanou,
03:03il y a même moi qui, par définition, n'ai pas connu cette période-là,
03:07et qui ne le regrette pas, croyez-moi.
03:09On s'est demandé.
03:11Vraiment.
03:14Cette débauche-là...
03:15On va commencer avec les...
03:16C'est une cohérence, c'est-à-dire qu'on a commencé avec les mises qui s'insultent,
03:22on termine avec les maisons closes.
03:23Dites-moi le nom des maisons closes qui existaient.
03:26Alors, le chabanais...
03:28Ah bah j'ai dit le chamanou, c'est le chabanais.
03:30Le chabanais.
03:30Le chabanou, c'est la femme du chat d'Iran, effectivement, ça n'a rien à voir.
03:34Le chabanais.
03:35Le chabanais, le one to two, que Gérard connaissait bien.
03:39Au belle poule.
03:40Il est moins connu celui-là.
03:42Le sphinx.
03:43Le sphinx était très connu, je crois que le roi d'Angleterre allait au sphinx,
03:45parce qu'il y avait des spécialités.
03:47Ah !
03:48Il était connu comme ça.
03:51Je me demande s'il n'y a pas dans un musée, une sorte de...
03:55Mais quelle spécialité, vous ne pouvez pas nous dire ?
03:57Je pense que c'était...
03:58Alors, était-ce Georges VI ou Édouard VII ?
04:01Je ne sais pas.
04:02La fleur blanche.
04:02Le prince de Galles.
04:03Voilà, il y en avait un qui avait un siège particulier où on lui faisait je ne sais quoi.
04:08Le prince de Galles.
04:09Le prince de Galles.
04:09La fleur blanche.
04:10Le prince de Galles, qui avait donné son nom aussi au tissu.
04:14Oui, le costume.
04:15Oui, le costume, bien sûr.
04:17Le costume prince de Galles.
04:18Donc la fleur blanche, ça c'était évidemment la maison que fréquentait Toulouse-Lautrec,
04:22où il avait sa chambre.
04:23Bien sûr, bah oui.
04:24L'étoile de Clébert.
04:26L'étoile de Clébert, oui.
04:27L'abbaye.
04:28Alors ça c'était un mot là.
04:30L'abbaye, c'était...
04:30L'abbaye, c'était...
04:30L'abbaye, c'était...
04:30L'abbaye, c'était...
04:30L'abbaye, c'était...
04:30L'abbaye, c'était...
04:32C'était...
04:32Oui, on venait se confesser, effectivement.
04:35Exactement.
04:35De rue de Londres.
04:36On enlève le con.
04:37Et...
04:38Et...
04:39Le temple de l'impudeur, rue de l'arcade.
04:41Oui, alors ça c'est...
04:41Non, bah en fait c'est le Chabanet et le One Tutu.
04:43Et la cigarette rue Racine.
04:44Le One Tutu, le nom donne envie.
04:45Le One Tutu, c'est...
04:47Rendez-vous...
04:48C'est un quicheur.
04:49Exactement.
04:50Alors je vois en revanche que...
04:52Je sais pas si je peux le citer, mais c'est un député du Rassemblement National
04:55qui nous écoute manifestement et qui me dit
04:57nous avons présidé jusqu'à l'année dernière le groupe d'études sur la prostitution
05:00avec la députée Anaïs Sabatini et reçue Brigitte Lai.
05:04qui est impliquée...
05:06Alors Brigitte Lai, on la connaît, elle a longtemps fait des émissions de radio
05:09et puis c'est une ancienne actrice X, effectivement.
05:14Il dit également que ça viendrait sécuriser les travailleurs du sexe,
05:17exposés aux violences de rue ou d'internet.
05:20Position défendue aussi par Emmanuel Taché depuis...
05:23des B, du R...
05:26Là je pense qu'il a...
05:27Des B, du R.
05:28Je sais pas ce que ça veut dire.
05:30Bref, un nom de col.
05:31Là à la fin, je sais pas ce que ça veut dire.
05:32Je pense qu'il doit dicter.
05:34Vous savez parfois, les gens dictent des messages à leur portable
05:38et donc les mots arrivent en désordre.
05:42Mais vous livrez les mots comme ils viennent.
05:44Ils sont en voiture, mais c'est vrai ou pas ?
05:46Vous le faites aussi j'imagine.
05:48Non, je veux dire pourquoi, c'est que je n'aime pas l'idée qu'on puisse penser
05:52que c'est mal écrit ou qu'il y a une faute d'orthographe.
05:54J'écris tout, il n'y a pas une fois où j'ai dicté.
05:57Et qu'est-ce que vous en pensez sur le fond ?
05:59Tiens, Sabrina Medjaber.
06:00Alors moi je pense que c'est une bonne et mauvaise chose.
06:02Parce que les raisons qui sont invoquées, elles sont légitimes selon moi.
06:06Parce qu'il y a des prostituées qui le font par choix.
06:09Et il y en a d'autres qui sont victimes aussi de maltraitance, de violence,
06:13d'extorsion, de manipulation.
06:16Et qui ont au-dessus d'elles un macro qui les exploite réellement.
06:21Donc effectivement, si ça permet de sécuriser, d'offrir un périmètre,
06:25une matrice sécurisante pour ces femmes-là, pourquoi pas ?
06:28Je dis pourquoi pas.
06:29Après, évidemment, dans l'absolu, il faudrait qu'aucune femme ne vende son corps.
06:33Mais ça, dans l'absolu, c'est un rêve.
06:35Alors, on rappelle, ça serait un mouvement coopératif,
06:39de prostituées, dirigé par des prostituées.
06:42Elle serait auto-entrepreneuse.
06:43Enfin, c'est un...
06:43Non mais c'est ça.
06:44Entrepreneuse.
06:45Ben oui, en fin, c'est ça.
06:46Non mais c'est ça.
06:47Mais en tout cas, elles sont en abri.
06:48Pourquoi auto-entrepreneuse ?
06:49Elle serait une salariée du sexe.
06:52C'est une coopérative.
06:53C'est-à-dire que...
06:53Non mais elle ne travaille pour personne.
06:55Elle travaille pour elle-même.
06:55C'est ce que je dis.
06:56Mais il n'y a plus de...
06:58Comment on appelle ça ?
06:59Il n'y a pas de directeur.
07:00Un macro...
07:01Non, on n'est pas...
07:02Un souteneur.
07:02On dit un souteneur.
07:03On n'est pas un directeur dans la prostitution.
07:06Il n'y a pas de DRH.
07:09Ça n'existe pas.
07:10C'est un souteneur.
07:11Bon.
07:12Qu'est-ce que vous en pensez les uns les autres ?
07:13Écoutez, ça ne me dit pas grand-chose.
07:16Ben oui.
07:18Il y a 20 ans.
07:20Bon, écoutez.
07:21En tout cas, c'est une information.
07:23Ben oui, vous vous mettez en place.
07:26Mouillez-vous.
07:26C'est difficile de perorer sur le plus vieux métier du monde.
07:29Je n'ai pas d'avis.
07:30Je n'ai pas d'avis.
07:31Il faudrait entendre les arguments des uns et des autres.
07:33Je n'ai pas d'avis.
07:34Je pense que la prostitution est le plus vieux métier du monde.
07:37Que ça fait partie des choses.
07:39Je ne vois pas...
07:41C'est parfois...
07:42Oui, enfin, j'ose.
07:43Ah, DBR, c'était des bouches du Rhône.
07:45Il n'a pas...
07:47C'était des bouches du Rhône.
07:48Ah oui.
07:48Bon, d'accord.
07:49Nous avons la même position que celle du syndicat des travailleurs du sexe
07:52et opposée au discours abolitionniste du PS, dit-il.
07:55Oui.
07:56Ah oui, mais des bouches du Rhône, comment es-tu que je sais?
07:58DBR, donc ce n'est pas une faute.
07:59C'est des bouches du Rhône.
08:00C'est pas ça chelou.
08:01Bon, pas d'avis.
08:02Je n'ai pas cité son nom.
08:03David Pascal, on ne la sent.
08:03C'était pas son nom ?
08:04J'ai dit un député, mais bon...
08:06Il l'assume, c'est leur position.
08:08Mais d'ailleurs, il a parlé de soirées légères l'autre jour.
08:11Il a fait un lapsus.
08:12Il a fait un lapsus.
08:13Oui, mais c'est très étonnant.
08:15Il nous écoute peut-être, d'ailleurs.
08:16Il nous écoute sûrement.
08:17Il a fait un lapsus.
08:18Il nous écoute en ce moment.
08:19C'était pas soirées légères, c'était autre chose.
08:20Oui.
08:21Ben, ce n'est pas des soirées lourdes.
08:22C'est des soirées, ce qu'on appelle légères.
08:24Oui, des soirées dans un parti que j'en ai en l'air.
08:26Oh, ben, c'est ça.
08:28Non, mais c'était un lapsus, moi.
08:31Je ne savais pas que cette émission était assez orientée.
08:33C'est étonnant, parce que, sans conserver dans les détails,
08:36les gens sont rarement en l'air précisément dans ces soirées.
08:39C'est une expression qui ne correspond pas exactement à la réalité.
08:46C'est festif, c'est festif.
08:48Ben, si les gens peuvent être en l'air, c'est festif.
Écris le tout premier commentaire