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Le maire DVD de Béziers et ancien président de RSF Robert Ménard était invité de La Grande Interview sur CNEWS ce jeudi 4 décembre. Il est revenu sur la proposition de créer un label pour les médias : «c’est de la part de Monsieur Macron une mauvaise intention, et de Reporters sans frontières une trahison», dans #LaGrandeInterview

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Transcription
00:00Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est qu'un label qui soit décerné par l'État, ou en l'occurrence, parce que c'était ça l'idée,
00:06c'était d'aller chercher Reporters sans frontières comme une espèce de cache-sexe, d'idiot utile, qui aurait dit, lui, à cette organisation.
00:14Et j'ai un peu de mal à le dire, parce que vous l'avez dit, j'ai créé cette organisation.
00:18Mais que Reporters sans frontières se soit prêtée à cette espèce de mascarade,
00:23qui consistait à dire, en gros, quels sont les médias crédibles et quels sont les médias qui ne le sont pas,
00:28c'est de la part des uns et des autres, de M. Macron, une mauvaise intention, et de Reporters sans frontières, une trahison.
00:34Vous le disiez à l'instant.
00:35Trahison à quoi ?
00:36Ce pour quoi on l'a créé, pourquoi j'ai créé...
00:39Attendez, quand sur Christophe Glez, ils prennent position, ils se battent, ils ont raison.
00:44Leur boulot, c'est exactement ça. Et ils le font. Ils le font.
00:47Donc, je prends acte. Moi, je ne suis pas un ennemi de Reporters sans frontières. Sûrement pas.
00:51Mais quand ils se transforment, l'espèce de gendarme de la bien-pensance, en ceux qui donnent des certificats de bonne conduite,
01:00une espèce d'arbitre des élégances qui dirait, ah mais alors, Sonia Mabrouk, je vais la classer où ?
01:06À droite, à gauche ? Mais tu te prends pour qui ?
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