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  • il y a 12 heures
Marc Menant revient sur le cambriolage du domicile de François Hollande et Julie Gayet.

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Transcription
00:00Que se passe-t-il le 22 novembre ?
00:04L'ancien président de la République et sa compagne ne sont pas chez eux.
00:09Et on a deux individus, deux bougres, qui sont là, qui folâtrent,
00:14qui se promènent dans les rues adjacentes,
00:18et soudain, ils voient qu'il y a une maison.
00:23Les fenêtres sont ouvertes par la moindre lumière.
00:25Le portail également est ouvert aux uns et aux autres,
00:31et par conséquent, ils se disent, mais bon sang, mais c'est bien sûr,
00:36c'est un endroit où l'on va pouvoir loger, c'est un squat.
00:42Alors, ils entrent, il est 19h52, ils furettent, ils vont, ils viennent,
00:50et ils ressortent six minutes plus tard, les mains dans les poches.
00:54Pourquoi on sait qu'ils sortent six minutes plus tard ?
00:57Parce que l'on découvre qu'il y a des caméras de surveillance.
01:00Alors, n'oubliez pas, c'est quand même l'ancien président de la République,
01:04on entre, ça ne se voit pas, mais on sort, ça se voit.
01:08Et pour autant, il n'y a pas de réaction tout de suite,
01:11puisque 20 minutes plus tard, l'un des deux personnages entre de nouveau dans la maison.
01:19Et pourquoi ? Eh bien, parce qu'il a oublié sa cigarette électronique,
01:24alors qu'il n'a pas sans doute beaucoup d'argent, il n'est pas question qu'il a y en volé une.
01:29Alors, il revient dans la maison, il retrouve sa cigarette électronique,
01:33et là, au passage, il voit traîner une montre, il la met dans la poche,
01:37et puis un iPad, hop, il le met sous le bras.
01:39Et il ressort.
01:42Et là, il y a les policiers qui sont chargés de la surveillance de la maison,
01:47qui réagissent, qui bondissent, mais les deux personnages se sont faits la belle,
01:53et on reste avec simplement une maison qui a été « violentée ».
01:59La première question déjà, pourquoi il n'y a pas eu d'intervention précédente,
02:04et que la première fois qu'ils sont entrés dans la maison,
02:07pas la moindre réaction policière ?
02:09Alors, on apprend, selon une sorte d'enquête de voisinage,
02:13que les policiers, maintenant, ils sont à 100 mètres plus loin pour surveiller.
02:19Pourquoi ? Parce que ça dérangerait les voisins d'avoir une voiture de police
02:22qui se trouve juste devant celle du président.
02:26100 mètres plus loin, ça ne dérange pas.
02:28Bref, toujours est-il, et ils ont théoriquement une sorte d'iPad,
02:32alors je ne sais pas si c'est celui-là qui a été piqué ou pas,
02:35toujours est-il que ça leur permet d'être branchés sur le système de surveillance,
02:39et de voir ce qui se déroule dans la maison.
02:42Apparemment, ils ne l'ont pas vu.
02:43Ben non, parce qu'il y avait un bug.
02:46Mais ça pose quand même une sacrée question, au-delà de l'amusement.
02:49On a deux personnages qui sont là, apparemment, bon, un peu paumés,
02:55mais imaginons qu'il y ait eu une mauvaise intention.
02:57Si vous avez deux personnes, il pourrait y en avoir plus qui se met en embuscade
03:02dans la maison de l'ancien président de la République et qui lui tombent dessus.
03:07Et personne n'a rien vu.
03:09C'est quand même complètement fou.
03:11Alors on les retrouvera quelques jours plus tard.
03:13Mais ça pose quand même des questions.
03:14– C'était le 22 novembre, effectivement.
03:16– Ah oui, quatre jours plus tard.
03:20Le temps sans doute de vérifier que la vidéosurveillance était bien la bonne, etc.
03:27Mais quand on se souvient de l'opération du Louvre, c'est quand même extraordinaire.
03:32Là, ils ont été un peu plus rapides, mais ils n'avaient rien à voler.
03:36Mais l'opération du Louvre.
03:38Alors quand on voit maintenant ceux qui sont sous les écrous accusés de suspicion légitime
03:44d'avoir été les auteurs du cambriolage, on s'aperçoit là aussi que ce sont quatre personnages
03:51sans envergure particulière.
03:54Certains, deux d'entre eux, auraient dit qu'on leur avait donné 15 000 euros
03:58pour mener une opération dans un endroit.
04:00Ils ne savaient même pas que c'était le Louvre.
04:02Pour eux, le Louvre, c'était du côté de la pyramide.
04:05Et qu'ils pensaient que c'était un magasin qui était fermé le dimanche matin.
04:13On est quand même là, quand je vous dis, les pieds nickelés.
04:17Alors si vous ajoutez à cela Jordan Bardella, qui est victime d'un type
04:21qui se présente devant lui et qui lui casse un oeuf sur la tête,
04:25mais il aurait pu lui mettre un coup de couteau aussi.
04:27Alors dans ce monde hyper sécurisé, partout où vous allez, il faut un QR code.
04:31À tel endroit, il faut un badge.
04:33Vous êtes constamment là, presque les mains monottées.
04:37C'est un label de circulation.
04:39Il vous faut un label de circulation.
04:42Mais en revanche, si vous voulez laisser aller de temps en temps
04:46une fantaisie de vous vouloir gangster,
04:49vous pouvez très bien réussir votre coup.
04:51À part ça, on n'a pas raison d'avoir peur.
04:53Et ça nous permet d'arriver à la chronique de notre Gabriel.
04:56Sous-titrage Société Radio-Canada
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