À plus de 20 mètres de hauteur, l'impressionnant et innovant chantier du viaduc du Pont de l'Arc à Aix

C'est un ouvrage d'art qui fait partie du paysage aixois, et qui a même été immortalisé par Paul Cezanne à deux reprises avec Sainte-Victoire en arrière-plan, avec des peintures réalisées, a priori, depuis les hauteurs de Montbriand. Le viaduc de l'Arc, sur lequel circule le train assurant la liaison Marseille-Aix et, au-delà, la desserte des Alpes, a été construit entre 1877 et 1878, date de la création de la ligne ferroviaire. Il enjambe la vallée de l'Arc, donc, et, aujourd'hui, une autoroute (l'A8) et les avenues Gaston-Berger et de l'Arc de Meyran, avec ses 38 grandes arches de 12 mètres d'ouverture.
Ses 563 mètres de long, son incurvation, en font un ouvrage assez remarquable. Mais les outrages du temps ne l'ont pas épargné. D'où le chantier d'envergure lancée par SNCF réseau, depuis la rentrée, (https://www.laprovence.com/article/region/5471688617770514/la-sncf-annonce-une-perturbation-en-semaine-entre-saint-antoine-et-aix-dus-a-des-travaux-sur-le-%3ChighlightSearchTerm%3E%3ChighlightSearchTerm%3E%3ChighlightSearchTerm%3E%3ChighlightSearchTerm%3E%3ChighlightSearchTerm%3Eviaduc%3C/highlightSearchTerm%3E%3C/highlightSearchTerm%3E%3C/highlightSearchTerm%3E%3C/highlightSearchTerm%3E%3C/highlightSearchTerm%3E-de-l-arc) et qui entraîne juqu'aux vacances de Noël un arrêt de la circulation en journée (mais en dehors des heures de pointe, Ndlr) sur la ligne. Plusieurs "avaries" avaient été identifiées, relate Andrea Guilleminot, pilote d'opérations chez SNCF Réseau et directrice d projet de réhabilitation du viaduc. "On a remarqué des problématiques au niveau des plinthes, les pierres tout en haut de l'ouvrage, avec des fissurations et des chutes de pierre d'un côté et de l'autre", indique-t-elle. Ces pierres au sommet du viaduc vont donc être changées sur l'ensemble du linéaire de l'ouvrage, soit 1 126 mètres de longueur, et remplacées par des pierres en béton armé.Cela permettra à terme d'enlever les filets qui avaient été posés pour sécuriser la zone et éviter que les plinthes n'aillent s'écraser vingt mètres plus bas, sur les routes ou chez les riverains.