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00:00Générique
00:00Bonjour et bienvenue dans « Aux avant-postes », l'émission qui cherche un sens au chaos du monde.
00:16Les Européens perdent-ils des marchés parce qu'ils nourrissent un complexe d'infériorité envers les Etats-Unis ?
00:23Eh bien, ce pourrait être le cas dans le secteur de la cybersécurité.
00:27Pourtant, nos invités pensent que les entreprises européennes n'ont pas à rougir face à leurs concurrents américains.
00:35Elles seraient même aussi performantes et aussi compétitives.
00:40Mais alors, pourquoi se font-elles tailler des croupières par l'oncle Sam ?
00:44Eh bien, des réponses avec mes invités.
00:47Je reçois Valérie Dagan, déléguée générale de Numéum, le syndicat du numérique,
00:53Arnaud Coustillière, vice-amiral d'Escade, président du pôle d'excellence Cyber et ancien Com-Cyber,
01:00c'est-à-dire commandant de la force cyber des armées.
01:04Et enfin, Clément Sade, président de Pradeo, une entreprise de la cybersécurité.
01:10Bonjour à tous les trois.
01:11Je voudrais qu'on commence par un petit reportage qui a été tourné en 2024 par nos amis de France 3.
01:18Et on y voit les marins de la base navale de Bresse s'exercer à des ripostes contre des cyberattaques.
01:26On regarde.
01:29Cyber entraînement à la base navale.
01:32La cible choisie par les hackers dans ce scénario.
01:34La centrale électrique qui fournit toute la base, primordiale pour les 20 000 personnes qui y travaillent.
01:40Un site secondaire qui n'est pas la cible habituelle des cyberattaques,
01:44mais qui peut entraîner de grosses perturbations.
01:46Aujourd'hui, on sait que parmi les réseaux industriels,
01:49les réseaux électriques sont une cible privilégiée.
01:51Là, le but du jeu, c'est non pas d'identifier des vulnérabilités,
01:55mais plutôt d'imaginer qu'effectivement le système a été attaqué
01:58et de faire intervenir les équipes d'intervention pour venir circonscrire l'attaque.
02:03Attaques terroristes, étatiques ou encore œuvres d'un criminel du net,
02:08les dangers sont nombreux, les cibles également.
02:11Du soldat au bâtiment de combat, en passant par la charte de combat,
02:15tout est de plus en plus numérisé, donc la surface d'attaque obligatairement augmente.
02:20C'est pour ça qu'on se prépare de mieux en mieux
02:21et qu'on fait de plus en plus d'exercices pour se préparer un jour
02:24à ce que cette surface soit prise en compte par un attaquant.
02:28Avec des attaques numériques de plus en plus fréquentes,
02:30le service de cyberdéfense de l'armée cherche à se renforcer
02:33et recrute de nouveaux profils.
02:36Alors, question parfaitement naïve à vice-amiral Coussillière.
02:41Il s'exerce sur quel type de machine et avec quel soft ?
02:44Est-ce que c'est des softs et des machines européennes ?
02:47Là, il s'entraîne.
02:49Moi, ce que je trouve intéressant, ça montre,
02:51un, d'abord que c'est une capacité de combat.
02:52Ce qu'on a développé au sein du ministère,
02:54c'est une capacité de combat globale sur l'ensemble du ministère
02:57qui est sous le commandement du ComCyber.
02:59Là, c'est la marine qui s'entraîne.
03:01Et comme vous voyez, la marine s'entraîne sur ses équipements réels.
03:04La cyber, c'est une attaque,
03:06qu'elle soit informationnelle ou qu'elle soit technique.
03:10Elle a pour but d'avoir des effets dans le monde réel.
03:12Donc là, la centrale qui vous a été montrée,
03:14oui, donc ils vont regarder les automatismes.
03:16Les automatismes, c'est du Siemens.
03:18C'est des fournisseurs principalement civils.
03:21Voilà, donc...
03:23Mais plutôt américains, sur les softs, sur les logiciels.
03:26Oui, sur les softs, sur les operating systems,
03:30sur les systèmes d'exploitation,
03:31oui, on va trouver beaucoup, beaucoup, beaucoup de Microsoft.
03:34Oui, mais c'est représentatif de l'état de l'art du numérique mondial,
03:41qui est dominé complètement par les grands industriels américains
03:44depuis des années.
03:45Donc quand vous êtes un défenseur,
03:47vous devez être expert aussi de ces systèmes.
03:49Clément Saad, c'est quoi vos services ?
03:53Est-ce que, par hasard, vous les retrouvez chez les forces militaires ?
03:57Oui, on a cet honneur-là.
03:59C'est vrai ?
03:59Oui, effectivement, on accompagne...
04:01Alors nous, on propose des solutions de sécurité
04:03pour protéger les terminaux mobiles,
04:05les smartphones, les tablettes.
04:08Et donc on est complètement dans ce que Arnaud vient de dire,
04:10puisque la majorité de ces téléphones ne sont pas français.
04:13Le système d'exploitation n'est pas français.
04:16Donc avoir quand même une solution de sécurité
04:18pour contrôler qu'est-ce qui se passe sur ces terminaux françaises,
04:21ça peut être une bonne idée.
04:23Et vous voulez juste intervenir ?
04:25Effectivement, ce qui est intéressant,
04:26c'est qu'on est dans un espace numérique global
04:27dont les éléments ne sont pas souverains,
04:30ne sont pas français.
04:31Par contre, il faut être capable de mettre des points de mesure,
04:34des systèmes qui vont aller être régalien ou nationaux,
04:38pour vérifier si les informations ne sont pas pipées,
04:41et ainsi de suite.
04:41Donc c'est cette architecture globale avec des éléments
04:44dans lesquels vous n'avez absolument pas confiance.
04:47On n'a pas de communauté d'Estaing avec Amazon Web Service,
04:49avec Microsoft, et ainsi de suite.
04:51Par contre, vous avez des sociétés à lesquelles vous avez confiance,
04:54certifiées par l'État français,
04:55qui vont être capables de mettre des points de mesure.
04:57Valérie Dagant, est-ce qu'on a une idée
04:59du pourcentage de matériel,
05:03je veux dire, étranger, hors UE,
05:05utilisé dans la cyber ?
05:07Alors, il y a effectivement une étude intéressante,
05:10l'étude CIGREF-Asteres,
05:11qui est sortie l'année dernière,
05:12qui montre que,
05:13alors, infra et systèmes d'information,
05:15parce qu'on parle du numérique en général,
05:17on va parler du numérique,
05:18que 80% des systèmes sont issus,
05:21effectivement, ne sont pas européens,
05:23et donc sont issus de systèmes outre-Atlantiques.
05:27Donc, effectivement, on est très en retard
05:29par rapport à ce qu'on pourrait appeler
05:31notre indépendance technologique,
05:32notre capacité de choix,
05:33liberté de choix par rapport à des matériaux,
05:35ou par rapport même à des systèmes d'information
05:37sur le numérique.
05:39Et donc là, quels sont les risques
05:40quand on a 80% du matériel
05:43qui n'est pas intra-européen ?
05:44On a très clairement,
05:45et là, on va aller même au-delà du risque,
05:47évidemment qu'on a un risque en cybersécurité,
05:49mais au-delà de ça,
05:50sur tout le numérique,
05:50on a un vrai risque de résilience.
05:52En fait, c'est résilience,
05:54compte tenu des lois extra-européennes
05:55sur nos datas,
05:56qu'on connaît depuis quelques années,
05:58et également,
05:59compte tenu aussi du contexte géopolitique,
06:00qui fait prendre conscience à l'Europe aujourd'hui
06:02qu'on est face à une difficulté,
06:04qui est de reprendre la maîtrise de nos technologies.
06:06Pas pour s'isoler, au contraire,
06:08on n'est pas sur un système
06:10autarctique,
06:12mais au contraire,
06:12pour se dire qu'on doit se donner
06:14la capacité de choix,
06:15et la capacité de pouvoir choisir
06:16parmi ces systèmes,
06:18critiques ou pas,
06:19et de savoir justement
06:20où on va pouvoir héberger nos données
06:21en fonction de leur niveau de sensibilité.
06:23Clément Sade,
06:24c'est difficile de venir poser
06:26une brique Pradeo
06:27sur des briques plutôt anglo-saxonnes ?
06:31Non, alors déjà que ce n'est pas facile,
06:33vous parliez tout à l'heure
06:34dans l'introduction
06:35d'un aspect psychologique
06:37qui est réel,
06:38il ne faut pas en plus
06:39que la technique de la mise en place...
06:41Vous empêche d'eux.
06:41Voilà, c'est évident.
06:43Et ce qui est intéressant aussi,
06:45ce qu'on constate aussi,
06:46c'est qu'on a une réflexion européenne,
06:49mais il faut savoir
06:50que les autres continents,
06:51Asie, Moyen-Orient, etc.,
06:54en fait,
06:55sont concernés de la même manière.
06:57Et ce qui est intéressant,
06:58c'est que pour compenser justement
06:59cette faiblesse sur le hardware
07:01ou sur le système d'exploitation,
07:04vont se tourner vers des solutions européennes
07:06parce que plus à même
07:07d'accepter notre manière
07:10d'aborder la cyber...
07:11On va les rendre dépendants
07:12de nos systèmes à nous alors ?
07:14Ce qu'on reproche aux Américains,
07:15on va le faire au...
07:16Oui, à la différence près que nous,
07:19quand on propose des solutions de sécurité,
07:21on est régi par des règles
07:22qui nous sont imposées,
07:23la RGPD, etc., etc.,
07:25et auxquelles on s'astreint.
07:27Et nous, on fait l'effort
07:28de s'y astreindre.
07:29Donc, à un moment donné...
07:30Il y a plus d'éthique, vous dites, sur...
07:32De l'éthique et de la réglementation.
07:35Voilà.
07:36Parfois, peut-être un peu trop,
07:37mais nous, en tout cas,
07:39on s'y astreint.
07:40Et donc, le fait de s'y astreindre
07:41devrait quand même,
07:42à un moment donné,
07:43nous favoriser.
07:46Arnaud Cossillière,
07:47est-ce qu'on part du principe
07:48que ces 80% ne vont pas bouger ?
07:51C'est-à-dire 80% d'équipements
07:52qui sont hors UE.
07:54Ou, au contraire,
07:55est-ce qu'il y a un espoir
07:56de faire bouger ce chiffre ?
07:58Il y a un espoir.
07:59En tout cas, il faut être déterminé
08:01pour y aller.
08:02Les différentes déclarations politiques
08:04font dans ce sens.
08:06Ce qui est intéressant, c'est que...
08:07Moi, je parle des entreprises.
08:09Est-ce qu'on va être capable ?
08:11Les entreprises, je pense que
08:12le chemin, il commence par l'État,
08:15il commence par les collectivités territoriales,
08:17il commence par les endroits
08:18où on manipule des données des citoyens.
08:21Et ensuite, une fois que l'offre
08:22sera performante,
08:24d'un niveau de performance,
08:26eh bien là,
08:26on pourra rivaliser
08:27avec des concurrents américains.
08:29Aujourd'hui, ce que l'on voit,
08:31c'est qu'on a une innovation
08:32qui est galopante.
08:33Il y a des idées partout,
08:34des startups qui montent.
08:35On crée énormément de TPE.
08:38Mais finalement,
08:38le nombre de TPE
08:39qui deviennent des PME
08:40et des ETI,
08:42au bout d'un moment,
08:43ça se compte sur les doigts de la main.
08:44Et donc, c'est là
08:44où se partilait l'enjeu.
08:46Parce que les grandes entreprises,
08:47les grands groupes
08:47qui sont internationaux,
08:49vont aller chercher
08:50les meilleures solutions.
08:52Parce qu'elles sont dans un contexte international.
08:55Ce que l'on voit,
08:56ce qui se passe aujourd'hui,
08:57et notamment,
08:57on en a parlé du CIGREF,
08:59qui rassemble
08:59les 150 directeurs informatiques
09:01des plus grandes entreprises françaises,
09:04c'est que face
09:05au choc
09:06du changement de site,
09:09du changement de géopolitique
09:10auquel on assiste,
09:11où on voit surtout
09:12que les Américains
09:13commencent à se comporter
09:14avec les Européens
09:14comme ils se comportaient
09:16avec l'Amérique de Sud
09:16depuis des centaines,
09:18depuis un siècle et demi,
09:19ou avec l'Afrique,
09:20ou ailleurs.
09:21Voilà.
09:21Donc, on prend conscience
09:22qu'on n'est plus
09:23un allié privilégié.
09:24On est comme les autres,
09:26soumis à la brutalité
09:28des Américains,
09:29chez qui la liberté s'arrête
09:31quand les affaires commencent.
09:32Donc, c'est ça,
09:33ce nouveau contexte.
09:34Voilà.
09:34Donc, dans ce contexte-là,
09:36il faut arriver
09:36à faire émerger des offres.
09:38D'où l'importance
09:39de faire grossir
09:39nos entreprises
09:40pour qu'ensuite,
09:42les membres
09:43des grandes entreprises
09:44basculent.
09:45Et les travaux
09:46de cet organisme
09:47sont intéressants à suivre
09:48parce qu'ils abordent
09:49le problème,
09:49non pas sous l'angle
09:50de la souveraineté,
09:51mais sous l'angle
09:51de la résilience.
09:52Comment mon entreprise
09:53est résiliente
09:54quand elle va travailler
09:55aux Etats-Unis,
09:56quand elle va travailler
09:57en Chine,
09:58quand elle va travailler
09:58en Russie ?
09:59Comment je vais
10:00déoptimiser finalement
10:01mon système d'information
10:02pour m'adapter
10:05aux différents cadres
10:06géopolitiques
10:06ou juridiques
10:07qui existent ?
10:08Alors, Valérie Dagan,
10:09vous nous avez expliqué
10:10que 80% des matériels
10:13et des softs
10:13n'étaient pas
10:14Union européenne.
10:16Est-ce qu'il y a
10:16un moyen de savoir
10:17de mesurer
10:19la qualité
10:19des technologies
10:21proposées
10:22par les entreprises
10:23européennes
10:23comparées
10:24à celles
10:25des Etats-Unis ?
10:27Alors, effectivement,
10:28on jongle tout le temps
10:29et on me dit tout le temps
10:30et c'est ce qui nous est répondu
10:31notamment de la part
10:32des clients.
10:33Oui, mais en fait,
10:34on doit arbitrer
10:35entre performance,
10:36c'est un peu un espèce
10:37de lieu commun,
10:37entre performance
10:38et puis souveraineté.
10:39Et en fait, non,
10:40je crois que ce qui manque
10:41surtout, c'est une...
10:42Il manque deux choses.
10:42Il manque déjà une compréhension
10:44et surtout une bonne lisibilité
10:47de l'écosystème français
10:48et de l'écosystème européen
10:49qu'on connaît mal aujourd'hui.
10:51Donc, c'est quelque chose
10:52sur lequel nous,
10:53on appuie beaucoup.
10:54C'est comment,
10:55avec nos amis européens,
10:56on peut justement clarifier
10:58cette offre,
10:58la rendre lisible
10:59pour pouvoir la faire connaître.
11:00On a un vrai sujet
11:01de prise de connaissances,
11:02notamment là,
11:02au niveau de notre État,
11:03puisque en ce moment,
11:04nous, on mène beaucoup d'actions
11:05au niveau de l'État
11:06pour leur faire prendre conscience
11:08de cet écosystème,
11:09de la qualité de l'écosystème
11:10pour qu'ils puissent justement
11:11avoir cette préférence de choix
11:12pour des solutions françaises,
11:15en l'occurrence,
11:15pour les sujets dont je parle
11:16sur l'État français.
11:17Mais au-delà de ça,
11:20oui, ça, c'est la première notion.
11:22Et ensuite, je pense que
11:24ce qui compte beaucoup,
11:25c'est comment on va pouvoir aussi
11:26soutenir l'innovation
11:27en France et en Europe
11:28pour créer des champions.
11:29Et ce soutien à l'innovation,
11:31il va venir à la fois
11:32du soutien à la fois fiscal,
11:34il va venir aussi
11:35de la simplification
11:36qu'on impose,
11:37vous parliez de simplification
11:37de réglementation.
11:39Et ce soutien,
11:40il vient aussi
11:41d'un changement de culture aussi,
11:42d'une réorientation
11:43de la culture
11:44et de ce qu'on appelle
11:45un petit peu
11:46ce qui commence à émerger,
11:46la préférence européenne,
11:48qui est un mot qui commence à...
11:49Alors ça, on va y revenir,
11:50mais ma question,
11:51c'est est-ce qu'il existe
11:52des tests techniques
11:54pour dire
11:54la proposition
11:56de la boîte allemande
11:57est aussi valable
11:58que la proposition
11:59d'une boîte américaine ?
12:01Oui, c'est souvent
12:01cette question-là
12:02qui a été intéressante
12:03parce qu'aujourd'hui,
12:03ce qui fait référence
12:04dans le monde,
12:05c'est le Gartner.
12:06Voilà.
12:07Le Gartner,
12:07là vous avez le graal du Gartner,
12:09je suis en haut à droite
12:10du Gartner.
12:11Le Gartner,
12:12c'est un objectif
12:12de certification américain,
12:14même si on retrouve
12:14quelques Européens,
12:16il est principalement américain
12:17et quand vous êtes
12:18un responsable sécurité
12:21dans une grande,
12:22grande boîte,
12:23si vous ne voulez pas
12:24être embêté
12:24par vos patrons,
12:25vous vous montrez
12:25que je ne prends pas de risque,
12:26je prends quelqu'un
12:27en haut à droite du Gartner.
12:28Voilà,
12:29cette espèce de...
12:30Mais il faut quand même voir
12:32que la difficulté
12:33pour nos sociétés,
12:34c'est de passer à l'échelle.
12:35C'est d'avoir
12:36une taille suffisante
12:37pour pouvoir être
12:38dans le Gartner,
12:38toi tu l'es,
12:39je crois,
12:39dans le Gartner
12:39en haut à droite justement.
12:41Il n'y a pas beaucoup
12:41de Français qui y sont
12:43et ça demande
12:44de faire beaucoup d'efforts
12:45de publicité,
12:46de lobbying,
12:47d'implacement.
12:48Ah bon ?
12:48Ce n'est pas la technologie
12:50qui prime ?
12:51C'est la technologie prime
12:52et la technologie
12:53entre deux solutions.
12:54C'est tout ce qu'on met à côté.
12:55Entre deux XDR
12:57qui font de l'IA
12:58de base,
13:00c'est compliqué.
13:01Ça n'a beaucoup de tests.
13:02C'est vraiment la taille critique.
13:03Et vous avez aujourd'hui
13:04une capacité
13:05de lobbying
13:06des industriels américains
13:09en Europe
13:09qui est faramineuse.
13:11Mais les grands GAFA
13:12ont des représentations
13:13à l'Union Européenne
13:14dignes à l'État.
13:15Donc c'est contre ça
13:16qu'il faut arriver
13:16non pas à lutter
13:17parce qu'il y a des choses
13:18très bien aussi.
13:20Mais dans ce cas-là,
13:20pourquoi on ne crée pas
13:21notre propre Gartner européen ?
13:23Et vous, Clément,
13:24comment vous y êtes entré ?
13:26Je suppose que vous n'aviez pas
13:27la surface financière
13:28pour faire le lobbying.
13:29Oui, c'était même
13:30une anomalie.
13:31Ah bon ?
13:31Puisqu'en fait,
13:33il se trouve que c'était
13:33au tout début de Pradeo
13:35où effectivement,
13:36Gartner nous a approchés
13:37sous un angle commercial.
13:40Et ça tombait bien
13:41puisqu'on n'avait pas
13:41d'argent à l'époque.
13:42Donc on leur a expliqué
13:44ce qu'on faisait.
13:45Et on leur a dit,
13:45écoutez,
13:46votre métier étant
13:48d'avoir une visibilité
13:49sur toutes les technologies
13:50du monde,
13:50dites-nous
13:51qui sont nos concurrents.
13:52Et en fait,
13:53c'est sous cet angle-là
13:54et en étudiant
13:54ce qu'on était capable
13:55de faire
13:55qu'ils nous ont dit
13:56vous avez des concurrents
13:58mais on vous confirme
13:59qu'à équivalent
14:00à l'échelle mondiale
14:01sur votre technologie
14:03et notamment
14:03la capacité
14:04à savoir
14:05ce qu'une application,
14:06celle que vous utilisez
14:07sur votre téléphone,
14:08fait réellement.
14:09Est-ce que
14:09quelle donnée elle touche,
14:10etc.
14:11On vous confirme
14:12que là-dessus,
14:13vous êtes les meilleurs.
14:13Vous êtes les meilleurs.
14:15Et je confirme
14:16que du jour au lendemain,
14:17quand on apparaît
14:18dans le Gartner,
14:19la vie n'est plus la même.
14:20Et parce qu'on se retrouve
14:22à côté de HP,
14:23IBM, etc.
14:25C'est la concurrence.
14:26C'est justement
14:26savoir le choix.
14:27C'est se dire
14:28je ne sais pas
14:28s'il y a besoin d'un outil
14:29parce qu'on ne faut pas
14:30opposer les uns.
14:31C'est un outil
14:33de surpourgant le Gartner.
14:34Le Gartner,
14:34c'est permettre
14:35au marché de s'exprimer.
14:36Le Gartner,
14:37c'est des sociétés
14:38d'une certaine taille.
14:39Donc on a un marché,
14:40la cyber,
14:40qui est extrêmement morcelée
14:42avec des tas de TPE performants
14:44qui ont beaucoup de mal
14:45à devenir des PME.
14:46Donc ils ont beaucoup de mal
14:47aussi à avoir
14:47une certaine visibilité.
14:48Beaucoup de mal
14:49à aller sur des marchés
14:50qui leur permettent
14:51de faire du business
14:52et d'augmenter
14:52leur chiffre d'affaires
14:53rapidement.
14:54Alors je voudrais
14:54qu'on écoute là
14:55le chancelier allemand
14:57Frédéric Schmerz
14:58qui était donc à Berlin.
15:00Berlin qui le 18 novembre
15:022025
15:03organisait un sommet
15:04européen
15:05sur la souveraineté
15:06numérique.
15:07Et il était plutôt
15:08satisfait
15:09puisque vous allez
15:10l'écouter.
15:11Beaucoup d'argent
15:12promets
15:13donc vont être investis
15:15dans la cybersécurité
15:16en Europe.
15:16On l'écoute.
15:19Il est clair pour nous
15:20que les entreprises
15:21sont les principaux moteurs
15:22de l'innovation digitale.
15:24C'est pourquoi
15:24il est encourageant
15:25de constater
15:26qu'un grand nombre
15:27d'entreprises allemandes,
15:28françaises et européennes
15:29ont participé
15:30à ce sommet
15:31et ont conclu
15:32d'importants investissements
15:33et partenariats.
15:35Au total,
15:35ce sont plus de 12 milliards
15:36d'euros
15:37d'investissements supplémentaires
15:38qui ont été convenus
15:39aujourd'hui.
15:40Cela montre
15:41que l'Europe développe
15:42de nouvelles technologies
15:43et les utilise
15:43pour transformer
15:44la souveraineté numérique
15:45en succès économique.
15:47Valérie Dagan,
15:5612 milliards,
15:57c'est important
15:58pour le secteur ?
15:59C'est important,
16:00ça reste évidemment
16:02compte tenu
16:02des investissements
16:03qu'on peut entendre
16:04outre-Atlantique
16:05peu,
16:05mais néanmoins
16:06c'est quand même
16:06un bon pas
16:07et je pense
16:07que ce sommet
16:08franco-allemand
16:09ça a créé
16:10un véritable momentum.
16:12On attendait
16:13depuis longtemps
16:13que ce moteur
16:14franco-allemand
16:15puisse se déclencher
16:16et là on a
16:17un signal fort
16:18qui justement
16:19permet à deux États
16:21de commencer
16:23à réfléchir
16:23sur des stratégies
16:24de partenariat
16:25industriel.
16:25Donc on a
16:26cette première vision
16:27industrielle de l'Europe
16:27qui pour l'instant
16:29reste très réglementaire.
16:30Donc ça c'est
16:30plutôt satisfaisant.
16:32Effectivement
16:32c'est important,
16:33ça concerne surtout
16:34les enjeux
16:35de protection de données
16:36et surtout de cybersécurité.
16:38Donc on peut s'en réjouir
16:39et effectivement
16:39c'est un premier déclencheur.
16:40Et le reste
16:42ce serait quoi
16:43la suite
16:44Arnaud Cossilier ?
16:46Nous nous avons reçu
16:47Anne Le Hénanf
16:48lors de notre événement
16:50le 20 novembre.
16:52Pour elle
16:52il y aura
16:53un avant
16:53et un après
16:54sommet de Berlin.
16:56Et moi
16:56qui suis un peu
16:57un observateur
16:57depuis quelques années
16:58de la souveraineté numérique
16:59on a entendu parler
17:00politiquement
17:01à partir de 2018
17:02et on voit
17:03que progressivement
17:04c'est du temps
17:05moyennement long
17:05l'Europe
17:06commence à avoir
17:07un discours
17:07qui se ressemble.
17:08c'est clair
17:09la vision
17:10des Allemands
17:10et des Français
17:11n'est pas tout à fait
17:11la même
17:12mais elle commence
17:13à converger.
17:15Donc derrière
17:16maintenant
17:16il faut que
17:17tous les acteurs
17:18du monde
17:19civil
17:20de l'État
17:21se mettent ensemble
17:22pour rendre réel
17:24tout ce qui a été
17:25déclaré politiquement
17:26lors de ce sommet.
17:27Ce n'est pas
17:28à travers français
17:28à chaque fois
17:29de faire appel
17:30à l'État
17:30aux institutions publiques
17:33alors que là
17:33on vient de nous dire
17:34que c'est aux entreprises
17:35de se bouger.
17:36Oui
17:36je pense que là
17:37je rejoins
17:38je rejoins totalement
17:39cette idée
17:40bien souvent
17:41l'État doit être là
17:43pour aider au début
17:44mais il faut que les entreprises
17:45perdent leur envol
17:45il faut que ce soit
17:46des vrais entrepreneurs
17:47à la tête de cette entreprise
17:49et qu'elles les acceptent
17:50d'aller chercher
17:51le marché
17:52là où il se trouve
17:52soit en Europe
17:53mais en Europe
17:54c'est 27 marchés différents
17:55très souvent
17:56soit à l'export directement
17:58et je pense en particulier
17:59pas tellement l'Afrique
18:02mais proche au Moyen-Orient
18:03et de l'autre côté
18:03surtout
18:04tout ce qui est l'Asie.
18:06Clément Sade
18:06vous êtes l'entrepreneur
18:10j'ai le souscrit
18:10donc je vais jouer mon rôle
18:12aujourd'hui
18:13mais non mais
18:14quand on entend ça
18:15alors justement
18:16en tant qu'entrepreneur
18:17vous savez nous
18:18on est très pragmatique
18:19donc ok il y a des sous
18:20très bien
18:20on va voir exactement
18:21comment ça va aller
18:22en n'oubliant jamais une chose
18:24c'est que la principale source
18:26de financement
18:26que nous on valorise
18:28et qui effectivement
18:29fait avancer
18:30c'est pas des subventions
18:31c'est pas de la commande
18:33c'est de la commande
18:34c'est le chiffre d'affaires
18:35Clément
18:36donne toi
18:37tu es une société
18:38qui montre bien
18:39que je connais moi aussi
18:39depuis des années
18:40mais tu as ton chiffre d'affaires
18:42à l'export
18:42c'est combien ?
18:43ça par exemple
18:45c'est un bon point
18:47c'est à dire qu'on
18:48donne pas le chiffre d'affaires
18:49au début de la société
18:50on publie nos chiffres
18:52et on a arrêté
18:53pourquoi ?
18:54parce qu'en fait
18:54les concurrents
18:55ne le font pas
18:55et donc alors
18:56normalement
18:57il faudrait le faire
18:58tout le temps etc
18:59donc bon
19:00on a la possibilité
19:01de publier en discret
19:03on le fait
19:03mais vous voyez par exemple
19:04ça c'est une règle
19:05qui nous est imposée
19:06qui n'est pas imposée
19:07aux acteurs américains
19:09etc
19:09oui mais vous ne publiez pas
19:11et du coup
19:11alors du coup
19:12on ne le publie pas
19:13donc vous ne suivez pas la règle
19:14non on ne suit pas la règle
19:16on ne la suit pas
19:17parce que sinon
19:17c'est à notre détriment
19:18Clément Sade
19:19qu'est-ce que vous attendez
19:20de l'Etat vous ?
19:21mais justement
19:21en fait nous
19:22ce qu'on veut
19:22c'est qu'on ne valorise pas
19:24le fait d'être français
19:26on ne veut même pas
19:27être valorisé
19:27sur le fait d'être européen
19:28on veut être valorisé
19:29par le produit
19:30qu'on propose
19:31voilà
19:31quand on crée une société
19:33on ne crée pas un produit
19:34parce qu'il est européen
19:35ou parce que
19:35non
19:36quand on a l'idée
19:38de faire une solution
19:39de sécurité pour téléphone
19:41c'est pour proposer
19:42la meilleure solution
19:43au monde
19:43de cybersécurité
19:45l'ambition
19:46c'est celle-là
19:46et donc
19:47quand on se développe
19:49quand on veut avoir
19:49des marchés
19:50etc
19:50on ne veut pas gagner
19:52parce qu'on a le drapeau
19:52on veut gagner
19:53parce qu'on est bon
19:54par contre
19:55quand on est face
19:56à d'autres acteurs
19:57le fait quand même
19:58d'avoir le drapeau
19:59si on est jugé
20:00à peu près équivalent
20:01à ce moment-là
20:02peut-être que ça doit
20:03nous faire gagner
20:04Allez, on va écouter
20:05on va écouter maintenant
20:05le président
20:06de la République
20:07Emmanuel Macron
20:08qui était donc
20:09à ce sommet
20:10de la souveraineté
20:12numérique européenne
20:13à Berlin
20:14et lui
20:14il est très clair
20:15il ne veut pas
20:16de vassalité
20:16et il vous invite
20:18les grandes entreprises
20:19au moins
20:20et les institutions
20:20à adopter
20:21des solutions européennes
20:23on l'écoute
20:23Soyons clairs
20:27l'Europe
20:28ne veut pas
20:29être client
20:30des grands entrepreneurs
20:31et des grands services
20:33fournis
20:34soit par les Etats-Unis
20:35soit par la Chine
20:36nous voulons clairement
20:40concevoir
20:41nos propres solutions
20:42il s'agit simplement
20:43de refuser
20:44d'être un vassal
20:45et en effet
20:45il y a un coût
20:46à court terme
20:47à ne pas être un vassal
20:48et j'encourage
20:50toutes les grandes entreprises
20:51toutes les autorités locales
20:53et tous les gouvernements
20:54présents dans cette salle
20:55à consulter
20:56la situation concurrentielle
20:58à chaque fois
20:59que vous souhaitez
20:59adopter une solution numérique
21:01existe-t-il une solution
21:02européenne compétitive
21:03et de haute qualité ?
21:04si oui
21:05adoptez-la
21:06alors
21:07se contenter d'adopter
21:09enfin se contenter
21:10de recommander
21:12d'adopter
21:13ou aller plus loin
21:14Arnaud Caussillère
21:15parce que le mot
21:16qui est intéressant
21:16c'est une solution
21:17européenne compétitive
21:19donc le combat
21:20c'est de rendre
21:20les solutions compétitives
21:22ce qui est exactement
21:23ce qu'a dit Clément
21:24donc il faut arriver
21:26à partir
21:26à être connu
21:27à voir
21:28et si quand on a
21:30une très bonne idée technique
21:31on voit dans nos TPE
21:32c'est surtout
21:33les TPE d'ingénieurs
21:34il y a des extrêmement
21:35bonnes solutions techniques
21:36mais il faut arriver
21:37à développer un marché
21:38pour qu'elles se développent
21:39rapidement
21:39pour passer à l'échelle
21:40si elles restent
21:41dans une PME
21:42de 10-20 personnes
21:44comme on en a plein
21:44au bout d'un moment
21:45elles se font rattraper
21:46elles se font dépasser
21:47mais oui
21:50c'est un nouveau chemin
21:53qui s'ouvre
21:55mais dans une tribune
21:57tous les deux
21:57Arnaud Caussillère
21:58et Clément Sade
21:59dans une tribune publiée
22:00récemment
22:01vous indiquez clairement
22:02que vous demandez
22:03à la création
22:04d'un label européen
22:06de manière à certifier
22:07les boîtes tous européennes
22:08et de manière
22:09à faire en sorte
22:10que les grands acheteurs
22:11les grandes entreprises
22:12et institutions
22:13achètent plus tôt
22:14Voilà parce que c'est important
22:16c'est ce que Clément a dit
22:17une certification européenne
22:18ça veut dire que derrière
22:19il y a une certaine éthique
22:21il y a une certaine déontologie
22:22il y a une certaine transparence
22:24et que pour nous européens
22:26la liberté ne s'arrête pas
22:27où commence le monde des affaires
22:28ça ce ne sont pas nos valeurs
22:30je pense qu'aujourd'hui
22:31dans cet espace numérique
22:32il y a une dynamique
22:33on voit l'IA qui arrive
22:34la bagarre sur les données
22:35ok
22:36maintenant ça va être la bagarre
22:37sur les algorithmes
22:38comment on les compte
22:38c'est une chose
22:39qui aujourd'hui
22:40peut être une menace
22:40pour les démocraties
22:41donc derrière ce label
22:42c'est des valeurs d'éthique
22:44de déontologie
22:45c'est les valeurs
22:46démocratiques européennes
22:48d'une société
22:49qui soit ouverte
22:50inclusive
22:51et pas quelque chose
22:52qui favorise les extrêmes
22:54Valérie Dagan
22:54vous représentez aussi
22:55les entrepreneurs
22:56vous êtes pour ce label
22:58cette certification
22:58c'est
22:59au delà de ça
23:00je reviens
23:01ce qui a été dit
23:01sur la compétitivité
23:02ce qu'on recherche avant tout
23:03c'est que nos entreprises
23:04deviennent compétitives
23:05et notamment à des premiers axes
23:07c'est la simplification
23:09au niveau de l'Europe
23:10je pense que ça a beaucoup été dit
23:11et ça c'est un point d'alignement
23:12entre la France et l'Allemagne
23:13oui sauf qu'on ne simplifie pas
23:14quand on rajoute un label
23:15alors non exactement
23:17c'est bon
23:17sur le fait du label
23:19mais déjà ici
23:20on le voit en cyber
23:21on a parlé de cyber
23:21au tout début de cette séquence
23:24avec l'arrivée de l'IA aussi
23:27on a énormément de réglementations
23:29qui posent ce cadre de confiance
23:30qui est notre atout
23:31et qui est un atout de compétitivité
23:32la ligne de crête
23:33ça va être justement
23:34de se dire
23:34comment on arrive
23:35à en faire un atout
23:36label ou pas
23:38et en même temps
23:38à réconcilier l'adoption
23:40l'IA
23:40l'innovation
23:41en soutenant cette innovation
23:42donc on a un vrai axe
23:43justement
23:43un chemin
23:44qui est plutôt encourageant
23:45puisqu'on sent que la commission européenne
23:47commence à réagir
23:47notamment avec
23:48récemment l'omnibus
23:50qui va porter ces sujets là
23:52justement sur le terrain
23:54des négociations
23:55mais on a tous ensemble
23:56et donc on représente
23:57ces entreprises
23:57pour pouvoir justement
23:58les défendre au niveau de l'Europe
23:59et les défendre
24:00justement sur ces sujets
24:01mais concrètement
24:01est-ce que vous voulez
24:01d'un label ou pas ?
24:02label
24:03je sais pas
24:04là j'avoue
24:04c'est pas ce qui est demandé
24:05par les entreprises
24:06je pense qu'il ne faut pas
24:07avoir peur du mot label
24:08aujourd'hui vous avez
24:09une association européenne
24:11proche de la commission
24:12qui donne déjà un label
24:13qui s'appelle EXO
24:14que nous on délivre
24:15en tant qu'association
24:15qu'une autre association
24:16exatrus
24:17donc un label ne peut être
24:18quelque chose d'assez simple
24:19et d'assez chose existante
24:21et effectivement
24:22quand on regarde
24:23la réglementation européenne
24:24je suis amusé à taper
24:25sur non pas
24:26Charles Zipiti
24:27mais Mistral
24:27vous avez huit réglementations
24:29qui sortent
24:29chacun dans sa verticale
24:31est justifié
24:31il faut arriver à mieux
24:33les harmoniser
24:34dernière question
24:35réponse rapide
24:35comment on oblige
24:36les grands acheteurs
24:37à acheter européens
24:38par la performance
24:40par la performance
24:41la compétitivité
24:42et la performance
24:43regardez l'hypocrisie
24:44quand même
24:45c'est à dire que
24:45on nous demande tous
24:47de respecter
24:47les critères RSE
24:48les critères de RGPD
24:50etc
24:50par contre
24:51donc du coup
24:51pour pouvoir avoir
24:53des financements
24:53ou des choses comme ça
24:54il faut respecter
24:55mais vous avez tout à fait
24:56la possibilité
24:57d'adopter une solution
24:58autre
24:58qui elle ne la respecte pas
25:00il faut être logique
25:01jusqu'au bout de la chaîne
25:02voilà
25:03merci beaucoup
25:04pour vos réponses
25:05à tous les trois
25:06aux avant-postes
25:08c'est terminé
25:09vous pouvez retrouver
25:10cette émission
25:11sur france24.com
25:12sur nos réseaux sociaux
25:13et sur nos podcasts
25:14au revoir
25:15Sous-titrage Société Radio-Canada
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