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  • il y a 6 jours
Printemps 2020 : face à la menace d'une nouvelle peste planétaire - nommée Covid 19 -, un courageux président décide d'interrompre le cours de la vie ordinaire en confinant les habitants. Pour ne pas demeurer enfermés dans leur appartement parisien, Réginald, Quitterie et leurs enfants décident de s'installer dans une maison de campagne prêtée par un ami. Ils y découvriront un monde hostile et dangereux, fait de valeurs traditionnelles et d'horribles bêtes des champs... La famille citadine, citoyenne et féministe parviendra-t-elle à y survivre ? Richard de Seze, rédacteur en chef de Radio Courtoisie, raconte avec humour les pérégrinations de ces Français dans son ouvrage "Parisiens en exil".

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00:21Nous comptons sur vous dès maintenant.
00:30Bonjour à tous et bienvenue dans notre Zoom aujourd'hui en compagnie de Richard Decez.
00:37Bonjour monsieur.
00:38Bonjour.
00:38Richard Decez, vous êtes le directeur de la rédaction de Radio Courtoisie, le rédacteur en chef de Politique Magazine.
00:45Vous êtes collaborateur régulier à l'Incorrect, Valeurs Actuelles et vous publiez cet ouvrage, Parisiens en exil, publié à la mouette de Minerve, à retrouver sur la boutique de TV Liberté.
00:57Alors c'est l'histoire de Réginald et Kittry, un couple de Parisiens en confinement à la campagne avec leurs enfants chez Jean, un ami de la famille qui leur a prêté la maison, un homme du terroir.
01:11Jean est absent pendant que ses amis Réginald occupent la maison.
01:17Et alors est-ce que vous pouvez commencer par nous faire le portrait robot de ces deux Parisiens, Réginald et Kittry ?
01:23Alors ce sont des bobos dans toute leur splendeur, c'est-à-dire lui a un métier grotesque, il anime des séminaires pour apprendre au Chief Happiness Officer à animer leurs équipes.
01:34Donc voilà, on est vraiment dans la pointe vibronnante de la communication inutile.
01:39Kittry, elle, est entre deux emplois, donc c'est une ancienne de l'UNEFID.
01:42Et donc lui est un garçon sympathique, un peu mou, aux idées molles, et il est ravi d'avoir trouvé en Kittry quelqu'un qui lui donne une armature morale
01:52et qui l'aide à être vertueux comme on l'est à gauche, c'est-à-dire à manger des plantes, à expliquer que les animaux s'aiment,
02:00qu'il ne faut pas dire herbes folles mais herbes neuroatypiques.
02:04Et donc ils vivent comme ça dans une espèce de monde rêvé et parisien dans le 11e arrondissement,
02:09coupé des réalités de la vie, coupé des réalités de 95% des Français,
02:14et persuadés évidemment qu'ils sont la crème de la terre.
02:16Mais ils ne sont pas excessivement riches, ils se contentent d'avoir un 110 mètres carrés,
02:20donc ils sont moins bien que leurs amis plus bourgeois et plus tunés qu'eux.
02:24Et ça va les obliger à partir à la campagne au moment du confinement, mais pas chez eux, ils n'ont pas de propriété.
02:30D'ailleurs leurs amis sont très étonnés d'apprendre en fait...
02:32Qui n'ont pas de raison secondaire.
02:34Qui n'ont pas de raison secondaire, et donc ils ont un peu le sentiment d'un déclassement
02:37qui va être terriblement accentué par le fait de se retrouver à la campagne.
02:40Et ils ont deux enfants, Mathéo, qui a 12 ans, et Cerise, qui a 6 ans,
02:44et qui n'est pas encore en analyse, mais sa mère y songe, car il n'est jamais trop tôt pour être psychanalysé.
02:49Oui, il y a la nécessité d'aller chez le psychologue, il est expliqué à un moment.
02:53Oui, parce que voilà...
02:54Il faut être suivi.
02:55Il faut que les gens prennent tout de suite conscience qu'ils ont besoin d'aide,
02:58et qu'évidemment ce ne sont ni les parents, ni le prêtre qui sont capables d'aider,
03:01mais forcément un tiers extérieur, si possible diplômé d'État,
03:05qui permettra le contrôle des pensées et des sentiments.
03:08Alors, la quitterie est une féministe en puissance qui passe son temps à tout critiquer,
03:14à être en permanence en colère.
03:16Qu'est-ce qu'elle a en fait ?
03:17Elle se retrouve à la campagne, elle n'est pas du tout au courant.
03:20En fait, il y a des plantes qui piquent, et les orties ne s'excusent pas.
03:25Il y a des bêtes qui puent, et c'est une micro-agression, et ces bêtes sont insensibles.
03:31La campagne n'est pas un safe space, la campagne n'est pas un espace sûr,
03:34la campagne est un espace naturel, et qui trie, qui n'évolue que dans un environnement qu'elle contrôle.
03:39Là, elle se trouve horriblement agressée en permanence par une nature qui s'affirme sans elle,
03:45les pièces de la maison qui ne sont pas celles qu'elle a décorées,
03:48et cette situation qu'elle est obligée de subir.
03:51Elle a des camarades qui sont mieux placés qu'elle au PS ou à la République en marche à l'époque,
03:57et qui donc ont réussi à faire partie des privilégiés qui peuvent circuler avec un pass spécial.
04:02Et elle, elle sent bien qu'elle est reléguée,
04:06et elle est obligée de s'occuper de ses enfants toute la journée.
04:10Donc elle la voilà obligée d'être mère au foyer,
04:13et donc pour elle, c'est 200 ans de féminisme qui s'effondrent en sa personne.
04:18Elle est très consciente.
04:19– Même les chemins alentours, le charme rural, tout cela,
04:22elle le qualifie de réactionnaire.
04:23Elle est en permanence, en réaction contre tout.
04:27– Voilà, parce qu'évidemment, l'endroit, c'est en Anjou,
04:30donc c'est joli, il y a des chemins, il y a des fougères, il y a des arbres,
04:34il y a des haies, il y a des traces d'animaux,
04:36il y a une rivière au fond de la propriété.
04:38Et donc elle dit, c'est joli, c'est vraiment une belle campagne française.
04:41Et elle se dit, non, c'est atroce.
04:43J'ai dit beau et français dans la même phrase.
04:45Donc le lieu est empli d'un charme réactionnaire maléfique,
04:49et il faut absolument que je lutte.
04:50Je dois trouver cet endroit laid,
04:52parce qu'il n'est pas civilisé, il n'est pas hidalgoïsé.
04:56Et donc je suis sans doute en train de me laisser prendre par ces territoires inconnus,
05:00ces limesses, ou encore gisent des populations
05:03qui sont capables de voter Rassemblement National.
05:05Si je continue encore à regarder le Chèvrefeuille,
05:07je vais bientôt apprécier Retailleau.
05:09Enfin, elle est en position latérale de sécurité psychologique permanente, en fait, la pauvre.
05:13– Et pas une pièce.
05:15Chez Jean, leur amie ne va sans son crucifix,
05:19et pour elle, c'est l'abomination.
05:20– Ah oui, alors Jean est un réac qui s'assume très tranquillement.
05:24C'est un célibataire.
05:24– Chasseur et catholique.
05:26– Chasseur, catholique, célibataire, viandard.
05:28Enfin, j'ai cumulé en lui tous les traits les plus aimables.
05:31Et donc, évidemment, c'est une grosse propriété de famille du XIXe,
05:34qu'il habite seul.
05:36Ses parents sont partis en Corrèze.
05:38Lui-même est allé s'occuper de ses parents,
05:40car il a évidemment le sens de la famille, avec tous ses défauts.
05:43Et sa maison est remplie de vieux livres.
05:46Il y a des Marcel Aimé, il y a des Jacques Perret.
05:50Vraisemblant, il doit y avoir un Maurras ou deux cachés dans les coins.
05:52Il y a des crucifix, de vieilles gravures, du but béni.
05:57Et donc, Kittri, évidemment, chaque fois qu'elle ouvre une pièce,
06:00est douloureusement frappée par cette mode sous-mère réactionnaire
06:03à laquelle elle est très sensible, comme tous les gens fragiles.
06:05– Et alors, Réginald et Kittri sont de bons macronistes
06:09qui suivent les interventions présidentielles pendant le confinement
06:13en ayant les larmes aux yeux, mais ils vont bientôt déchanter.
06:16– J'ai écrit ce livre en étant moi-même confiné à la campagne.
06:19Alors, non pas chez Jean, mais chez moi, tout simplement.
06:21Donc, je décrivais assez facilement les pièces du réactionnaire.
06:25Et en même temps, j'étais employé par une agence de communication
06:29et nous travaillions pour Santé publique France.
06:32Et donc, j'avais des camarades qui travaillaient
06:34à produire les visuels de faites attention, etc.
06:38Et donc, nos réunions de travail étaient en permanence,
06:41auxquelles je ne participais pas d'ailleurs,
06:43mais je voyais passer les comptes rendus,
06:45étaient infusées en permanence de discours macroniens.
06:48Et tout le monde était comme un petit soldat rangé
06:51derrière la parole gouvernementale, en train d'expliquer
06:53que c'était génial et qu'on vivait un moment parfait,
06:56d'abord de concorde universelle, d'union sacrée nationale,
07:00et de sciences maîtrisées, avec des gens comme Olivier Véran,
07:06qui étaient un phénix, un buzin, Sibendiaï, etc.
07:09Et donc, j'étais très étonné, je lisais les journaux,
07:12évidemment, de cette espèce d'unanimisme crétin
07:15autour de décisions totalement contestables,
07:17qui d'ailleurs ont été rapidement contestées partout ailleurs,
07:21mais où, en France, il était absolument nécessaire,
07:23une fois de plus, de faire corps contre le fascisme
07:25de ceux qui n'acceptaient pas d'être enrégimentés.
07:28Et donc, je glissais dans Régional des quitteries,
07:33dont les aventures paraissaient sur Facebook à l'époque,
07:35tous ces ridicules de l'époque.
07:38Et donc, évidemment, cette manière qu'avaient les gens
07:39d'expliquer que, bien sûr, le président Macron avait raison.
07:43Et on sentait, quand il disait président Macron,
07:45qu'il y avait des majuscules partout.
07:46C'était absolument épatant.
07:47– Alors, au-delà du cas de Réginald,
07:50quitteries et leurs enfants, ce confinement,
07:53cette crise Covid ont eu pour effet de fracturer des familles,
07:57de séparer des amis.
07:59Qu'est-ce qui s'est passé, au fond ?
08:00– Alors, dans le livre, il ne se passe pas grand-chose
08:03de ce côté-là, parce que les amis sont déjà fracturés.
08:06En fait, ce sont des amis bourgeois.
08:08On sent qu'ils ont un tissu relationnel
08:10qui est fait de relations moins amicales que sociales,
08:16d'augmentation du réseau.
08:18Mais dans la vraie vie, oui, les familles se sont déchirées.
08:20Il y en avait qui ne voulaient pas se vacciner
08:22et les autres qui considéraient qu'il fallait se vacciner.
08:26Des parents ont décidé de ne plus voir leurs enfants,
08:28et respectivement, des amis se sont découverts
08:30irréductibles ennemis.
08:32Les uns expliquant aux autres qu'ils apportaient la peste.
08:35Les autres expliquant aux premiers
08:36qu'ils étaient des crétins satisfaits.
08:38– C'est un peu ce qu'avaient connu les Français
08:40au XIXe siècle avec l'affaire Dreyfus.
08:42La même opposition, le même déchirement,
08:44les pros et les antis.
08:45– Et aussi ce qu'ont connu les Français
08:47avec d'autres révolutions industrielles,
08:49comme par exemple l'automobile,
08:50où la bourgeoisie expliquait que c'était absolument génial,
08:52et les paysans expliquaient que ça puait,
08:53que ça écrasait les poules,
08:54et donc on n'était pas obligé de trouver
08:56que c'était un sport absolument épatant.
08:58Jean-François Jarry, par exemple,
09:00qui est un penseur de gauche,
09:01a parlé de ces technophobes
09:03en montrant qu'ils avaient été méprisés,
09:05exactement comme on méprise
09:06ceux qui ne voulaient pas rentrer
09:07dans la gloire du pass numérique.
09:10Alors qu'en fait, tous les opposants au progrès
09:12avaient généralement de très bonnes raisons,
09:14à la fois économiques, sociales,
09:15de s'opposer à quelque chose
09:17que la gauche de l'époque leur présentait
09:19comme étant évidemment le truc
09:20auquel il fallait absolument adhérer,
09:23quels que soient les désagréments.
09:25Et donc, vous avez raison,
09:26il y a eu de véritables fractures,
09:27qui ont été accentuées en permanence d'ailleurs.
09:30Je cite de temps en temps les paroles du Président,
09:33j'ai très envie d'emmerder les Français,
09:34ou bien évidemment Olivier Véran
09:36et toute la clique qui expliquait
09:38qu'au fur et à mesure que les mois
09:41et les années passées,
09:42que les gens qui n'étaient pas d'accord
09:44pour se vacciner
09:44n'avaient qu'à crever en dehors des hôpitaux.
09:46On a eu une espèce de violence sociale incroyable.
09:51Et donc, Régina Desquitteries la répercute.
09:53Peu à peu, ils se rendent compte quand même
09:55que les gens autour d'eux sont les paysans,
09:58les habitants du bourg.
10:00– Continuent à vivre leur vie normalement.
10:01– Voilà, et que peut-être que ce drame,
10:06ce psychodrame absolu
10:08qu'on est en train de nous faire vivre
10:09avec quelqu'un qui nous annonce chaque jour
10:11à la télévision le nombre de morts
10:13est en fait de l'ordre de la mise en scène.
10:15Et donc, Réginal surtout baisse la garde.
10:19Il est puissamment aidé par un voisin
10:21qui de temps en temps lui apporte de l'agneau.
10:23L'agneau l'aide beaucoup à baisser la garde
10:24vis-à-vis de Macron.
10:25Et donc, voilà.
10:26– Alors, vous tapez quand même un petit peu
10:27sur ce que vous appelez l'ivresse
10:29exaltée des forces de l'ordre
10:31qui ont pu se consacrer à donner des amendes
10:36à ceux qui ne mettaient pas la bonne petite croix
10:38dans le bon house vice.
10:39– Dans l'auto-attestation.
10:40– Vous pouvez expliquer justement ce zèle
10:42des forces de l'ordre pendant cette période ?
10:44– Alors, c'est un zèle dont les forces de l'ordre
10:46sont animées depuis au moins la Révolution française.
10:51C'est-à-dire à l'idée de ne pas avoir à traquer
10:53de véritables méchants,
10:54mais juste de bons bourgeois qui craignent la loi.
10:56On les sent, mais le cœur dit la tédèse.
10:58J'avais déjà vécu ça en 2013,
11:00au moment de la manif pour tous,
11:02où des CRS m'attraquaient des fillettes de 14-16 ans
11:05parce qu'elles étaient assises par terre
11:06et qu'elles ne voulaient pas bouger.
11:07Et donc, ces gens qui n'osent pas rentrer
11:11dans certaines cités et dont les ordres,
11:13d'ailleurs, leur sont donnés de ne pas y rentrer.
11:15Et là, ils pouvaient taper du bourgeois de droite
11:17qui, en plus, était assez crétin
11:19pour expliquer les forces de l'ordre avec nous
11:21tout en se recevant à la matraque.
11:23Et là, on les a sentis, ces gendarmes,
11:24absolument exaltés.
11:26On lisait là aussi des récits dans les journaux
11:28absolument stupéfiants de Pandore
11:31de Pandore en train de mettre des amendes
11:34à des coupes de septuagénaires
11:36qui s'étaient arrêtés lors du kilomètre quotidien
11:38qu'ils avaient le droit de faire
11:39parce qu'ils étaient épuisés.
11:40Et donc, comme ils n'étaient pas en déambulation active,
11:43crac, 150 euros, 170 euros d'amende.
11:46Cette histoire ahurissante
11:47d'un type qui est parti
11:49pour aller sur l'île de Ré
11:51et assister son père mourant
11:52qu'un gendarme avait autorisé à partir.
11:56Et un gendarme, à l'entrée du pont de l'île de Ré,
11:58lui a expliqué que
11:59la situation d'urgence qui était prévue dans les textes
12:01n'était évidemment pas le fait
12:02que son père était en train de mourir.
12:04La gendarmerie s'est excusée un an et demi après.
12:07Et là, on voyait ces forces de l'ordre
12:10qui, en hélicoptère,
12:11allaient au milieu des forêts
12:12vérifier qu'il n'y avait pas un promeneur.
12:14Mais bien sûr, parce que là,
12:15le gars sans masque
12:17au milieu de 12 hectares de forêt
12:19allait évidemment contaminer la population entière.
12:22Et on les sentait vraiment heureux
12:24de pouvoir faire régner
12:26toute la bêtise de la loi
12:28et de la force publique
12:29sur des gens sans défense.
12:30Une fois plus,
12:32rappelons que dans les campagnes,
12:34il n'y a même pas 10%
12:35des dommages et des attaques
12:37aux biens qui sont élucidés.
12:38C'est-à-dire que vous pouvez vous faire cambrioler.
12:409 fois sur 10,
12:41les Pandores ne sauront absolument pas
12:42ce qui s'est passé.
12:43Et d'ailleurs, sans moque,
12:44ils sont claquemurés
12:44dans leur gendarmerie
12:47dont ils ne payent pas les loyers,
12:48soit dit en passant.
12:49Donc, oui,
12:51j'ai été déçu par les forces de l'ordre.
12:54– Alors, votre ouvrage,
12:55Richard Dechaise,
12:55est évidemment une satire humoristique,
12:58mais on ne peut pas s'empêcher
13:00de revenir,
13:01et vous le faites d'ailleurs
13:02en conclusion de votre ouvrage,
13:03sur le sort de ces vieillards
13:06qu'on a laissés mourir
13:08seuls dans les EHPAD.
13:10C'est entre le rire et les larmes,
13:12votre ouvrage.
13:13On ne sait plus très bien.
13:14C'est assez perturbant.
13:15– Alors, merci.
13:18Je suis heureux de provoquer
13:20des sentiments si contrastés
13:21grâce à la richesse de ma prose.
13:23Alors, d'abord,
13:23le bouquin est tout petit,
13:24rassurez-vous.
13:27Pour moi, c'était drôle.
13:28En même temps,
13:28c'était un exutoire
13:29d'écrire au fur et à mesure
13:31du confinement.
13:32Et donc, il fallait ridiculiser,
13:34évidemment, les macronistes
13:36et les macronards.
13:36Il fallait prendre le parti d'en rire,
13:39puisque c'était à peu près
13:40le seul qui nous restait.
13:41Mais, c'est vrai,
13:44en conclusion,
13:44j'ai tenu à rappeler
13:45que c'est un ouvrage
13:47pour rire de ce qu'on a vécu.
13:49Mais ce qu'on a vécu
13:49était en fait atroce
13:50pour énormément de gens.
13:52Des gens empêchés
13:54de sortir de chez eux,
13:55des gens coupés
13:56de toute relation sociale,
13:58des malades
13:58qui ne pouvaient plus soigner.
13:59Et surtout,
14:00le sort horrible,
14:01effectivement,
14:02des familles
14:03qui ont vu leurs parents
14:05mourir dans les EHPAD
14:06sans qu'on leur permette
14:07de les embrasser,
14:08au mépris,
14:09non seulement de la science,
14:10mais juste de la simple humanité.
14:12Et aussi,
14:13ces histoires odieuses
14:14des premiers mois
14:15où les gens
14:16qui mouraient à l'hôpital
14:17étaient enfermés
14:19tout de suite
14:20dans des sarcophages,
14:21incinérés,
14:23sans que les personnes
14:24ne puissent récupérer
14:25une gourmette
14:25ou une alliance.
14:26Et là aussi,
14:27avec même l'interdiction
14:28de voir le corps.
14:29Il y a cette espèce
14:30de folie,
14:31de panique
14:32provoquée par Macron,
14:35entretenue
14:35par les troupes de Macron.
14:36C'est quelque chose
14:37d'horrible.
14:38J'aurais dû
14:39écrire ce roman-là
14:41qui aurait été
14:42un roman horrible.
14:44Mais disons
14:46qu'il faut encore
14:47quelques années.
14:48Attendons d'ailleurs
14:48que tous ceux
14:49qui ont vécu
14:51ces moments-là
14:51en étant en capacité,
14:53comme on dit
14:53chez les macronistes,
14:55aient été lavés
14:56par la justice
14:56puisque là,
14:57au fur et à mesure,
14:57toutes les actions en justice
14:58contre le personnel politique
14:59de l'époque
15:00sont éteintes.
15:01Aucune mise en examen.
15:02Aucune mise en examen,
15:03rien.
15:04Et attendons surtout
15:05que tous les macronistes
15:05soient recasés
15:06dans de confortables prébandes
15:07comme c'est en train
15:08de se faire.
15:09Olivier Véran
15:09a un peu raté son coup
15:10mais on lui fait confiance.
15:11Il va réussir
15:12pour là sortir
15:13le bouquin définitif.
15:15Mais vous dites
15:15attendons quelques années
15:17pour que la justice
15:18ou éventuellement
15:19les Français se réveillent.
15:20Est-ce que vous pensez,
15:22nous à TV Liberté,
15:23quand on reparle
15:24de ce sujet,
15:26on constate
15:26que les Français
15:28ont tendance
15:28à s'en désintéresser.
15:29Est-ce que vous pensez
15:30qu'avec le recul,
15:32les gens voudront
15:33faire une espèce
15:34d'ajornamento
15:35de cette époque
15:36et avoir un esprit critique
15:38sur ce qui s'est réellement passé ?
15:39J'espère qu'une fois
15:40que Macron aura quitté
15:41le pouvoir,
15:43le système médiatique
15:45permettra
15:46qu'on puisse en parler
15:47plus franchement.
15:48Sur Radio Courtoisie aussi,
15:50on reparle régulièrement
15:51du Covid.
15:52Il y a une actualité
15:52dans les mises en examen
15:54qui n'ont pas lieu,
15:55dans les études
15:56qui sortent
15:56sur les dangers du vaccin
15:57dont les grands médias
15:58ne parlent pas
15:59alors que ce sont
15:59des études scientifiques,
16:00etc.
16:00et on constate
16:03oui qu'une partie
16:04des gens sont encore
16:05en colère
16:05et veulent être rassurés
16:07sur le fait
16:08qu'ils avaient raison
16:08de résister
16:09et qu'une autre partie
16:10évidemment est passée
16:11à autre chose
16:11parce que malgré tout
16:13les Français
16:13sont des bonnes pattes.
16:15Ils ont vécu
16:16quelque chose d'horrible,
16:16ils sont résilients,
16:17ils n'ont pas forcément
16:19envie qu'on leur mette
16:20le nez dans l'horreur
16:21et qu'on la fasse vivre
16:22en permanence
16:22dans un passé traumatisant.
16:24Mais commençons par en rire
16:26ce qui est une bonne manière
16:27de le garder en mémoire
16:28et effectivement
16:29j'espère qu'avec
16:30un nouveau gouvernement,
16:32de nouveaux dirigeants,
16:33on pourra mettre
16:33en accusation
16:34ceux qui nous ont fait
16:35vivre ça.
16:36Les aventures
16:37de Réginald
16:38et Kittri
16:38à retrouver
16:39dans votre ouvrage
16:40Richard de Cesse
16:41Parisien en exil.
16:43Merci à vous monsieur.
16:44Merci beaucoup.
16:45Sous-titrage Société Radio-Canada
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