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La fondatrice de l'association, Jessica Baba, parle de son organisation et des Nuits du bien commun : «Grâce à la Nuit du bien commun, nous avons pu nous structurer».

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Transcription
00:00Alors, notre association, c'était ce qu'on appelle une petite association qui a débuté suite à la mort de ma fille, Léa.
00:11Et puis, lorsqu'on a commencé à rencontrer des parents dans toute la France, on s'est dit que ça allait être important d'ouvrir des bureaux de l'association partout sur le territoire pour pouvoir accompagner plus de familles.
00:23Et la première chose qu'on a tenté, c'était les subventions publiques, ce qui est difficile, rare, compliqué.
00:32Et puis, on a commencé à aller vers les fondations, les entreprises et on a rencontré la Nuit du bien commun.
00:39On a participé à l'édition parisienne, puis bordelaise, toulousaine, rouennaise et provençale il y a peu de temps.
00:46Et ça nous a permis de lever des fonds sans contrepartie, rapidement, avec des projets structurés.
00:56Et surtout, ça nous a permis de faire le bien autour de nous et d'accompagner encore plus de parents qui ont un enfant malade ou en situation de handicap,
01:04ou encore des parents endeuillés sur tout le territoire français.
01:07Ça nous a permis aussi de nous structurer parce qu'on est accompagnés par des professionnels qui nous offrent des ateliers à Paris, à la Maison du Roch.
01:19Ça s'appelle Dessine-moi une asso.
01:21Et c'est quelque chose qui nous permet de découvrir des personnes formidables, des comptables, des avocats,
01:27qui nous accompagnent dans le développement de l'association.
01:31Et ce que je tiens à dire particulièrement, c'est qu'un euro collecté, c'est un euro reversé aux associations sans aucune contrepartie, à part celle de faire le job.
01:44Moi, j'estime que je dois rendre des comptes parce que j'aime informer nos donateurs en toute transparence de l'évolution de nos projets.
01:52Mais voilà, il est important de savoir qu'un euro récolté est un euro reversé entièrement, intégralement aux associations.
01:58Ça, c'est du concret, Jessica. Merci pour votre témoignage.
02:01Est-ce que vous comprenez, Jessica, qu'on puisse, par exemple, vous critiquer d'être une association ultra conservatrice, controversée, d'extrême droite ?
02:11Puisque c'est ce qui est mis en avant par l'extrême gauche pour empêcher la tenue d'une manifestation, d'une soirée comme celle du bien, que la nuit du bien commun.
02:21Alors, j'ai beaucoup de difficultés à comprendre, étant donné que nous, on est apolitiques, areligieux.
02:27On accompagne tout le monde, quelle que soit la maladie ou le handicap, que la personne, elle soit jaune, verte, orange, violette, chauve, chevelu, de quelle que soit sa religion ou son origine.
02:39On accompagne tout le monde et mon nom à moi, c'est Baba Ouazana.
02:44Donc, qu'un cas, on ne peut me qualifier de personne de l'extrême droite, certainement pas.
02:50Et non, toutes les associations avec lesquelles j'ai pu faire connaissance, et Dieu sait que j'en ai rencontré beaucoup, étant donné que j'ai fait plusieurs fois la nuit du bien commun.
03:00Il n'y a jamais, la religion n'entre jamais en ligne de compte, la religion, la politique.
03:06On s'en fout, nous, ce qui nous importe, c'est les gens, c'est l'humain.
03:08Moi, ma religion, c'est l'humain.
03:10Voilà.
03:11Sous-titrage Société Radio-Canada
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