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  • il y a 2 semaines
Suivez en Exclusivité ce temps fort de la vie politique et parlementaire sur LCP-Assemblée nationale !
Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.

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00:00Bonjour à tous, dans un instant, les questions au gouvernement sur LCP.
00:04On va revenir sur le budget de la sécurité sociale.
00:07Pour le Premier ministre, il n'y a qu'un chemin, le compromis parlementaire.
00:11On en débat dans un instant.
00:24Et bienvenue à vous pour les questions au gouvernement.
00:26Bon, séance à suivre, en direct, en intégralité, comme chaque mardi, ce sera à partir de 15h.
00:32Avant cela, on retrouvera tout au long de cette émission nos experts en actualité parlementaire,
00:37Stéphanie Despierre et Clément Méric, depuis la salle des 4 colonnes.
00:40Clément Perrault et lui, d'ores et déjà dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale,
00:43avec la liste des questions au gouvernement.
00:46Et puis quelques minutes avant 15h, vous pourrez vivre en direct l'arrivée du Premier ministre Sébastien Lecornu
00:51et des membres de son gouvernement.
00:53Clément Perrault, je le disais, vous êtes déjà dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
00:56et vous connaissez les thèmes que vont aborder les députés dans quelques instants.
01:00Oui, Elsa, et aujourd'hui, il sera question de nous, nous, les journalistes.
01:06Il y a cette polémique depuis plusieurs jours, maintenant, sur la volonté supposée d'Emmanuel Macron
01:12de mettre en place une forme de label de certification des médias.
01:15Alors, la droite et l'extrême droite crient à la dérive autoritaire au ministère de la Vérité.
01:20Le président de la République, lui, affirme qu'il n'est pas question d'un label d'État pour les médias,
01:25mais plutôt d'une concertation entre les journalistes professionnels pour déterminer quelles sont les sources d'informations
01:31qui sont fiables ou celles qui ne le sont pas.
01:34Il y aura trois députés qui interviendront sur cette question, à la fois à droite et à gauche de l'hémicycle.
01:39Ça devrait animer cette séance parce que ça, Elsa, c'est un thème particulièrement clivant.
01:44Merci beaucoup, Clément Perrault.
01:48Et dans cette salle des pas perdus, nous avons le plaisir d'accueillir deux spécialistes du budget de la sécurité sociale.
01:53Frédéric Valtoux, bonjour.
01:54Bonjour.
01:54Vous êtes président de la Commission des Affaires Sociales et député du groupe Horizon.
01:58Jérôme Guedj, bonjour.
01:59Bonjour.
02:00Vous êtes député socialiste de l'Essan et vous êtes un des responsables de votre groupe sur ce texte.
02:04On va voir si de l'un à l'autre un chemin est possible puisque, le Premier ministre le dit, c'est la seule solution.
02:09Non, Stéphanie Despierre, le gouvernement engrange, continue à parler de ce budget de la sécurité sociale et n'hésite pas à mettre un peu la pression.
02:17Oui, Sébastien Lecornu et ses ministres le répètent chaque fois qu'ils le peuvent.
02:20Il n'y a pas de plan B pour le budget de la sécurité sociale, pas de loi spéciale possible, pas de procédure d'urgence miraculeuse.
02:26Le Premier ministre l'a dit hier dans une conférence de presse, il n'y a qu'un chemin, le compromis parlementaire.
02:33Chemin toujours aussi escarpé, le Premier ministre doit convaincre l'EPS et les écologistes sans perdre la droite républicaine ni horizon.
02:41Depuis la semaine dernière, Sébastien Lecornu a dramatisé, il a relancé un rang de rencontres avec tous les partis à qui il met la pression.
02:48Les parlementaires, dit-il, ont plus de pouvoir que jamais, chacun doit faire son job.
02:53Premier ministre qui a fait du budget de la Sécu un enjeu politique fort.
02:57Alors que le Sénat a largement remanié le texte, les débats reprennent du côté de l'Assemblée nationale cet après-midi.
03:04Son adoption la semaine prochaine, le vote est prévu mardi 9, serait une victoire importante pour Sébastien Lecornu.
03:10A l'inverse, ce serait un énorme revers.
03:13Merci beaucoup Stéphanie Despierre.
03:15Vous êtes deux acteurs de ce qui se joue à l'Assemblée.
03:18Est-ce qu'on peut parler de semaines décisives ?
03:20Est-ce que pour vous Frédéric Valtoux, oui, un compromis reste encore possible ?
03:23Un compromis est toujours possible, tant qu'on n'a pas été au terme du débat parlementaire.
03:29On arrive en nouvelle lecture, c'est-à-dire en deuxième discussion sur ce texte.
03:34On va dire que les chances de compromis maintenant sont plus minimes et doivent en tous les cas s'incarner très vite.
03:40Nous, on le souhaite, ce compromis pour effectivement arriver à donner un budget à la Sécurité sociale.
03:47Mais le sujet d'un compromis, c'est de faire chacun un pas l'un vers l'autre.
03:51Et de ce point de vue-là, c'est vrai qu'on voit bien les concessions qu'on nous demande de faire.
03:55On ne voit pas bien, à l'inverse, ce que d'autres pourraient accepter de certaines demandes qui ont été émises.
04:01Donc c'est vrai que de ce point de vue-là, les jours qui viennent vont être importants.
04:05Jérôme Guedj, on vous a entendu aussi à la sortie de Matignon, où les socialistes étaient reçus hier,
04:10plutôt peut-être un peu optimistes.
04:12Et là, on entend Frédéric Valtoux, lui, plutôt pessimiste.
04:15Où vous vous situez sur cette échelle ?
04:17Je vais citer Gramsci, l'optimisme de la volonté, parce que je souhaite qu'il y ait un budget de la Sécurité sociale
04:22qui soit acceptable, potable, qui protège les Français, qui ne les mette pas à contribution,
04:27par rapport à la version initiale, où il y avait quand même beaucoup de dispositions
04:30qui touchaient au reste à charge, les franchises médicales, qui gelaient les prestations,
04:37qui pouvaient augmenter des taxes auxquelles sont soumises, je pense à les tickets restaurants ou les chèques vacances.
04:45Bon, c'est l'optimisme de la volonté.
04:47Après, il y a le pessimisme de la raison, qui constate que ça tangue dans le manche du côté de ceux qui sont censés être les soutiens premiers du gouvernement.
04:58Donc nous, on est prêts à jouer le rôle et le jeu du compromis.
05:01On alerte sur le fait que s'il n'y a pas de budget potable, alors il n'y a pas de budget du tout.
05:08Et là, c'est catastrophique, parce que c'est un déficit de la Sécu qui va atteindre 29 ou 30 milliards d'euros l'année prochaine.
05:14Je dis ça parce qu'il y en a certains qui expliquent que s'il n'y a pas de budget, c'est pas grave, il y aura une loi spéciale.
05:18Il n'y a pas de loi spéciale en matière de budget de la Sécurité sociale.
05:22Donc, c'est vrai que c'est une semaine qui va être cruciale.
05:24Ce n'est même pas mardi prochain, au moment du vote solennel.
05:26C'est dès demain.
05:28Tous les votes là vont cotés, on va tout regarder.
05:32Et évidemment, il va falloir que chacun prenne ses responsabilités.
05:36Frédéric Valtoux, vous entendez les socialistes dire ce que doit faire le Premier ministre, c'est déjà de sécuriser son socle.
05:42Là, c'est son socle, en fait.
05:43Ce n'est pas une histoire de sécuriser son socle, c'est une histoire de franchise de l'engagement de chacun.
05:49Il y a un paradoxe socialiste à dire qu'on est OK pour discuter, donc c'est déjà positif et bénéfique.
05:57On obtient des victoires, puisque c'est comme ça que ça a été présenté sur le décalage de la réforme des retraites,
06:03sur l'absence de 49.3 pour avoir une discussion parlementaire la plus ouverte possible, etc.
06:07Mais en même temps, être incapable jusqu'à présent, alors ça va peut-être changer, de dire nous, on va soutenir ce budget.
06:12En général, quand on fait un compromis, quand on a un accord, on le soutient jusqu'au bout.
06:16Là, il y a un paradoxe où, finalement, il faudrait que nous votions des mesures contre lesquelles nous sommes sur le fond,
06:21qui ont été poussées par d'autres, alors que ceux-là même qui les poussent, eux, nous regardent de faire.
06:27Donc, vous voyez, je pense qu'il y a un manque, là aussi, d'engagement,
06:31qui n'est pas simplement le fait de groupes du Bloc central qui ne seraient pas où ils habitent ou qui hésiteraient.
06:38Nous, notre cohérence, elle est claire. La cohérence, c'est la réduction du déficit,
06:42c'est des réformes structurelles, c'est des mesures qui ne nous paraissent pas anti-économiques.
06:46– Jérôme Guetsch, puisque c'est ce qu'on dit beaucoup dans le Bloc central,
06:49les socialistes ont obtenu un certain nombre de choses,
06:51mais ils ne sont incapables de dire qu'ils voteront pour le budget.
06:54Est-ce que vous pourriez voter pour le budget de la Sécurité sociale ?
06:57– Moi, ce qui m'importe, c'est l'état du compromis et la possibilité qu'il puisse aboutir.
07:03Frédéric Valtout, et on passe beaucoup de temps ensemble,
07:06je ne sais pas aujourd'hui, puisque dans le compromis, chacun doit…
07:09Je ne sais pas aujourd'hui quelle est la réforme structurelle que vous défendez,
07:12que vous n'auriez pas dans ce PLFSS,
07:13et sur laquelle on pourrait se dire, regardons si on a des choses à faire.
07:17Si le principe, c'est de dire, nous, par principe,
07:19on ne veut pas de nouvelles recettes supplémentaires,
07:21alors qu'on a un déficit de la Sécu, qui nécessite des économies,
07:24en tous les cas, de contenir le rythme de progression des dépenses,
07:27et nous, on y souscrit, je n'ai aucun problème avec ça.
07:29On valide certaines des mesures qui ne pénalisent pas les assurés sociaux,
07:32mais qui sont des mesures, comme on dit, d'efficience ou de pertinence des soins.
07:36On soutient des mesures de lutte contre la fraude sociale,
07:39parce que c'est insupportable,
07:40mais on pense aussi qu'il y a quelques recettes qui doivent être dégagées.
07:45Et je trouve, je termine par là, on l'évoquait tout à l'heure en se croisant,
07:48que pour le groupe Horizon, c'est un peu punk
07:51de commencer la discussion en disant, on pourrait voter contre.
07:56Vous êtes au gouvernement, c'est ça qui paraît bizarre.
07:58Est-ce que vous êtes des punks, Frédéric Valtoua ?
08:01On rappelle, Edouard Philippe, c'est celui qui a mis aussi la démission d'Emmanuel Macron sur la table.
08:04Je remarque que Jérôme Guelge a l'art de ne pas répondre à la question,
08:07parce que finalement, la question qui se pose, et que tout le monde pose,
08:09c'est qu'il y a un moment, le soutien doit s'exprimer dans un vote,
08:13et ça ne suffit pas de dire, j'ai obtenu des victoires,
08:15mais je reste sur le bord de la rivière.
08:19Ça ne suffit pas, il y a un moment, il faut s'engager.
08:20Ça existe chez les socialistes ou non ?
08:22C'est une question.
08:22En tous les cas, nous, on est rentrés, on a écarté la possibilité de voter contre.
08:26Voilà, parce que...
08:27Donc là, vous êtes entre l'abstention et peut-être le pour.
08:29Ils sont importants, et donc moi, ce qui m'inquiète, c'est que vous,
08:32dans le débat que vous mettiez, c'est votre contre ou abstention,
08:35et que vous écartiez d'emblée la possibilité de voter pour.
08:38Donc c'est...
08:39Voilà, on va éviter, parce que l'impression que ça peut donner,
08:41c'est un côté un peu court de récré, c'est toi qui dois commencer,
08:43c'est toi qui dois commencer, etc.
08:45Mais au bout du bout, il y a des hôpitaux qui ont besoin d'avoir des moyens,
08:48même qui ne sont pas suffisants.
08:48Mais ils le rendent, parce que je conteste complètement.
08:50Alors justement, on va revenir sur ce sujet, Frédéric Valtou,
08:52mais je propose d'abord de faire un petit détour par la salle des quatre colonnes.
08:55On voit que pour l'instant, les votes ne sont pas tranchés ici.
08:57On a le sentiment que du côté du Rassemblement national, ça l'est plus.
09:00On va voir ce qu'en dit Joël Mélin.
09:02C'est une des députés, chef de file de son groupe,
09:04sur la question du budget de la sécurité sociale.
09:06Bonjour. Que va faire le Rassemblement national
09:08sur ce projet de loi de la sécurité sociale ?
09:10Il va écouter toutes les parties.
09:12Mais il est évident que la notion de compromis
09:14va emmener certains à vouloir taxer,
09:17alors qu'ils n'y étaient pas très favorables initialement.
09:20D'autres ont accepté des baisses de prestations,
09:22alors qu'ils n'y étaient pas favorables.
09:23De toute manière, ça se fera sur le dos des Français.
09:26Et vous savez très bien que le Rassemblement national
09:27ne peut admettre que les mauvaises erreurs de gestion passées
09:32soient face sur le dos des Français.
09:34Donc vous voterez contre, on l'a compris.
09:35Il y a cet après-midi une motion de rejet
09:37pour même pas discuter à nouveau de ce texte de loi.
09:40Est-ce que vous voterez cette motion de rejet ?
09:42Écoutez, nous verrons en temps voulu ce qu'il en est,
09:45mais il est certain qu'il y aura sans doute nécessité à discuter.
09:48Pour autant, très sincèrement,
09:50le projet qui nous est présenté, soit de la part de l'Assemblée,
09:52soit de la part du Sénat, n'est vraiment pas satisfaisant.
09:55Sébastien Lecornu ne cesse de dire
09:56qu'il n'y a pas de plan B pour le projet de loi de la Sécurité sociale.
09:59S'il n'y a pas de vote à l'Assemblée,
10:01il n'y aura pas de budget pour la Sécurité sociale.
10:04Et c'est grave.
10:04Est-ce que vous, vous estimez que s'il n'y a pas de PLFSS, c'est grave ?
10:08C'est forcément très inquiétant dans la mesure où,
10:11déjà l'an dernier, nous nous sommes vus opposer des fins de non-recevoir.
10:16Pour autant, ce n'est pas pour autant qu'il faut accepter des situations
10:18où les Français soient de nouveau mis en difficulté.
10:22Donc vous prenez le risque qu'il n'y ait pas de budget de la Sécurité sociale ?
10:25Ce ne sera pas de notre responsabilité.
10:27Il aurait peut-être fallu faire les comptes avant.
10:29Merci beaucoup.
10:30Merci beaucoup Stéphanie Despierre.
10:32On reviendra sur les hypothèses en cas de vote, non-vote.
10:35Je veux juste revenir sur ce qu'il y a dans ce budget de la Sécurité sociale.
10:38Puisque Thibaut Bazin, qui est rapporteur général du budget de la Sécurité sociale,
10:41de droite républicaine, dit
10:43« Finalement, on a enlevé une partie des irritants.
10:45Est-ce qu'il reste beaucoup d'irritants pour les socialistes, Jérôme Gage ? »
10:49Dans le dernier kilomètre, si on prend la métaphore du marathonien,
10:52parce qu'on a commencé depuis un moment,
10:55il y a quelques sujets qui n'ont pas encore été totalement tranchés.
10:58Et l'un d'entre eux, c'est le doublement des franchises médicales,
11:00qui n'est pas une mesure législative, mais qui est une trajectoire.
11:04Mais financièrement, c'est compté dans le texte.
11:05Financièrement, c'est prévu dans le budget.
11:07Donc c'est une pénalisation de tous ceux qui ont à consulter le médecin,
11:13les transports sanitaires ou les boîtes de médicaments.
11:16Alors là, on est d'accord avec Frédéric Valtoux.
11:17On considère que ce n'est pas la bonne manière d'appréhender la maîtrise des dépenses de santé.
11:22Et pour l'instant, on attend une expression un peu claire du Premier ministre
11:27dans les discussions qu'on a eues encore hier à Matignon.
11:29Il vous semblait ouvert à remettre en cause ce doublement des franchises ?
11:32Manifestement, ils ont entendu les arguments d'opposition,
11:37mais ils en sont à se poser la question de savoir si on ne le fait pas, comment on le fait.
11:40Ce n'est pas qu'on propose soit d'autres mesures d'économie, mais qui ne pénalisent pas les assurés sociaux,
11:46soit immanquablement quelques mesures de recettes complémentaires.
11:49Là, on a des désaccords.
11:50Frédéric Valtoux, là, on peut trouver un compromis.
11:52Vous aussi, vous demanderiez au gouvernement de ne pas doubler ces franchises médicales par décret ?
11:56Ce qui est clair, c'est que dans la copie initiale,
11:58et le doublement des franchises médicales en est l'illustration,
12:01il y avait beaucoup trop demandé aux patients, aux malades, à tous ceux qui...
12:05Même si le gouvernement dit qu'il y a déjà beaucoup de Français qui sont exemptés de ces doublements de franchises ?
12:09Oui, mais on les a doublés déjà il y a 18 mois,
12:11et on voit aussi l'explosion des dépassements d'honoraires.
12:14Tout ça, à l'arrivée, c'est des dépenses qu'on transfère sur le dos des patients,
12:18et qui ne sont pas toujours remboursées par les mutuelles,
12:21plutôt qu'assumées par la Sécurité sociale.
12:25Donc, effectivement, ça, c'est une mauvaise direction.
12:28Ce qui bloque, et ce qui aujourd'hui continue à marquer ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale,
12:34c'est finalement une non-maîtrise du déficit, puisqu'on a un déficit qui est quand même abyssal.
12:39Il est quasiment équivalent à celui qu'on avait en 2021, sauf qu'en 2021, il y avait le Covid.
12:43Là, il n'y a plus de pandémie.
12:44L'objectif...
12:44Donc, on est aujourd'hui sur un déficit qui galope, et ça, évidemment, il faut le contraindre.
12:49Et je ne crois pas du tout à l'argument de dire, parce qu'il n'y aura pas de PLFSS,
12:54eh bien, ça va faire en sorte que ce déficit s'emballe.
12:56Non, mais Jérôme Gage dit qu'on peut trouver des recettes supplémentaires s'il faut combler 2-3 milliards.
13:00On a passé le 1er janvier, la France n'avait pas de PLFSS.
13:03On en a eu un au mois de février.
13:05Et le déficit s'est accru, parce qu'il a manqué.
13:07Mais le déficit s'est accru, pourquoi ?
13:08Parce que le gouvernement Barnier voulait indexer les retraites,
13:12voulait geler l'augmentation des retraites,
13:15et rien que ça, c'est déjà 3 milliards qui partent.
13:18De toute façon, le gouvernement a lâché sur ce sujet.
13:19Donc, ce que je veux dire, c'est qu'il est faux de dire qu'il y aurait un emballement,
13:23comme on nous disait l'année dernière, que la carte vitale ne marche pas à partir du 1er janvier.
13:25Vous trouvez qu'il y a trop de dramatisation du côté du gouvernement ?
13:28Il faut rester sérieux et serein, et on reprendra la copie,
13:31si jamais cette copie-là ne va pas au bout. Point.
13:33Là, on entend Frédéric Valtou dire, après tout, si on n'a pas de budget, il y a des solutions.
13:38On l'a vécu l'année dernière.
13:39On rappelle à nos téléspectateurs que Michel Barnier est tombé sur le budget de la sécurité sociale.
13:43Frédéric Valtou a été excellent président de la Fédération hospitalière de France.
13:47Et pour les hôpitaux, l'absence de ce qu'on a obtenu,
13:51c'est-à-dire un milliard d'euros supplémentaires pour l'hôpital,
13:53dans la négociation, dans la discussion qu'on a apportée,
13:56c'est le risque, un, d'avoir une tarification tardive des hôpitaux.
13:59C'est un peu technique, mais concrètement, ça accroît leur déficit.
14:01Et en plus, de ne pas avoir de moyens supplémentaires.
14:02Que ce soit pas idéal, c'est une chose.
14:05Mais que ça amène à ce qu'il y ait une catastrophe,
14:07et qu'inévitablement, on aille vers 30 milliards de déficit, il faut raison garder.
14:11Avant de revenir, je voudrais qu'on revienne sur deux autres mesures.
14:14De ce budget de la sécurité sociale, il y avait la question du gel.
14:16Des pensions, des minimas sociaux.
14:18Frédéric Valtou, vous proposez un amendement de compromis,
14:21en disant qu'on gèle les pensions de retraite au-dessus de 1 700 euros.
14:24C'est ce sur quoi vous travaillez ?
14:26La position qui est la nôtre, et qui était déjà la nôtre à l'époque où Barnier
14:29avait déjà proposé ce gel global de l'augmentation,
14:33c'est-à-dire qu'il faut distinguer les petites retraites des retraites plus importantes.
14:36Et d'où un palier qu'on a proposé à 1 400 euros,
14:38voire un palier intermédiaire entre 1 400 et 1 700 euros.
14:41Et au-delà de 1 700 euros, on gèle effectivement pour les retraites importantes.
14:44Maintenant, si ce n'est pas 1 700 et que c'est 1 800, on peut discuter.
14:46Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y allait de manière plutôt fine et à la dentelle.
14:50Et c'est vrai que même ça, les socialistes n'ont pas l'air en plein.
14:52Alors, ce n'est pas ce qui a été fait en première lecture, puisque c'est le gel qui a été enlevé complètement.
14:57Jérôme Gage, est-ce que vous dites, oui, on peut regarder après tout,
15:00les retraités, ce n'est pas une entité d'un seul bloc.
15:02On peut regarder entre les retraités qui gagnent plus de 1 700, 1 800 euros et les autres.
15:06Moi, la difficulté, c'est, vous savez, à partir de quand on peut dire qu'un retraité est une petite retraite
15:11et un retraité aisé ou un retraité très riche ?
15:14C'est pour ça que, vous savez, moi, quand j'ai défendu la proposition de CSG sur le capital, je l'assume,
15:19il y a plein de gens qui n'ont pas été contents, etc.
15:22Mais ceux des retraités, et c'est le cas pour une partie d'entre eux,
15:26qui ont des revenus du capital parce qu'ils sont propriétaires d'appartements,
15:31qu'ils le mettent en location, ils le sont touchés non pas à raison de leur âge,
15:35non pas parce qu'ils sont des retraités, mais à raison de leur situation,
15:38en l'occurrence de détention du capital.
15:41Donc, je pense que personne n'a envie de rentrer dans ce débat
15:44où, on va dire, à 1 euro près, on va être soumis ou pas soumis à ce gel.
15:48D'où l'idée des paliers qui permet quand même d'aménuiser les faits un peu raides.
15:52Mais ça, vous pouvez discuter ou vous, les socialistes, vous dites non,
15:55nous, c'est déjà le total pour toutes les retraites ?
15:57Mais quand on regarde les amendements de suppression de cet article 44,
16:02on sait qu'il n'y aura pas cet espace à la modulation et à la discussion
16:06parce que déjà, un nombre très large de groupes, l'EDR, l'ERN, l'EFI, etc.
16:12ont décidé de revenir sur cette mesure qui, encore une fois,
16:15ce n'est pas la bonne manière d'aborder un retour à une trajectoire,
16:19sinon d'équilibre, en tous les cas de réduction du déficit de la sécu,
16:22auquel on tient, c'est le 80e anniversaire de la sécu.
16:24Et moi, je le dis, laisser filer une sécu à 30 milliards d'euros de déficit,
16:28c'est la fragiliser, c'est la fragiliser et du coup,
16:32donner du crédit à tous ceux qui veulent la remettre en question.
16:34Mais la laisser à un déficit de 23 milliards d'euros, c'est aussi la fragiliser ?
16:37Non, mais moi, mon objectif, je le dis, c'est un déficit en 2026
16:40inférieur à celui qui est constaté en 2025, qui est de 25 milliards d'euros.
16:45Et notamment avec la mesure adoptée, une proposition socialiste
16:47sur la CSG patrimoine dont vous parliez,
16:50est-ce que ça, vous, au groupe Horizon, vous acceptez de dire
16:53oui, c'est une mesure nécessaire, justement, au vu du compromis ?
16:57Oui, la difficulté qu'on a, c'est qu'on a une discussion,
17:00un compromis qui se bâtit au fil de l'eau.
17:02Il aura été plus simple pour tout le monde,
17:04et même la rigueur pour les socialistes.
17:05D'avoir un deal global.
17:06D'avoir, avant la discussion, finalement, un accord global.
17:09Je suis d'accord.
17:10Alors, vous êtes d'accord tous les deux,
17:11mais on n'a toujours pas inventé une machine à remonter le temps
17:13pour revenir en septembre, donc ça n'existe pas.
17:16Oui, mais on n'a pas eu ça avec Barnier,
17:17on n'a pas eu ça avec François Bayrou,
17:19et aujourd'hui, on pêche par ça.
17:21Donc, il y a un moment, peut-être,
17:22il faudrait que dans une démocratie mature,
17:24dans laquelle on remarque qu'effectivement,
17:25il y a un éclatement politique,
17:28qui est ce qu'il est,
17:29eh bien, on soit capable de faire des deals clairs avant,
17:31où chacun sait à l'avance ce qu'il a obtenu,
17:35mais ce sur quoi aussi il doit renoncer,
17:37parce que c'est bien aussi de dire de temps en temps,
17:39on obtient et on demande telle et telle chose,
17:41mais on est capable de renoncer à telle ou telle chose,
17:43de manière à ce qu'effectivement,
17:44puissent s'écrire ensuite de manière fine,
17:46eh bien, les contours de ce deal.
17:48Et ça, en termes de méthode,
17:50c'est finalement,
17:51on bute toujours sur le même sujet.
17:52Et Jérôme Guedj, on voit du coup,
17:53que ça fait partie des réticences dans le bloc central,
17:55de dire le problème,
17:56c'est qu'on ne peut pas s'engager,
17:57oui, par exemple,
17:58à dire,
17:58ok, on laisse passer la suspension de la réforme des retraites,
18:00mais on ne sait pas ce qui vient après,
18:02on ne sait pas ce qui arrive sur le projet de loi de finances,
18:03parce qu'on rappelle qu'il y a deux budgets.
18:05Vous aussi,
18:06vous dites,
18:06c'est vrai que là,
18:06les choses ne sont pas très claires.
18:08Personne ne comprend pas très bien,
18:09à la fin de l'histoire,
18:09ce qu'il pourra,
18:10devant ses électeurs,
18:11dire,
18:11voilà moi ce que j'ai obtenu.
18:13Moi,
18:13il y a trois semaines,
18:14j'ai fait une question au gouvernement,
18:16ou peut-être un peu plus,
18:16au début du processus,
18:17où j'interpellais le Premier ministre,
18:18en disant,
18:19on a besoin de cette vision d'ensemble.
18:21Lui,
18:21il nous répondait,
18:21je ne peux pas vous la donner,
18:23bruit de décoffrage,
18:24puisque c'est le Parlement,
18:25de toute façon,
18:25et donc,
18:26il faut que cette discussion,
18:28elle ait lieu entre les groupes parlementaires.
18:30Et là,
18:30où je rejoins totalement Frédéric Valtoux,
18:32c'est que la méthode d'élaboration du budget,
18:34en réalité,
18:34elle n'offre pas cet espace de discussion,
18:37parce qu'on prend les amendements,
18:38article par article,
18:39et qu'on n'a pas,
18:40on n'a pas justement cette vision d'ensemble,
18:42cette culture d'un accord.
18:44Moi,
18:44je n'ai pas,
18:47négociation honteuse,
18:48et je n'ai pas le compromis honteux.
18:50Et que ce qui nous a manqué,
18:51c'est,
18:52et moi,
18:52j'espère que tout à l'heure,
18:53en début,
18:53puisque le Premier ministre a indiqué
18:55qu'il participerait personnellement,
18:57il va participer,
18:59j'espère qu'il va répondre
19:00à la discussion générale,
19:01et que lui-même va pouvoir donner
19:02un petit peu sa vision
19:04au regard des dernières discussions.
19:06On sait qu'il est en train de discuter
19:07avec les Verts,
19:07ou en tous les cas,
19:08qu'il va les voir dans l'après-midi.
19:09Il y a besoin quand même
19:10d'avoir cette vision d'ensemble.
19:11Frédéric Valtoux,
19:12il va parler peut-être,
19:13Sébastien Lecornu,
19:15ce qu'il dit,
19:15c'est qu'il a donné les clés au Parlement,
19:17et que finalement,
19:17ce sera peut-être l'échec du Parlement,
19:18si vous ne pardonnez pas à un accord.
19:20Non, mais ça ne peut pas marcher comme ça.
19:21Dans la Ve République,
19:22ce n'est pas l'Assemblée,
19:24ce n'est pas le Parlement
19:24qui fait le budget.
19:25Ou alors,
19:25il faut donner au Parlement
19:27des moyens,
19:28qu'ils soient des moyens de service,
19:29qu'ils soient des moyens,
19:30ne serait-ce que d'évaluation
19:32sur le plan économique.
19:32Vous dites que c'est un peu facile
19:33de la part du Premier ministre.
19:35Voilà,
19:35ça n'est pas comme ça,
19:36l'équilibre de nos institutions.
19:43et que se met en oeuvre le budget,
19:47mais ce n'est pas le sens
19:48des institutions de la cinquième.
19:49On n'est pas le Congrès américain,
19:50on n'est pas surstaffé,
19:52et on n'a pas les moyens
19:53de pouvoir évaluer de manière fine
19:55tout un tas de mesures économiques.
19:56Donc là-dessus,
19:57il ne faut pas inverser les rôles.
19:58Le Parlement vote,
19:59mais quand même,
19:59quand on a besoin d'estimation,
20:00on se redonde vers l'administration.
20:02Or, le chef de l'administration,
20:02c'est qui ?
20:03C'est le gouvernement.
20:04Alors, le Parlement vote,
20:05vous l'avez dit Jérôme Guedj,
20:06il y aura des votes
20:06tout au long de la semaine.
20:08Mardi prochain,
20:09ce sera le vote sur le texte global.
20:11Clément Méric est là.
20:13Eh bien, on fait les comptes
20:13pour essayer de voir
20:14dans quel scénario ça passe
20:15ou ça casse.
20:16On fait les comptes
20:17et c'est compliqué Elsa.
20:17Alors, j'ai sorti la calculette,
20:19figurez-vous,
20:19parce qu'on sait donc
20:20que le RN, l'UDR et LFI
20:22vont voter contre ce budget
20:23de la Sécurité sociale.
20:24Ça fait 210 voix.
20:26210, figurez-vous,
20:26que c'est le nombre exact
20:28de voix du socle commun
20:29qui regroupe, je vous le rappelle,
20:31Renaissance, le Modem,
20:32Horizon et la droite.
20:33Le problème pour Sébastien Lecornu,
20:35on l'a vu là avec vos invités,
20:36c'est qu'il risque
20:39puisqu'à droite et chez Horizon,
20:40certains envisagent de s'abstenir,
20:42voire de voter contre
20:43ce budget de la Sécurité sociale.
20:45Le Premier ministre
20:46doit donc trouver des voix ailleurs.
20:47Alors, il mise déjà
20:48sur une abstention à minima
20:49et aussi sur quelques voix pour
20:51au sein du groupe Liotte.
20:53Et puis, il doit obtenir
20:55une abstention de toute la gauche
20:56en dehors d'LFI.
20:57Le problème, c'est que pour l'instant,
20:58du côté des écologistes
20:59et des communistes,
21:00on envisage plutôt de voter contre.
21:02On va donc surveiller de près
21:03la réunion qui a lieu
21:05cet après-midi à Matignon
21:05entre les écologistes
21:07et Sébastien Lecornu.
21:09Mais pour sécuriser pleinement
21:10les choses,
21:11le Premier ministre
21:12va essayer de convaincre
21:13les socialistes
21:13ou en tout cas certains socialistes
21:14de voter en faveur
21:16de ce budget
21:16de la Sécurité sociale.
21:17Alors, vous avez posé
21:18la question à Jérôme Guedj.
21:19Moi, j'ai posé la question
21:20à un des collègues de Jérôme Guedj
21:21qui m'a dit ce matin,
21:22on en discute,
21:23mais tout dépendra
21:24de la version finale
21:25de ce budget
21:26qui sera mis sur la table.
21:27Merci beaucoup Clément-Amérique.
21:30Jérôme Guedj était d'accord
21:31avec le collègue socialiste.
21:33C'est vrai que ce qui est
21:33très compliqué,
21:34dans un cas précis,
21:35normalement,
21:35on explique à nos téléspectateurs
21:36un budget,
21:37une majorité vote,
21:38les oppositions votent contre,
21:39c'est comme ça que ça se passe.
21:40Là, c'est beaucoup plus compliqué.
21:41Déjà,
21:42s'abstenir pour des oppositions,
21:44c'est déjà un pas.
21:45Et en même temps,
21:45Frédéric Valtoux,
21:46vous nous dites,
21:46pour ceux qui soutiennent
21:47le gouvernement,
21:48c'est plus notre budget,
21:48donc je ne vois pas pourquoi
21:49on voterait pour.
21:50c'est très compliqué,
21:51ça peut se jouer.
21:51Je n'ai pas dit ça comme ça.
21:52Je n'ai pas dit ça comme ça.
21:53Précisé,
21:54mais en tout cas,
21:54ça peut se jouer
21:55à quelques fois près.
21:56Une famille politique
21:57comme la nôtre,
21:57au nom de la cohérence,
21:59pas de fiscalité en plus,
22:00des dépenses marquées,
22:02maîtrisées,
22:03un déficit contenu,
22:04voire réduit,
22:05largement réduit,
22:06tout ça,
22:06effectivement,
22:07le compte n'y est pas.
22:07Et puis,
22:08des mesures qui ont été glissées
22:09qui nous paraissent totalement
22:10affondées sur le plan économique.
22:13Donc,
22:13tout ça,
22:14le compte n'y est pas.
22:16On ne se fait pas plaisir
22:18en portant
22:19une position comme celle
22:20qu'on porte aujourd'hui.
22:20Mais donc,
22:21si au mieux,
22:21vous vous abstenez,
22:23ce qu'on comprend
22:23être le scénario
22:24le plus favorable
22:25qui se dessine dans votre groupe,
22:26il faut nécessairement
22:27que vous,
22:27Jérôme Guedges,
22:28les socialistes,
22:29vous votiez pour le texte.
22:31Et vous voyez que là,
22:32il y a quelque chose,
22:33mais encore une fois,
22:34on va se renvoyer la balle.
22:36Oui,
22:36qui ne paraît pas naturel,
22:37effectivement,
22:38politiquement.
22:38Vous avez une chose,
22:38Sébastien Lecornu,
22:39on nous a expliqué
22:40qu'il a été nommé
22:41Premier ministre
22:41parce qu'il s'appuyait
22:42sur un socle commun
22:43de 210 députés.
22:49Et à sa place,
22:50on aurait dû construire
22:51le compromis
22:52pour pouvoir s'assurer
22:53que le texte puisse passer.
22:56Donc,
22:56il y a une logique
22:57de cercle concentrique.
22:59D'abord,
23:00les gens se mettent d'accord
23:01dans le socle commun,
23:03acceptent,
23:04je suis d'accord
23:04les éléments de compromis.
23:05J'entends ce que dit
23:05Frédéric à l'instant.
23:07Il dit,
23:07pas d'augmentation de la fiscalité,
23:08une réduction du déficit
23:09et sans toucher
23:10au pouvoir d'achat
23:11des assurés sociaux.
23:12Sauf que je ne sais pas,
23:13avec ces trois éléments-là,
23:15comment on arrive
23:15à réduire le déficit
23:16sans recourir
23:17à de la fiscalité
23:18et sans faire des économies
23:19qui vont toucher
23:20à un moment donné
23:20le pouvoir d'achat.
23:21On ne les a pas vues.
23:22Non, on ne les a pas vues,
23:23mais les économies, oui.
23:25Là, dans le budget,
23:27qu'est-ce qui est impossible
23:28pour vous,
23:29pour voter pour...
23:29Non, mais on ne va pas
23:30découper le budget.
23:31Le budget, pour vous,
23:32c'est la cohérence globale
23:33du budget.
23:33Quand Jérôme Gage dit
23:34les hôpitaux ont besoin
23:35de moyens,
23:35j'applaudis dès demain
23:36et ils ont obtenu...
23:37La discussion a permis
23:38de mettre un milliard de plus.
23:39Il y en avait eu deux.
23:40J'aurais applaudi encore plus fort.
23:41Donc, vous voyez bien
23:42que si on découpe
23:42en lamelle de saucisson,
23:44on ne va pas y arriver.
23:44Pour vous, c'est la cohérence
23:45globale du texte
23:45qui fait qu'un vote pour
23:46est impossible ?
23:46C'est l'ensemble
23:47que ça dessine
23:47et c'est la cohérence
23:48que ça dessine
23:49et c'est la direction
23:50que ça dessine
23:50et c'est là où ça pêche.
23:52Alors, les écologistes
23:53au rendez-vous à Matignon
23:54va surveiller ce rendez-vous
23:55puisque leur position finale
23:56sur le vote va compter.
23:57Andric Davy est chef de file
23:59des écologistes sur le texte.
24:00On le retrouve,
24:00celle des quatre collins.
24:02Oui, Elsa.
24:03Andric Davy,
24:04votre groupe,
24:04les écologistes,
24:05arrive dans quel état d'esprit
24:07à cette réunion
24:07cet après-midi
24:08avec Sébastien Lecornu.
24:09Alors d'abord,
24:10je pense qu'on ne peut pas juger
24:11le projet de loi de finances
24:11de la sécurité sociale
24:12sans tenir compte du contexte.
24:14Et le contexte, c'est quoi ?
24:15C'est un système de santé
24:16qui est quand même
24:16au bord de l'effondrement.
24:18On a beaucoup de concitoyens,
24:19un tiers,
24:19qui vivent dans des déserts médicaux.
24:21Vous le savez,
24:22comme vous et moi,
24:22il faut attendre des fois des mois
24:23pour avoir rendez-vous
24:24chez un cardiologue,
24:25un dermatologue.
24:26Et de l'autre côté,
24:26on a un système hospitalier
24:27qui est lui aussi
24:28vraiment en situation
24:29de burn-out chronique,
24:30j'ai envie de dire.
24:31Donc par rapport à ça,
24:32nous, notre ligne
24:32vraiment fondamentalement,
24:35c'est qu'on n'aggrave pas
24:36la situation.
24:37Et pour ça,
24:37on se base sur le rapport
24:38de la Cour des comptes
24:39qui prévoyait une augmentation
24:40de l'ONDAM de 3,4%
24:42si...
24:42L'ONDAM, c'est l'objectif
24:43de dépense de l'assurance maladie.
24:44C'est ça.
24:45Donc de 3,4%
24:46si en fait les dépenses
24:47continuaient à augmenter
24:49assez naturellement
24:49avec le vieillissement
24:50de la population.
24:51Donc ce qui manque,
24:52c'est par rapport
24:52à la copie initiale
24:53du gouvernement,
24:54c'est 5 milliards d'euros.
24:55Et pour l'instant,
24:55au sortir de la commission,
24:56le compte n'y est pas.
24:58Donc on n'a pas
24:58les recettes nécessaires
24:59pour faire face
25:00en fait à ces dépenses.
25:01Et donc ça va être
25:02une aggravation
25:02de la situation
25:03de nos concitoyens.
25:04Donc qu'est-ce qu'il faut
25:05pour que le groupe écologiste
25:06ne vote pas
25:07contre ce budget ?
25:08Vous réclamez quoi concrètement ?
25:105 milliards d'euros
25:10pour l'hôpital public ?
25:11Alors il faut...
25:12C'est pas que pour l'hôpital public,
25:13c'est 5 milliards d'euros
25:14de recettes supplémentaires
25:15pour l'ONDAM,
25:16ça c'est sûr.
25:16On demande aussi
25:17le renoncement aux franchises
25:19parce qu'ils ne nous ont
25:20toujours pas dit,
25:20les franchises c'est par décret
25:22et le doublement
25:23des franchises par décret
25:23pour l'instant,
25:24le gouvernement
25:24ne nous a toujours pas dit
25:25s'il renonçait.
25:26Et sur les recettes
25:26à mettre en face,
25:28on a fait énormément de pistes
25:29et il y a deux pistes
25:30qui sont vraiment sur la table.
25:31C'est de soumettre
25:32à cotisation
25:32tout ce qui est
25:34participation,
25:35intéressement.
25:36Pour l'instant,
25:36le gouvernement s'y refuse,
25:37c'est 3 milliards d'euros
25:38et puis c'est revenir
25:39sur les allègements généraux aussi.
25:40Voilà.
25:40Et ça, il le fait par décret,
25:41il peut s'engager.
25:42Je l'ai demandé
25:43à Amine Monchalin
25:44qu'elle s'engage
25:44par décret sur ces questions-là.
25:45On entend quelques voix
25:46dans votre groupe
25:46qui plaident pour une abstention
25:47sur ce budget.
25:49Est-ce qu'il y aura
25:49un vote à l'unition,
25:51une consigne de vote
25:51qui devra être respectée
25:52par tout le monde ?
25:53Écoutez,
25:54ça sera ce qu'on débattra
25:55la semaine prochaine,
25:56mardi prochain.
25:57Là, on a débattu
25:57des grandes lignes
25:58et après,
25:59il y a un autre débat
25:59qui vient se surimposer
26:01au débat sur le jugement
26:02sur le projet de loi,
26:03c'est le débat
26:04dissolution ou pas dissolution.
26:05C'est-à-dire que
26:05comme le cornu fait peser
26:07la menace
26:08d'une démission
26:09et d'une dissolution,
26:10ça pèse dans les discussions.
26:11Et c'est deux débats,
26:11à mon avis,
26:11qui sont légèrement différents.
26:12Le jugement qu'on porte
26:13sur le projet de loi de finances
26:14de la sécurité sociale
26:15et le jugement qu'on porte
26:16sur une menace ou pas
26:17de dissolution.
26:18Merci beaucoup,
26:18Hendrik Davy.
26:19Merci beaucoup,
26:20Clément Méric,
26:21Jérôme Guedj.
26:21Vous avez dit au Premier ministre
26:23qu'il fallait aussi absolument
26:24qu'il convainque
26:25les écologistes
26:26de s'abstenir,
26:27sinon ça ne passe pas.
26:28Il doit convaincre
26:30tous les parlementaires
26:30et les écologistes.
26:31Hendrik Davy
26:32est un de ces parlementaires
26:33actifs dans la commission
26:34des affaires sociales
26:39et la question du doublement
26:39des franchises.
26:41On l'a fait ensemble
26:42en commission.
26:42Il l'a fait sous forme
26:43d'amendement.
26:44Il l'a interpellé
26:44comme il l'a dit
26:45Amélie de Montchalin.
26:46Donc je pense que ce serait utile
26:47d'avoir les réponses.
26:48Mais forcément,
26:49dès que vous renoncez
26:49à une mesure d'économie injuste
26:50comme celle-là,
26:51il faut équilibrer en face
26:52pour ne pas laisser filer
26:53le déficit.
26:54Et il a aussi raison
26:54de poser la question
26:55de quelles sont les recettes
26:56complémentaires qu'on peut mettre
26:57en face.
26:58Et là, moi, j'avoue
26:59que je suis un peu inquiet
27:00parce qu'on va démarrer
27:01les débats tout à l'heure
27:03et qu'on ne sait pas exactement
27:04ce sur quoi
27:05il peut y avoir un accord
27:06et que donc
27:07la manière dont le débat
27:08va se dérouler
27:09peut générer
27:10des accidents de vote
27:11et une rupture
27:14dans le compromis
27:15qui était en train
27:16de se construire
27:17même s'il n'était pas abouti.
27:18Frédéric Valtoux,
27:19il se passe quoi
27:20si les budgets
27:20n'est pas adoptés ?
27:22Sébastien Lecornu dit
27:23il n'y a pas de plan B,
27:24il n'y a pas de solution.
27:25Ce sera quoi ?
27:25Un départ du Premier ministre,
27:26une dissolution dans la foulée ?
27:28Sur le plan technique
27:29et par rapport
27:30au fonctionnement
27:30du système
27:31social
27:32de santé
27:33et puis il y a
27:33sur le plan politique.
27:34Alors sur le plan technique
27:35vous voulez dire
27:36attention
27:37pas de surdramatisation.
27:38Bien sûr,
27:39on a vécu la situation
27:40l'année dernière
27:40c'est pas la situation
27:41la plus confortable
27:42je le dis
27:42c'est pas la situation
27:43la plus confortable
27:44et notamment pour les acteurs
27:45de santé
27:45parce que ça met un peu
27:46plus d'incertitude
27:47dans un monde
27:48qui l'est déjà incertain.
27:49Et cette année
27:49rien ne dit qu'en février
27:50on atterrisse à un budget
27:51puisque l'année dernière
27:52il y avait eu un petit peu
27:53la saisie de la censure.
27:55On reprend le stylo
27:56et la feuille
27:56et on redémarre une copie
27:57dès le début de l'année prochaine.
27:59Évidemment
27:59ça veut dire
28:00qu'on se remet au travail
28:01on préférerait tous
28:02que ce soit derrière nous
28:03mais si jamais
28:04on n'y arrive pas
28:04on se remet au travail
28:05et la terre
28:05ne va pas s'arrêter de tourner
28:06et la France
28:07ne fonctionner non plus.
28:08La terre ne s'arrêtera pas
28:09de tourner Jérôme Guedj
28:10mais est-ce que Sébastien Lecornu
28:11lui arrêtera
28:11d'être à Matignon
28:12s'il échoue ?
28:13C'était sa mission
28:13le budget
28:14il pourra continuer ?
28:15Je vous rappelle
28:16qu'il y avait un des éléments
28:17qui avait présidé
28:18justement au fait
28:18qu'on rentre dans la discussion
28:19qui était l'engagement
28:20d'une suspension
28:21de la réforme des retraites
28:22et que si
28:23cette disposition
28:25qui a été introduite
28:27par le gouvernement lui-même
28:28ne s'applique pas
28:29au 1er janvier 2026
28:31donc en réalité
28:31il n'y a pas
28:32de suspension
28:33de la réforme des retraites.
28:34On n'ouvre pas
28:34les discussions
28:34avec le gouvernement ?
28:36C'est-à-dire
28:36qu'on se remet
28:38dans quelque chose
28:39qui est incertain
28:40par rapport
28:41à la mise de départ.
28:43Alors moi bien sûr
28:43je ne suis pas
28:44dans la dramatisation
28:44l'année dernière
28:45rappelez-vous
28:45Elisabeth Borne
28:46a vu cette phrase malheureuse
28:47sur les cartes vitales
28:48les cartes vitales
28:49n'allaient plus fonctionner.
28:50Moi ce n'est pas ça
28:50mon inquiétude
28:51c'est que
28:51celle des mesures
28:53comme le renforcement
28:54des moyens
28:54pour l'hôpital
28:55comme les mesures
28:57de maîtrise
28:58de la dépense
28:59là où c'est pertinent
29:01de le faire
29:01et donc ça risque
29:02de laisser filer le déficit
29:03et vous savez
29:04ce qui se passe
29:04si le déficit file ?
29:05C'est un peu technique
29:06mais il y a un comité
29:06d'alerte de l'ONDAM
29:07qui est souverain
29:09et qui est capable
29:09de dire à ce moment-là
29:10et d'imposer au gouvernement
29:11de prendre
29:12de manière réglementaire
29:13des mesures correctrices
29:14et celles-là
29:15elles nous échapperont totalement
29:16et à ce moment-là
29:17le gouvernement
29:17il pourra dire
29:18je fais le doublement
29:19des franchises
29:19voire plus
29:20je ne suis pas
29:21dans les accords conventionnels
29:22donc moi je n'ai pas envie
29:22d'être désaisi
29:23de ces prérogatives
29:24Sébastien Lecornu
29:25il dit c'est pire
29:26de ne pas avoir de budget
29:27plutôt que d'avoir un budget
29:27qui ne convient pas forcément
29:29à tout le monde
29:29mais qui au moins
29:30permet de passer à autre chose
29:31Ecoutez un mauvais budget
29:32c'est un budget
29:33qui reste mauvais
29:34même au nom de la stabilité
29:35donc chacun après
29:37prendra ses responsabilités
29:38mais voilà
29:40au nom de la stabilité
29:41on ne peut pas tout avaler
29:4149.3 totalement exclu
29:43Jérôme Gatch
29:44le Premier ministre
29:44vous l'a redit
29:45où on entend dire
29:46que finalement
29:46ce sera peut-être
29:47la seule échappatoire
29:48Alors hier
29:49on n'a pas du tout
29:49parlé du 49.3
29:50pour une simple raison
29:51c'est que
29:52le 49.3
29:53la manière dont c'est voté
29:54ou pas
29:55ça c'est le vote
29:55mais c'est la tuyauterie
29:57si j'ose dire
29:58ce qui m'importe
29:58c'est ce qui passe
29:59dans le tuyau
29:59et est-ce qu'on est d'accord
30:00pour avoir un objet
30:02sur lequel
30:02on a des convergences
30:04au moment où on parle
30:05voilà
30:05on n'est pas loin
30:07d'avoir un budget potable
30:08ça ne veut pas dire
30:10pour nous
30:10pour répondre à votre question
30:11qu'il soit pour autant
30:12à ce stade votable
30:14mais je vais voir
30:15comment les débats se déroulent
30:16potables
30:17mais pas votables
30:18Oui on peut jouer sur les mots
30:19mais en tous les cas
30:20ce n'est pas un budget optimal
30:21voilà
30:22pas optimal
30:23pour rester dans le hall
30:23on va rester pour les jeux de mots
30:25merci beaucoup
30:26Frédéric Valcou
30:26merci Jérôme Gued
30:27je vous passez déjà
30:28toutes vos journées ensemble
30:29pour étudier le budget
30:30merci d'avoir accepté
30:31de passer encore
30:31quelques temps sur notre plateau
30:32on va passer tout de suite
30:33au focus dans cette émission
30:34et on va s'intéresser
30:38à une autre actualité parlementaire
30:39celle de la commission d'enquête
30:41sur les liens existant
30:42entre mouvements politiques
30:43et réseaux islamistes
30:44phase finale des travaux d'audition
30:46son rapporteur
30:47Mathieu Bloch
30:47député UDR
30:48est au micro de Stéphanie Despierre
30:50bonjour Mathieu Bloch
30:51vous deviez entendre
30:52auditionner Jean-Luc Mélenchon
30:54aujourd'hui
30:55il n'est pas venu
30:55à sa convocation
30:56mais il dit qu'il est prêt
30:57à y répondre
30:58est-ce que vous avez
30:59lancé une nouvelle invitation
31:01une nouvelle convocation
31:02et pour quand ?
31:03alors moi je suis le rapporteur
31:04c'est le président
31:05qui lance les convocations
31:06mais en effet
31:07il a fait des propositions
31:08à Jean-Luc Mélenchon
31:09dans la semaine
31:10alors on n'était pas tenu
31:10de le faire
31:11puisque nous on l'a convoqué
31:12pour mardi
31:13donc légalement
31:13il était tenu de venir
31:14aujourd'hui
31:15mais néanmoins
31:16il a proposé
31:17deux autres dates
31:17jeudi ou vendredi
31:18donc on attend maintenant
31:19sa réponse
31:20Jean-Luc Mélenchon
31:22souligne dans sa réponse
31:24en disant
31:25qu'il n'était pas dispo
31:26aujourd'hui
31:26que cette commission d'enquête
31:27ne respecte pas
31:28le règlement de l'Assemblée nationale
31:30qu'est-ce que vous répondez ?
31:31alors c'est absolument faux
31:32parce qu'en fait
31:33il vise la composition du bureau
31:34moi j'aurais à lui dire
31:35quand même
31:36qu'il y avait
31:37à l'époque
31:37de la constitution
31:38de cette commission d'enquête
31:40une présidente socialiste
31:41donc membre
31:42du nouveau front populaire
31:43au sein de la commission
31:45donc elles avaient
31:45carrément la présidence
31:47donc c'est pas nous
31:47qui l'avons démissionné
31:48et puis ensuite
31:49ils ont quand même
31:50une offuscation
31:51à géométrie variable
31:52puisque l'année dernière
31:52quand il s'était s'agi
31:54de composer
31:55le bureau
31:57de l'Assemblée nationale
31:58il ne s'était pas offusqué
31:59qu'on avait carrément écarté
32:00tous les députés RN
32:01et tous les députés UDR
32:02du dit bureau
32:03parmi en cause
32:04pour autant le fonctionnement
32:05du bureau de l'Assemblée nationale
32:06et même cette année
32:07d'ailleurs
32:07les Insoumis ont encore voté
32:08contre nos candidats
32:10au bureau
32:11donc vous voyez
32:11on ne peut pas toujours
32:12détester les causes
32:14qu'on a chéries hier
32:15donc c'est un peu inconvenant
32:16A 16h30 aujourd'hui
32:18néanmoins vous entendez
32:19Marine Tondelier
32:20la secrétaire générale
32:21des écologistes
32:21qu'est-ce que vous allez
32:22lui demander ?
32:23Je ne vais pas vous dire
32:24maintenant les questions
32:25qu'on va lui poser
32:26néanmoins Mme Tondelier
32:27a répondu tout de suite
32:28contrairement à M. Mélenchon
32:29dès la première convocation
32:30au 13 novembre dernier
32:32Mme Tondelier a dit
32:33qu'elle venait s'exprimer
32:34donc elle attend
32:35avec impatience
32:35pour répondre aux questions
32:36qui seront utiles
32:37à l'avancement de nos travaux
32:38Merci beaucoup
32:39Merci beaucoup
32:40Et bienvenue à vous
32:42si vous nous rejoignez
32:43sur LCP
32:44nous sommes à 25 minutes
32:45de la séance des questions
32:46au gouvernement
32:46à suivre en direct
32:48en intégralité
32:49Après la séance
32:50on revient sur les temps forts
32:51avec des députés
32:52mais aussi avec 4 citoyens
32:54Vous retrouverez
32:55tout au long de cette émission
32:56Stéphanie Despierre
32:57et Clément Méric
32:57depuis la salle des 4 colonnes
32:59Clément Perrault
33:00est lui dans l'hémicycle
33:01de l'Assemblée nationale
33:02avec la liste
33:03des questions au gouvernement
33:04et puis quelques minutes
33:05avant 15h
33:06on vivra en direct
33:06l'arrivée du Premier ministre
33:08Sébastien Lecornu
33:09et des membres
33:10de son gouvernement
33:10Clément Perrault
33:12je le disais
33:12vous connaissez
33:13les thèmes des questions
33:14quel sera le thème principal
33:15abordé par les députés
33:16dans quelques instants
33:17Et bien il sera question
33:21très largement
33:22des médias
33:23aujourd'hui
33:23elles assaient
33:24la polémique du moment
33:25Emmanuel Macron
33:26aimerait que
33:27naisse une forme
33:29de label
33:29de certification
33:30sur les médias
33:32et ce
33:32afin d'éviter
33:33la propagation
33:34des fake news
33:35une idée
33:36qui fait bondir
33:37notamment à droite
33:38et à l'extrême droite
33:39où on crie
33:40à la dérive autoritaire
33:42on crie au ministère
33:43de la vérité
33:44le président
33:45de la république
33:45a répondu
33:46il dit qu'il n'est pas
33:47question d'un label
33:48d'état
33:48pour les médias
33:50mais plutôt
33:51d'une réflexion
33:52entre journalistes
33:53pour essayer de déterminer
33:54quelles sont
33:54les sources d'informations
33:55qui sont vraiment fiables
33:56et quelles sont celles
33:57qui ne le sont pas
33:58pas moins de trois députés
33:59à droite et à gauche
34:00de l'hémicycle
34:01prendront la parole
34:02sur ce sujet
34:03ça donnera
34:04sans doute lieu
34:05à des débats
34:05assez animés
34:06parce que les médias
34:07en politique
34:07Elsa
34:08c'est toujours un sujet
34:08très clivant
34:09Exactement
34:10il y aura d'autres thèmes
34:11évoqués lors de la séance
34:12Clément
34:13Oui il sera aussi question
34:17de la prise en charge
34:18des fauteuils roulants
34:18pour les personnes handicapées
34:20deux questions
34:20sur ce sujet
34:21deux questions également
34:22porteront sur la viticulture
34:24française
34:24qui vit des temps
34:25particulièrement difficiles
34:27deux questions aussi
34:28sur la sécurité
34:29dans les prisons
34:30enfin au fil de la séance
34:31il sera question
34:32des négociations
34:33autour d'un plan de paix
34:34pour l'Ukraine
34:34ou encore
34:35il sera question aussi
34:36de la grève
34:37aujourd'hui
34:38dans l'éducation nationale
34:39Merci beaucoup
34:42Clément Perrault
34:43deux nouveaux invités
34:43sur ce plateau
34:44dans la salle
34:45des pas perdus
34:45vous le voyez
34:46la garde républicaine
34:47est d'ailleurs
34:47déjà installée
34:48Olga Givernais
34:49bonjour
34:49député ensemble
34:50pour la république
34:51de l'Ain
34:51Bruno Clavet
34:52bonjour
34:52député rassemblement
34:54national du Pas-de-Calais
34:55on va commencer
34:55par ce qui était
34:56une promesse
34:56du président de la république
34:57mise en place hier
34:58la gratuité
34:59des fauteuils roulants
35:00la députée
35:01les démocrates
35:01Geneviève Darieusec
35:02va interroger le gouvernement
35:03sur la question
35:04on va la retrouver
35:04celle des côtes
35:05quatre colonnes
35:07bonjour madame Darieusec
35:08alors si c'est vous
35:08qui posez cette question
35:09aujourd'hui
35:10c'est parce que c'est vous
35:10qui étiez en charge
35:11de ce sujet
35:12à l'époque
35:12quand l'annonce
35:13a été faite
35:14par Emmanuel Macron
35:14vous étiez
35:15ministre délégué
35:16chargé des personnes
35:16handicapées
35:17ça a pris du temps
35:18pour mettre en oeuvre
35:20cette mesure
35:20l'annonce a été faite
35:21en avril 2023
35:22pourquoi autant de temps ?
35:24Très simplement
35:25parce que ce sont des choses
35:26à travailler dans les détails
35:27et cela a été fait
35:29par les ministres
35:30qui m'ont succédé
35:30avec les personnes concernées
35:33les utilisateurs
35:34avec bien sûr
35:35les industriels
35:36qui produisent
35:37ces fauteuils
35:38avec les distributeurs
35:39et puis bien sûr
35:40avec la caisse nationale
35:41d'assurance maladie
35:42donc c'est un travail fin
35:44qui a été réalisé
35:45et puis les députés aussi
35:48et les parlementaires
35:50étaient dans cette boucle
35:51et je veux vraiment saluer
35:53cette arrivée formidable
35:55aujourd'hui
35:57On peut peut-être rappeler
35:57combien coûte
35:58un fauteuil roulant
35:59même s'il y a plusieurs types
36:00de fauteuils roulants
36:01et quelle était la prise en charge
36:03jusqu'à présent ?
36:04Alors
36:04il y avait une grande diversité
36:08un fauteuil roulant
36:09peut coûter très peu
36:10parce qu'en définitive
36:12il est assez simple
36:13et il est standard
36:14et par contre
36:15là où était le problème
36:16c'était le coût
36:17des fauteuils roulants
36:18pour les personnes
36:19les plus gravement handicapées
36:21qui ont besoin
36:22de fauteuils très techniques
36:23dont les coûts
36:25peuvent exploser
36:26aller jusqu'à
36:2730 000, 40 000 euros
36:28et moi franchement
36:30j'étais navrée
36:32de voir que dans notre pays
36:33il y avait encore
36:34des cagnottes en ligne
36:35pour pouvoir financer
36:36ces fauteuils
36:37je pensais que ce n'était pas
36:38la solidarité
36:42que l'on pouvait attendre
36:43vis-à-vis des personnes
36:44handicapées
36:45Alors pour rappel
36:45un fauteuil roulant
36:46qui coûte 6 000 euros
36:47a été remboursé
36:48à hauteur de 600 euros
36:49jusqu'à présent
36:50donc effectivement
36:50c'est un grand progrès
36:52il y a quand même
36:52des obstacles encore
36:53à franchir
36:54disent les associations
36:55pour les personnes
36:56lourdement handicapées
36:57qui sont dans des déserts médicaux
36:59et qui vont devoir
37:00obtenir des prescriptions
37:01médicales
37:01de plusieurs spécialistes
37:03à la fois
37:03comment vont-ils faire ?
37:05Écoutez
37:06il faut que la ministre
37:07trouve localement
37:09les voies et moyens
37:10de faire en sorte
37:11de mettre en oeuvre
37:12cette loi
37:12mais nous ne pouvions pas
37:15non plus
37:16faire cela
37:18sans avis de spécialistes
37:20qui peuvent prescrire
37:22ces fauteuils
37:22et dire
37:23qu'est-ce qui est bien
37:24pour la personne
37:26et l'utilisateur
37:27en tenant bien sur compte
37:28aussi
37:28des besoins
37:30mais aussi
37:30des désirs
37:31de l'utilisateur
37:32donc tout ça
37:33doit être examiné
37:34avec des professionnels
37:35c'est vrai
37:36qu'il y a
37:36des zones rurales
37:38où il y a
37:38peu de professionnels
37:40capables
37:41en capacité
37:41de faire cela
37:42et bien je crois
37:43qu'il faudra
37:43peut-être
37:44faire déplacer
37:45des personnes
37:45au plus près
37:47des personnes
37:48handicapées
37:49afin de couvrir
37:50ces besoins
37:51merci beaucoup
37:52madame Dariosec
37:53on suivra donc
37:53votre question
37:54tout à l'heure
37:54dans l'hémicycle
37:55merci beaucoup
37:56Clément Méric
37:57Bruno Clavet
37:58le reste à charge
37:59était très important
38:00sur ces fauteuils roulants
38:01est-ce une bonne nouvelle
38:02justement
38:03qu'elle puisse être
38:04gratuit demain
38:05évidemment
38:06c'est une bonne nouvelle
38:07et je crois d'ailleurs
38:07qu'en 2024
38:08cela avait été adopté
38:09à l'unanimité
38:10au sein de l'Assemblée nationale
38:12il faut savoir aujourd'hui
38:13que les personnes
38:13aujourd'hui utilisant
38:14les fauteuils roulants
38:14représentent 1,1 million
38:16aujourd'hui
38:17de Français en France
38:18donc évidemment
38:18on ne peut saluer
38:19que cette mesure-là
38:20néanmoins
38:20il ne faut pas
38:21que cette mesure
38:22reste un acte isolé
38:23en faveur du handicap
38:24et je prends l'exemple
38:25notamment de la proposition
38:26de loi
38:27que j'avais déposée
38:28dans le cadre
38:28de la niche parlementaire
38:29du Rassemblement national
38:30pour simplifier
38:31les démarches administratives
38:32pour les personnes
38:33en situation de handicap
38:34et donc je pense
38:34qu'il faut aller
38:35beaucoup plus loin
38:35aujourd'hui
38:35Olga Givernais
38:36c'était une promesse
38:37du chef de l'État
38:39aujourd'hui
38:39mise à concrétiser
38:41hier
38:41mais Bruno Clavet
38:43le disait
38:43et la ministre
38:44Geneviève Dardieu-Sec
38:46aussi
38:46vigilance aussi
38:47est-ce que ça va être
38:48si simple que ça
38:48on sait que voilà
38:49c'est pas gratuit
38:50du jour au lendemain
38:50il va falloir faire
38:51homologuer son fauteuil
38:52si je puis dire
38:53et bien en plus
38:54c'est la mission
38:54des parlementaires
38:55de s'assurer
38:56que dans le cadre
38:57du contrôle
38:58de l'action du gouvernement
38:59que c'est bien mis en place
39:00et que tout le monde
39:01va pouvoir y avoir accès
39:02on a bien vu
39:03en fait chaque situation
39:04est particulière
39:05l'ancienne ministre
39:06l'a rappelée
39:06et donc il faut
39:07pouvoir faire
39:08des prescriptions
39:09au plus près des besoins
39:10et ensuite amener
39:12les usagers
39:13à avoir accès
39:14à des offres
39:15qui correspondent
39:16réellement à leurs besoins
39:17et ensuite qu'il y ait
39:17une prise en charge
39:18efficace
39:19effective
39:20parce qu'on sait
39:21que c'est un poids
39:21pour les familles
39:23de payer
39:24et les soins
39:25mais aussi
39:26tout le matériel
39:26nécessaire
39:27je crois que ça va
39:28beaucoup soulager
39:28les familles
39:29de pouvoir prendre
39:29en charge
39:30les fauteuils roulants
39:30tellement soulagé
39:31que peut-être
39:31qu'il y aura
39:32un petit peu d'attente
39:33au début
39:33Bruno Clavet
39:33on peut imaginer
39:34que beaucoup
39:35veuillent prendre rendez-vous
39:36très rapidement
39:36pour essayer justement
39:37de pouvoir avoir accès
39:38à ces fauteuils gratuits
39:39oui tout à fait
39:39mais c'est d'ailleurs
39:40on remarque souvent
39:41une disparité
39:41justement dans le traitement
39:43des dossiers
39:43en fonction des départements
39:44et aujourd'hui
39:45c'est aussi le rôle
39:46de l'Etat
39:46mais aussi aujourd'hui
39:47avec les NDPH
39:48dans les départements
39:49évidemment
39:49de tenter de pallier
39:50justement à ces retards-là
39:51et faire en sorte
39:52évidemment
39:52que nous soyons tous égaux
39:54face justement
39:55aux dispositifs
39:55qui sont mis en place
39:56on va parler d'un autre thème
39:57qui va être abordé
39:58lors de la séance
39:58des questions gouvernement
39:59la question de l'Ukraine
40:00la députée
40:01Nathalia Pouzirev
40:02va interroger le gouvernement
40:02elle est avant
40:04pour poser sa question
40:05au micro de Stéphanie Despierre
40:06Bonjour
40:07qu'allez-vous demander
40:08au gouvernement
40:09alors qu'Emmanuel Macron
40:10hier a reçu
40:11Volodymyr Zelensky
40:12et qu'il a des discussions
40:13sur un éventuel processus de paix
40:14Oui tout d'abord
40:16il s'agit de revenir
40:17sur la séquence
40:19de Pourparler
40:20qui s'est tenue
40:21depuis que l'administration Trump
40:22a soumis un plan
40:24à 28 points
40:25que je juge
40:26inacceptable en l'Etat
40:27qui a été repris
40:29par les Européens
40:30amendé par les Européens
40:32et effectivement
40:33le fait que
40:33le Président de la République
40:35ait reçu
40:35le Président Volodymyr Zelensky
40:38hier
40:38qu'ils aient appelé
40:40les correspondants
40:42européens
40:43pour trouver
40:44des solutions
40:45pour faire valoir
40:47le fait
40:48qu'aucune négociation
40:49ne peut se tenir
40:50sans la participation
40:52des Ukrainiens
40:52bien sûr
40:53mais également
40:54des Européens
40:55je compte
40:56également profiter
40:58de cette occasion
40:58pour
40:59se rappeler
41:01que la Russie
41:01se réarme
41:02à grand renfort
41:03que l'on peut
41:04s'interroger
41:05véritablement
41:06sur sa volonté
41:07de cheminer
41:08vers un plan
41:09de paix
41:09juste et durable
41:10et je crois
41:12qu'il est important
41:13de rappeler
41:13que quatre journalistes
41:15français
41:15sont décédés
41:17depuis 2022
41:18sur le front
41:20en Ukraine
41:21et dans l'exercice
41:23de leurs fonctions
41:24merci beaucoup
41:26et on écoutera
41:26la réponse
41:27que vous fera
41:27le gouvernement
41:28merci
41:29merci beaucoup
41:30Stéphanie Despierre
41:31Olga Giverney
41:32votre groupe
41:33a voulu mettre
41:33cette question
41:34justement au centre
41:35des débats
41:35une paix oui
41:36mais une paix juste
41:37et durable
41:37c'est ce qu'a dit
41:38le président de la République
41:39hier
41:39oui parce que nous sommes
41:40dans la continuité
41:41de l'action
41:41de la France
41:42et des Européens
41:43en soutien à l'Ukraine
41:44l'Ukraine doit être
41:45indépendant
41:46sur le choix
41:47qu'il veut
41:48pour son avenir
41:49et les Etats-Unis
41:50alors ils sont force
41:51de proposition
41:52mais ils doivent être
41:52en médiateur
41:53ce n'était pas une négociation
41:54entre la Russie
41:55et les Etats-Unis
41:55sur le sort
41:56de l'Ukraine
41:57heureusement
41:57heureusement
41:58que les Européens
41:58sont toujours vigilants
41:59heureusement également
42:01qu'ils préparent
42:02le prochain train
42:02de son sanction
42:03également contre la Russie
42:04pour maintenir
42:05une pression
42:06il n'est pas question
42:07que l'Ukraine
42:08capitule
42:09parce que les Etats-Unis
42:10auraient soi-disant
42:11trouvé la formule magique
42:12Bruno Clavet
42:13ce que craint
42:13Olga Giverney
42:14et peut-être plus
42:15globalement le gouvernement
42:16c'est une paix négociée
42:17entre Moscou
42:19et Donald Trump
42:20au détriment de l'Ukraine
42:21le problème surtout
42:23c'est qu'on se rend compte
42:23que la voix de la France
42:24a été affaiblie
42:25dans le concert des nations
42:26nous voyons justement
42:28Emmanuel Macron
42:28qui a reçu plusieurs fois
42:29le président Zelensky
42:31hier encore
42:31mais néanmoins
42:32on a du mal à voir
42:33aujourd'hui
42:34les aboutissements
42:35de ces rencontres là
42:36aujourd'hui évidemment
42:37l'issue de ce conflit
42:38ne se fera que
42:39de façon diplomatique
42:40mais est-ce que la France
42:41doit intervenir dans ce conflit
42:42de façon armée
42:43la réponse est non
42:43on ne doit pas être
42:44un pays co-belligérant
42:45par contre
42:46est-ce que nous devons être
42:47une aide humanitaire
42:48est-ce que nous devons être
42:49en venir en solidarité
42:50aux civils
42:50la réponse est oui
42:51et c'est dans ça que la France
42:52a retrouvé sa puissance
42:53et la voix dans le monde
42:55une France affaiblie
42:56Adri Bruno Clavé
42:58une paix qui se négocie
42:59entre Moscou
42:59et les Etats-Unis
43:00et bien si la France
43:01était affaiblie
43:02je ne crois pas
43:02que Volodymyr Zelensky
43:03reviendrait 15 jours
43:04après sa dernière visite
43:05à Paris
43:06c'est qu'il compte
43:06sur le président Macron
43:07il compte sur la France
43:08pour pouvoir être soutenu
43:10évidemment dans son effort
43:11de guerre
43:12mais aussi dans le soutien
43:14humanitaire
43:14qui est proposé
43:15et dans la résolution
43:16du conflit
43:17donc non la France
43:18est bien présente
43:18et elle est aux côtés
43:19de l'Ugrène
43:19Bruno Clavé
43:20on reproche parfois
43:21au Rassemblement National
43:22d'être un peu trop conciliant
43:24avec la Russie
43:25finalement de dire
43:26on est pour la paix
43:27et puis peu importe
43:28un peu quelles frontières
43:29est-ce que la paix
43:30elle doit être juste
43:31elle doit être avec des frontières
43:32négociées aussi
43:33avec l'Ukraine
43:34mais vous savez
43:35nous nous sommes
43:36des souverainistes
43:37nous sommes pour la souveraineté
43:38des peuples
43:39évidemment aujourd'hui
43:40nous sommes pour la paix
43:42c'est difficile de dire
43:42que nous ne sommes pas
43:43pour la paix
43:44évidemment
43:44mais pas à n'importe quel prix
43:45dit le président de la République
43:46et comme la volonté
43:47par exemple aujourd'hui
43:48de l'Ukraine
43:48d'intégrer soit l'OTAN
43:49ou soit l'Union Européenne
43:50là la réponse est non
43:52est non
43:52parce que cela va se faire
43:53au détriment évidemment
43:54aujourd'hui de notre souveraineté
43:55va se faire au détriment
43:56notamment du marché du travail
43:57où il y aura une concurrence
43:58des lois
43:58comme il y aura aussi
43:59une concurrence des lois
44:00au niveau des agriculteurs
44:01donc évidemment
44:02pour l'instant c'est non
44:03Vous dites pour la souveraineté
44:04Bruno Clavé
44:04mais si l'Ukraine veut un jour
44:05intégrer l'OTAN
44:07ou l'Union Européenne
44:07ce sera bien son droit
44:08en tant que pays souverain ?
44:09Elle le fera lorsqu'elle sera en paix
44:10on n'accueillera pas
44:11dans l'Union Européenne
44:12ou dans l'OTAN
44:12un pays qui est en guerre
44:13Olga Giverney
44:15est-ce que vous pensez
44:16qu'on peut avoir
44:17une issue au conflit
44:18rapide ?
44:19On voit que les Etats-Unis
44:20en tout cas
44:20ont la volonté
44:21de mettre fin
44:22à ce compli assez rapidement
44:23Il y a une accélération
44:24des propositions
44:25et de mesures
44:26donc oui ça met des choses
44:27sur la table
44:27ça amène des discussions
44:29et l'Ukraine
44:29doit toujours être
44:31en consultation
44:31comme le fait
44:32son président
44:34pour pouvoir
44:34aboutir
44:35à cette paix
44:36donc oui je pense
44:37que nous avançons
44:38mais nous avons aussi
44:39la sécurité de l'Europe
44:41à maintenir
44:43la question de l'OTAN
44:44sur la table
44:45je crois qu'il faut
44:45rester ouvert
44:46à toutes les possibilités
44:47pour maintenir cette paix
44:48je ne crois pas
44:49qu'au niveau du Rassemblement National
44:50ce soit une bonne solution
44:51de fermer les portes
44:52comme ils le font
44:53nous avons un besoin
44:54de visibilité
44:55et de maintenir
44:57des mesures
44:58qui pourraient
44:58venir faire aboutir
44:59la paix
45:00Et méfiance
45:00par rapport à Vladimir Poutine
45:02et Donald Trump
45:03on se souvient
45:05de la manière
45:06avec laquelle
45:06Donald Trump
45:07avait reçu
45:07le président ukrainien
45:09il y a un risque
45:10à ce que les Etats-Unis
45:11finalement décident
45:12de l'avenir de l'Ukraine
45:13avec Vladimir Poutine
45:14Le problème
45:15c'est que justement
45:16la voix de la France
45:17a été aujourd'hui
45:18totalement affaiblie
45:19dans le monde entier
45:19et si on doit se mettre
45:20autour de la table
45:21avec l'Ukraine
45:21on doit se mettre
45:22en tant que pays
45:24libre et souverain
45:25pas au nom de Bruxelles
45:26pas au nom de l'Union Européenne
45:28mais chacun
45:28avec ses intérêts économiques
45:30ses intérêts évidemment nationaux
45:31doit venir évidemment
45:32protéger sa part du gâteau
45:34j'ai envie de dire
45:35pour évidemment conserver
45:36et tenter
45:37en tout cas d'arriver
45:38à une situation de paix
45:38en Ukraine
45:39On va parler d'un autre sujet
45:41ce sera peut-être
45:41la ministre de la Culture
45:42Rachida Dati
45:43qui répondra à ces questions
45:45vous savez qu'on parle
45:46beaucoup des médias
45:47en ce moment
45:48je vous propose de retrouver
45:49la députée écologiste
45:50Sophie Taillier-Pollian
45:51au micro de Clément Méric
45:52celle des 4 colonnes
45:53Oui bonjour Sophie Taillier-Pollian
45:55alors vous allez poser une question
45:56sur les médias aujourd'hui
45:57et notamment sur ce projet
45:58de labellisation de l'information
46:00porté par Emmanuel Macron
46:02mais qui se défend
46:03d'une labellisation par l'Etat
46:05il l'a redit ce matin
46:05au Conseil des ministres
46:06il veut s'appuyer sur une initiative
46:07de Reporters sans frontières
46:09pour désigner des sources fiables
46:11d'informations
46:12comment votre groupe
46:12Les Ecologistes
46:13se positionne sur ce sujet ?
46:15Écoutez nous avons une vision
46:16quand même plus large
46:17de la question des médias
46:18on attend un projet de loi
46:20issu des travaux
46:21des états généraux
46:22de l'information
46:23dans lequel cette proposition existe
46:25mais parmi des dizaines d'autres
46:26et en réalité
46:28il faut un grand acte législatif
46:30pour protéger la liberté de la presse
46:32qui est aujourd'hui dans notre pays
46:33en danger, en recul
46:35sous la pression de l'extrême droite
46:37pour ce qui concerne
46:38l'audiovisuel public
46:39et également avec une forme
46:42de militantisme sur la TNT
46:43notamment de la chaîne CNews
46:45donc pour nous la labellisation
46:46nous y sommes plutôt opposés
46:48parce qu'on a beaucoup
46:49beaucoup d'interrogations
46:50sur la manière
46:51dont elles pourraient être
46:52mises en oeuvre
46:53finalement si on est trop strict
46:54ça pourrait s'apparenter
46:55à une forme de censure
46:56si on est trop large
46:57ça pourrait être quelque chose
46:59qui relèverait
46:59d'une sorte de légitimation
47:01de pratiques
47:02qui ne seraient pas
47:03très déontologiques
47:03donc c'est toujours
47:04un sujet très délicat
47:06donc nous n'y sommes pas favorables
47:07mais surtout nous souhaitons
47:09nous demandons
47:09nous exigeons
47:10que ce projet de loi
47:11sur les états généraux
47:12soit posé sur la table
47:13et qu'enfin
47:14le Parlement puisse en débattre
47:15donc pour vous
47:16c'est plutôt
47:17statu quo
47:18il n'y a rien à faire
47:19on laisse les français
47:20un peu se débrouiller
47:21tout seuls
47:21pour distinguer
47:22les sites d'information
47:24des sites qui peuvent
47:25propager des fake news
47:26des fausses informations
47:27ah non pas du tout
47:28déjà moi je demande
47:29la mise en oeuvre réelle
47:31des directives européennes
47:32qui ont été adoptées
47:33et la France est en retard
47:34par rapport notamment
47:35à leur mise en pratique
47:37on le voit
47:38il faut une régulation
47:40des plateformes
47:41mais est-ce que c'est
47:41sur la base
47:42d'une labellisation
47:43ça j'en doute
47:44j'en doute très fortement
47:46merci beaucoup
47:47madame Taillé-Pollion
47:48on suivra donc votre question
47:48dans quelques instants
47:49dans l'hémicycle
47:50merci beaucoup Clément Méry
47:53qu'on entend dans la salle
47:53des pas perdus
47:54la sonnerie retentir
47:55nous sommes à 10 minutes
47:57de la séance des questions
47:58au gouvernement
47:58il sera donc question
47:59de ce projet de label
48:01Olga Givernet
48:02le président de la république
48:03avait dit
48:03c'est pas l'état
48:04qui va contrôler
48:05mais il faut que la profession
48:07s'auto-régule
48:08distribue peut-être
48:09des labels
48:10des labels sur les médias
48:12et pas sur l'information
48:13comme on a pu entendre
48:14dans les rêves
48:15les plus fous
48:15de la droite
48:16ou de l'extrême droite
48:16qui finalement seraient intéressés
48:18ils auraient voulu le faire pour eux
48:19non c'est une labellisation
48:20sur les méthodologies
48:22sur l'éthique
48:23la déontologie
48:24des médias
48:25alors il y a déjà
48:25des processus
48:27les cartes de presse
48:28qui démontrent que
48:29le journaliste répond bien
48:31à un certain nombre
48:31de méthodes déontologiques
48:33mais effectivement
48:34en fait on voit
48:35qu'il y a des médias
48:36d'abord qui se créent
48:37les canaux de diffusion
48:38qui se multiplient
48:40et donc
48:40pour les français
48:41peu importe l'âge
48:43ça peut
48:44faire perdre aussi
48:46un peu la boussole
48:47l'objectif
48:48c'est bien
48:48de ramener
48:49une déontologie
48:50en France
48:51sur l'utilisation
48:52de l'information
48:52des médias
48:53Bruno Clavet
48:54effectivement
48:55on peut avoir
48:56des sites
48:57aussi avec les réseaux sociaux
48:58est-ce que c'est pas important
48:59pour les téléspectateurs
49:00pour les spectateurs
49:01de savoir
49:01si c'est un média
49:02d'information
49:03d'opinion
49:04quelle déontologie
49:05les journalistes ont respecté
49:06vous savez
49:07tous les médias
49:07ont le droit
49:08d'être des médias
49:09d'opinion
49:09du moment
49:10qu'ils ne sont pas financés
49:11avec l'argent des français
49:11comme c'est le cas
49:12par exemple
49:12avec l'audiovisuel
49:13public aujourd'hui
49:14néanmoins
49:16moi je suis extrêmement inquiet
49:17de la proposition évidemment
49:18du chef de l'état
49:19de cette labellisation
49:20parce qu'en fait
49:21nous en arrivons presque
49:22à une soviétisation
49:23si vous voulez
49:24de l'information
49:24où certains journalistes
49:26peut-être nommés
49:27par le président
49:28on ne sait pas trop par qui
49:29d'ailleurs
49:29auront le pouvoir
49:30de décider
49:31si c'est un bon
49:32ou un mauvais média
49:33si on doit l'écouter
49:33si on ne va pas l'écouter
49:34et ça c'est extrêmement dangereux
49:36lui dit attention
49:36ce n'est pas le gouvernement
49:37le président de la république
49:38dit c'est la profession elle-même
49:40c'était une proposition
49:41des états généraux
49:41de l'information
49:42et donc qui va nommer
49:43qui va nommer
49:44ces personnes censées
49:46la profession elle-même
49:47en fait
49:47c'est un comité
49:48qui doit pouvoir
49:49faire émerger
49:50un certain nombre
49:50de personnes
49:50et une représentation
49:51quels sont les bons
49:52et mauvais journalistes
49:52qui va décider ça
49:52on entend ce que dit
49:53Bruno Cavé
49:54on a entendu
49:54sur différentes chaînes
49:56des médias de Bolloré
49:58disons-le
49:58dénoncer
49:59en disant
50:00voilà finalement
50:00c'est une censure
50:01ce sera la Pravda demain
50:02oui mais eux
50:03ça ne les intéresse pas du tout
50:04évidemment ils voudraient
50:05continuer à s'appuyer
50:07sur de l'information
50:07souvent pas sourcée
50:09pas étayée
50:10pas forcément formulée
50:11par des experts
50:12donc l'objectif
50:13c'est bien que la profession
50:14elle-même
50:15s'appuie sur une expérience
50:17et s'appuie sur la volonté
50:18de faire peut-être vivre
50:19la diversité des opinions
50:21mais en revanche
50:22sur l'information
50:23et donc des faits factuels
50:24et bien qu'on puisse
50:25écarter toute tentative
50:26de désinformation
50:27Bruno Cavé
50:28il y a beaucoup de professions
50:29qui s'autorégulent de la sorte
50:31et est-ce que finalement
50:32le risque de désinformation
50:33de fake news
50:34n'est pas un vrai danger
50:35pour notre démocratie
50:37est-ce qu'il y a un danger
50:38aujourd'hui à l'heure
50:38des réseaux sociaux
50:39par exemple
50:39oui
50:40par contre
50:40ce qu'on voit en fait
50:42ce qui se cache derrière
50:43la proposition
50:43et on l'a vu notamment
50:44là avec la députée de gauche
50:46avec vous également madame
50:47ce qu'en fait
50:48vous voulez simplement
50:49affaiblir CNews
50:50pourquoi ?
50:50parce que CNews aujourd'hui
50:51est la seule chaîne
50:52qui finalement dit
50:53la vérité aux français
50:54et c'est la vérité
50:55que les français veulent entendre
50:56donc ça vous dérange
50:57aujourd'hui
50:57qu'il y ait une voix
50:58discordante
50:59par rapport au discours
51:00en tout cas
51:01officiel que vous aimeriez
51:02tout le monde mentirait
51:03et CNews serait la seule chaîne
51:04qui dit la vérité
51:05je ne dis pas que tout le monde ment
51:06je ne dis pas que tout le monde ment
51:06mais ça vous dérange
51:07ça vous dérange
51:08que pour une fois
51:09il y ait une chaîne
51:09qui dise autre chose
51:10que le discours officiel
51:11non mais il y a
51:12du groupe Bolloré notamment
51:14ils ont vu une attaque
51:15contre eux
51:16on a vu des éditorialistes
51:17voilà parler énormément
51:18de ce que le président
51:20de la République
51:20proposait
51:21Olga Giverna
51:22moi je m'interroge
51:23pourquoi ces réactions
51:24moi je suis invitée
51:25sur toutes les chaînes
51:25et CNews j'y vais également
51:27donc il n'y a pas de sujet
51:28à ce niveau là
51:29mais leur réaction
51:31m'interroge
51:31de quoi ont-ils peur
51:33parce que
51:34quel est leur plan
51:34également sur ce sujet là
51:36donc l'objectif
51:37vraiment
51:38c'est que
51:39personne n'est ciblé
51:40c'est simplement
51:41une déontologie
51:42au niveau des médias
51:43au niveau de la presse
51:44d'ailleurs il existe déjà
51:45avec Reporters sans frontières
51:46une certification
51:46qui est donnée
51:48TF1 en fait en là
51:49le groupe Ebra
51:50où il y a
51:50le Dauphiné libéré
51:51le Progrès
51:52qui sont sur le département de l'Ain
51:53qui y adhèrent aussi
51:55et ce sont des
51:55voilà
51:56c'est une méthodologie
51:57une déontologie
51:58à laquelle ils se soumettent
51:59je pense que ces news
52:00devraient être
52:01plutôt à le soutenir
52:03également
52:04parmi les autres médias
52:05ou alors
52:05ils ont décidé
52:06de faire main basse
52:07sur tout
52:08c'est quand même intéressant
52:09il y a aujourd'hui
52:099 milliardaires
52:10qui possèdent 80%
52:11des médias en France
52:13donc on peut se poser
52:14la question
52:15de l'indépendance
52:16des médias
52:17moi ça ne me pose pas
52:19de problème
52:19à partir du moment
52:20où tout le monde
52:21souscrit aux mêmes règles du jeu
52:22Bruno
52:23Clavet
52:23si tout le monde
52:24a une méthode déontologique
52:25une méthodologie
52:26il n'y a pas de problème
52:28à accepter
52:29qu'on vienne vérifier
52:29peut-être que les sources
52:31sont bien respectées
52:32que le travail est fait correctement
52:33qu'on vérifie le travail
52:34des journalistes
52:35je pense
52:36c'est en soi
52:37pas une mauvaise chose
52:38mais qu'on a vérifié aussi
52:39le travail des journalistes
52:40du service public
52:41par exemple
52:42mais vous le faites
52:42vous le faites
52:43puisqu'il y avait même
52:44une commission d'enquête
52:45à l'Assemblée aujourd'hui
52:473,2 milliards d'euros
52:47aux Français par an
52:47pour finalement servir
52:48la soupe à la gauche
52:49c'est simplement
52:50et je pense
52:50pour prendre un malin plaisir
52:52parfois à mépriser
52:53et à humilier
52:54le Rassemblement National
52:54qui est aujourd'hui
52:55le premier parti des Français
52:55donc vous parlez
52:56d'indépendance de la presse
52:58alors nous on va aller plus loin
52:59on veut que tous les médias
53:00soient indépendants
53:01et ne soient pas
53:02notamment sous tutelle
53:03d'un ministère
53:03donc une privatisation
53:05exactement
53:06et chacun au moins
53:07pourra se faire son opinion
53:08sur ces médias là
53:09justement
53:10le Rassemblement National
53:11il y a une commission d'enquête
53:12aujourd'hui à l'Assemblée Nationale
53:13sur l'audiovisuel public
53:15il y a des demandes
53:16de privatisation
53:17de la part du Rassemblement National
53:18du groupe également
53:19d'Éric Ciotti
53:20est-ce que vous
53:21qu'est-ce que vous dites là-dessus
53:22non il faut garder
53:23ces médias
53:24en service public
53:25moi je crois
53:26qu'il faut garder
53:26du média en service public
53:28et puis il y a
53:29des chaînes en privé
53:30et puis il faut que
53:31vis-à-vis
53:32de tous les spectateurs
53:34ils puissent avoir
53:34une transparence
53:35lorsqu'il y a
53:36notamment des articles
53:38ou des reportages
53:40qui sont monétisés
53:40c'est-à-dire qu'on l'achète
53:41et donc forcément
53:42il y a un point de vue
53:43qui est donné
53:44et bien ça doit être
53:45complètement transparent
53:46pour que lorsque l'on consomme
53:48de l'information
53:48on soit au courant
53:50de la façon
53:50dont elle a été traitée
53:51de la manière
53:52la plus objective possible
53:53qu'il y ait des opinions
53:54qui s'expriment
53:55c'est très bien
53:56mais il faut de la transparence
53:58Bruno Clavé
53:58c'est peut-être
53:59cette frontière
54:00entre opinion
54:00et information
54:02qui parfois est un peu floue
54:03est-ce que c'est pas important
54:04que les journalistes
54:06disent quand c'est de l'information
54:07et qu'ils précisent aussi
54:08quand c'est de l'opinion
54:09je pense qu'il y a des journalistes
54:11qui assument d'être
54:11des journalistes d'opinion
54:12comme il y a des médias
54:13qui assument d'être
54:13des médias d'opinion
54:14mais du moment
54:15que c'est financé
54:16avec des fonds privés
54:17nous ne pourrons pas
54:18leur en faire
54:19si vous voulez
54:19le procès
54:20alors dans l'attribution
54:21des fréquences TNT
54:22vous savez qu'il y a quand même
54:23des cahiers des charges
54:24c'est pas
54:24les chaînes ne sont pas libres
54:26de faire tout ce qu'elles veulent
54:27mais à ce que sachent
54:28aujourd'hui
54:28les journalistes
54:29en tout cas
54:30qui sont sur CNews
54:31parce qu'apparemment
54:31c'est le sujet aujourd'hui
54:32ont leur carte de presse
54:33je veux dire
54:34vous parlez de vérifier
54:36les infos
54:37avec des experts
54:37etc
54:38ça voudrait dire
54:38que les journalistes
54:39chez CNews
54:40ne sont pas des experts
54:40ou ne sont pas de vrais journalistes
54:41alors on rappelle juste
54:42que vous parlez de CNews
54:43en l'occurrence
54:44il s'agit de lutter
54:46contre la désinformation
54:48il s'agit pas
54:48personne n'a ciblé CNews
54:50en particulier
54:50enfin je veux dire
54:51la politisation de ce sujet
54:52alors qu'il devrait y avoir
54:53une classe politique
54:54qui devrait être unanime
54:55sur le fait
54:56que l'ensemble des médias
54:57puissent répondre
54:58à des chartes déontologiques
54:59tout d'un coup
55:00la droite et l'extrême droite
55:01viennent en défense
55:02de certains médias
55:03moi ça me pose souci
55:04de tous les médias
55:04on vient en défense
55:06de tous les médias
55:07que ce soit le JDD
55:08l'UMA
55:09Libération
55:09le service
55:11mais pas tellement
55:12le service public
55:12et CNews
55:13et CNews
55:14nous défendrons toujours
55:15tous les médias
55:16et la liberté de la presse
55:18c'est un enjeu
55:18de 2027
55:18cette question
55:19de la guerre de l'information
55:21on sait que
55:21quand on parle de guerre hybride
55:22on parle aussi maintenant
55:23de guerre de l'information
55:24on voit aussi
55:25que ça peut influencer
55:26des scrutins
55:27ça a été démontré
55:28aux Etats-Unis
55:29notamment
55:29c'est un sujet
55:30pour 2027
55:31les médias
55:32ont toujours influencé
55:33plus ou moins
55:34les scrutins
55:35et nous l'avons vu
55:35exactement avec Emmanuel Macron
55:38qui a fait la une
55:39de la presse
55:40pendant des mois et des mois
55:41avant son élection
55:42et la presse a contribué
55:43à son élection
55:44pour aujourd'hui
55:44en voir le résultat
55:46mais n'oublions pas quand même
55:47que nous sommes
55:48le pays de la liberté
55:49d'expression
55:50de la liberté de la presse
55:51et nous n'étions pas si longtemps
55:52encore Charlie
55:53donc allons jusqu'au bout
55:54et continuons à préserver
55:56la liberté de la presse
55:57de toute la presse
55:57liberté d'expression
55:59Olga Givernais
56:00mais cette question
56:00de la désinformation
56:01elle sera centrale
56:02au moment du scrutin présidentiel
56:03elle sera évidemment centrale
56:05puisque l'information
56:06c'est ce sur quoi
56:07doit s'appuyer le citoyen
56:08lorsqu'il va être éclairé
56:09pour voter
56:10merci beaucoup Olga Givernais
56:11merci Bruno Clave
56:13et on va tout de suite
56:13retrouver Clément Perrault
56:15pour le menu
56:16des questions au gouvernement
56:17dans quelques instants
56:18regardez
56:18c'est dans une minute trente
56:19dans l'hémicycle
56:20de l'Assemblée nationale
56:21oui Elsa
56:24je me trouve ici
56:25dans la cour d'honneur
56:26où la plupart des ministres
56:27sont déjà arrivés
56:28pour cette séance
56:29il manque néanmoins
56:30Sébastien Lecornu
56:31le premier ministre
56:32il va peut-être arriver
56:33dans l'une des voitures
56:34que vous voyez
56:34juste derrière moi
56:36cette séance
56:37sera notamment marquée
56:38par la question
56:39des médias
56:39d'un éventuel label
56:41de certification
56:41envisagé par le président
56:43de la République
56:43trois députés
56:44aborderont ce sujet
56:46il sera aussi question
56:47de la prise en charge
56:49des fauteuils roulants
56:49de la viticulture
56:51ou encore
56:51de la sécurité
56:52dans les prisons
56:53vous le voyez
56:53les derniers ministres
56:54sont juste en train d'arriver
56:55Merci beaucoup
56:58Clément Perrault
56:59on va se retrouver
57:01depuis la salle
57:02des pas perdus
57:03on attend
57:04le premier ministre
57:05qui a priori
57:06n'est pas encore arrivé
57:07en tout cas
57:07on ne l'a pas vu arriver
57:08par la cour d'honneur
57:09où se trouve Clément Perrault
57:10je me trouve moi
57:11dans la salle
57:12des pas perdus
57:12salle des pas perdus
57:13où la garde républicaine
57:14est en place
57:15je vous rappelle
57:16qu'après la séance
57:17des questions au gouvernement
57:18on va la débriefer
57:19avec deux députés
57:20mais on débrieferait
57:21également avec quatre citoyens
57:23Stéphanie Despierres
57:24on va vous retrouver
57:24depuis la salle
57:25des quatre colonnes
57:26on parle du retour
57:27du budget de la sécurité sociale
57:28Oui c'est le sujet numéro 1
57:31des conversations
57:31aux quatre colonnes
57:33ce matin
57:33parce que Sébastien Lecornu
57:35met la pression
57:35sur les parlementaires
57:36en disant qu'il n'y a pas
57:37de plombée
57:37pour ce budget
57:38de la sécurité sociale
57:39pas de loi spéciale
57:40possible
57:40donc il faut qu'il soit voté
57:42sauf que le problème
57:42c'est que le PS
57:43n'est toujours pas convaincu
57:44les écologistes
57:45et les communistes
57:45encore moins
57:46et que même au sein
57:47de son socle commun
57:49et bien Horizon
57:49dit qu'en l'état
57:51il n'est pas question
57:51de voter
57:52la droite républicaine
57:53laisse elle aussi
57:54planer le doute
57:55alors le Premier ministre
57:56parviendra-t-il
57:57à faire voter
57:58un budget
57:59de la sécurité sociale
58:00le vote est prévu
58:01je vous le rappelle
58:02mardi prochain
58:03s'il y arrive
58:03ce sera une victoire importante
58:05et sinon
58:06un revers très sévère
58:07Merci beaucoup
58:10Stéphanie Despierre
58:11retour dans la salle
58:12des pas perdus
58:13au son des tambours
58:14de la garde républicaine
58:15c'est la présidente
58:16de l'Assemblée nationale
58:17qui s'apprête
58:18à traverser
58:19c'est le protocole
58:20juste avant la séance
58:21on le suit en direct
58:22sur LCP
58:22Au menu
58:46aujourd'hui
58:47la question de la gratuité
58:48des fauteuils roulants
58:49c'était une promesse
58:50concrétisée
58:51hier 1er décembre
58:53il sera également
58:54question des médias
58:55et de l'information
58:57faut-il que la profession
58:58donne un label
58:59à certains médias
59:00c'est une question
59:01qui enflammera
59:02peut-être la séance
59:03des questions au gouvernement
59:04on la suit en direct
59:05en intégralité
59:06et on la débriefe après
59:07après des députés
59:08et des citoyens
59:09qui enflammera
59:10qui enflammera
59:11et des citoyens
59:11qui enflammera
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