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Commission des affaires culturelles : M. Martin Ajdari, président de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom)
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00:15:20des questions individuelles de commissaire. Voilà, je vous cède tout de suite la parole Monsieur le Président.
00:15:24Merci beaucoup Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés. Merci de nous donner l'occasion de présenter
00:15:30les résultats de cette étude qui nous a été demandée dans le cadre que vous avez très précisément rappelé,
00:15:35qui est effectivement la première mobilisation de l'article 18 de la loi du 30 septembre 1986 sur ce point,
00:15:42qui va nous permettre de dresser de manière aussi pédagogique que possible à trois voies,
00:15:47avec Denis Rappone et Pauline Combre-Déblacel, le bilan et les perspectives d'évolution d'une des missions centrales de l'ARCOM.
00:15:55L'ARCOM qui, comme vous le savez, est née en 2022 de la fusion de l'ADOPI et du CSA,
00:16:01dont elle a conservé les missions respectives en lui adjoignant des missions de régulation du numérique.
00:16:07Mais s'agissant du piratage plus spécifiquement, ce qui nous réunit aujourd'hui,
00:16:15les compétences de l'ADOPI dont nous avons hérité recouvrent le développement de l'offre légale
00:16:21et la mise en œuvre de ce qu'on a appelé la procédure de réponse graduée,
00:16:25instituée en 2009 dans le contexte, à l'époque, d'une explosion des pratiques de partage en ligne,
00:16:31d'œuvres de l'esprit, d'œuvres culturelles entre utilisateurs, ce qu'on appelle le pair-à-pair.
00:16:37L'objet central de la réponse graduée qui, à l'époque, a fait couler beaucoup d'encre et déclenché beaucoup de salive,
00:16:44c'est d'avertir dans un souci pédagogique les internautes qui partagent de manière illégale des œuvres en ligne,
00:16:51de les avertir avant le cas échéant de saisir le procureur de la République.
00:16:56Cette procédure, au cours de ces dix premières années de mise en œuvre, a permis d'observer une diminution de 40% des usages illicites de pair-à-pair.
00:17:05Dans le même temps, de nouvelles pratiques se sont imposées, le streaming, le téléchargement,
00:17:11que cette méthode de réponse gratuit ne permettait pas techniquement de contrer,
00:17:18et c'est aussi une époque où on s'est rendu compte que le problème du piratage en ligne,
00:17:21c'était les utilisateurs auprès desquels il faut faire œuvre de pédagogie,
00:17:25en développant par ailleurs l'éducation en général aux médias, à la citoyenneté sur ces questions-là,
00:17:30mais également et surtout d'agir au niveau des sites commerciaux contrefaisants, massivement contrefaisants,
00:17:37et que c'est contre eux qu'il fallait aussi concentrer les efforts.
00:17:40Sur ce point, les ayants droit pouvaient certes, dans la loi de 2009,
00:17:46pouvaient certes obtenir le blocage de sites de streaming au terme de procédures judiciaires assez longues et coûteuses,
00:17:53mais on était confrontés à l'apparition rapide de sites miroirs
00:17:57qui permettait de contourner les décisions judiciaires obtenues.
00:18:01On avait ainsi des résultats à la fois positifs sur le pair-à-pair,
00:18:04mais limités sur les autres méthodes, comme le streaming et le téléchargement,
00:18:09qui ont conduit le législateur à faire évoluer les outils dans la loi du 25 octobre 2021,
00:18:14celle qui a créé l'ARCOM par fusion du CSA et de la HADOPI,
00:18:18mais qui surtout a renforcé et étendu les moyens juridiques de lutte contre le piratage
00:18:24pour permettre à la régulation, aux régulateurs administratifs, de s'attaquer aux sites illicites eux-mêmes.
00:18:31D'abord, en étendant la compétence de l'ARCOM au domaine sportif.
00:18:36Jusqu'en 2022, l'ARCOM avait une compétence limitée au domaine culturel.
00:18:43Désormais, l'ARCOM peut demander le blocage de sites...
00:18:47La justice, pardon, peut demander le blocage de sites de piratage de retransmissions sportives.
00:18:52Et surtout, dans le domaine culturel comme dans le domaine sportif,
00:18:56la loi a créé un mode de collaboration innovant entre le juge et le régulateur
00:19:02pour empêcher le contournement, les sites miroirs et tous ces moyens qui, quelque part, neutralisaient l'action publique.
00:19:10Désormais, lorsque les ayants droit obtiennent de la justice une décision de blocage à l'égard de sites illicites
00:19:16dans le domaine sportif ou culturel, ils peuvent se tourner vers un ARCOM
00:19:20qui est habilité à actualiser les décisions et à les étendre, à les extrapoler, en quelque sorte,
00:19:26aux sites ou aux adresses qui répliquent l'offre illégale visée par la justice.
00:19:31Et ce que nous faisons, nous, ARCOM, dans ce cadre-là, peut se décider en 24 heures ou en quelques jours,
00:19:36là où la justice pouvait prendre plusieurs semaines ou mois.
00:19:40On a donc aujourd'hui un modèle français de lutte contre le piratage
00:19:44qui combine d'une part autorité administrative et autorité judiciaire,
00:19:48la légitimité du judiciaire et l'efficacité de l'action administrative,
00:19:52et par ailleurs, l'action pédagogique en direction des utilisateurs et des citoyens,
00:19:59et l'injonction à l'attention des services pirates,
00:20:03un système hybride mixte qui a fait la preuve de son efficacité.
00:20:08Comme en témoignent deux chiffres à mon niveau, je ne vous en abreuverai pas.
00:20:1275% des internautes avertis dans le cadre de la réponse graduée indiquent cesser leur pratique illégale,
00:20:19et nous envoyons chaque année encore 100 000 avertissements au titre de la réponse graduée.
00:20:24Deuxièmement, nous avons développé les blocages de noms de domaines qui permettent de bloquer les sites illicites.
00:20:30Nous sommes passés à 13 000 blocages de noms de domaines depuis 2022, dont la moitié au cours des six derniers mois.
00:20:37Nous montons en puissance depuis que nos compétences ont été renforcées,
00:20:42et depuis cette date, depuis 2021, l'audience des sites illicites a diminué de 35%.
00:20:50Pour autant, si nous luttons efficacement contre le streaming, le téléchargement,
00:20:55nous sommes confrontés aujourd'hui à l'essor de ce qu'on appelle l'IPTV,
00:20:59une offre des boîtiers ou des offres en ligne dématérialisées IPTV qui sont une offre professionnelle,
00:21:06en apparence, illégale, illicite, mais qui donne accès à une infinité de contenus
00:21:11et qui crée depuis 1, 2 ou 3 ans des préjudices considérables pour les ayants droit,
00:21:19des préjudices estimés à 1,5 milliard d'euros par an, dont 300 millions d'euros pour le sport,
00:21:25des pertes pour les titulaires de droits sportifs parmi les chaînes de télévision,
00:21:29mais aussi pour le sport professionnel et pour le sport amateur,
00:21:32qui est indirectement le bénéficiaire de ces ressources.
00:21:37Et si les outils dont j'ai évoqué la genèse ont montré leur efficacité,
00:21:41ils ont aussi leurs limites que l'étude que vous nous avez demandé nous a permis d'analyser
00:21:47pour proposer des pistes d'amélioration en intégrant les propositions de loi adoptées par le Sénat
00:21:54qui sont sur le bureau de l'Assemblée nationale.
00:21:57Voilà. Je cède la parole à Denis Rapponne qui, après avoir présidé la HADOPI,
00:22:01préside au sein du Collège le groupe de travail dédié à la protection des droits sur Internet
00:22:06pour vous présenter les pistes d'évolution que nous envisageons.
00:22:10Merci beaucoup. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs.
00:22:13Merci. Donc l'étude que vous avez sollicité le 2 juin dernier a été pour l'ARCOM
00:22:21une occasion extrêmement bienvenue et salutaire de faire en quelque sorte un audit des dispositifs antipiratage
00:22:28dont le législateur l'a doté en s'interrogeant sur leur efficacité au regard des résultats obtenus
00:22:33mais aussi des coûts engendrés dans un contexte de réduction des dépenses publiques
00:22:38et en recherchant les voies possibles d'amélioration de la lutte contre le piratage
00:22:42après en avoir identifié les limites et d'avoir effectivement pu mesurer
00:22:47combien les évolutions technologiques sont mises à profit par les pirates eux-mêmes.
00:22:52L'étude se déploie en trois grands chapitres.
00:22:55Un premier chapitre traite de l'existant et des conséquences positives
00:22:58que l'arsenal antipiratage a entraîné dans le recul de la consommation illicite.
00:23:03Au titre de l'existant donc sont présentées tout d'abord les actions qui perdurent depuis 2009
00:23:08et qui sont entre les mains des ayants droit.
00:23:11Ce sont des actions judiciaires, traditionnellement appelées actions en cessation
00:23:16fondées sur une disposition du code de la propriété intellectuelle
00:23:20qui permet effectivement à ceux-ci d'obtenir du juge, du juge civil,
00:23:24de pouvoir demander aux fournisseurs d'accès internet le blocage de sites
00:23:30qui portent atteinte aux droits d'auteur et aux droits voisins.
00:23:33C'est la réponse graduée d'autre part qui est la réponse historique
00:23:38qui depuis 2009 a été mise en oeuvre par l'ADOPI et que l'ARCOM continue à mettre en oeuvre.
00:23:45Est exposé ensuite le dispositif qui a été créé ad hoc par la loi du 25 octobre 2021,
00:23:52celle-là même qui a donc opéré la fusion entre ADOPI, CSA et a donné naissance à l'ARCOM.
00:23:59C'est un dispositif très novateur, dit d'injonction dynamique,
00:24:04qui permet sur la base d'une décision judiciaire,
00:24:08la fameuse décision que j'ai évoquée il y a quelques minutes,
00:24:13qui est celle d'actions en cessation.
00:24:15Sur cette base, les titulaires de droit vont vers l'autorité
00:24:20pour solliciter à l'égard des sites miroirs en matière culturelle
00:24:25ou des sites pirates de retransmission illicite de compétitions sportives
00:24:30viennent demander donc en quelque sorte l'actualisation de la décision judiciaire
00:24:35à travers les mêmes possibilités pour l'autorité de demander au fournisseur d'accès internet
00:24:40le blocage de ces sites qui sont des sites de contournement bien sûr
00:24:45de ce qui a pu être décidé par le juge.
00:24:47Enfin, sont évoqués toujours issus des nouvelles compétences,
00:24:50l'établissement et la publication de ce que l'on appelle communément une liste noire
00:24:55donc qui effectivement est chargée de recenser les sites manifestement illicites.
00:25:01Également, au titre d'une nouvelle mission,
00:25:05doit être évoquée l'évaluation de l'efficacité des mesures techniques
00:25:10qui sont mises en oeuvre par les plateformes de partage de contenu
00:25:13sur la manière dont il protège donc tout ce qui peut être contenu attentatoire à un droit d'auteur.
00:25:21Et enfin, mais c'est très important, également le législateur de 2021 a mis en avant
00:25:27l'extrême nécessité d'actions d'éducation et de sensibilisation des internautes
00:25:33pour participer effectivement à cette mission de citoyenneté numérique.
00:25:39Enfin, donc, sont évoqués donc à travers ces nouvelles compétences,
00:25:47bien sûr, les résultats obtenus, à savoir le fait qu'aujourd'hui,
00:25:53donc l'audience de l'offre illicite atteint le niveau le plus bas, jamais mesuré,
00:26:00mais en même temps, donc, ce chiffre doit être mis en face d'autres chiffres
00:26:07qui montrent que la situation n'est pas entièrement satisfaisante en matière de réduction du piratage.
00:26:15Donc, c'est ce que développe la partie 2 en se penchant tout d'abord sur les modèles étrangers et leurs apports,
00:26:24l'inspiration éventuelle que nous pouvons nous en tirer.
00:26:28S'attacher aux limites, effectivement, des outils actuels, ils sont de plusieurs ordres,
00:26:32ils tiennent bien sûr aux avancées technologiques, dont je l'ai dit, les pirates tirent profit.
00:26:38Ils tiennent également au cadre législatif et réglementaire qui mérite des adaptations.
00:26:43Les textes pendant, qui ont été évoqués par le Président, donc à la fois la proposition de loi dite sport,
00:26:50la proposition de loi dite cinéma, sont effectivement les supports qui sont extrêmement intéressants
00:26:56pour pouvoir jouer sur ces adaptations et les développer.
00:27:00Et elles tiennent également les contraintes et les limites aux incertitudes jurisprudentielles
00:27:04qui pèsent sur la pérennité de la réponse historique, la réponse graduée,
00:27:08ainsi que, je l'ai dit, aux contraintes budgétaires qui interrogent sur la soutenabilité
00:27:12de nos actions et de leurs poursuites.
00:27:14Ces limites, les apports des modèles étrangers, nous conduisent à formuler un certain nombre de propositions.
00:27:19Il est d'abord préconisé de simplifier et d'automatiser au maximum les dispositifs de blocage,
00:27:24notamment pour les autres missions sportives, pour traiter des volumes toujours plus importants
00:27:29et dans des délais toujours plus resserrés, puisque pour le sport, en tout cas,
00:27:33c'est un piratage qui s'exerce le temps d'une compétition et qui doit être combattu dans ce même temps.
00:27:40L'expérience du régulateur montre que l'illégalité des sites visés peut effectivement être combattue d'une manière assez radicale,
00:27:49parce que l'illégalité de ces sites ne fait en réalité pratiquement jamais de doute.
00:27:53Ensuite, il est proposé de s'assurer que tous les acteurs numériques prennent leur part dans la lutte contre le piratage.
00:27:59Aujourd'hui, les fournisseurs d'accès Internet sont en première ligne.
00:28:03Les moteurs de recherche, donc pour le déréférencement des sites illicites, ont suivi.
00:28:09Il reste qu'il y a beaucoup d'autres acteurs, beaucoup d'autres intermédiaires, les DNS alternatifs, les VPN notamment,
00:28:16les réseaux sociaux également, qui sont utilisés par nombre d'internautes pour contourner les mesures de blocage,
00:28:22alors qu'ils devraient être des partenaires de la régulation.
00:28:25Enfin, nous recommandons d'une manière complémentaire de davantage solliciter les apports du droit pénal et du droit européen.
00:28:32En matière pénale, il est vrai que l'action en direction des sites illicites est totalement incontournable, car autant nous appartient autant que l'on peut,
00:28:43et avec des améliorations, de pouvoir empêcher l'accès à ces sites, autant c'est les sites eux-mêmes que le pénal permet effectivement d'éradiquer.
00:28:51Elle doit donc, cette action, se poursuivre incontestablement et s'amplifier.
00:28:56Par ailleurs, si la lutte contre le piratage relève de dispositifs nationaux, le cadre européen, notamment celui prévu par le Règlement sur les services numériques,
00:29:06offre des outils intéressants à travers effectivement le statut de signeur de confiance, à travers la manière dont le régulateur national peut porter un certain nombre de plaintes auprès de la Commission.
00:29:19Donc, ces outils doivent être effectivement en complémentarité pleinement exploités.
00:29:24Je vous remercie et je laisse la parole à la directrice générale adjointe de l'ARCOM, Pauline Combré-Bassel, pour vous en dire davantage sur ces voies d'amélioration.
00:29:33Merci, Monsieur le Conseil. Vous me dites, Monsieur le Président, si jamais on est trop long, l'idée, c'est d'essayer de vous donner un peu quelques éléments de compréhension technique.
00:29:40J'espère que vous verrez suffisamment bien sur les écrans, mais en tout cas, je vous décrirai aussi oralement les quelques diapositives qu'on vous présente.
00:29:59Ici, c'est uniquement pour rappeler la bonne nouvelle dont le Président et le Conseil Rabanne ont fait part, à savoir le fait que les pratiques de piratage sont effectivement au plus bas et non ne cessent de baisser.
00:30:11Mais il y a un mais, sinon, évidemment, on ne serait pas à vous présenter cette étude. C'est la toute petite courbe, la plus en bas, bleu foncé, qui est celle de l'IPTV,
00:30:21qui, contrairement aux autres, progresse et nous semble, en tout cas, nous présenter un risque de prédation vraiment important.
00:30:28Donc, c'est quoi l'IPTV ? C'est une offre audiovisuelle qui se présente exactement comme une application Netflix ou MyCanal, qu'on peut télécharger sur son téléphone ou sur son écran connecté,
00:30:40qui, en général, est assez esthétique, avec une ergonomie de qualité. Souvent, vous le voyez ici, un service client associé, en l'occurrence sur WhatsApp, pour accompagner les utilisateurs dans l'installation,
00:30:53et qui, par ailleurs, donnent accès à une infinité de contenus, c'est-à-dire, globalement, l'ensemble de l'offre audiovisuel, compétitions sportives, films, séries, etc.,
00:31:03pour une somme qui peut être modique, mais qui peut aussi aller jusqu'à 40 euros par mois, environ, ce qui est donc assez lucratif pour ceux qui l'organisent.
00:31:12Alors, le fait que ça porte atteinte à la création et aux droits des organisateurs de manifestations sportives suffit à nous motiver pour agir contre.
00:31:19Mais il y a même d'autres raisons qu'on pense importantes de partager avec vous. C'est que ce sont aussi des pratiques qui représentent des risques pour les utilisateurs,
00:31:29puisque l'IPTV donne certes accès aux matchs de foot, aux séries, aux films, mais elle donne aussi accès, évidemment, à des contenus pornographiques qui sont accessibles aux mineurs.
00:31:38Elle donne aussi accès à des chaînes qui peuvent être, comme c'est le cas, en l'occurrence, ici avec RT, sous le coup de sanctions européennes, ou à des chaînes qui ont été interdites.
00:31:46En l'occurrence, c'est la chaîne Almanar du Hezbollah qui est interdite en France.
00:31:52Donc, ça expose les utilisateurs à ce type de contenu.
00:31:55Évidemment, ça signifie aussi que ces utilisateurs confient leurs données personnelles et leurs données bancaires à des acteurs mafieux.
00:32:02Ça signifie aussi que ces mêmes utilisateurs installent sur leur téléphone ou leur téléviseur connecté un logiciel développé par, a priori, un pays tiers,
00:32:11sur lequel on n'a absolument aucun contrôle et qui peut, évidemment, comporter des virus.
00:32:15Et sur ce point en particulier, j'insiste d'autant plus que ça devient aussi éventuellement une question pour l'État.
00:32:21Je vous ai montré quelques articles sur le sujet.
00:32:24C'est-à-dire que si le fait d'installer des logiciels dont on ne connaît rien et qui sont hors de contrôle sur les téléviseurs dans les foyers français,
00:32:32c'est évidemment potentiellement un problème de sécurité.
00:32:34Donc, c'est une pratique qui nous préoccupe particulièrement.
00:32:40Qu'est-ce qu'on fait pour lutter contre ?
00:32:42Je ne vais pas forcément tout dire parce que je ne veux pas que ce soit trop compliqué,
00:32:46mais après, à la faveur de vos questions, on pourrait y revenir.
00:32:49Donc, comme l'ont dit le président et le conseiller, on met en place des mesures de blocage.
00:32:53L'idée, c'est qu'en général, les sites qui organisent la contrefaçon,
00:32:57on peut difficilement en arrêter les administrateurs parce qu'ils s'organisent pour être insaisissables,
00:33:01ils ne sont pas nécessairement en France, etc.
00:33:02Donc, la solution qu'on a trouvée depuis des années, c'est d'en empêcher l'accès.
00:33:06Vous voyez, vous avez d'un côté les utilisateurs français,
00:33:10ailleurs, potentiellement à l'autre bout du monde, l'ensemble des contenus auxquels ils accèdent.
00:33:13En l'occurrence, ça peut être le site de l'Assemblée nationale, un service IPTV ou un site de streaming.
00:33:20Et puis, au milieu, Internet, avec une quantité d'intermédiaires,
00:33:23dont certains qui nous intéressent plus particulièrement
00:33:26et qui sont tous ceux, finalement, qui permettent de faire la correspondance
00:33:30entre le nom d'un site Internet et sa localisation.
00:33:34C'est ce qu'on appelle les serveurs DNS.
00:33:36C'est comme ça que, depuis des années,
00:33:39on arrive à bloquer beaucoup de sites pirates,
00:33:43puisque les fournisseurs d'accès à Internet
00:33:45tiennent ce rôle de DNS
00:33:48et que, à chaque fois qu'on leur demande,
00:33:50ce sont des acteurs qu'on connaît bien, avec lesquels on travaille très bien,
00:33:53ils empêchent l'accès aux services illicites.
00:33:57Ce qu'on vous explique, c'est qu'il y a de plus en plus d'autres acteurs
00:34:00qui font ce même travail,
00:34:01de faire correspondre le nom d'un site à son adresse Internet
00:34:05et que ce sont des acteurs qu'on connaît parfois moins bien.
00:34:08Ça peut être le cas de Google et de Cloudflare,
00:34:10dont tout le monde ne sait pas que ce sont des DNS alternatifs,
00:34:13ou ça peut être des VPN qui font ce même exercice.
00:34:15L'un des premiers points vraiment très importants de nos propositions
00:34:18c'est de nous aider à impliquer ces acteurs,
00:34:20autant que le sont aujourd'hui les fournisseurs d'accès à Internet.
00:34:24La seconde difficulté qu'on rencontre,
00:34:27c'est que ces services IPTV dont je vous parle
00:34:29et qui sont quand même au cœur de nos préoccupations,
00:34:32précisément, ne sont pas des sites Internet avec un nom.
00:34:34C'est vraiment des systèmes applicatifs,
00:34:36comme je vous disais MyCanal ou Netflix.
00:34:38Donc les méthodes qu'on a mises en place jusqu'à maintenant,
00:34:40elles sont mises à l'épreuve par leur fonctionnement
00:34:42et finalement, pour être efficace,
00:34:44il faut aller plus loin, aller au plus près de la source
00:34:47et essayer de bloquer directement l'accès aux serveurs qui les héberge.
00:34:56On s'est évidemment renseignés auprès de tous nos homologues,
00:34:59notamment européens.
00:35:01Là, j'imagine que pour le coup, c'est difficile à lire à distance.
00:35:04Mais ce que je peux vous dire pour l'essentiel,
00:35:06c'est que tous convergent, comme nous,
00:35:10vers un système mixte qui allie l'autorité judiciaire
00:35:14et l'autorité administrative,
00:35:15avec, à chaque réforme successive,
00:35:18une volonté d'essayer de simplifier et d'accélérer les mesures,
00:35:20ce en quoi nos propositions s'inscrivent assez clairement
00:35:23dans la dynamique européenne,
00:35:24tout en étant un peu précurseurs.
00:35:29Et c'est donc le premier axe des propositions
00:35:31que le conseiller Rappone a évoquées.
00:35:33Je ne vais pas toutes les détailler.
00:35:35Je vous en signale peut-être trois
00:35:37qui sont d'une particulière importance.
00:35:39celle qui figure déjà en partie dans la proposition de loi
00:35:43sur la gestion et le financement du sport
00:35:47et qui doit permettre la mise en place du blocage IP.
00:35:51Je vous disais tout à l'heure,
00:35:52les applications IPTV,
00:35:53pour bien réussir à les bloquer,
00:35:55on a besoin de bloquer l'IP.
00:35:56Donc ça, maintenant, nous, on sait le faire.
00:35:58On a développé les techniques pour.
00:36:01Le problème, c'est que sans le cadre législatif
00:36:03qui va avec,
00:36:04ce sera extrêmement compliqué à mettre en œuvre.
00:36:06Donc on a vraiment besoin que la loi nous permette
00:36:09un certain niveau d'automatisation pour que ça marche.
00:36:12Sinon, les effets attendus et les investissements
00:36:14qui ont été faits par les acteurs en ce sens seront vains.
00:36:19Et les deux autres dispositions qui sont importantes
00:36:21sont celles qui nous permettent d'impliquer
00:36:23les acteurs dont on vous parlait,
00:36:24les VPN et les DNS alternatifs.
00:36:26Il nous faut deux choses.
00:36:27Il faut que la loi nous permette
00:36:28de faire prendre des mesures
00:36:32à ceux d'entre eux qui sont volontaires,
00:36:34parce qu'on rencontre des acteurs numériques
00:36:36et plusieurs d'entre eux sont prêts volontairement
00:36:39à participer à cette logique de régulation.
00:36:42Et pour l'instant, le cadre juridique
00:36:44ne permet pas de leur faire prendre
00:36:46des mesures de blocage.
00:36:48Et l'autre volet, c'est le volet plus contraignant,
00:36:50c'est-à-dire pour ceux de ces acteurs
00:36:51qui sont plutôt récalcitrants
00:36:52et qui refusent de participer
00:36:53à notre politique de régulation,
00:36:56de nous donner les moyens de les contraindre,
00:36:58ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
00:37:00Donc il y a quelques contentieux en cours.
00:37:02On pourra y revenir si vous voulez.
00:37:06L'ensemble du deuxième axe
00:37:08prend un petit peu de recul
00:37:09par rapport à cette mécanique de régulation
00:37:11qui, pardon, est très technique,
00:37:13mais absolument essentielle
00:37:14pour que les choses fonctionnent.
00:37:16Et on s'intéresse un peu plus aux usages,
00:37:18ce qu'on interroge très régulièrement
00:37:20les consommateurs,
00:37:22et notamment les consommateurs illicites,
00:37:24qui nous indiquent ici,
00:37:26donc là c'est parfaitement illisible,
00:37:28mais que pour la moitié d'entre eux,
00:37:29ils ont accédé au contenu illicite
00:37:31sur les réseaux sociaux.
00:37:32Donc c'est un chiffre
00:37:32qui a un peu de quoi surprendre,
00:37:34puisque finalement l'audience
00:37:35pensait que les contenus piratés
00:37:37sont plutôt présents
00:37:38sur des sites pirates.
00:37:39Donc pourquoi les consommateurs
00:37:41nous répondent ça ?
00:37:41Parce qu'en fait,
00:37:42ce qu'ils nous disent,
00:37:43ça recouvre plusieurs réalités.
00:37:45Il y a plusieurs problèmes
00:37:46posés par les réseaux sociaux.
00:37:48Soit ce sont,
00:37:49comme on le voit ici,
00:37:50des comptes associés
00:37:52à un service IPTV illicite
00:37:54qui vise à en faire la promotion,
00:37:56soit des comptes
00:37:57qui sont une sorte de suivi client
00:37:59des services IPTV.
00:38:00Donc sur l'image
00:38:02qu'on vous a montrée,
00:38:04l'administrateur prévient
00:38:06si ça coupe,
00:38:07connectez-vous ici,
00:38:08je vous donnerai le nouveau lien,
00:38:09etc.
00:38:09pour que les consommateurs
00:38:11sachent comment trouver
00:38:12un nouveau service
00:38:13une fois qu'il aura été coupé
00:38:14par l'ARCOM.
00:38:15C'est aussi le cas,
00:38:17parfois,
00:38:17d'influenceurs très connus
00:38:18qui peuvent avoir
00:38:19des communautés
00:38:19de plusieurs millions de personnes
00:38:21qui se trouvent être sponsorisées
00:38:23par des VPN.
00:38:24Alors c'est très bien
00:38:25de faire la promotion des VPN,
00:38:26mais en revanche,
00:38:27ils font aussi la promotion des VPN
00:38:28comme étant des outils
00:38:30de contournement
00:38:30des mesures de régulation nationale.
00:38:33Et donc,
00:38:33à fortiori,
00:38:34compte tenu de leur audience,
00:38:35c'est un sujet qui est assez problématique.
00:38:38Et puis,
00:38:38il y a enfin une multitude
00:38:39de tutoriels
00:38:40dont on vous a donné un exemple
00:38:41comment changer de DNS
00:38:42sur Windows
00:38:43pour aller sur tous les sites
00:38:44Internet librement.
00:38:45Donc c'est l'ensemble
00:38:46de ces contenus
00:38:47qu'on trouve sur les réseaux
00:38:48et qui finalement
00:38:48concourent à donner
00:38:49aux utilisateurs
00:38:50l'impression que c'est bien
00:38:52par ce biais-là
00:38:53qu'ils accèdent en réalité
00:38:54aux contenus illicites.
00:38:54Donc qu'est-ce qu'on fait
00:38:56sur ce volet-là ?
00:38:57D'abord,
00:38:58il y a beaucoup de choses
00:38:58qui sont faites
00:38:59par les ayants droit
00:38:59qui eux-mêmes
00:39:00signalent les contenus illicites
00:39:02sur les plateformes
00:39:03pour qu'ils soient retirés.
00:39:04Nous, évidemment,
00:39:05puisqu'il est un peu
00:39:06question d'influence,
00:39:07on essaie aussi
00:39:08de favoriser
00:39:09tout le volet
00:39:10du développement
00:39:11de l'offre légale.
00:39:12Donc on a fait
00:39:12des campagnes de communication
00:39:15avec le CNC,
00:39:16avec l'APS,
00:39:17mais autant vous dire
00:39:17qu'on a un tout petit peu
00:39:18moins d'impact
00:39:19que les YouTubers stars
00:39:20auprès de la cible
00:39:22qu'on aimerait toucher.
00:39:24On a aussi,
00:39:25je passe rapidement,
00:39:26des compétences techniques
00:39:28pour favoriser le fait
00:39:30que les contenus protégés
00:39:31soient automatiquement
00:39:32détectés par les plateformes
00:39:34et qu'ils puissent être
00:39:35donc retirés
00:39:37avant même
00:39:37d'avoir été mis en ligne.
00:39:39L'ARC a une compétence technique
00:39:40dans ce domaine-là,
00:39:42mais qui se heurte
00:39:43au fait qu'on n'a pas
00:39:45de pouvoir
00:39:45d'investigation technique
00:39:46sur les plateformes.
00:39:48ce qui est un élément
00:39:49essentiel
00:39:50de l'ensemble
00:39:51de nos propositions
00:39:52de ce deuxième axe.
00:39:56Pareil,
00:39:56je n'en citerai que deux.
00:39:58La question
00:39:59de la promotion
00:40:00d'outils de VPN
00:40:01à des fins de contournement
00:40:02des mesures de régulation,
00:40:03il nous semble vraiment
00:40:04que dans l'esprit
00:40:05de la loi
00:40:06sur l'influence commerciale
00:40:08qui déjà proscrit
00:40:09certaines pratiques
00:40:10auprès des influenceurs,
00:40:11il serait envisageable
00:40:13que le fait
00:40:14de faire de la pub
00:40:15d'outils de contournement
00:40:16soit interdit
00:40:18sur les plateformes
00:40:19et le fait
00:40:22que puisse être donné
00:40:23aux régulateurs
00:40:23les moyens
00:40:24de mener
00:40:24des investigations techniques.
00:40:26C'est vrai pour le piratage,
00:40:27mais c'est vrai
00:40:27pour l'ensemble
00:40:28de nos missions.
00:40:29C'est-à-dire que
00:40:29ce qu'on doit observer
00:40:30ce sont des acteurs
00:40:31entièrement algorithmés
00:40:32et il est attendu
00:40:33de nous
00:40:34qu'on le fasse à la main.
00:40:36C'est évidemment
00:40:37trop difficile
00:40:38et on a besoin
00:40:39d'un cadre légal
00:40:40pour pouvoir mener
00:40:41des investigations techniques
00:40:43nécessaires à la mise en oeuvre
00:40:44de nos missions.
00:40:48Je ne vous ai pas
00:40:49préparé davantage d'images
00:40:52pour l'illustration
00:40:52du troisième axe
00:40:53qui prend encore plus
00:40:54de recul
00:40:54pour le deuxième
00:40:55puisqu'on a essayé
00:40:56de faire vraiment
00:40:57le tour du sujet
00:40:58et de s'intéresser aussi
00:40:59aux enjeux du droit pénal
00:41:00et du droit européen.
00:41:02Le droit européen,
00:41:02pourquoi ?
00:41:03Parce qu'évidemment,
00:41:04dès qu'il est question
00:41:04de plateforme,
00:41:06on peut s'intéresser
00:41:07aux règlements
00:41:08sur les services numériques
00:41:09et aux opportunités
00:41:10qu'il peut offrir
00:41:11pour compléter
00:41:12notre dispositif national
00:41:13en matière de lutte
00:41:14contre le piratage
00:41:15et puis le droit pénal
00:41:16parce que, bien sûr,
00:41:18ça reste la seule voie
00:41:19possible à la fin
00:41:20pour s'attaquer
00:41:21véritablement
00:41:22à ceux qui organisent
00:41:23la contrefaçon.
00:41:25Et donc,
00:41:25on vous propose
00:41:26dans le rapport
00:41:26quelques propositions
00:41:27peut-être un peu
00:41:28pour lui faciliter
00:41:29la tâche
00:41:29et améliorer
00:41:31la coopération
00:41:32qu'on peut entretenir.
00:41:38Merci beaucoup.
00:41:41Je précise évidemment
00:41:43que les mesures contenues
00:41:44dans les deux propositions
00:41:45de loi
00:41:45qui ont été citées,
00:41:46notamment celles
00:41:47déposées par le président,
00:41:49votre homologue du Sénat,
00:41:50Laurent Laffont,
00:41:52recueillent sur la partie,
00:41:53en tout cas piratage
00:41:53qui nous concerne,
00:41:54tout notre soutien
00:41:57ou adhésion
00:41:57puisqu'elle serait de nature
00:41:58à rendre beaucoup plus efficaces
00:42:00nos moyens de lutte,
00:42:02notamment pour les blocages
00:42:04en temps réel
00:42:05de consommation
00:42:05sur des sites de piratage
00:42:07et des retransmissions sportives.
00:42:10Merci.
00:42:11Message reçu.
00:42:11Elle est en effet attendue
00:42:12par de nombreux acteurs
00:42:13du domaine.
00:42:15Je précise à mes collègues
00:42:17que le support
00:42:18qui a été projeté,
00:42:19qui était très complet
00:42:20et synthétique,
00:42:21vous sera également adressé
00:42:22pour que vous puissiez
00:42:22le conserver.
00:42:24Nous allons maintenant passer
00:42:24aux interventions
00:42:25des orateurs de groupe
00:42:26en commençant
00:42:27pour le Rassemblement
00:42:28national par M. Thierry Pérez.
00:42:32Merci, M. le Président.
00:42:34M. le Président de l'ARCOM,
00:42:36Mme, Messieurs,
00:42:37chers collègues,
00:42:38le rapport qui nous est présenté
00:42:39dresse un constat clair.
00:42:41Malgré les efforts engagés
00:42:42depuis la réforme de 2021,
00:42:44le piratage continue
00:42:45de porter gravement atteinte
00:42:47à notre création culturelle
00:42:48et sportive.
00:42:50Les chiffres sont sans appel,
00:42:51vous les avez rappelés.
00:42:521,5 milliard d'euros
00:42:54de pertes pour les ayants droit
00:42:55et plus de 400 millions d'euros
00:42:57de recettes fiscales
00:42:58envolées chaque année.
00:43:00Alors oui,
00:43:01des progrès existent.
00:43:02L'audience des sites pirates
00:43:03a reculé de 35%
00:43:05et plus de 13 000 noms de domaines
00:43:07ont été bloqués depuis 2022.
00:43:09Mais les sites miroirs,
00:43:11les DNS alternatifs
00:43:12et les VPN
00:43:13qui sont utilisés
00:43:14par 66% des consommateurs illicites
00:43:17montrent que les outils actuels
00:43:19sont devenus trop lents
00:43:20et trop complexes
00:43:21face à un piratage
00:43:23qui se réinvente constamment.
00:43:26Pourtant, il faut aussi regarder
00:43:27ce que ce rapport
00:43:28ne dit qu'en creux.
00:43:30Si le piratage augmente
00:43:31ou se maintient des niveaux élevés,
00:43:33c'est aussi parce que
00:43:34des millions de Français
00:43:35n'ont tout simplement plus
00:43:36les moyens d'accéder légalement
00:43:38à la culture.
00:43:39Quand une famille doit arbitrer
00:43:41entre un plein d'essence,
00:43:42une facture d'électricité
00:43:43et un abonnement culturel
00:43:45ou sportif,
00:43:46le choix est malheureusement
00:43:47vite fait.
00:43:48C'est triste,
00:43:49mais c'est la conséquence directe
00:43:50d'un pouvoir d'achat en berne
00:43:52dans la France d'Emmanuel Macron
00:43:53où l'énergie,
00:43:54l'alimentation
00:43:55et les services du quotidien
00:43:56explosent.
00:43:58Alors, à l'heure où la France
00:43:59doit défendre à la fois
00:44:00sa création,
00:44:01son modèle culturel
00:44:02et sa souveraineté numérique,
00:44:04le groupe Rassemblement National
00:44:05tient à saluer
00:44:06la qualité de ce rapport
00:44:07tout en appelant
00:44:08à un changement de doctrine
00:44:09fondé sur la simplification,
00:44:11l'efficacité
00:44:11et la responsabilisation
00:44:13de l'ensemble des acteurs.
00:44:15Monsieur le Président,
00:44:16le groupe Rassemblement National
00:44:18sera en rendez-vous
00:44:18pour défendre une lutte
00:44:20contre le piratage
00:44:21plus rapide,
00:44:22plus ferme,
00:44:23mais aussi plus juste
00:44:24socialement.
00:44:25Je vous remercie.
00:44:26Merci beaucoup,
00:44:27chers collègues.
00:44:28Pour le groupe
00:44:28Ensemble pour la République,
00:44:29Madame Julie Delpêche.
00:44:31Merci,
00:44:32Monsieur le Président.
00:44:33Monsieur le Président de l'ARCOM,
00:44:34mes chers collègues,
00:44:35les députés du groupe
00:44:36Ensemble pour la République
00:44:37tiennent à saluer
00:44:38la clarté
00:44:39et la précision
00:44:40de votre rapport.
00:44:41Les chiffres sont sans appel,
00:44:42cela vient d'être dit,
00:44:43le piratage reste massif
00:44:45avec 1,5 milliard d'euros
00:44:46perdus pour les ayants droit
00:44:48et plus de 400 millions
00:44:49pour l'État.
00:44:50Et un internaute sur quatre
00:44:52qui accède encore
00:44:53à des contenus illégaux.
00:44:54On ne peut plus ignorer
00:44:55l'ampleur du phénomène.
00:44:57Mais votre rapport
00:44:58le montre tout aussi clairement,
00:45:00la France n'est pas restée passive.
00:45:01La réponse graduée
00:45:03a porté ses fruits,
00:45:04les injonctions dynamiques
00:45:05ont prouvé leur efficacité
00:45:06et la réforme de 2021,
00:45:08vous l'avez rappelé,
00:45:09a renforcé
00:45:09notre capacité d'action.
00:45:11Oui,
00:45:11notre système fonctionne,
00:45:13mais dans un environnement numérique
00:45:14qui évolue
00:45:15à une vitesse fulgurante,
00:45:17un système efficace
00:45:18aujourd'hui
00:45:18peut être dépassé demain.
00:45:20Et c'est là
00:45:21tout l'enjeu.
00:45:22À la lecture du rapport
00:45:23et suite à vos présentations,
00:45:25deux questions majeures
00:45:26se dessinent.
00:45:27La première,
00:45:28celle de la mobilisation
00:45:29de tout l'écosystème numérique,
00:45:31les VPN,
00:45:32les DNS alternatifs
00:45:34ou encore les hébergeurs,
00:45:35vous proposez donc
00:45:36d'agir sur l'ensemble
00:45:37de la chaîne
00:45:38et c'est indispensable.
00:45:40Mais comment garantir
00:45:41une politique publique solide
00:45:42quand nombre de ces acteurs
00:45:44échappent à notre droit national
00:45:45comme au droit européen ?
00:45:47Comment éviter
00:45:48que notre régulation
00:45:49dépende de leur seule bonne volonté
00:45:51alors que les enjeux culturels
00:45:52et économiques
00:45:53sont considérables ?
00:45:55La seconde,
00:45:56le tournant technologique.
00:45:57Face à un piratage
00:45:58industrialisé,
00:45:59vous proposez
00:46:00une régulation
00:46:01plus automatisée
00:46:03appuyée
00:46:04sur des outils
00:46:04algorithmiques.
00:46:06C'est nécessaire,
00:46:07mais plus la technologie
00:46:08prend place,
00:46:08plus une question
00:46:09devient centrale
00:46:10qui garde la main.
00:46:11Où est l'humain
00:46:12dans la chaîne
00:46:13de décision ?
00:46:14La rapidité
00:46:15ne doit jamais se faire
00:46:16au détriment
00:46:16de la responsabilité
00:46:17et de la transparence.
00:46:19Voilà l'équilibre
00:46:20que nous devrons préserver,
00:46:21être plus rapide,
00:46:22plus efficace,
00:46:23sans jamais renoncer
00:46:24au contrôle démocratique.
00:46:25Monsieur le Président,
00:46:26nous vous remercions
00:46:27pour ce rapport exigeant
00:46:28et les députés
00:46:29d'Ensemble
00:46:30pour la République
00:46:30seront particulièrement
00:46:31attentifs
00:46:32dans les évolutions
00:46:33législatives à venir
00:46:34au respect
00:46:35d'un équilibre clair
00:46:36entre efficacité
00:46:37et contrôle.
00:46:38Je vous remercie.
00:46:39Merci,
00:46:39chers collègues.
00:46:40Pour le groupe
00:46:40socialiste et apparenté,
00:46:41Monsieur Pierrick Courbon.
00:46:43Merci,
00:46:44Monsieur le Président.
00:46:45Madame et Messieurs
00:46:46les représentants
00:46:47de l'ARCOM,
00:46:47nous nous rejoignons
00:46:48sur la nécessaire lutte
00:46:50contre le piratage
00:46:51fortement nuisible
00:46:52à la chaîne de valeur,
00:46:53que ce soit dans le domaine
00:46:54culturel ou sportif.
00:46:56Le développement
00:46:56des pratiques illicites
00:46:57reste significatif
00:46:59avec de nouveaux phénomènes
00:47:00qui évoluent,
00:47:01comme souvent,
00:47:02bien plus rapidement
00:47:03que les outils
00:47:04et les moyens de lutte
00:47:05et je pense en priorité
00:47:06aux IPTV
00:47:07dont nous avons
00:47:08beaucoup parlé.
00:47:09Concernant le piratage
00:47:11des événements sportifs
00:47:12plus spécifiquement,
00:47:13le constat est là aussi
00:47:14inquiétant
00:47:15avec un manque à gagner
00:47:16de 290 millions d'euros
00:47:17pour le sport français,
00:47:19dont 15 millions d'euros
00:47:20de recettes en moins
00:47:20au titre de la taxe buffet.
00:47:22Sur ce point,
00:47:23il me paraît important
00:47:24de rappeler
00:47:24que le piratage
00:47:25nuit non seulement
00:47:27aux clubs professionnels
00:47:28et à leur modèle économique
00:47:29au titre des droits télévisuels,
00:47:31mais aussi à l'ensemble
00:47:32du sport amateur
00:47:32qui est privé par ricochet
00:47:34de cette recette pourtant majeure.
00:47:36Nous considérons
00:47:37que le meilleur moyen
00:47:38pour lutter efficacement
00:47:39contre le piratage sportif
00:47:41reste avant tout
00:47:42de promouvoir
00:47:42le sport gratuit
00:47:44en clair
00:47:44à la télévision
00:47:45et à défaut
00:47:46de proposer
00:47:47des abonnements
00:47:48accessibles
00:47:48aux chaînes sportives
00:47:49pour la plupart
00:47:50de nos concitoyens
00:47:50dans un contexte
00:47:51de pouvoir d'achat
00:47:52en berne.
00:47:53Je rejoins donc parfaitement
00:47:54l'exemple cité
00:47:55dès votre introduction
00:47:56sur le récent succès
00:47:57de la chaîne
00:47:57Ligue 1+,
00:47:58qui montre,
00:47:59je cite,
00:47:59qu'une offre légale
00:48:00de qualité
00:48:01économiquement abordable
00:48:02et répondant aux attentes
00:48:03des spectateurs
00:48:04participe activement
00:48:05à endiguer
00:48:06le piratage.
00:48:07L'un des chiffres
00:48:08encourageants sur ce sujet
00:48:09provient d'un de vos essentiels
00:48:10du mois de mai dernier.
00:48:12Je cite aussi,
00:48:1360% des consommateurs illicites
00:48:15sont abonnés
00:48:15à une offre de sport légale.
00:48:17Il n'y a donc pas
00:48:18un cloisonnement ferme
00:48:20entre les publics
00:48:21mais bien un choix économique
00:48:22pour la plupart d'entre eux.
00:48:24La multiplication
00:48:24d'abonnements coûteux
00:48:25pour visionner
00:48:26les différentes compétitions
00:48:27d'un même sport
00:48:28pour voir les matchs
00:48:29d'un même club
00:48:30paraît particulièrement
00:48:31mortifère
00:48:32pour l'ensemble
00:48:33de la filière
00:48:33et pour le monde du sport
00:48:35et cela devrait davantage
00:48:36être pris en compte
00:48:37dans les démarches
00:48:37d'alotissement.
00:48:39Nous regarderons bien entendu
00:48:40avec intérêt
00:48:41vos propositions d'amendements
00:48:42sur les différents véhicules
00:48:43législatifs à venir
00:48:44en particulier
00:48:45la loi sur le financement
00:48:46du sport professionnel
00:48:47dont nous attendons
00:48:48j'ai envie de dire
00:48:49désespérément
00:48:50l'inscription à l'ordre du jour
00:48:51de l'Assemblée nationale.
00:48:52Je vous remercie.
00:48:53Merci chers collègues.
00:48:54Pour le groupe droite républicaine
00:48:56Madame Virginie Duby-Muller.
00:48:58Monsieur le Président de l'ARCOM,
00:49:00vous étiez devant nous
00:49:01le 8 octobre dernier
00:49:02et je vous avais déjà interrogé
00:49:04sur le piratage
00:49:05des événements télévisuels,
00:49:06en particulier des droits sportifs
00:49:08et notamment du foot
00:49:09et sur ses conséquences
00:49:10pour l'ensemble
00:49:11de l'écosystème audiovisuel.
00:49:13La lecture de votre rapport
00:49:14fait apparaître
00:49:15un point contre-intuitif.
00:49:17Page 5 et 23,
00:49:18il est rappelé
00:49:18que l'audience
00:49:19des services illicites
00:49:20est aujourd'hui
00:49:20à son niveau
00:49:21le plus bas
00:49:22jamais mesuré
00:49:23avec une diminution
00:49:23de 35%
00:49:24entre 2021 et 2025.
00:49:27Pourtant,
00:49:27pour le football français,
00:49:28nous avons pu constater
00:49:29une explosion
00:49:30du recours
00:49:31au streaming illégal
00:49:31pour accéder
00:49:32à la Ligue 1 notamment.
00:49:34A titre d'exemple,
00:49:34le 27 octobre 2024,
00:49:36malgré une action anticipée
00:49:37de la LFP et de l'ARCOM,
00:49:39signalement à la justice
00:49:40et blocage
00:49:41de plus de 340 sites,
00:49:43près de 55%
00:49:44des téléspectateurs
00:49:45ont vu le match
00:49:46de marinières illicites.
00:49:47Votre rapport rappelle
00:49:49aussi l'ampleur
00:49:50du phénomène.
00:49:501,5 milliard d'euros
00:49:52de pertes en 2023,
00:49:53soit 12%
00:49:54du marché audiovisuel légal
00:49:55et près de 400 millions
00:49:56d'euros
00:49:57de pertes fiscales
00:49:58et sociales.
00:49:59Je souhaiterais
00:50:00revenir sur le rôle
00:50:01de l'ARCOM
00:50:02et sur la manière
00:50:03dont votre institution
00:50:03agit pour lutter
00:50:05contre le piratage
00:50:06des événements sportifs
00:50:07que vous avez déjà évoqués.
00:50:08Et pour reprendre
00:50:09l'exemple de la Ligue 1,
00:50:10l'ancien diffuseur
00:50:11avait critiqué
00:50:11un manque de réactivité
00:50:13de l'ARCOM,
00:50:13notamment les week-ends,
00:50:14et il mettait en avant
00:50:15un écart significatif
00:50:16avec d'autres pays,
00:50:17notamment le Royaume-Uni,
00:50:18avec 10 000 liens bloqués
00:50:20en deux jours,
00:50:21l'Italie 18 000
00:50:21et la France
00:50:22seulement 5 000 par an.
00:50:24La presse souligne toutefois
00:50:25qu'un tournant
00:50:25s'est opéré
00:50:26depuis la rentrée
00:50:27avec le blocage
00:50:27de centaines de sites IPTV
00:50:29et de plateformes
00:50:30de streaming illégal,
00:50:31y compris via des VPN.
00:50:33Combien d'agents
00:50:33y sont spécifiquement mobilisés,
00:50:35notamment les week-ends,
00:50:36les principaux jours
00:50:37des compétitions
00:50:38et dans quelle mesure
00:50:39l'IA contribue-t-elle
00:50:40à détecter
00:50:40et neutraliser
00:50:41plus rapidement
00:50:42des flux illégaux ?
00:50:43Et comme vous,
00:50:44j'appelle également
00:50:45de mes voeux,
00:50:46que notre commission
00:50:46puisse examiner rapidement
00:50:48la proposition de loi
00:50:49des sénateurs Savin
00:50:50et Lafon
00:50:51visant à renforcer
00:50:52la lutte contre
00:50:52le pirotage
00:50:53des événements télévisuels,
00:50:56demande qui a d'ailleurs
00:50:56été évoquée ce matin
00:50:58lors de la table ronde
00:50:59consacrée
00:51:00à la chronologie
00:51:01des médias.
00:51:02Merci.
00:51:02Merci, chers collègues.
00:51:04Pour le groupe démocrate,
00:51:05M. Laurent Croisier.
00:51:05Oui, merci, M. le Président.
00:51:09M. le Président
00:51:10et mesdames, messieurs,
00:51:11les membres
00:51:11de l'autorité de régulation,
00:51:13les chiffres contenus
00:51:14dans votre rapport
00:51:15sur le piratage
00:51:16dans les domaines
00:51:17culturels et sportifs
00:51:18sont assez éloquents.
00:51:19Un internaute sur quatre
00:51:20déclare consommer
00:51:21du contenu culturel
00:51:22ou sportif illégalement
00:51:24et un manque à gagner
00:51:25évalué à 1,5 milliard d'euros,
00:51:27vous l'avez dit,
00:51:281,2 milliard pour l'audiovisuel,
00:51:30290 millions pour le sport.
00:51:34Il faut bien mesurer
00:51:35que ces manques à gagner
00:51:36affaiblissent
00:51:37toute la chaîne de création,
00:51:38de production
00:51:39et de diffusion
00:51:40et se répercutent
00:51:43inévitablement
00:51:44sur l'offre légale.
00:51:46Moins de moyens,
00:51:47c'est moins de production,
00:51:49c'est moins de capacité
00:51:50à rendre la culture accessible
00:51:52au plus grand nombre.
00:51:53Je parle aussi
00:51:54d'un point de vue tarifaire.
00:51:57Et c'est à terme
00:51:58une fragilisation
00:51:59de l'exception culturelle française.
00:52:03Pour le sport professionnel,
00:52:04c'est 290 millions d'euros
00:52:06perdus chaque année,
00:52:07dont 130 millions
00:52:08pour les clubs.
00:52:10C'est aussi un préjudice direct
00:52:11au sport amateur.
00:52:12La non-perception
00:52:13des droits de retransmission
00:52:14représente un manque
00:52:14à gagner de 15 millions d'euros.
00:52:17Quand un député
00:52:18de la France insoumise
00:52:19se vende publiquement
00:52:20d'utiliser l'IPTV
00:52:22pour accéder illégalement
00:52:23à des contenus,
00:52:24d'une part,
00:52:25il affaiblit sa fonction,
00:52:26mais d'autre part,
00:52:27il banalise le vol
00:52:29de droits et de revenus
00:52:30qui impactent directement
00:52:32les ressources,
00:52:33les associations
00:52:34et les acteurs
00:52:35culturels et sportifs.
00:52:38Alors techniquement,
00:52:39le piratage
00:52:40a changé de nature.
00:52:41Le téléchargement
00:52:42paire à paire
00:52:43est remplacé
00:52:44par le streaming
00:52:44illégal et l'IPTV.
00:52:46Votre rapport préconise
00:52:47de passer
00:52:48d'une régulation
00:52:49centrée sur l'utilisateur
00:52:50à une régulation
00:52:51plus technique,
00:52:52ciblant les hébergeurs
00:52:53de contenus illicites,
00:52:54les fournisseurs
00:52:55de VPN
00:52:55et de noms
00:52:56de domaine.
00:52:58La nature
00:52:59intrinsèquement
00:53:00transfrontalière
00:53:01des infrastructures
00:53:02de piratage,
00:53:03l'exploitation
00:53:04des différences
00:53:04de législation
00:53:05par les acteurs
00:53:06illicites
00:53:06plaît de mon point de vue
00:53:07clairement
00:53:08en faveur
00:53:09d'une coordination
00:53:10européenne renforcée.
00:53:12Aujourd'hui,
00:53:13un blocage DNS
00:53:13décidé dans un état
00:53:15ne s'applique pas
00:53:16dans les autres pays
00:53:17de l'Union.
00:53:18Une harmonisation
00:53:19des lois
00:53:19à l'échelle européenne
00:53:20n'est-elle pas
00:53:20la seule solution
00:53:21pour s'attaquer
00:53:22efficacement
00:53:23à l'économie
00:53:24du piratage ?
00:53:26Merci,
00:53:27chers collègues.
00:53:27J'ai reçu
00:53:28une demande
00:53:28de question
00:53:29de M. Beladet.
00:53:29Je vous propose
00:53:30qu'on puisse
00:53:30l'apprendre
00:53:30tout de suite
00:53:31dans la foulée.
00:53:32Je vous en prie.
00:53:33Merci,
00:53:34M. le Président.
00:53:35M. le Président,
00:53:37l'étude de l'ARCOM
00:53:38relative aux enjeux
00:53:39et aux différents instruments
00:53:40de la lutte
00:53:40contre le piratage
00:53:41présente une approche
00:53:42globale
00:53:43de cette problématique
00:53:44majeure
00:53:44pour la culture
00:53:45et le sport.
00:53:47J'aurais à ce sujet
00:53:48deux questions.
00:53:49L'étude souligne
00:53:51que les DNS
00:53:52alternatifs
00:53:53et les VPN
00:53:54restent encore
00:53:54des acteurs difficiles
00:53:55impliqués
00:53:56dans les actions
00:53:56anti-piratage
00:53:57bien que les titulaires
00:53:58des droits sportifs
00:53:59élargissent leurs actions
00:54:00judiciaires à ces acteurs
00:54:01et que des décisions
00:54:02de justice
00:54:03soient prises
00:54:03à leur en compte.
00:54:05Est-ce que doter
00:54:05l'ARCOM
00:54:06d'un pouvoir
00:54:07coercitif
00:54:08comme le précise
00:54:09l'étude
00:54:10en cas de non-implication
00:54:11des mesures de blocage
00:54:12serait suffisant
00:54:14face à ces acteurs
00:54:16pour l'application
00:54:16des décisions
00:54:17de justice ?
00:54:18Certains d'entre eux
00:54:19sont vraiment
00:54:20hors la loi.
00:54:22La seconde question
00:54:23porte sur le statut
00:54:24de signaleur de confiance
00:54:26qui est un outil
00:54:26supplémentaire
00:54:27pour les acteurs
00:54:28de la lutte
00:54:28contre le piratage.
00:54:29Compte tenu des enjeux
00:54:30pour le secteur
00:54:31et l'économie
00:54:33du sport,
00:54:33ça a été rappelé
00:54:34à plusieurs reprises.
00:54:35Est-ce que les acteurs
00:54:36du sport
00:54:37et en droit
00:54:38et diffuseurs
00:54:39peuvent également
00:54:40bénéficier
00:54:41de ce statut ?
00:54:42Vous comprendrez
00:54:43que je milite
00:54:44beaucoup
00:54:44pour que
00:54:45ce statut
00:54:47puisse être
00:54:48élargi ?
00:54:49Merci.
00:54:51Merci.
00:54:51Je n'ai pas
00:54:52d'autres demandes
00:54:53de questions.
00:54:54Si, monsieur ?
00:54:55Alors,
00:54:55j'avais monsieur Courbon
00:54:56qui a souhaité
00:54:57un complément
00:54:58comme on n'a pas
00:54:58beaucoup de questions.
00:54:59Je vous propose
00:55:00de les prendre.
00:55:01Et puis après,
00:55:01monsieur Pérez.
00:55:02Merci, monsieur le Président
00:55:04de votre mensuétude.
00:55:05Je crois que je vous ai manqué.
00:55:07C'est pour ça
00:55:07que vous m'accordez
00:55:08ce temps de parole
00:55:09supplémentaire.
00:55:11En quelques secondes,
00:55:13au regard du rôle
00:55:13joué par les VPN
00:55:14en particulier
00:55:15comme l'un des outils
00:55:17ou en tout cas
00:55:18l'un des éléments
00:55:19facilitateurs
00:55:21d'accès au piratage,
00:55:23est-ce que vous considérez
00:55:24que le fait,
00:55:25par exemple,
00:55:25de pouvoir taxer
00:55:26le chiffre d'affaires
00:55:27des VPN
00:55:28tel qu'au profit
00:55:30du financement du sport,
00:55:32évidemment,
00:55:32tel que j'ai pu le défendre
00:55:33dans le cadre du PLF
00:55:34est l'un des sujets
00:55:35qu'il convient d'explorer
00:55:37où vous considérez
00:55:38au contraire
00:55:39qu'une taxe supplémentaire
00:55:41au-delà des recettes
00:55:41qu'elle peut rapporter
00:55:42serait inefficace
00:55:43dans le cadre
00:55:44de la lutte
00:55:45contre le piratage.
00:55:47Merci.
00:55:48Monsieur Pérez.
00:55:50Oui, merci,
00:55:51monsieur le Président.
00:55:52Moi, je voudrais
00:55:52un petit peu revenir
00:55:53à la genèse du piratage,
00:55:55notamment dans le domaine sportif.
00:55:58Aujourd'hui,
00:55:58pour les clubs de foot,
00:56:01notamment des grands clubs,
00:56:03des grandes ligues,
00:56:04sont de plus en plus
00:56:05en une gourmandise
00:56:06exponentielle
00:56:09en termes de revenus
00:56:10et on sait que
00:56:11les revenus
00:56:11des clubs de football
00:56:12sont en grande majorité
00:56:14des droits télé,
00:56:17qu'aujourd'hui,
00:56:18les droits télé
00:56:18sont à des niveaux
00:56:19absolument stratosphériques
00:56:21qui obligent effectivement
00:56:22les acquéreurs
00:56:24de ces droits
00:56:25de faire payer
00:56:27ensuite
00:56:27la possibilité
00:56:29de visionner
00:56:29ces matchs,
00:56:30si je me fais bien comprendre.
00:56:32Or,
00:56:33je vous cite
00:56:34quelques chiffres.
00:56:35Aujourd'hui,
00:56:36le salaire moyen
00:56:37d'un joueur de foot
00:56:372024-2025
00:56:39au PSG,
00:56:40c'est 647 000 euros
00:56:41par mois.
00:56:43Par mois.
00:56:44Je prends au hasard
00:56:45Strasbourg,
00:56:4685 000,
00:56:47Brest,
00:56:4760 000 euros par mois.
00:56:49Donc,
00:56:49on est face
00:56:50à une machine économique
00:56:51absolument terrifiante
00:56:52qui oblige effectivement
00:56:53les diffuseurs
00:56:54à faire payer
00:56:55et sauf que tout le monde
00:56:56ne peut pas faire payer
00:56:57et ça entraîne
00:56:58du piratage.
00:56:59Merci.
00:56:59Merci,
00:57:00chers collègues.
00:57:01J'aurais,
00:57:02en complément des points
00:57:03évoqués par mes collègues,
00:57:04deux questions
00:57:04que je souhaiterais ajouter
00:57:05à cette liste.
00:57:07La première,
00:57:08sur votre étude,
00:57:09la page 37,
00:57:11vous indiquez,
00:57:12je cite,
00:57:12le constat de plus en plus fréquent
00:57:13relayé notamment
00:57:14par Europol
00:57:15des liens existants
00:57:18entre la criminalité
00:57:19liée à la violation
00:57:19des droits
00:57:20de propriété intellectuelle
00:57:21et d'autres activités
00:57:22criminelles,
00:57:22y compris en bandes organisées.
00:57:24Est-ce que ce serait possible
00:57:25de nous faire un point
00:57:26sur les relations existantes
00:57:27entre l'ARCOM,
00:57:27l'autorité judiciaire,
00:57:28le ministère de l'intérieur
00:57:29et la cellule TRACFIN
00:57:30en matière de lutte
00:57:30contre le piratage,
00:57:32notamment pour qu'on puisse
00:57:33avoir une lutte claire
00:57:33en matière de compétences
00:57:34de ce qui fonctionne
00:57:35et peut-être de ce qui fonctionne
00:57:36moins.
00:57:37Et puis,
00:57:37une deuxième question
00:57:39plus spécifique
00:57:40qui relève notamment
00:57:43des missions
00:57:43qui sont affectées aux douanes.
00:57:44On a évoqué
00:57:45les boîtiers pirates
00:57:46qui peuvent être utilisés
00:57:47pour avoir accès
00:57:49à un certain nombre
00:57:49d'offres.
00:57:51Est-ce que nous avons réalisé
00:57:53ces derniers mois,
00:57:54ces dernières années,
00:57:56des saisies
00:57:56à travers le service
00:57:58de la douane
00:57:58d'un certain nombre
00:58:00de boîtiers pirates,
00:58:01d'appareils pirates
00:58:02et par quel type
00:58:04de filière éventuellement ?
00:58:05À votre connaissance,
00:58:06bien sûr.
00:58:06Merci.
00:58:07Monsieur le Président.
00:58:09Merci.
00:58:10Merci beaucoup
00:58:10déjà pour les quelques
00:58:12appréciations positives
00:58:14sur le rapport.
00:58:16On a essayé de faire
00:58:17oeuvre aussi
00:58:17de transparence
00:58:18sur les enjeux
00:58:20du piratage
00:58:21mais aussi
00:58:22sur les limites
00:58:23à la fois
00:58:23des dispositifs
00:58:25dont nous disposons
00:58:26et de notre action
00:58:26pour essayer de voir
00:58:27comment progresser
00:58:29en conciliant
00:58:30efficacité,
00:58:31protection des droits
00:58:32avec les enjeux associés
00:58:33aussi bien
00:58:34pour les endroits culturels
00:58:35que pour l'ensemble
00:58:36de l'écosystème sportif.
00:58:37L'intérêt du public
00:58:38d'avoir accès
00:58:39à des oeuvres de l'esprit
00:58:41et des divertissements
00:58:42en distraction
00:58:43qui sont fondateurs
00:58:44de la cohésion nationale
00:58:47en préservant
00:58:48le lien entre liberté,
00:58:49transparence
00:58:50et protection
00:58:51des droits d'un côté,
00:58:52le lien entre
00:58:53le développement
00:58:53d'une offre légale
00:58:54abordable
00:58:55en partie gratuite,
00:58:56en partie payante
00:58:57et lutte contre
00:58:58ou développement
00:58:59des activités illégales.
00:59:02Alors,
00:59:02il y a eu
00:59:03des questions
00:59:05de différentes
00:59:06de différentes natures
00:59:07sur les limites
00:59:10de la lutte
00:59:10de la lutte
00:59:11contre le piratage
00:59:12actuellement.
00:59:14Madame Duby-Muller
00:59:15avait évoqué
00:59:16les propos
00:59:18de titulaires
00:59:19de droits sportifs
00:59:21il y a quelque temps
00:59:21considérant
00:59:22que nous ne travaillons
00:59:23pas le week-end.
00:59:24Je rassure tout le monde,
00:59:25ça n'est pas vrai
00:59:26depuis que l'ARCOM
00:59:26a en 2022
00:59:27la possibilité
00:59:29d'intervenir
00:59:30notamment en matière sportive.
00:59:31Nous avons
00:59:31démultiplié notre action.
00:59:33Je le disais,
00:59:3413 000 blocages
00:59:35opérés
00:59:36au cours
00:59:36des trois
00:59:36dernières années
00:59:37dont 6 000,
00:59:39plus de 6 000
00:59:40au cours
00:59:40des six derniers mois
00:59:41donc nous montons
00:59:41en puissance.
00:59:43Nous sommes,
00:59:44nous organisons
00:59:45des opérations
00:59:46coup de poing
00:59:46y compris le week-end,
00:59:48nous démultiplions
00:59:48notre action
00:59:49mais c'est vrai
00:59:49que nous n'avons pas
00:59:51comme au Royaume-Uni
00:59:52ou en Italie
00:59:53une culture
00:59:54ou voire
00:59:54des possibilités
00:59:55constitutionnelles
00:59:56de délégation
00:59:57à des acteurs privés
00:59:59du blocage
01:00:01et c'est un des enjeux
01:00:02en faisant simple
01:00:04sur la partie technique
01:00:06mais c'est un des enjeux
01:00:07de la proposition
01:00:07de loi
01:00:08Savin-Lafond
01:00:10que de rendre possible
01:00:12une automatisation
01:00:13du blocage
01:00:15en temps réel
01:00:15que les titulaires,
01:00:17les ayants droit
01:00:18sportifs
01:00:19puissent intervenir
01:00:20directement
01:00:21en signalant
01:00:22un piratage
01:00:23au moment
01:00:24où il se produit
01:00:24pour que dans un système
01:00:26automatisé
01:00:27mais organisé
01:00:28sous notre contrôle
01:00:29ce signalement
01:00:31puisse directement
01:00:32conduire
01:00:33à un blocage
01:00:35circonstancié
01:00:36dans le temps
01:00:37de la retransmission
01:00:38sportive
01:00:39pour ne pas avoir
01:00:40de surblocage
01:00:40et que ce soit
01:00:41directement transmis
01:00:42aux fournisseurs
01:00:44d'accès à Internet
01:00:45à l'intermédiaire technique
01:00:46en étendant
01:00:47les intermédiaires techniques
01:00:48concernés d'ailleurs
01:00:49puisqu'on parle
01:00:49de VPN
01:00:50ou d'autres acteurs
01:00:51et que ceci soit fait
01:00:53dans un cadre
01:00:54organisé
01:00:55en toute transparence
01:00:56par l'ARCOM
01:00:57avec des moyens de recours
01:00:58qui soient
01:00:59dont nous soyons
01:01:01quelque part
01:01:01le pivot
01:01:02pour concilier
01:01:03encore une fois
01:01:03rapidité
01:01:04efficacité
01:01:04transparence
01:01:05et par ailleurs
01:01:09liberté de communication
01:01:10donc ça c'est
01:01:11l'enjeu
01:01:13l'enjeu
01:01:13des dispositions
01:01:14législatives
01:01:14qui vous sont
01:01:16proposées
01:01:17évidemment
01:01:18nous sommes sensibles
01:01:18aussi au développement
01:01:19de l'offre légale
01:01:20dans toutes ses dimensions
01:01:21l'existence
01:01:23d'une offre gratuite
01:01:24à la fois
01:01:24sur le service public
01:01:25dont c'est un des rôles
01:01:26pour les retransmissions
01:01:27sportives
01:01:28qui ne sont pas
01:01:29les plus facilement
01:01:30monétisables
01:01:31par la publicité
01:01:32ou l'existence
01:01:33de compétitions privées
01:01:34financées par la publicité
01:01:35en offre gratuite
01:01:36sont également
01:01:37très importantes
01:01:38les dispositifs
01:01:39d'événements
01:01:40d'importance majeure
01:01:41qui garantissent
01:01:42l'accès gratuit
01:01:43répond aussi
01:01:44à la préoccupation
01:01:44de pouvoir d'achat
01:01:45que vous avez exprimé
01:01:46monsieur le député
01:01:48d'ailleurs
01:01:49un de nos objectifs
01:01:50était d'étendre
01:01:50cette possibilité
01:01:51au service
01:01:52de streaming
01:01:53comme Amazon
01:01:54ou autre
01:01:54dans le cadre
01:01:55de la future
01:01:56possible révision
01:01:57de la directive
01:01:58sur les services
01:01:58de médias audiovisuels
01:01:59donc on est très sensible
01:02:01au développement
01:02:02d'une offre légale
01:02:04à sa présence
01:02:05sans doute
01:02:06dans les indications
01:02:08récentes
01:02:09sur la montée
01:02:09assez importante
01:02:10du piratage
01:02:11depuis 2-3 ans
01:02:12une des raisons
01:02:14de la montée
01:02:14de ce piratage
01:02:15est sans doute
01:02:15les évolutions
01:02:17assez erratiques
01:02:18de l'offre légale
01:02:19pour la principale
01:02:20compétition sportive
01:02:21en France
01:02:22la Ligue 1
01:02:23je ne suis pas du tout
01:02:23pour porter un jugement
01:02:24sur l'adaptation
01:02:26la qualité de l'offre
01:02:27mais force est de constater
01:02:28que cette offre
01:02:29a beaucoup changé
01:02:30dans le temps
01:02:30à des niveaux de tarifs
01:02:31également variables
01:02:32et que ça a pu perturber
01:02:33les habitudes prises
01:02:35par les abonnés
01:02:38a fortiori
01:02:39lorsque cette offre
01:02:40atteignait des prix
01:02:41assez élevés
01:02:41ça n'est évidemment
01:02:42pas une raison
01:02:43pour justifier le piratage
01:02:44au contraire
01:02:45néanmoins
01:02:45on peut espérer
01:02:46que le lancement
01:02:48qui semble avoir
01:02:48été effectué
01:02:49sous de bons auspices
01:02:50de Ligue 1 plus
01:02:51sera de nature
01:02:52à contribuer
01:02:54à une meilleure conciliation
01:02:55de la lutte
01:02:56contre le piratage
01:02:56et de l'accès
01:02:58du public
01:02:59à ces compétitions
01:03:00peut-être
01:03:01je vais laisser
01:03:02Denis Raphone
01:03:04vous répondre
01:03:05à la question
01:03:05de M. Beladat
01:03:07sur les mesures
01:03:08coercitives
01:03:09peut-être aussi
01:03:09sur nos coopérations
01:03:10avec la douane
01:03:12pour répondre
01:03:12au président
01:03:14de la commission
01:03:15et nos liens
01:03:16avec Europol
01:03:17et peut-être
01:03:17Pauline
01:03:18la salle ensuite
01:03:18sur le VPN
01:03:20un mot
01:03:24oui pardon
01:03:25je vais répondre
01:03:26avant cela
01:03:26oui sur la question
01:03:30des signaleurs de confiance
01:03:31qui est votre deuxième question
01:03:32alors les signaleurs de confiance
01:03:34pour ceux qui ne l'ont pas en tête
01:03:36c'est le statut
01:03:36que l'ARCOM
01:03:37peut attribuer
01:03:37en France
01:03:38aux opérateurs
01:03:39installés en France
01:03:40qui bénéficient
01:03:41dans le cadre
01:03:42du règlement
01:03:42sur les services numériques
01:03:43européens
01:03:44d'une forme
01:03:45de prérogative
01:03:46de privilège
01:03:47de signalement
01:03:48auprès des plateformes
01:03:49pour obtenir
01:03:50le retrait rapide
01:03:51en principe
01:03:52prioritaire en tout cas
01:03:54de la part des plateformes
01:03:55des signalements
01:03:56manifestement illicites
01:03:58qu'elles effectuent
01:03:58et nous sommes supposés
01:04:00les sélectionner
01:04:01les désigner
01:04:02en vérifiant
01:04:03leurs compétences
01:04:05leur expertise
01:04:06dans le domaine concerné
01:04:07nous avons
01:04:08d'ores et déjà
01:04:09désigné
01:04:098 signaleurs de confiance
01:04:10en France
01:04:12dont l'association
01:04:13pour la lutte
01:04:14contre la piraterie
01:04:16le piratage audiovisuel
01:04:17qui intervient
01:04:20notamment
01:04:21dans le domaine
01:04:21du piratage culturel
01:04:22la question
01:04:24de savoir ensuite
01:04:25si nous pouvons
01:04:26désigner
01:04:27accueillir
01:04:28les titulaires
01:04:29de droit sportif
01:04:30donc les chaînes
01:04:30de télévision
01:04:31les organisateurs
01:04:32de compétition
01:04:32dans ce statut
01:04:34c'est une question
01:04:35que nous nous posons
01:04:35parce que
01:04:36ce statut
01:04:36il est plutôt conçu
01:04:37pour pouvoir désigner
01:04:38des associations
01:04:40regroupant collectivement
01:04:42un secteur
01:04:42comme nous le faisons
01:04:43pour les associations
01:04:44de protection
01:04:45des consommateurs
01:04:46comme nous pouvons
01:04:46le faire
01:04:46pour les associations
01:04:47de lutte contre
01:04:48la haine en ligne
01:04:48de protection
01:04:49de l'enfance
01:04:50accueillir
01:04:52chaque ayant droit
01:04:53individuel
01:04:54une société
01:04:55n'est pas interdit
01:04:56par le règlement
01:04:57sur les services numériques
01:04:58il peut poser
01:04:59des questions
01:04:59ensuite d'avoir
01:05:00une démultiplication
01:05:02à l'infini
01:05:02des titulaires
01:05:03de ce statut
01:05:04qui pourrait être
01:05:05contraire
01:05:05au caractère prioritaire
01:05:07de leur signalement
01:05:08ce sont des discussions
01:05:09que nous avons
01:05:10en ce moment
01:05:10avec la commission européenne
01:05:11avec nos homologues
01:05:12partout en Europe
01:05:13il n'y a pas aujourd'hui
01:05:15en Europe
01:05:15de chaîne de télévision
01:05:16ou d'organisateur
01:05:18de compétition sportive
01:05:19qui ait ce statut
01:05:20en revanche
01:05:21ce que nous voulons faire
01:05:22c'est pour voir
01:05:22un
01:05:23avoir une organisation
01:05:24la plus homogène possible
01:05:25au niveau européen
01:05:26et deux
01:05:27par ailleurs
01:05:28que ce statut
01:05:29soit désigné ou pas
01:05:30mettre en place
01:05:30les moyens
01:05:31d'intervention
01:05:32auprès des plateformes
01:05:33des réseaux
01:05:34pour obtenir
01:05:35une action
01:05:35beaucoup plus rapide
01:05:36qu'elle ne l'est aujourd'hui
01:05:37et c'est là
01:05:37que je crois
01:05:38la question a été posée
01:05:39que la coopération
01:05:40au niveau européen
01:05:41en matière de lutte
01:05:42contre le piratage
01:05:42doit s'intensifier
01:05:43la commission européenne
01:05:45a commencé à donner
01:05:46des signes en ce sens
01:05:47c'est ce que nous
01:05:48l'encourageons à faire
01:05:49nous avons eu
01:05:49lors de la réunion
01:05:51du comité européen
01:05:52des services numériques
01:05:53qui réunit
01:05:54l'ensemble des coordinateurs
01:05:55de services numériques
01:05:56il y a deux semaines
01:05:57un point de l'ordre du jour
01:05:59spécifique
01:06:00sur la coopération
01:06:01pour la lutte
01:06:02contre le piratage
01:06:03donc on verra
01:06:04à agir
01:06:04dans le sens
01:06:05de l'intérêt
01:06:06que vous avez signalé
01:06:08et ensuite
01:06:16donc sur
01:06:17DNS VPN
01:06:18et puis sur la question
01:06:20effectivement
01:06:20de la coopération
01:06:21avec l'autorité judiciaire
01:06:22sur le niveau européen
01:06:25deux choses
01:06:25en matière
01:06:27de piratage
01:06:28des contenus
01:06:29culturels
01:06:30on s'appuie
01:06:32sur la directive
01:06:32droit d'auteur
01:06:33c'est une directive
01:06:34extrêmement intéressante
01:06:35car elle enfonce
01:06:36un coin dans
01:06:37l'irresponsabilité
01:06:39du statut
01:06:40des hébergeurs
01:06:41et donc fait peser
01:06:42effectivement
01:06:43sur les plateformes
01:06:44de partage
01:06:45de contenu
01:06:45une obligation
01:06:46qui est celle
01:06:47soit effectivement
01:06:48de contracter
01:06:50par voie de licence
01:06:52avec les ayants droit
01:06:54soit de mettre
01:06:55en oeuvre
01:06:55avec
01:06:56cette forme
01:06:59d'expression
01:06:59très européenne
01:07:00faire leurs meilleurs
01:07:01efforts
01:07:01donc pour que
01:07:03effectivement
01:07:03les droits d'auteur
01:07:04soient respectés
01:07:05et d'en faire
01:07:05leurs meilleurs efforts
01:07:06il y a l'obligation
01:07:08de mettre en oeuvre
01:07:09s'il n'y a pas
01:07:10effectivement
01:07:10de contractualisation
01:07:12à travers
01:07:12des accords
01:07:12de licence
01:07:13de mettre en oeuvre
01:07:14des techniques
01:07:16qui soient
01:07:16des techniques
01:07:17d'identification
01:07:18des oeuvres protégées
01:07:19pour qu'effectivement
01:07:20les auteurs
01:07:22et leurs ayants droit
01:07:22puissent bénéficier
01:07:24évidemment
01:07:24de la mise
01:07:26en partage
01:07:27par la plateforme
01:07:28de partage
01:07:28de contenu
01:07:29d'oeuvres
01:07:30auxquelles
01:07:31s'attacherait
01:07:31un droit d'auteur
01:07:32sur la dimension européenne
01:07:34de la lutte
01:07:34contre le piratage sportif
01:07:36il se trouve
01:07:37qu'effectivement
01:07:38la commission
01:07:39à travers
01:07:39un de ses organes
01:07:40qui est le IPO
01:07:41a mis en oeuvre
01:07:43une recommandation
01:07:44sur la manière
01:07:45dont le piratage sportif
01:07:46pouvait être combattu
01:07:48en direct
01:07:49à ce stade
01:07:50la commission
01:07:51et nous y participons
01:07:52comme nos homologues
01:07:53il se trouve
01:07:54que ceux
01:07:54qui sont le plus
01:07:55en pointe
01:07:56sur la manière
01:07:57de combattre
01:07:58le piratage sportif
01:07:59c'est l'Italie
01:08:00effectivement
01:08:01c'est le Portugal
01:08:02et c'est la France
01:08:02il se trouve
01:08:04qu'aujourd'hui
01:08:06la commission
01:08:07est en phase
01:08:07d'évaluation
01:08:08et donc demande
01:08:09à chaque régulateur
01:08:10de mettre en avant
01:08:11les techniques
01:08:13mises en oeuvre
01:08:14pour combattre
01:08:15en direct
01:08:15si cela est possible
01:08:17le piratage
01:08:19des manifestations sportives
01:08:20et il n'est pas
01:08:21du tout exclu
01:08:22dans l'esprit
01:08:22de la commission
01:08:23que in fine
01:08:24elle transforme
01:08:25la résolution
01:08:26et donc
01:08:27la résolution
01:08:27devienne une directive
01:08:29ou un règlement
01:08:30avec effectivement
01:08:31un effet
01:08:32j'allais dire coercitif
01:08:34ou en tout cas
01:08:34d'obligation
01:08:36autrement
01:08:37effectivement
01:08:37plus pesant
01:08:38sur DNS VPN
01:08:40je reviendrai
01:08:41à ce que l'on peut faire
01:08:43aujourd'hui
01:08:44donc en matière
01:08:45de blocage
01:08:47simplement
01:08:48des blocages
01:08:49classiques
01:08:50auprès
01:08:51des fournisseurs
01:08:51d'accès internet
01:08:52de aussi bien
01:08:54d'ailleurs
01:08:54de contenu culturel
01:08:56site miroir
01:08:56que de sites pirates
01:08:58rétention sportive
01:08:59à ce stade
01:09:00la loi ne nous donne
01:09:01pas de pouvoir coercitif
01:09:02elle nous donne
01:09:03un pouvoir
01:09:03de demander des comptes
01:09:05aux opérateurs
01:09:06s'ils ne perdent pas
01:09:08le blocage
01:09:08il se trouve
01:09:09qu'à ce stade
01:09:10les fournisseurs
01:09:11d'accès internet
01:09:12ont joué le jeu
01:09:12et que nous n'avons
01:09:13jamais eu
01:09:14de difficulté
01:09:15à pouvoir obtenir
01:09:16la moindre explication
01:09:17de comportement
01:09:19de leur part
01:09:19de non blocage
01:09:20qui nous aurait
01:09:21posé problème
01:09:21ce qui est proposé
01:09:23aussi bien
01:09:24pour
01:09:24je vais dire
01:09:25ce blocage
01:09:26classique
01:09:27que l'on connaît
01:09:27mais également
01:09:29pour le blocage
01:09:30qu'aujourd'hui
01:09:31les ayants droit
01:09:32puisqu'on parle
01:09:33de l'action judiciaire
01:09:34les ayants droit
01:09:35aujourd'hui
01:09:36dans la manière
01:09:37dont ils saisissent
01:09:38le juge
01:09:38mettent en cause
01:09:40les VPN
01:09:41les fournisseurs
01:09:42de VPN
01:09:42les fournisseurs
01:09:43des DNS alternatifs
01:09:44ils obtiennent
01:09:44depuis très peu de temps
01:09:45ce dont on parle
01:09:47c'est vraiment
01:09:48presque neuf
01:09:49ils obtiennent
01:09:50de la part du juge
01:09:51une décision
01:09:52qui permet
01:09:53effectivement
01:09:53de pouvoir
01:09:54embrasser
01:09:55en quelque sorte
01:09:56dans les blocages
01:09:57ces acteurs
01:09:58et ces intermédiaires
01:09:59techniques
01:09:59nous
01:10:00évidemment
01:10:01en actualisation
01:10:02de la même façon
01:10:03mais nous n'avons
01:10:04pas plus
01:10:05que ce que j'ai dit
01:10:06sur le blocage
01:10:07traditionnel
01:10:07pour la FAI
01:10:08nous n'avons aucun
01:10:09pouvoir bien sûr
01:10:10de pouvoir
01:10:11demander autre chose
01:10:13que des comptes
01:10:14et sans aucun effet
01:10:15sans aucun effet
01:10:16coercitif
01:10:17et ce qui est demandé
01:10:18à travers les propositions
01:10:19d'amélioration
01:10:20c'est précisément
01:10:21de nous doter
01:10:22de pouvoir coercitif
01:10:23tout acteur
01:10:24je veux dire
01:10:24tout intermédiaire
01:10:25que effectivement
01:10:27nous souhaiterions
01:10:28mettre en cause
01:10:29pour le blocage
01:10:30confondu
01:10:30sur la coopération
01:10:33entre l'ARCOM
01:10:34et l'autorité judiciaire
01:10:36elle est de divers ordres
01:10:37sur la réponse graduée
01:10:39il se trouve
01:10:39qu'effectivement
01:10:40quand la vertu pédagogique
01:10:42et les avertissements
01:10:43ne donnent pas de résultat
01:10:45de la réponse graduée
01:10:46on est amené
01:10:47à transmettre
01:10:48aux différents parquets
01:10:50la procédure
01:10:51à charge pour eux
01:10:52évidemment
01:10:52d'apprécier
01:10:53l'opportunité
01:10:54des poursuites
01:10:55et il se trouve
01:10:56qu'on est
01:10:57dans une coopération
01:10:59en quelque sorte
01:11:00et un passage
01:11:00de relais
01:11:01entre autorités administratives
01:11:03et autorités judiciaires
01:11:04et il se trouve
01:11:04effectivement
01:11:05qu'assez récemment
01:11:08une circulaire
01:11:08du garde des Sceaux
01:11:09a été prise
01:11:10à destination
01:11:12des parquets généraux
01:11:13des parquets
01:11:13pour mettre en avant
01:11:15l'extrême intérêt
01:11:17qu'il y a
01:11:17à exercer
01:11:18des poursuites
01:11:19et en cas de réitération
01:11:20et d'absence
01:11:22d'effet de la pédagogie
01:11:23de rentrer
01:11:24en voie de condamnation
01:11:25sur l'aspect
01:11:27ça c'est la réponse graduée
01:11:28sur l'autre aspect
01:11:29qui est celui
01:11:30du lien
01:11:31entre l'autorité judiciaire
01:11:33et l'ARCOM
01:11:33pour tout ce qui concerne
01:11:35précisément
01:11:36les blocages
01:11:37c'est toujours
01:11:38cette forme
01:11:39j'allais dire
01:11:40de conjugaison
01:11:41entre
01:11:41et c'est la clé de contact
01:11:43l'autorité judiciaire
01:11:44action en cessation
01:11:45des ayants droit
01:11:46que ce soit ceux
01:11:47de la culture
01:11:47ou du sport
01:11:48ordonnance
01:11:49décision judiciaire
01:11:50mise en oeuvre
01:11:51actualisée
01:11:52et donc on échange
01:11:53beaucoup
01:11:53avec l'autorité judiciaire
01:11:55avec des réunions régulières
01:11:56notamment avec la chambre
01:11:57qui est chargée
01:11:58de ce type de contentieux
01:11:59pour voir la manière
01:12:01dont on peut
01:12:02évidemment
01:12:02articuler au mieux
01:12:03notre action
01:12:05ensuite
01:12:06sur les douanes
01:12:07je n'ai pas
01:12:07à ce stade
01:12:08je n'ai pas d'éléments
01:12:09mais on peut
01:12:10effectivement
01:12:10on peut
01:12:11effectivement
01:12:12interroger
01:12:13la direction générale
01:12:14des douanes
01:12:15et je crois
01:12:16avoir fait
01:12:16à peu près
01:12:17le tour
01:12:17de ce qui
01:12:18alors simplement
01:12:18dire également
01:12:19qu'on appelle
01:12:20de nouveau
01:12:20qu'il y ait
01:12:22une coordination
01:12:23judiciaire
01:12:24à travers
01:12:24notamment
01:12:25Europol
01:12:25pour pouvoir
01:12:28sans doute
01:12:28mieux
01:12:29viser
01:12:31ce qu'il y a
01:12:32derrière
01:12:33cet écosystème
01:12:35du piratage
01:12:36il y a en réalité
01:12:37derrière cet écosystème
01:12:38on le sait
01:12:39à travers
01:12:39diverses affaires
01:12:40probablement
01:12:43des opérateurs
01:12:44mafieux
01:12:45extrêmement puissants
01:12:46et que c'est sans doute
01:12:47à ce niveau
01:12:48européen
01:12:48voire international
01:12:49que la coopération
01:12:50pourrait se jouer
01:12:51il se trouve
01:12:52que de manière
01:12:53incidente
01:12:54on a été interrogé
01:12:55à plusieurs reprises
01:12:56par le parquet
01:12:58de Paris
01:12:58notamment
01:12:59pour un certain nombre
01:13:01de services
01:13:02sur lesquels
01:13:03ils souhaitaient
01:13:04remonter
01:13:04directement
01:13:06finalement
01:13:08à l'opérateur
01:13:09et au fournisseur
01:13:09de ces services
01:13:11pour qu'on lui donne
01:13:13des éléments
01:13:13mais à ce stade
01:13:14de manière informelle
01:13:15une question
01:13:28sur le recours
01:13:29à l'IA
01:13:29aussi je pense
01:13:30pour vérifier
01:13:31ou identifier
01:13:31les présences
01:13:33illégales
01:13:33de services
01:13:35ou de programmes
01:13:36est-ce que c'est
01:13:37quelque chose
01:13:37que nous
01:13:37travaillons
01:13:38avec les plateformes
01:13:39ou réseaux
01:13:40oui effectivement
01:13:43on utilise
01:13:44un programme
01:13:46automatisé
01:13:47qui nous permet
01:13:47en tout cas
01:13:48de repérer
01:13:49l'ensemble
01:13:50des services
01:13:51enfin de repérer
01:13:51un certain nombre
01:13:52de services
01:13:52illicites
01:13:53et donc d'avoir
01:13:53un suivi
01:13:54de leur audience
01:13:55et puis on a
01:13:56actuellement
01:13:57un projet
01:13:57en développement
01:13:58pour avoir
01:13:59un système
01:13:59qui permet
01:14:00directement
01:14:01d'identifier
01:14:02la diffusion
01:14:02enfin de reconnaître
01:14:03un match
01:14:04d'identifier
01:14:05la diffusion
01:14:06d'une compétition
01:14:07protégée
01:14:08et donc de faciliter
01:14:09après les décisions
01:14:11à prendre
01:14:11par les agents
01:14:13de l'autorité
01:14:14très bien
01:14:17merci
01:14:17merci pour ces réponses
01:14:19il y a
01:14:21un point sur lequel
01:14:21je voudrais
01:14:22revenir si possible
01:14:23c'était la question
01:14:23de monsieur Courbon
01:14:25autant
01:14:27la question
01:14:30de monsieur Pérez
01:14:31j'ai bien compris
01:14:32votre réponse
01:14:33effectivement
01:14:34vous arrivez par
01:14:35deux bouts différents
01:14:35mais vous interrogez
01:14:37tous les deux
01:14:37le phénomène social
01:14:38mais la question
01:14:39de monsieur Courbon
01:14:40évidemment
01:14:40elle n'est pas
01:14:41tout à fait anodine
01:14:41en période budgétaire
01:14:42est-ce que
01:14:43la question
01:14:44de taxer
01:14:45le chiffre d'affaires
01:14:46des fournisseurs
01:14:47de VPN
01:14:47est une option
01:14:49utile
01:14:50pertinente
01:14:51à regarder
01:14:52pour financer
01:14:52la lutte
01:14:53contre le pire attache
01:14:53pardon
01:14:55vous avez tout à fait raison
01:14:56et autant pour moi
01:14:57c'est vrai
01:14:57que les décisions
01:14:59de taxation
01:15:00ne relèvent pas
01:15:00véritablement
01:15:01de notre champ
01:15:02de compétences
01:15:02donc généralement
01:15:04nous n'avons pas
01:15:04d'avis
01:15:06à émettre
01:15:08notre
01:15:08tout ce qui peut
01:15:11permettre
01:15:11de mieux répartir
01:15:13la contribution
01:15:14aux charges publiques
01:15:15c'est évidemment
01:15:16au coeur
01:15:17de la mission
01:15:18du législateur
01:15:18dont je ne m'immiscerai pas
01:15:20nous ce qui compte
01:15:21pour nous c'est qu'on puisse
01:15:21vraiment intégrer
01:15:22les VPN
01:15:22dans le dispositif
01:15:24d'injonction
01:15:26de coercition
01:15:26pour obtenir
01:15:27la cessation
01:15:27d'un trouble
01:15:28taxer les VPN
01:15:30comme étant en général
01:15:31un moyen de contournement
01:15:32pour nous
01:15:34la vraie problématique
01:15:35c'est plus de pouvoir
01:15:36les intégrer
01:15:36à la régulation
01:15:37on sait que
01:15:38on a la question
01:15:39des VPN aussi
01:15:40dans la lutte
01:15:40contre l'accès
01:15:41des mineurs
01:15:42aux sites pornographiques
01:15:42et qui sont aussi
01:15:43un moyen potentiel
01:15:45de contournement
01:15:45ça peut être
01:15:46comme différents produits
01:15:48qui peuvent avoir
01:15:48des effets de bord
01:15:49un motif
01:15:49de taxation
01:15:50mais c'est vraiment
01:15:51pas l'office
01:15:51du régulateur
01:15:53de l'audiovisuel
01:15:54et du numérique
01:15:54de se prononcer
01:15:55sur cette question là
01:15:55à ce stade
01:15:56à moins que
01:15:56Denis veuille compléter
01:15:58non une réflexion
01:16:00peut-être
01:16:00un peu plus
01:16:01distanciée
01:16:02l'ensemble
01:16:03des technologies
01:16:04qui sont mises en oeuvre
01:16:05alors c'était vrai
01:16:06du père à père
01:16:07mais c'est vrai
01:16:08également des DNS
01:16:09ou des VPN
01:16:10ne sont pas
01:16:11en soi
01:16:12des technologies
01:16:13ou des supports
01:16:14technologiques
01:16:14qui sont illégaux
01:16:16c'est à travers
01:16:18leur usage pirate
01:16:19et
01:16:20c'est même parfois
01:16:21des outils
01:16:22de protection
01:16:22d'où peut-être
01:16:23la difficulté
01:16:24en tout cas
01:16:25d'une taxation
01:16:26mais je ne m'arrêterai
01:16:27pas non plus
01:16:28sur ce terrain
01:16:28mais qui soit
01:16:29à destination
01:16:31de l'ensemble
01:16:32des fournisseurs
01:16:33de ce type
01:16:33de technologies
01:16:34très bien
01:16:36merci beaucoup
01:16:38pour vos réponses
01:16:38très complètes
01:16:40merci
01:16:40je voudrais
01:16:41au nom de mes collègues
01:16:42pouvoir le souligner
01:16:44pour la qualité du travail
01:16:46qui a été réalisé
01:16:46la réponse
01:16:47à la saisine
01:16:47de notre commission
01:16:49qui nous sera utile
01:16:50pour les différents textes
01:16:51qui ont été mentionnés
01:16:52et notamment
01:16:53celui sur la régulation
01:16:54du sport professionnel
01:16:55qui est très attendu
01:16:55je crois par tout le monde
01:16:56je voudrais
01:16:57avant que l'on se quitte
01:16:58rappeler à mes collègues
01:17:00que précisément
01:17:01nous aurons une audition
01:17:01sportive
01:17:02pour nous retrouver
01:17:03la semaine prochaine
01:17:04puisque nous auditionnerons
01:17:05madame Marina Ferrari
01:17:06ministre de la jeunesse
01:17:08et des sports
01:17:09mardi prochain
01:17:10à 16h30
01:17:11sur le projet de loi
01:17:12relatif à l'organisation
01:17:13des JOP 2030
01:17:14et nous poursuivons
01:17:15avec l'examen
01:17:15de celui-ci
01:17:16merci à tous
01:17:17merci à tous
01:17:30Merci.
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