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«On n'est pas à l'abri d'un événement type 7 octobre sur le territoire français», considère Thibault de Montbrial
Europe 1
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il y a 10 heures
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00:00
La grande interview sur CNews et Europam, mon invité à théoriser le choc d'autorité,
00:07
un choc que l'on peine à voir dans différents domaines.
00:09
Bonjour et bienvenue Thibaut de Montbréal.
00:11
Bonjour.
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Merci de votre présence, vous êtes avocat, président de centre de réflexion sur la sécurité intérieure
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et auteur du livre France, le choc ou la chute aux éditions de l'Observatoire.
00:21
Thibaut de Montbréal, des messages de haine en pleine fête des Lumières à Lyon,
00:25
non à l'état policier, la police blessée tue ou encore la violence policière est partout,
00:30
des slogans anti-police projetés au vu aussi de tous sur les façades d'immeubles,
00:34
les auteurs sont toujours recherchés.
00:36
Comment est-ce que vous expliquez une telle facilité avec laquelle tout cela a été préparé et affiché ?
00:42
Il y a l'évidence des complicités parce que n'importe qui ne peut pas venir avec son petit rétro-projecteur
00:47
en pleine fête des Lumières à Lyon et projeter des slogans de cette nature sur un immeuble.
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En réalité, les choses sont claires.
00:53
On a vu sur les réseaux sociaux les soulèvements de la Terre,
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qui est une association d'ultra-gauche écologiste, revendiquer cette action.
01:00
Et on a vu toujours sur les réseaux sociaux certains députés de la France insoumise,
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dont Thomas Porte, qui assument soutenir et relayer cette action.
01:09
Qu'est-ce que ça nous dit ?
01:11
Ça nous dit que la France est en train de se couper de ses racines
01:15
avec des gens qui sont dans une logique de destruction de ses racines.
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Pourquoi ?
01:20
Il faut rappeler ce que c'est que la fête des Lumières à Lyon.
01:22
C'est la fête de l'Immaculée Conception.
01:24
C'est la consécration de la ville de Lyon à la Vierge Marie.
01:28
Et lorsque, dans le cadre d'une fête qui est une fête mariale,
01:33
on se retrouve avec, d'abord, des slogans la veille ou l'avant-veille qui n'avaient rien à voir,
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où l'on célébrait le couscous, tout ça, qui sont des plats par ailleurs délicieux,
01:43
mais qui ne me semble pas être vraiment l'objet lié à cette fête.
01:48
Mais quand on se retrouve en plus avec du matériel qui a été détourné pour projeter des slogans anti-police,
01:56
encore une fois soutenus par la France insoumise, puisque c'est le cas sur les réseaux sociaux,
02:01
on ne peut qu'être inquiet globalement, bien au-delà de la situation de la ville de Lyon,
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dans laquelle, par ailleurs, j'espère que les électeurs sauront se souvenir de ce genre d'incident
02:13
lorsqu'ils voteront au mois de mars prochain.
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Je rappelle, Thébaud Montréal, que vous êtes officier dans la réserve opérationnelle de gendarmerie
02:20
et que vous êtes l'avocat, très souvent, de nombreux policiers et gendarmes.
02:23
Quelle est l'étape suivante ? Est-ce que vous craignez que cette propagande,
02:26
il s'agit d'une propagande massive, aboutisse à des attaques personnelles
02:30
qui ciblent nommément, personnellement, des forces de Londres ?
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Malheureusement, ça a déjà été le cas.
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C'est une évidence, puisque l'objectif, c'est de casser la confiance
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entre la population et les forces de sécurité intérieure.
02:44
Aujourd'hui, par exemple, la fête des Lumières à Lyon,
02:48
le paradoxe, c'est qu'elle était protégée dans son déroulement
02:51
par plus de 500 policiers et gendarmes.
02:54
C'est-à-dire que c'est grâce à la liberté que procure la protection des policiers
02:58
que ce genre de slogan a pu être projeté.
03:01
D'une manière générale, on a de plus en plus d'agressions contre les policiers et les gendarmes.
03:05
Je vous rappelle que depuis 2019, 26% des victimes de coups et blessures volontaires,
03:13
donc 1 sur 4, ce sont des policiers ou des gendarmes hors service.
03:16
Donc, il y a déjà énormément de violences contre les forces de l'ordre,
03:19
mais le fait de banaliser dans le discours public, dans le discours politique,
03:22
de banaliser l'idée qu'un policier ou un gendarme égale une cible
03:28
ne peut qu'amener à l'augmentation des violences contre ceux qui sont là pour nous protéger.
03:32
Vous y voyez un basculement et ces policiers et gendarmes sont évidemment impliqués à 100%
03:36
dans la lutte, Thibaut de Montbréal, contre le narco-trafic.
03:39
Dans des villes comme Grenoble, Rennes, qui prennent vraiment la trajectoire marseillaise,
03:43
les narcomicides se multiplient,
03:45
des tirs de kalachnikov ont été entendus deux nuits de suite à Rennes.
03:49
Vraiment, les images sont glaçantes et le fracas des hommes résonne dans la ville.
03:53
Pour nos auditeurs et nos téléspectateurs, regardez et écoutez.
04:19
Il y a des alertes des magistrats marseillais qui craignent que la bataille ne soit perdue.
04:23
On en prend le chemin ? Selon vous, le risque de devenir un narco-État,
04:27
ce n'est pas un fantasme de dire cela ?
04:29
Ce n'est pas un fantasme.
04:30
J'ai été un des premiers à alerter juste après le Covid
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sur la bascule qui était en train de se dérouler en France
04:38
et d'ailleurs en Europe de l'Ouest, pas seulement en France.
04:40
Les chiffres sont effrayants.
04:43
Sur l'année 2014, pardon, 2024, sur l'année 2024, l'année dernière,
04:48
il y a 173 villes dans lesquelles il y a eu une fusillade liée au narcotrafic.
04:53
173 villes.
04:54
Donc des villes comme Marseille, bien sûr,
04:57
qui pour l'instant reste, si j'ose dire, en première ligne
05:01
et la ville incontestée, la base du trafic organisé de stupes en France,
05:05
mais des villes comme Rennes, comme Grenoble et comme un certain nombre d'autres villes moyennes
05:11
sont aujourd'hui le théâtre très régulier de ce type de violence
05:16
et c'est impossible de ne pas faire le parallèle avec qui dirige ces villes.
05:22
C'est-à-dire que vous avez à Grenoble un maire qui est élu depuis 2014,
05:26
qui a été réélu en 2020 et qui continue à dire que ce n'est pas un problème
05:29
alors que dans sa ville, il y a eu une attaque à la grenade dans un bar,
05:33
il y a eu des scènes absolument sidérantes.
05:36
Et à Rennes, on a une mairie qui continue à être complètement déconnectée de cette réalité.
05:43
Donc ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'on est en train de basculer,
05:47
vous savez, c'est le corollaire de l'affaiblissement de l'État.
05:50
Quand un État s'affaiblit, la nature a horreur du vide
05:53
et il y a des contre-cultures qui prennent la main.
05:55
Il y en a deux grandes aujourd'hui qui sont un énorme danger
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pour les fondements de la République,
06:00
c'est le narcotrafic par la violence, la corruption
06:04
et la façon dont il commence à financer des aides sociales locales
06:10
et par ailleurs l'islamisme.
06:12
Donc deux contre-cultures, deux contre-sociétés.
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Et vous comparez dans votre livre, Thibault de Montréal,
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les émeutes de 2005 et celle de 2023
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et vous montrez comment en 2023, l'usage d'armes,
06:23
vous le dites, et tout cela a été renseigné, a été évité en partie
06:26
parce que les narcotrafiquants avaient demandé aux émeutes de s'en abstenir
06:30
pour préserver, comme on dit, le business.
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Et si un jour, si un jour cette barrière, elle cède,
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est-ce qu'on peut être préparé à cela ?
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Est-ce qu'on peut se prémunir face à cela ?
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Un jour, il y a un ancien Premier ministre qui m'a dit
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« Ouh là là, j'ai demandé une liste des 100 noms de familles
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les plus criminogènes en France,
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il n'y en a pas un qui est d'origine française ».
06:49
On sait qu'aujourd'hui, à peu près 90% de la grande criminalité organisée
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est tenue par des gens qui sont d'origine arabo-musulmane.
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Donc ça veut dire qu'ils ont un très grand prisme de culture
07:02
liée à l'islam, dont certains sont islamistes, mais pas tous.
07:07
Ce qui veut dire que, si un jour, il y a un événement,
07:11
qui est un événement dont je pense qu'il sera identitaire
07:14
et il tournera autour de la question de l'extrémisme religieux,
07:18
qui se déroule et qui vient susciter une vague d'émotions
07:20
qui pulvérise tout le côté rationnel, business,
07:24
il ne faut pas qu'il y ait de violence parce que c'est la paix civile
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qui permet de développer son business, etc.
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C'est le cas aujourd'hui.
07:30
C'est pour ça que les armes à feu, qui sont tenues par la criminalité organisée,
07:33
ne sont jamais vendues à des gens qui veulent tirer sur des policiers
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ou à des terroristes.
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Donc, ils font très attention à ce qu'il advient de leur matériel.
07:42
Mais si un jour, il y a un événement qui pulvérise cette rationalité,
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à ce moment-là, on n'est pas à l'abri d'actions du type 7 octobre
07:50
sur le territoire français.
07:51
Un événement avec une grande charge émotionnelle.
07:52
Un événement avec une grande charge émotionnelle.
07:53
Qui peut conduire à un 7 octobre français ?
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Alors, qui peut conduire à un 7 octobre français ?
07:56
Il y a des intrusions dans des maisons ?
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Je vais développer, si vous permettez, Soné Mabouk,
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parce que j'ai déjà utilisé cette phrase,
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il peut y avoir des 7 octobres français,
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et on m'a dit, oui, mais il n'y a pas l'ampleur qu'il peut y avoir.
08:09
Je rappelle quand même qu'en proportion,
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ce qui s'est passé le 7 octobre 2023 sur le territoire israélien,
08:14
en proportion de population,
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ça aboutirait à 8 000 Français tués
08:17
ou à 40 000 Américains, en ratio de population.
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Donc, je voudrais préciser,
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quand je dis qu'il peut y avoir un ou plusieurs actions
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de type 7 octobre en France,
08:25
ce n'est pas en masse,
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c'est en mode opératoire.
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C'est-à-dire des actions qui conduisent à des violences
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qui échappent aux forces de sécurité intérieure
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avec une zone qui deviendrait hors de contrôle
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pendant un petit moment
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et des exactions qui seraient commises
08:39
contre les populations à l'intérieur des domiciles, etc.
08:43
Une forme de submersion de violence
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qui dépasserait aussi les forces de l'ordre
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et, j'allais dire, le dernier cercle
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qui protège de nombreux citoyens.
08:50
Et il y a une grande nouveauté,
08:51
c'est qu'aujourd'hui,
08:51
on en parle dans la police
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et dans la gendarmerie à haut niveau,
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alors que c'était à des lieux
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où il y a longtemps eu un déni.
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Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
08:59
Ce ministre, pardonnez-moi Thibault de Montréal,
09:00
qui vous a fait le lien entre délinquance
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et origine étrangère,
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ce n'est pas le même qui nie aujourd'hui ce lien ?
09:09
Non.
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Et qui est à l'intérieur ?
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Non, non, non.
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Bien.
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Et donc, vous l'avez dit,
09:13
il y a des liens très souvent
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entre narcotrafiquants et islamistes.
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Le point commun, c'est qu'ils veulent,
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vous l'avez dit également,
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installer des contre-sociétés,
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des contre-cultures.
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Au sujet, justement,
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Thibault de Montréal,
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des liens avec les islamistes,
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la commission d'enquête parlementaire
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a interrogé Jean-Luc Mélenchon,
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le leader insoumis,
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qui a, du point de vue de beaucoup de personnes,
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un peu baladé.
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Tout le monde est dégonflé,
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dit-on, la commission en répondant
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systématiquement à côté.
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Comment vous-même,
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vous avez vécu ce moment ?
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Je n'en attendais pas grand-chose,
09:40
parce que c'est vrai que Jean-Luc Mélenchon
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est un réteur hors du commun,
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et il n'a jamais été vraiment mis en difficulté.
09:50
Moi, je trouve ça dommage que les principales figures
09:54
des groupes parlementaires ne soient pas venues.
09:57
Comment vous l'expliquez ?
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Je ne sais pas, chacun pourra analyser.
10:00
Moi, je pense qu'il y a un rapport quand même général
10:03
au courage en politique qui interroge.
10:06
Je ne vais pas plus loin.
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Je pense, par ailleurs,
10:09
que Jean-Luc Mélenchon,
10:12
il était mis dans les meilleures conditions.
10:14
Il a déroulé sa vision.
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Imaginons que vous étiez en face.
10:19
Qu'est-ce que vous auriez posé comme question ?
10:20
Moi, je n'aurais posé qu'une seule question.
10:22
J'aurais dit, Jean-Luc Mélenchon,
10:23
votre parcours est ce qu'il est.
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J'aurais rappelé certaines de ses déclarations,
10:27
y compris il y a une quinzaine d'années,
10:28
quand il était un socialiste,
10:30
social-démocrate, profondément républicain,
10:33
et qu'il a tenu des propos très forts
10:34
contre l'islam radical.
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Et j'aurais dit, comment est-ce qu'aujourd'hui,
10:38
vous avez pu faire ce virage à 180 degrés ?
10:41
Et je lui aurais juste posé cette question.
10:44
Est-ce que c'est de la duplicité
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ou est-ce que c'est l'âge ?
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Bon entendeur.
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Plus largement, et vous en parlez dans votre livre,
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Thibaut de Montbréal,
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la déconnexion entre la classe politique
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et les Français devient vraiment abyssale.
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Vous faites d'ailleurs très régulièrement
11:00
des tournées, mais là, des tournées pas du tout politiques,
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mais publiques au sens large.
11:04
Plus d'une trentaine, plus de réunions
11:06
dans différentes villes.
11:08
Selon vous, on ne mesure pas encore vraiment
11:09
les conséquences d'un tel fossé ?
11:12
C'est-à-dire, quand vous dites cela,
11:13
est-ce que ça veut dire que tout est possible
11:14
en vue de 2027 et que ce qui se dit
11:16
dans les sondages, ce n'est pas forcément
11:17
ce qui va arriver ?
11:19
Moi, je suis très frappé,
11:20
parce que ça fait longtemps qu'on me dit
11:21
qu'il faut que tu ailles en province
11:22
parce que tu verras, la France,
11:25
c'est quand même assez différent de Paris, etc.
11:27
Donc, j'ai commencé à y aller
11:29
au début de l'année 2024.
11:31
Et aujourd'hui, j'en suis à 35 réunions publiques,
11:33
plus de 5000 personnes rencontrées,
11:35
et dont des centaines d'élus locaux.
11:37
Et je suis sidéré,
11:39
parce que quand je rentre à Paris,
11:41
quand je lis les sondages,
11:42
quand je lis les propositions de sondages,
11:44
ce n'est pas tellement le sondage,
11:45
c'est la question qui est posée.
11:46
Quand je vois la ligne de départ
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qui est proposée sur une élection présidentielle à venir,
11:53
eh bien, je rencontre des noms
11:54
dont aucune personne que j'ai rencontrée
11:57
sur le terrain ne m'a dit du bien,
11:59
sauf peut-être un ou deux,
12:00
et ponctuellement.
12:01
Donc, ce que je constate,
12:03
c'est qu'il y a un décalage
12:05
de plus en plus grand
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entre la superstructure,
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ce qu'on va dire, les élites,
12:10
ce n'est pas péjoratif dans ma bouche,
12:12
mais les gens qui vivent à Paris,
12:14
qui font un peu l'opinion française,
12:16
quelques centaines de milliers de personnes,
12:18
et ce qui se passe sur le terrain.
12:20
Et moi, je pense profondément
12:21
que les Français...
12:22
Alors, les gens qui viennent me voir,
12:23
il y a un biais, bien sûr.
12:24
Les gens qui viennent me voir,
12:25
c'est des gens qui vont de la gauche républicaine,
12:27
donc du PS républicain,
12:30
il en reste,
12:31
et jusqu'au Rassemblement National,
12:33
donc en termes d'électeurs.
12:35
Et tous ces gens...
12:36
C'est un large spectre,
12:37
connaissons-le,
12:37
donc c'est quand même...
12:38
C'est un large spectre,
12:39
et ça va,
12:40
bon, il y a des fonctionnaires,
12:41
des forces de l'ordre,
12:42
qui viennent me voir,
12:42
mais pas seulement.
12:43
Il y a des petits patrons,
12:45
par exemple, comme on dit,
12:46
des patrons de TPE,
12:47
des patrons de PME,
12:48
qui sont vraiment la chair
12:49
et le sang de ce pays.
12:52
Et il y a des gens,
12:54
y compris des gens qui sont adhérents,
12:55
d'ailleurs, à des partis qui sont représentés à l'Assemblée,
12:58
et qui n'y croient plus du tout,
12:59
y compris dans leur propre parti.
13:00
Donc,
13:01
donc,
13:02
je me dis,
13:02
quand on additionne ce constat,
13:04
plus le nombre de gens qui déclarent
13:06
qu'ils ne veulent plus aller voter,
13:09
eh bien,
13:09
je pense qu'il y a la place,
13:11
et il y a même...
13:11
C'est pas qu'il y a la place,
13:12
c'est que je pense qu'il y a
13:13
une véritable demande
13:15
de renouvellement du personnel politique,
13:17
et il y a une phrase qui résume un peu tout,
13:19
c'est qu'on me dit...
13:19
C'est une phrase qu'on m'a dit un jour,
13:20
donc je la reprends,
13:21
parce qu'elle illustre mieux
13:23
qu'un long discours,
13:24
c'est ce n'est pas les gens
13:25
qui nous ont rendus malades
13:26
qui vont nous guérir.
13:27
Voilà, c'est intéressant.
13:28
Demande de renouvellement,
13:29
de changement en profondeur,
13:30
demande aussi du choc d'autorité,
13:32
je le disais en début d'entretien,
13:33
vous l'avez théorisé depuis tellement d'années,
13:36
on en parle ici même,
13:37
depuis de très nombreuses années,
13:38
Thibault de Montbréal,
13:38
avec le recul aujourd'hui,
13:39
comment vous expliquez
13:40
qu'il n'advienne pas ce choc d'autorité ?
13:43
Est-ce qu'il fait peur ?
13:44
Est-ce que beaucoup ne veulent pas
13:45
prendre le risque,
13:46
et finalement,
13:47
assumer les conséquences
13:48
d'un tel choc ?
13:50
Il y a un proverbe chinois qui dit
13:51
« plus on s'approche de la montagne,
13:53
moins on la voit ».
13:55
Et si vous combinez le fait
13:57
qu'on s'approche chaque jour
13:58
un peu plus de scénarios
13:59
qui sont aujourd'hui envisagés
14:02
par la police,
14:03
la gendarmerie et l'armée,
14:05
si on ajoute à ça
14:07
un environnement international
14:09
qui vient s'ajouter
14:10
aux failles et aux fractures françaises
14:12
avec des risques d'ingérence
14:14
qui peuvent précipiter les choses,
14:16
et si on ajoute à ça
14:17
le fait qu'on a une classe politique nationale
14:19
qui est aux affaires depuis 20 ou 30 ans,
14:22
toutes couleurs politiques confondues,
14:24
et qui non seulement n'a jamais rien fait
14:25
sur ce sujet,
14:26
mais a toujours fait une fois élue
14:28
l'inverse de ce qu'elle avait dit
14:29
pendant les élections,
14:30
eh bien, on comprend que
14:32
je pense que les choses
14:33
ne bougeront que,
14:34
un, soit si on a un vrai gros choc,
14:37
un vrai gros problème de sécurité
14:39
auquel il faudra réagir
14:40
avec le recours à un état d'urgence
14:43
ou même à un article 16
14:44
de la Constitution,
14:45
ce qui est tout à fait possible.
14:47
Le pouvoir ne sont pas exclurs
14:48
dans ce pays.
14:48
Mais sinon,
14:50
ça ne pourra venir
14:51
que par l'élection
14:53
de quelqu'un,
14:55
d'un courant,
14:55
d'une énergie nouvelle
14:56
qui vienne de gens
14:57
dont je pense que pour l'instant
14:59
il faut que ce soit des gens
15:01
qui n'aient pas exercé le pouvoir,
15:02
en tout cas de manière dominante
15:04
comme ça a été le cas jusqu'à maintenant,
15:05
parce que sinon,
15:06
les mêmes causes
15:06
produiront les mêmes effets.
15:08
On aura un ou une présidente
15:09
mal élue
15:09
et ça ne fera qu'amplifier les problèmes.
15:12
À méditer tout cela,
15:13
Thibaud de Montbréal,
15:13
merci pour votre analyse
15:15
et pour la prolonger.
15:16
Votre livre France,
15:17
le choc ou la chute
15:18
aux éditions de l'Observatoire.
15:19
Merci encore
15:20
et bonne journée à vous.
15:21
Bonne journée.
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