Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
snuip fsu , cgt, solidaire, bassine non merci

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00On peut parler de cirque au Parlement en ce moment, il n'y en a pas un pour racheter l'autre,
00:05ils sont assez en dessous de tout, nos politiques ne sont vraiment pas bonnes.
00:12Mais même malgré le cirque du Parlement, on peut imaginer que tous les amendements
00:16qui pourraient passer au budget néfaste du gouvernement seraient insuffisants
00:20à avoir un budget moins pire que le budget 2025.
00:26C'est une véritable catastrophe, les attaques sont nombreuses,
00:34surtout contre les services publics et la sécurité sociale.
00:38Les services publics et la sécurité sociale, ce sont nos biens de main,
00:44c'est les biens de ceux qui n'en ont pas.
00:47Et on a absolument besoin d'aller chercher ces 211 milliards d'argent public
00:54donnés aux entreprises privées sans aucune contrepartie.
00:57Et bien sûr aussi, de la fiscalité pour les plus riches,
01:01pour qu'ils payent au moins autant en fiscalité que les plus pauvres.
01:06Parce que vous le savez, les plus riches échappent très largement à l'impôt sur le revenu,
01:12mais ils échappent aussi régulièrement à la TVA et à la taxe sur les produits pétroliers, par exemple.
01:19Donc ils payent moins d'impôt que nous.
01:23Il faut absolument qu'on aille les chercher et qu'on aille chercher les 211 milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises.
01:30Quand on nous annonce médiatiquement dans les télés nationales qu'il n'y a plus de sous,
01:37on voit bien que ce n'est pas vrai.
01:38Il y a vraiment beaucoup de fric.
01:39Il n'y en a jamais eu autant, il n'y en a jamais eu autant de données aux grands patronats.
01:45Et il n'y en a jamais eu autant de données aux plus riches.
01:48Donc répartissons les richesses créées par les travailleuses et les travailleurs.
01:53Et la récente, c'est dans les discussions, les pratiques qu'il y avait, c'est la politique actuelle.
02:01On mettra un mot à la fin.
02:03Oui, on parlera de la répression à la fin, je crois.
02:08Oui, moi je voudrais, alors j'ai écrit un petit truc, mais ça devait,
02:13notre prise de parole devait se faire devant le MEDEF,
02:16donc on va quand même parler des patrons, parce qu'on a un vrai problème de ce côté-là.
02:21Alors, je rappelais quand même que sous prétexte de faire des économies pour maîtriser les dépenses publiques,
02:29M. Lecornu et ses alliés proposent un plan d'austérité qui n'a qu'une seule ligne directrice,
02:35c'est faire payer la crise et les mauvaises orientations économiques à nous,
02:39travailleuses, travailleurs, retraités, jeunes, souvent beaucoup de précaires,
02:44déprivés d'emploi des étudiants.
02:46Donc ça, effectivement, on le refuse.
02:48On le refuse.
02:50Faire 30 milliards d'économies sur notre dos,
02:53c'est sur le dos des salariés, des retraités, des malades,
02:57c'est une ignominie.
03:01On n'accepte pas la suppression de 3 000 postes dans la fonction publique,
03:04David l'a évoqué, la baisse des moyens, ça c'est inacceptable.
03:09On en parlait tout à l'heure avec un journaliste,
03:11c'est ce qui fait aussi cohésion dans notre pays,
03:14c'est le service public, protection sociale.
03:19Les services publics, effectivement, c'est le bien de celles et ceux qui n'ont souvent pas grand-chose.
03:25Concernant le MEDEF, qui est à quelques hectomètres,
03:28parler des patrons,
03:28ce syndicat patronal des grandes entreprises et puissants lobbyistes
03:33qui, depuis 1146, rappelons-le,
03:36remet en question notre protection sociale,
03:39n'ont jamais digéré la création de la sécurité sociale,
03:42il faut le rappeler, ça.
03:44Encore et encore,
03:45comme le disait David,
03:46effectivement, la France est un pays riche,
03:48on est la 6e ou 7e puissance économique mondiale.
03:53Mais quelle répartition ?
03:55Rappelons quand même que les richesses, c'est nous,
03:58les travailleurs et les travailleurs qui les produisons,
04:00pas les patrons du MEDEF qui ne veulent pas partager.
04:04Rappelons que le patronat reçoit plus de 200 milliards d'aides de l'État,
04:08sans contrepartie sociale et écologique.
04:11Les exonérations de cotisations sociales,
04:14les patrons disent « charge »,
04:16d'ailleurs les mots ont un sens,
04:17il faut le rappeler,
04:18« cotisation, charge »,
04:20nous on dit « travailleurs » et « collaborateurs »,
04:24les mots ont du sens.
04:25Les exonérations de cotisations sociales,
04:28c'est d'ordre de 70 milliards d'euros.
04:30Et c'est compensé par quoi, camarades ?
04:33C'est compensé par quoi ?
04:38C'est compensé par la TVA,
04:42l'impôt le plus injuste
04:43que la population paye.
04:47Les entreprises du CAC 40
04:49y réalisent des bénéfices records
04:50qui se chiffrent en milliards d'euros.
04:52Nous, nos salaires ne suivent pas.
04:53Pire, les plans de licenciement
04:57se multiplient dans des entreprises
04:59qui font des bénéfices
05:00dans le seul but de maximiser
05:01les dividendes versés aux actionnaires.
05:04De l'argent, il y en a,
05:05il faut le répéter.
05:06La taxe Zuckman l'a parfaitement montré.
05:09Donc, nous disons
05:10qu'une autre répartition des richesses
05:11est possible,
05:13une répartition qui ne serait pas dictée
05:14par les intérêts à court terme
05:15du patronat et du capital.
05:17Donc, nous revendiquons
05:18l'augmentation immédiate des salaires
05:20et du SMIC,
05:22l'indexation automatique
05:23des salaires sur l'inflation,
05:24la fin des milliards d'aides publiques
05:27versées aux entreprises
05:28sans contrepartie,
05:30le droit de veto des CSE
05:31sur les licenciements,
05:33l'égalité salariale femmes-hommes
05:35et la vocation de la réforme de l'ertresse.
05:36Je vous remercie.
05:46Tous ensemble,
05:47dénonçons ce projet de budget 2026
05:49qui, s'il devait être voté,
05:52aurait des conséquences désastreuses.
05:55Suppression de 3 000 postes
05:57dans la fonction publique
05:58et notamment dans l'éducation nationale.
06:01Baisse des moyens pour les universités,
06:03les collectivités territoriales,
06:05la culture, la santé, l'action sociale.
06:09Baisse du budget des hôpitaux et des EHPAD,
06:11déjà contraint de fermer de nombreux lits.
06:14Poursuite du GEL du point d'indice,
06:16aucun rattrapage salarial.
06:18Précarisation des contractuels,
06:20AED, AESH,
06:22agentes, agents de la catégorie C.
06:25Une hausse d'impôts pour la population.
06:28L'année blanche
06:28et le GEL des pensions de retraite jusqu'en 2030,
06:31ainsi que de toutes les prestations sociales.
06:33GEL du barème de la CSG,
06:37doublement des franchises médicales,
06:39augmentation des frais complémentaires
06:41et explosion des dépassements d'honoraires.
06:44A contrario,
06:46on ne touche pas aux cadeaux fiscaux
06:47pour les plus riches et les grandes entreprises.
06:49210 milliards d'aides sans contrôle aux grandes entreprises,
06:5680 milliards d'exonération de cotisations sociales,
07:00baisse du taux de l'impôt sur les bénéfices des grandes entreprises,
07:04des dividendes 14 fois moins taxés que le travail.
07:10C'est ça le budget 2026.
07:14La FSU exige
07:16l'abandon de la totalité des mesures d'austérité,
07:20l'augmentation des salaires pour toutes et tous,
07:24la progression de la réforme des retraites.
07:28Le simple décalage ne suffit pas.
07:31L'arrêt des suppressions d'emplois dans la fonction publique
07:34et des créations en fonction des besoins.
07:45Merci.
07:47Vous êtes quand même 170, Agnard.
07:51On a vu pire.
07:54Presque 200.
07:58Un petit mot, oui,
08:00pour parler de la répression
08:02qui s'exerce contre les syndicalistes.
08:05Vous avez dû apprendre dans la presse nationale
08:07que la secrétaire confédérale de la CGT, Sophie Binet,
08:11est attaquée en justice par le patronat.
08:14Parce que quand les pleureuses sur les plateaux télé
08:16pleurent contre la fiscalité des plus riches,
08:20alors qu'ils sont beaucoup moins touchés que les autres,
08:23leur dire que quand ils ont envie de partir de France,
08:27les rats quittent le navire,
08:29ils n'apprécient pas trop.
08:30Nous, on aurait tendance à dire
08:33que ce n'est pas sympa pour les rats.
08:39Oui, on va parler un peu de nous avec David.
08:43Vous savez qu'on est convoqués
08:44toujours dans ce cadre répressif
08:47de l'État et des lobbies.
08:49Demain, il y a notre procès en appel
08:53qui se déroule à la cour d'appel de Poitiers
08:55à 14h, donc il y a toute une journée militante.
08:59Donc vous êtes les bienvenus pour venir nous soutenir
09:03et surtout soutenir les camarades de Bassino Merci
09:08des sous les vendataires qui sont aussi convoqués.
09:12Et puis, je voudrais ajouter que malgré cette répression,
09:18nous ne lâcherons rien
09:19et que plus on essaye de nous empêcher de nous exprimer,
09:25plus on a envie de s'exprimer.
09:27Donc on va continuer tous ensemble, collectivement.
09:29Voilà, non pas sa ragne, non pas sa ragne.
09:35Juste pour rappeler le motif ridicule
09:38pour lesquels on est condamné
09:40et on espère être relaxé de main.
09:43On est condamné aujourd'hui,
09:45on espère être relaxé de main
09:46pour organisation d'une manifestation interdite
09:50à Sainte-Soline,
09:52sachant qu'aujourd'hui,
09:54la bassine,
09:55l'objet contre lequel on se battait,
09:58est frappé d'illégalité.

Recommandations