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En 1995, "La Haine" de Mathieu Kassovitz embrasait le festival de Cannes et imposait le genre "film de banlieue", avec des codes esthétiques notamment liés aux HLM, une représentation quasi normée des personnages, un rapport à l'autorité, aux femmes, au sexe, à l'argent, tout en interpellant les spectateurs. Ce documentaire déroule l'histoire d'un genre cinématographique, le cinéma de banlieue, né au fur et à mesure des constructions des grands ensembles. Il invite à une déambulation dans ces quartiers de HLM, reflétant leur ambiance visuelle et sonore. L'occasion de mieux comprendre comment le cinéma a témoigné, et parfois alerté sur l'état d'une banlieue passant de "zone à urbaniser en priorité" dans une logique positive enthousiaste à "cité" en sécession progressive du territoire national.

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Transcription
00:00Quand le cinéma évoque la banlieue, elle ne ressemble pas à Neuilly, Auteuil ou La Défense,
00:07mais à Sarcelles, La Courneuve ou Vénitieux.
00:10Le cinéma qui va montrer la banlieue très vite, ça représente l'espace où il y a du malheur social.
00:16Je m'appelle Omar Génevin, je suis née dans un grand hôpital, en France, je suis français.
00:23Jusqu'en 1995, les films ont témoigné de la vie en banlieue.
00:27Avec la haine, le cinéma change de registre.
00:31Mathieu Kassovitz apporte un regard neuf de l'intérieur de ses territoires.
00:35On est là, on vit dans des trois rats comme des merdes et quoi ?
00:37Qu'est-ce que tu fais quelque chose toi pour changer quelque chose ?
00:39Film après film, des cinéastes ont montré comment ces banlieues sont devenues ce qu'on appelle désormais
00:44les territoires perdus de la République.
00:47Jusqu'ici, tout va bien, la banlieue au cinéma.
00:51C'est sur Public Sénat.
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