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  • il y a 4 minutes
Prisca Thevenot (Ensemble) était l'invitée de Signé Consigny. Elle revient sur le vote du budget 2026. 

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Transcription
00:00Écoutez, j'ai envie de vous dire, je ne m'attendais pas à ce que, d'une façon un peu déguisée et masquée,
00:05on reconnaisse qu'effectivement il y a eu des points positifs à ce qu'on a pu faire depuis 2017,
00:10ni déguisée ni masquée, et au sein de ce que vous appelez la Macronie et dont je fais partie effectivement.
00:16Moi je ne suis pas réjouie, je ne suis pas satisfaite qu'on revienne sur les enjeux de fiscalité,
00:21qu'on revienne sur la réforme des retraites, pas par dogmatisme, mais simplement par calcul arithmétique dans les comptes publics.
00:27En fait, il y a deux choses, bien sûr qu'on n'est pas obligé.
00:30Quand on a des convictions, on peut les défendre jusqu'au bout.
00:31Mais on les défend jusqu'au bout.
00:33Bah pas vraiment, parce que vous êtes en train d'être cédés là.
00:35Attendez, déjà d'une, vous me pardonnerez, mais il faudra regarder ce qui se passe au sein de l'hémicycle et des votes à l'Assemblée nationale.
00:40La suspension de l'Assemblée de la retraite ne va pas passer ?
00:43Et là, c'est un petit sujet.
00:45Moi j'ai entendu M. Faure aujourd'hui sortir de Matignon presque en s'y flottant, peut-être après le déjeuner que vous rappelez le déjeuner.
00:53Il avait l'air d'être content.
00:54Il avait l'air d'être content, mais en même temps, il nous expliquait que lui, en passant sa vie à nous donner des lignes rouges,
01:00qu'on devrait être nous les responsables de ce compromis dont en réalité il est à l'origine.
01:05J'aimerais simplement lui rappeler que nous, nous sommes engagés dans cette démarche de compromis.
01:09Pas parce que ça nous faisait plaisir, mais parce qu'il y a une réalité politique qui s'appelle la stabilité politique.
01:13Et non, c'est pas vrai, nous n'avons pas peur de la dissolution.
01:16La preuve, c'est qu'on l'a vécu l'année dernière et qu'on est reparti directement après les européennes en campagne.
01:21En revanche, ce que nous avons peur est dans l'enjeu des comptes publics.
01:25Et je sais que Charles Consigny, vous avez ça aussi en tête, l'enjeu du déficit public et de ce que ça coûte pour l'État.
01:29Nous, notre enjeu, c'est d'avoir un budget.
01:31Parce qu'on sait ce que ça crée en termes de dépenses et en termes d'instabilité.
01:36Et bien c'est là, et c'est là où je vous rejoins, qu'on doit continuer à se battre.
01:39Demain, le projet de financement de la sécurité sociale arrive en séance.
01:44Et nous allons continuer à nous battre.
01:45Parce que moi, ce que j'entends en permanence...
01:47Pardon, Charles, pour qu'on comprenne bien, est-ce que oui ou non, vous allez laisser passer la suspension ?
01:52La suspension, elle a été négociée par le Premier ministre dans ce chemin de compromis.
01:57Donc nous, on n'a pas dit qu'on votait pour la suspension, mais qu'on s'abstenait.
01:59Non, mais vous laissez passer en vous abstenant.
02:00Mais vous savez... Non, mais attendez, attendez, attendez.
02:02Là, c'est un sujet... Non, c'est un sujet... C'est des mathématiques de base.
02:06C'est des additions.
02:07De toute façon, si vous alliez les voix de la gauche et du RN, peu importe ce qu'on vote, ça passe.
02:10Mais ça ne sert à rien, c'est juste pour faire semblant.
02:14On s'est engagé... La parole, c'est important en politique.
02:17Vous savez, la parole, c'est important.
02:18Le Premier ministre nous a dit de l'accompagner dans ce chemin de compromis
02:21et sa nécessité de trouver une stabilité politique.
02:23Sur ce point-là, précisément, on a dit qu'on s'abstenait
02:25pour laisser les oppositions prendre leurs responsabilités.
02:28Mais ça ne veut pas dire que sur le reste, on ira à la piscine.
02:31Merci.
02:32Merci.
02:33Merci.
02:34Merci.
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