Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 10 heures

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00La grande interview sur CNews et Europam, mon invité à théoriser le choc d'autorité,
00:07un choc que l'on peine à voir dans différents domaines.
00:09Bonjour et bienvenue Thibaut de Montbréal.
00:11Bonjour.
00:11Merci de votre présence, vous êtes avocat, président de centre de réflexion sur la sécurité intérieure
00:16et auteur du livre France, le choc ou la chute aux éditions de l'Observatoire.
00:21Thibaut de Montbréal, des messages de haine en pleine fête des Lumières à Lyon,
00:25non à l'état policier, la police blessée tue ou encore la violence policière est partout,
00:30des slogans anti-police projetés au vu aussi de tous sur les façades d'immeubles,
00:34les auteurs sont toujours recherchés.
00:36Comment est-ce que vous expliquez une telle facilité avec laquelle tout cela a été préparé et affiché ?
00:42Il y a l'évidence des complicités parce que n'importe qui ne peut pas venir avec son petit rétro-projecteur
00:47en pleine fête des Lumières à Lyon et projeter des slogans de cette nature sur un immeuble.
00:52En réalité, les choses sont claires.
00:53On a vu sur les réseaux sociaux les soulèvements de la Terre,
00:56qui est une association d'ultra-gauche écologiste, revendiquer cette action.
01:00Et on a vu toujours sur les réseaux sociaux certains députés de la France insoumise,
01:04dont Thomas Porte, qui assument soutenir et relayer cette action.
01:09Qu'est-ce que ça nous dit ?
01:11Ça nous dit que la France est en train de se couper de ses racines
01:15avec des gens qui sont dans une logique de destruction de ses racines.
01:19Pourquoi ?
01:20Il faut rappeler ce que c'est que la fête des Lumières à Lyon.
01:22C'est la fête de l'Immaculée Conception.
01:24C'est la consécration de la ville de Lyon à la Vierge Marie.
01:28Et lorsque, dans le cadre d'une fête qui est une fête mariale,
01:33on se retrouve avec, d'abord, des slogans la veille ou l'avant-veille qui n'avaient rien à voir,
01:38où l'on célébrait le couscous, tout ça, qui sont des plats par ailleurs délicieux,
01:43mais qui ne me semble pas être vraiment l'objet lié à cette fête.
01:48Mais quand on se retrouve en plus avec du matériel qui a été détourné pour projeter des slogans anti-police,
01:56encore une fois soutenus par la France insoumise, puisque c'est le cas sur les réseaux sociaux,
02:01on ne peut qu'être inquiet globalement, bien au-delà de la situation de la ville de Lyon,
02:06dans laquelle, par ailleurs, j'espère que les électeurs sauront se souvenir de ce genre d'incident
02:13lorsqu'ils voteront au mois de mars prochain.
02:16Je rappelle, Thébaud Montréal, que vous êtes officier dans la réserve opérationnelle de gendarmerie
02:20et que vous êtes l'avocat, très souvent, de nombreux policiers et gendarmes.
02:23Quelle est l'étape suivante ? Est-ce que vous craignez que cette propagande,
02:26il s'agit d'une propagande massive, aboutisse à des attaques personnelles
02:30qui ciblent nommément, personnellement, des forces de Londres ?
02:33Malheureusement, ça a déjà été le cas.
02:34C'est une évidence, puisque l'objectif, c'est de casser la confiance
02:40entre la population et les forces de sécurité intérieure.
02:44Aujourd'hui, par exemple, la fête des Lumières à Lyon,
02:48le paradoxe, c'est qu'elle était protégée dans son déroulement
02:51par plus de 500 policiers et gendarmes.
02:54C'est-à-dire que c'est grâce à la liberté que procure la protection des policiers
02:58que ce genre de slogan a pu être projeté.
03:01D'une manière générale, on a de plus en plus d'agressions contre les policiers et les gendarmes.
03:05Je vous rappelle que depuis 2019, 26% des victimes de coups et blessures volontaires,
03:13donc 1 sur 4, ce sont des policiers ou des gendarmes hors service.
03:16Donc, il y a déjà énormément de violences contre les forces de l'ordre,
03:19mais le fait de banaliser dans le discours public, dans le discours politique,
03:22de banaliser l'idée qu'un policier ou un gendarme égale une cible
03:28ne peut qu'amener à l'augmentation des violences contre ceux qui sont là pour nous protéger.
03:32Vous y voyez un basculement et ces policiers et gendarmes sont évidemment impliqués à 100%
03:36dans la lutte, Thibaut de Montbréal, contre le narco-trafic.
03:39Dans des villes comme Grenoble, Rennes, qui prennent vraiment la trajectoire marseillaise,
03:43les narcomicides se multiplient,
03:45des tirs de kalachnikov ont été entendus deux nuits de suite à Rennes.
03:49Vraiment, les images sont glaçantes et le fracas des hommes résonne dans la ville.
03:53Pour nos auditeurs et nos téléspectateurs, regardez et écoutez.
04:19Il y a des alertes des magistrats marseillais qui craignent que la bataille ne soit perdue.
04:23On en prend le chemin ? Selon vous, le risque de devenir un narco-État,
04:27ce n'est pas un fantasme de dire cela ?
04:29Ce n'est pas un fantasme.
04:30J'ai été un des premiers à alerter juste après le Covid
04:33sur la bascule qui était en train de se dérouler en France
04:38et d'ailleurs en Europe de l'Ouest, pas seulement en France.
04:40Les chiffres sont effrayants.
04:43Sur l'année 2014, pardon, 2024, sur l'année 2024, l'année dernière,
04:48il y a 173 villes dans lesquelles il y a eu une fusillade liée au narcotrafic.
04:53173 villes.
04:54Donc des villes comme Marseille, bien sûr,
04:57qui pour l'instant reste, si j'ose dire, en première ligne
05:01et la ville incontestée, la base du trafic organisé de stupes en France,
05:05mais des villes comme Rennes, comme Grenoble et comme un certain nombre d'autres villes moyennes
05:11sont aujourd'hui le théâtre très régulier de ce type de violence
05:16et c'est impossible de ne pas faire le parallèle avec qui dirige ces villes.
05:22C'est-à-dire que vous avez à Grenoble un maire qui est élu depuis 2014,
05:26qui a été réélu en 2020 et qui continue à dire que ce n'est pas un problème
05:29alors que dans sa ville, il y a eu une attaque à la grenade dans un bar,
05:33il y a eu des scènes absolument sidérantes.
05:36Et à Rennes, on a une mairie qui continue à être complètement déconnectée de cette réalité.
05:43Donc ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'on est en train de basculer,
05:47vous savez, c'est le corollaire de l'affaiblissement de l'État.
05:50Quand un État s'affaiblit, la nature a horreur du vide
05:53et il y a des contre-cultures qui prennent la main.
05:55Il y en a deux grandes aujourd'hui qui sont un énorme danger
05:58pour les fondements de la République,
06:00c'est le narcotrafic par la violence, la corruption
06:04et la façon dont il commence à financer des aides sociales locales
06:10et par ailleurs l'islamisme.
06:12Donc deux contre-cultures, deux contre-sociétés.
06:14Et vous comparez dans votre livre, Thibault de Montréal,
06:17les émeutes de 2005 et celle de 2023
06:19et vous montrez comment en 2023, l'usage d'armes,
06:23vous le dites, et tout cela a été renseigné, a été évité en partie
06:26parce que les narcotrafiquants avaient demandé aux émeutes de s'en abstenir
06:30pour préserver, comme on dit, le business.
06:32Et si un jour, si un jour cette barrière, elle cède,
06:35est-ce qu'on peut être préparé à cela ?
06:38Est-ce qu'on peut se prémunir face à cela ?
06:40Un jour, il y a un ancien Premier ministre qui m'a dit
06:42« Ouh là là, j'ai demandé une liste des 100 noms de familles
06:45les plus criminogènes en France,
06:48il n'y en a pas un qui est d'origine française ».
06:49On sait qu'aujourd'hui, à peu près 90% de la grande criminalité organisée
06:55est tenue par des gens qui sont d'origine arabo-musulmane.
06:58Donc ça veut dire qu'ils ont un très grand prisme de culture
07:02liée à l'islam, dont certains sont islamistes, mais pas tous.
07:07Ce qui veut dire que, si un jour, il y a un événement,
07:11qui est un événement dont je pense qu'il sera identitaire
07:14et il tournera autour de la question de l'extrémisme religieux,
07:18qui se déroule et qui vient susciter une vague d'émotions
07:20qui pulvérise tout le côté rationnel, business,
07:24il ne faut pas qu'il y ait de violence parce que c'est la paix civile
07:26qui permet de développer son business, etc.
07:29C'est le cas aujourd'hui.
07:30C'est pour ça que les armes à feu, qui sont tenues par la criminalité organisée,
07:33ne sont jamais vendues à des gens qui veulent tirer sur des policiers
07:36ou à des terroristes.
07:39Donc, ils font très attention à ce qu'il advient de leur matériel.
07:42Mais si un jour, il y a un événement qui pulvérise cette rationalité,
07:46à ce moment-là, on n'est pas à l'abri d'actions du type 7 octobre
07:50sur le territoire français.
07:51Un événement avec une grande charge émotionnelle.
07:52Un événement avec une grande charge émotionnelle.
07:53Qui peut conduire à un 7 octobre français ?
07:54Alors, qui peut conduire à un 7 octobre français ?
07:56Il y a des intrusions dans des maisons ?
07:57Je vais développer, si vous permettez, Soné Mabouk,
07:59parce que j'ai déjà utilisé cette phrase,
08:04il peut y avoir des 7 octobres français,
08:05et on m'a dit, oui, mais il n'y a pas l'ampleur qu'il peut y avoir.
08:09Je rappelle quand même qu'en proportion,
08:10ce qui s'est passé le 7 octobre 2023 sur le territoire israélien,
08:14en proportion de population,
08:15ça aboutirait à 8 000 Français tués
08:17ou à 40 000 Américains, en ratio de population.
08:20Donc, je voudrais préciser,
08:21quand je dis qu'il peut y avoir un ou plusieurs actions
08:23de type 7 octobre en France,
08:25ce n'est pas en masse,
08:27c'est en mode opératoire.
08:28C'est-à-dire des actions qui conduisent à des violences
08:31qui échappent aux forces de sécurité intérieure
08:34avec une zone qui deviendrait hors de contrôle
08:36pendant un petit moment
08:37et des exactions qui seraient commises
08:39contre les populations à l'intérieur des domiciles, etc.
08:43Une forme de submersion de violence
08:44qui dépasserait aussi les forces de l'ordre
08:46et, j'allais dire, le dernier cercle
08:48qui protège de nombreux citoyens.
08:50Et il y a une grande nouveauté,
08:51c'est qu'aujourd'hui,
08:51on en parle dans la police
08:53et dans la gendarmerie à haut niveau,
08:55alors que c'était à des lieux
08:56où il y a longtemps eu un déni.
08:57Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
08:59Ce ministre, pardonnez-moi Thibault de Montréal,
09:00qui vous a fait le lien entre délinquance
09:03et origine étrangère,
09:06ce n'est pas le même qui nie aujourd'hui ce lien ?
09:09Non.
09:09Et qui est à l'intérieur ?
09:10Non, non, non.
09:10Bien.
09:11Et donc, vous l'avez dit,
09:13il y a des liens très souvent
09:14entre narcotrafiquants et islamistes.
09:15Le point commun, c'est qu'ils veulent,
09:16vous l'avez dit également,
09:17installer des contre-sociétés,
09:19des contre-cultures.
09:20Au sujet, justement,
09:21Thibault de Montréal,
09:22des liens avec les islamistes,
09:23la commission d'enquête parlementaire
09:24a interrogé Jean-Luc Mélenchon,
09:26le leader insoumis,
09:27qui a, du point de vue de beaucoup de personnes,
09:30un peu baladé.
09:31Tout le monde est dégonflé,
09:33dit-on, la commission en répondant
09:34systématiquement à côté.
09:35Comment vous-même,
09:36vous avez vécu ce moment ?
09:38Je n'en attendais pas grand-chose,
09:40parce que c'est vrai que Jean-Luc Mélenchon
09:43est un réteur hors du commun,
09:46et il n'a jamais été vraiment mis en difficulté.
09:50Moi, je trouve ça dommage que les principales figures
09:54des groupes parlementaires ne soient pas venues.
09:57Comment vous l'expliquez ?
09:58Je ne sais pas, chacun pourra analyser.
10:00Moi, je pense qu'il y a un rapport quand même général
10:03au courage en politique qui interroge.
10:06Je ne vais pas plus loin.
10:07Je pense, par ailleurs,
10:09que Jean-Luc Mélenchon,
10:12il était mis dans les meilleures conditions.
10:14Il a déroulé sa vision.
10:17Imaginons que vous étiez en face.
10:19Qu'est-ce que vous auriez posé comme question ?
10:20Moi, je n'aurais posé qu'une seule question.
10:22J'aurais dit, Jean-Luc Mélenchon,
10:23votre parcours est ce qu'il est.
10:25J'aurais rappelé certaines de ses déclarations,
10:27y compris il y a une quinzaine d'années,
10:28quand il était un socialiste,
10:30social-démocrate, profondément républicain,
10:33et qu'il a tenu des propos très forts
10:34contre l'islam radical.
10:36Et j'aurais dit, comment est-ce qu'aujourd'hui,
10:38vous avez pu faire ce virage à 180 degrés ?
10:41Et je lui aurais juste posé cette question.
10:44Est-ce que c'est de la duplicité
10:47ou est-ce que c'est l'âge ?
10:50Bon entendeur.
10:51Plus largement, et vous en parlez dans votre livre,
10:53Thibaut de Montbréal,
10:54la déconnexion entre la classe politique
10:56et les Français devient vraiment abyssale.
10:58Vous faites d'ailleurs très régulièrement
11:00des tournées, mais là, des tournées pas du tout politiques,
11:02mais publiques au sens large.
11:04Plus d'une trentaine, plus de réunions
11:06dans différentes villes.
11:08Selon vous, on ne mesure pas encore vraiment
11:09les conséquences d'un tel fossé ?
11:12C'est-à-dire, quand vous dites cela,
11:13est-ce que ça veut dire que tout est possible
11:14en vue de 2027 et que ce qui se dit
11:16dans les sondages, ce n'est pas forcément
11:17ce qui va arriver ?
11:19Moi, je suis très frappé,
11:20parce que ça fait longtemps qu'on me dit
11:21qu'il faut que tu ailles en province
11:22parce que tu verras, la France,
11:25c'est quand même assez différent de Paris, etc.
11:27Donc, j'ai commencé à y aller
11:29au début de l'année 2024.
11:31Et aujourd'hui, j'en suis à 35 réunions publiques,
11:33plus de 5000 personnes rencontrées,
11:35et dont des centaines d'élus locaux.
11:37Et je suis sidéré,
11:39parce que quand je rentre à Paris,
11:41quand je lis les sondages,
11:42quand je lis les propositions de sondages,
11:44ce n'est pas tellement le sondage,
11:45c'est la question qui est posée.
11:46Quand je vois la ligne de départ
11:47qui est proposée sur une élection présidentielle à venir,
11:53eh bien, je rencontre des noms
11:54dont aucune personne que j'ai rencontrée
11:57sur le terrain ne m'a dit du bien,
11:59sauf peut-être un ou deux,
12:00et ponctuellement.
12:01Donc, ce que je constate,
12:03c'est qu'il y a un décalage
12:05de plus en plus grand
12:07entre la superstructure,
12:09ce qu'on va dire, les élites,
12:10ce n'est pas péjoratif dans ma bouche,
12:12mais les gens qui vivent à Paris,
12:14qui font un peu l'opinion française,
12:16quelques centaines de milliers de personnes,
12:18et ce qui se passe sur le terrain.
12:20Et moi, je pense profondément
12:21que les Français...
12:22Alors, les gens qui viennent me voir,
12:23il y a un biais, bien sûr.
12:24Les gens qui viennent me voir,
12:25c'est des gens qui vont de la gauche républicaine,
12:27donc du PS républicain,
12:30il en reste,
12:31et jusqu'au Rassemblement National,
12:33donc en termes d'électeurs.
12:35Et tous ces gens...
12:36C'est un large spectre,
12:37connaissons-le,
12:37donc c'est quand même...
12:38C'est un large spectre,
12:39et ça va,
12:40bon, il y a des fonctionnaires,
12:41des forces de l'ordre,
12:42qui viennent me voir,
12:42mais pas seulement.
12:43Il y a des petits patrons,
12:45par exemple, comme on dit,
12:46des patrons de TPE,
12:47des patrons de PME,
12:48qui sont vraiment la chair
12:49et le sang de ce pays.
12:52Et il y a des gens,
12:54y compris des gens qui sont adhérents,
12:55d'ailleurs, à des partis qui sont représentés à l'Assemblée,
12:58et qui n'y croient plus du tout,
12:59y compris dans leur propre parti.
13:00Donc,
13:01donc,
13:02je me dis,
13:02quand on additionne ce constat,
13:04plus le nombre de gens qui déclarent
13:06qu'ils ne veulent plus aller voter,
13:09eh bien,
13:09je pense qu'il y a la place,
13:11et il y a même...
13:11C'est pas qu'il y a la place,
13:12c'est que je pense qu'il y a
13:13une véritable demande
13:15de renouvellement du personnel politique,
13:17et il y a une phrase qui résume un peu tout,
13:19c'est qu'on me dit...
13:19C'est une phrase qu'on m'a dit un jour,
13:20donc je la reprends,
13:21parce qu'elle illustre mieux
13:23qu'un long discours,
13:24c'est ce n'est pas les gens
13:25qui nous ont rendus malades
13:26qui vont nous guérir.
13:27Voilà, c'est intéressant.
13:28Demande de renouvellement,
13:29de changement en profondeur,
13:30demande aussi du choc d'autorité,
13:32je le disais en début d'entretien,
13:33vous l'avez théorisé depuis tellement d'années,
13:36on en parle ici même,
13:37depuis de très nombreuses années,
13:38Thibault de Montbréal,
13:38avec le recul aujourd'hui,
13:39comment vous expliquez
13:40qu'il n'advienne pas ce choc d'autorité ?
13:43Est-ce qu'il fait peur ?
13:44Est-ce que beaucoup ne veulent pas
13:45prendre le risque,
13:46et finalement,
13:47assumer les conséquences
13:48d'un tel choc ?
13:50Il y a un proverbe chinois qui dit
13:51« plus on s'approche de la montagne,
13:53moins on la voit ».
13:55Et si vous combinez le fait
13:57qu'on s'approche chaque jour
13:58un peu plus de scénarios
13:59qui sont aujourd'hui envisagés
14:02par la police,
14:03la gendarmerie et l'armée,
14:05si on ajoute à ça
14:07un environnement international
14:09qui vient s'ajouter
14:10aux failles et aux fractures françaises
14:12avec des risques d'ingérence
14:14qui peuvent précipiter les choses,
14:16et si on ajoute à ça
14:17le fait qu'on a une classe politique nationale
14:19qui est aux affaires depuis 20 ou 30 ans,
14:22toutes couleurs politiques confondues,
14:24et qui non seulement n'a jamais rien fait
14:25sur ce sujet,
14:26mais a toujours fait une fois élue
14:28l'inverse de ce qu'elle avait dit
14:29pendant les élections,
14:30eh bien, on comprend que
14:32je pense que les choses
14:33ne bougeront que,
14:34un, soit si on a un vrai gros choc,
14:37un vrai gros problème de sécurité
14:39auquel il faudra réagir
14:40avec le recours à un état d'urgence
14:43ou même à un article 16
14:44de la Constitution,
14:45ce qui est tout à fait possible.
14:47Le pouvoir ne sont pas exclurs
14:48dans ce pays.
14:48Mais sinon,
14:50ça ne pourra venir
14:51que par l'élection
14:53de quelqu'un,
14:55d'un courant,
14:55d'une énergie nouvelle
14:56qui vienne de gens
14:57dont je pense que pour l'instant
14:59il faut que ce soit des gens
15:01qui n'aient pas exercé le pouvoir,
15:02en tout cas de manière dominante
15:04comme ça a été le cas jusqu'à maintenant,
15:05parce que sinon,
15:06les mêmes causes
15:06produiront les mêmes effets.
15:08On aura un ou une présidente
15:09mal élue
15:09et ça ne fera qu'amplifier les problèmes.
15:12À méditer tout cela,
15:13Thibaud de Montbréal,
15:13merci pour votre analyse
15:15et pour la prolonger.
15:16Votre livre France,
15:17le choc ou la chute
15:18aux éditions de l'Observatoire.
15:19Merci encore
15:20et bonne journée à vous.
15:21Bonne journée.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations