- il y a 18 heures
Dans cet épisode de Politique & Eco, je reçois Philippe Murer, économiste, cofondateur du Mouvement politique citoyen et auteur de l'ouvrage "Le projet des citoyens français pour sauver la France".
À partir des déclarations récentes du chef d’état-major des armées et d’un contexte international tendu, Philippe Murer dresse un diagnostic complet de la situation française : endettement, perte de souveraineté, fragilité énergétique, désindustrialisation, démographie en berne et tensions géopolitiques.
Au programme :
- Etat réel du pays : dette, industrie, énergie, fragilités militaires
- Rôle de la nation et souveraineté économique
- 105 milliards € d’économies : où couper ?
- Sortie ou non de l’UE : quels leviers économiques ?
- Relocalisation, politique industrielle et agricole, énergie abondante et prix maîtrisés
- Relations internationales : Russie, OTAN, partenaires européens, BRICS
Une discussion dense et argumentée sur les choix économiques, énergétiques et stratégiques qui conditionneront l’avenir du pays.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Quand Macron se prend au rêve napoléonien".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade : https://signups.lachroniqueagora.com/X9904645
À partir des déclarations récentes du chef d’état-major des armées et d’un contexte international tendu, Philippe Murer dresse un diagnostic complet de la situation française : endettement, perte de souveraineté, fragilité énergétique, désindustrialisation, démographie en berne et tensions géopolitiques.
Au programme :
- Etat réel du pays : dette, industrie, énergie, fragilités militaires
- Rôle de la nation et souveraineté économique
- 105 milliards € d’économies : où couper ?
- Sortie ou non de l’UE : quels leviers économiques ?
- Relocalisation, politique industrielle et agricole, énergie abondante et prix maîtrisés
- Relations internationales : Russie, OTAN, partenaires européens, BRICS
Une discussion dense et argumentée sur les choix économiques, énergétiques et stratégiques qui conditionneront l’avenir du pays.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Quand Macron se prend au rêve napoléonien".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade : https://signups.lachroniqueagora.com/X9904645
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00:00:00Nous avons besoin de vous.
00:00:01Un million de personnes sont abonnées à notre chaîne YouTube
00:00:04et pourtant, nous sommes encore fragiles.
00:00:07La censure bancaire du pouvoir a mis en danger notre survie financière.
00:00:11Aidez-nous à construire notre budget pour l'année prochaine
00:00:14afin d'assurer notre mission.
00:00:17Restez à vos côtés et vous informez en toute indépendance.
00:00:21Nous comptons sur vous dès maintenant.
00:00:30Bonjour à tous.
00:00:48Ravi de vous retrouver pour Politique et Éco
00:00:50avec notre invité cette semaine, Philippe Murer.
00:00:52Bonjour, monsieur.
00:00:53Bonjour, Pierre Bergerot.
00:00:55Philippe Murer, économiste, cofondateur du mouvement politique
00:00:59Citoyens, vos ouvrages que vous étiez venus nous présenter
00:01:02déjà sur notre plateau.
00:01:04Philippe Murer, comment réaliser la transition écologique
00:01:06et sortir du capitalisme du désastre.
00:01:09Le dernier, on va en parler dans un instant.
00:01:12Le projet des citoyens français pour sauver la France
00:01:15que vous co-signez avec quelques autres de votre mouvement.
00:01:19Est-ce que vous pouvez nous en parler ?
00:01:22Bien sûr.
00:01:22En fait, c'est un travail collectif.
00:01:24Donc, c'est un travail collectif.
00:01:25C'est moi qui ai fait la rédaction finale,
00:01:27mais c'est un travail collectif qui a été fait avec des citoyens,
00:01:30en fait, qui soient agriculteurs, policiers,
00:01:35salariés de l'industrie, économistes, géopoliticiens, etc.
00:01:40Donc, c'est pour ça que ça s'appelle
00:01:41le projet des citoyens français pour sauver la France.
00:01:43Et quelques personnalités de la résistance
00:01:46qui sont invités, d'ailleurs, dans tous les médias alternatifs,
00:01:49comme Sébastien Béraud sur l'agriculture,
00:01:50le commissaire Signolet,
00:01:52Laurent Cassiori sur la police,
00:01:54Haute-Deniseau, Verneux-Bouzeau sur l'enseignement, etc.
00:01:58Voilà.
00:01:58L'idée, c'est de...
00:02:00On a travaillé ensemble,
00:02:01on a réfléchi,
00:02:02et on a trouvé des lignes politiques fortes
00:02:04pour sauver la France,
00:02:06qui est en train de s'enfoncer dans le désastre,
00:02:07dans tous les domaines.
00:02:09Agriculture, insécurité, flux d'immigration, santé.
00:02:12Il n'y a rien qui ne fonctionne.
00:02:14Et le but, c'est de dire aux Français,
00:02:16voilà, il y a des solutions politiques.
00:02:18Il faut arrêter de se désespérer.
00:02:19Il faut reprendre espoir.
00:02:20Donc, ce livre, je le dis,
00:02:23vous pouvez le trouver sur
00:02:25mouvementpolitiquecitoyens.fr
00:02:26pour le commander.
00:02:27On vous l'envoie.
00:02:28Ou vous pouvez le trouver aussi gratuitement en PDF
00:02:31sur mouvementpolitiquecitoyens
00:02:32slash le projet des citoyens français.
00:02:34Et si vous l'aimez,
00:02:35faites le passé autour de vous,
00:02:37faites en sorte qu'il devienne viral.
00:02:38C'est déjà un gros succès d'édition.
00:02:40Il y a beaucoup de téléchargements.
00:02:41En fait, parce qu'on a besoin
00:02:43de reprendre espoir.
00:02:44On en parle dans un instant,
00:02:46mais avant de commencer cet entretien,
00:02:47je vous rappelle qu'il faut absolument
00:02:50pour nous aider TV Liberté
00:02:51à cliquer sur le pouce en l'air,
00:02:54nous laisser vos commentaires
00:02:55et partager les entretiens
00:02:58de TV Liberté un maximum.
00:03:00Et puis, vous aurez également
00:03:02en fin d'entretien
00:03:03la chronique économique et financière
00:03:05de Philippe Béchade.
00:03:07Et commençons donc avec vous,
00:03:09Philippe Murer,
00:03:10autour de votre ouvrage,
00:03:11un travail collectif.
00:03:13Avec cette citation,
00:03:14« Le moment est particulièrement grave.
00:03:17Si notre pays flanche,
00:03:19parce qu'il n'est pas prêt
00:03:20à accepter de perdre ses enfants,
00:03:22de souffrir économiquement,
00:03:24alors on est en risque. »
00:03:26Voilà, ce sont les paroles
00:03:28du chef d'état-major des armées,
00:03:30Fabien Mandon,
00:03:31le 18 novembre dernier,
00:03:33au Congrès des maires.
00:03:35Ce même général
00:03:36qui évoquait déjà un choc
00:03:37dans trois ou quatre ans
00:03:39avec la Russie.
00:03:40Le président semble donc prêt
00:03:43à envoyer sa population
00:03:45au front en Ukraine,
00:03:48semble-t-il,
00:03:49malgré sa tentative habituelle
00:03:51de rétro-pédaler.
00:03:52Il nous avait expliqué
00:03:53que finalement,
00:03:53ce n'était pas du tout ça,
00:03:54qu'on n'avait pas compris,
00:03:55qu'il ne voulait pas nous sacrifier
00:03:56sur l'autel
00:03:58de son complexe militaro-industriel.
00:04:01Donc, derrière les déclarations
00:04:04martiales
00:04:05de notre chef d'état-major
00:04:06des armées,
00:04:08et puis en sous-main,
00:04:09au-dessus de lui,
00:04:10de notre président de la République,
00:04:12quel est l'objectif selon vous ?
00:04:15Un petit mot sur le sacrifice.
00:04:17Bien sûr que pour être une nation,
00:04:18il faut être prêt
00:04:18à se sacrifier pour la nation
00:04:20s'il y en a un besoin urgent.
00:04:22Du sacrifice humain, c'est ça ?
00:04:23Là, on nous demande
00:04:24un sacrifice pour rien.
00:04:27On va le voir.
00:04:28Un sacrifice pour rien.
00:04:30Et d'ailleurs, Macron,
00:04:31qu'est-ce qu'il fait
00:04:31si ce n'est sacrifier les Français
00:04:32depuis huit ans ?
00:04:33C'est facile quand on crée
00:04:35le désastre
00:04:35de demander aux gens
00:04:36de se sacrifier
00:04:37pour continuer le désastre.
00:04:38Mais pourquoi un sacrifice pour rien ?
00:04:40Parce que la Russie
00:04:40ne veut pas la guerre
00:04:41contre la France
00:04:43et contre l'Europe.
00:04:44On nous explique que c'est une menace.
00:04:44La Russie est une menace,
00:04:46Philippe Murer.
00:04:46Vous ne voulez pas comprendre ça ?
00:04:47La Russie n'est pas une menace
00:04:49pour la France.
00:04:49C'est Emmanuel Macron
00:04:51qui est une menace
00:04:52pour la paix en Europe,
00:04:53pour la France.
00:04:54Et donc, c'est ça le problème.
00:04:55J'en suis triste de le dire
00:04:56en étant français.
00:04:58En plus, c'est l'inverse
00:04:59de l'ADN de la France
00:05:00qui est une puissance
00:05:03d'équilibre et de paix.
00:05:05Elle ne va pas chercher
00:05:06la guerre à tout prix
00:05:06alors que les autres
00:05:07ne veulent pas la guerre.
00:05:08Donc, là,
00:05:09on a un problème majeur
00:05:11avec ça.
00:05:12Mais il n'y a pas que Macron.
00:05:13Il y a aussi
00:05:13tous les mondialistes
00:05:14comme Merck en Allemagne,
00:05:16Kirchsthalmer en Angleterre
00:05:17qui ont la même volonté.
00:05:19Mais pourquoi
00:05:20veulent-ils faire ça ?
00:05:21Parce qu'en fait,
00:05:21ils ont créé un désastre
00:05:22dans tous les domaines.
00:05:24C'est ce qu'on explique
00:05:25dans le bouquin.
00:05:26Agriculture, santé,
00:05:27flux d'immigration, sécurité.
00:05:28Il n'y a rien
00:05:29qui va en France,
00:05:30en fait,
00:05:30et en Europe en général.
00:05:32Donc, devant le désastre,
00:05:33tout ce qui leur reste,
00:05:34c'est la fuite en avant.
00:05:35La fuite en avant
00:05:36vers la guerre
00:05:36pour deux raisons.
00:05:38Premièrement,
00:05:39la raison,
00:05:39c'est la phrase de Machiavel.
00:05:43Celui qui contrôle
00:05:44la peur des gens
00:05:45devient maître
00:05:45de leurs âmes.
00:05:46Donc, en fait,
00:05:46juste en faisant peur
00:05:47avec l'esprit de guerre,
00:05:49ils sidèrent les gens
00:05:49et ça leur permet
00:05:51d'être tranquillement
00:05:52de continuer
00:05:52à porter le pouvoir.
00:05:54Et effectivement,
00:05:55je pense qu'il y a
00:05:56un deuxième point dessus,
00:05:57c'est qu'effectivement,
00:05:59s'ils en ont besoin,
00:06:00c'est d'aller
00:06:00en dernier ressort
00:06:02faire la guerre
00:06:03contre la Russie,
00:06:04essayer de forcer
00:06:06la Russie à la guerre
00:06:07pour échapper au désastre,
00:06:09pour qu'on ne voit pas
00:06:09tous les méfaits
00:06:10qu'ils ont fait avant
00:06:11parce que c'est
00:06:11un tellement gros désastre
00:06:12que ça efface
00:06:13tous les désastres,
00:06:14la guerre.
00:06:15Donc, on est
00:06:15dans un moment dangereux.
00:06:17Alors, juste une dernière question.
00:06:19Est-ce que la guerre
00:06:19avec la Russie
00:06:20est probable ?
00:06:21Le chef d'état-major
00:06:23des armées
00:06:23nous rappelle
00:06:24dans sa déclaration
00:06:25que nous sommes
00:06:25fondamentalement
00:06:26plus forts que la Russie ?
00:06:28Alors, déjà,
00:06:28on a l'arme nucléaire,
00:06:29comme eux.
00:06:31Comme eux.
00:06:31Donc, théoriquement,
00:06:32on n'a pas à craindre
00:06:33que notre sanctuaire
00:06:34national soit envahi,
00:06:35mais on est plus faible
00:06:36que militairement.
00:06:37Il y a beaucoup
00:06:38de généraux français
00:06:39qui l'ont dit,
00:06:40qui ont dit,
00:06:41nous ne sommes capables
00:06:41de tenir une guerre
00:06:42de haute intensité
00:06:43que pendant quelques jours
00:06:44en termes de munitions.
00:06:46Donc, évidemment...
00:06:47Les missiles supersoniques,
00:06:48hypersoniques,
00:06:49on les a en France ?
00:06:50Non, ils sont en développement.
00:06:52On a des prototypes
00:06:53qui ont commencé,
00:06:54mais on n'en a aucun
00:06:55de disponible
00:06:55dans l'arsenal
00:06:56aujourd'hui,
00:06:57très clairement.
00:06:58Mais surtout,
00:06:59la Russie,
00:07:00c'est un pays
00:07:01relativement vide,
00:07:0222 fois plus grand
00:07:03que la France
00:07:04avec 140 millions d'habitants.
00:07:05Elle est déjà vide,
00:07:06elle n'a pas besoin
00:07:06de conquérir.
00:07:07Et pourquoi la Russie,
00:07:08140 millions d'habitants,
00:07:09irait se battre
00:07:10contre la France,
00:07:10contre l'Europe,
00:07:11contre l'OTAN ?
00:07:12C'est-à-dire entre 500 millions
00:07:13et un milliard d'habitants.
00:07:15Donc, tout ça
00:07:15n'a aucun sens.
00:07:18Moi, ce qui me rassure,
00:07:19si vous voulez,
00:07:19c'est que Trump et Poutine
00:07:20sont en train d'essayer
00:07:21de faire la paix
00:07:23en Ukraine,
00:07:24avec Zelensky,
00:07:24d'ailleurs, qui semblent
00:07:26se prêter plus ou moins
00:07:27au jeu en ce moment,
00:07:29parce qu'il faut
00:07:29que cette guerre,
00:07:30cette poudrière
00:07:30au sein de l'Europe
00:07:31s'arrête
00:07:32pour que ces dirigeants
00:07:33bellicistes
00:07:33ne puissent pas provoquer
00:07:34la guerre
00:07:35en utilisant
00:07:36divers éléments,
00:07:37attaques sous faux drapeaux,
00:07:38etc.
00:07:39Donc, espérons
00:07:40que la paix soit faite
00:07:41et en plus,
00:07:42le plus vite possible,
00:07:42parce que l'Ukraine
00:07:44est encore viable
00:07:45dans la forme où elle est
00:07:46en ayant perdu le Donbass,
00:07:47mais si elle perd
00:07:48tout accès à la mer,
00:07:49si ça devient un état croupion,
00:07:51là, ça devient très dangereux,
00:07:52d'autant plus
00:07:53qu'on sait qu'il y a eu
00:07:53des troupes d'ultra-droite,
00:07:55quasiment néo-nazis,
00:07:57les troupes Azov
00:07:57qui ont été armées militairement,
00:07:59elles n'accepteront
00:07:59jamais la défaite
00:08:00et c'est un vrai danger
00:08:01pour après la guerre
00:08:03en Ukraine.
00:08:04– Oui, et puis les partis
00:08:05Svoboda,
00:08:06Pravi Sector,
00:08:07qui avaient été mis en avant
00:08:08par M. Bernard-Henri Lévy
00:08:09à l'époque,
00:08:10on s'en souvient.
00:08:11Est-ce que vous pensez
00:08:12aujourd'hui,
00:08:12Philippe Murer,
00:08:13que les Français
00:08:14sont bien conscients
00:08:15de ce que le Président
00:08:17est en train
00:08:18de leur préparer
00:08:18comme avenir ?
00:08:20– Je crois que les Français
00:08:22ont été très longtemps
00:08:23dans le déni.
00:08:24Effectivement,
00:08:25ils ont un peu cuit
00:08:26dans la grenouille
00:08:27comme l'eau chaude
00:08:27parce qu'il y a 40 ans,
00:08:29en fait,
00:08:29la France était un pays
00:08:30prospère,
00:08:32en paix à l'intérieur,
00:08:33en sécurité à l'intérieur,
00:08:36en paix avec l'extérieur,
00:08:37tout se passait bien,
00:08:38les dirigeants politiques
00:08:39étaient plutôt aimés
00:08:40de la population
00:08:40et puis 40 ans plus tard,
00:08:43plus rien ne fonctionne,
00:08:44plus rien ne tient debout.
00:08:45Donc,
00:08:46beaucoup de Français
00:08:48ont été dans le déni,
00:08:48mais aujourd'hui,
00:08:50le déclin du pays
00:08:51est tellement accéléré
00:08:52comme plus rien ne fonctionne
00:08:53dans aucun domaine,
00:08:55en fait,
00:08:55même les médias de propagande
00:08:56n'arrivent plus
00:08:57à suivre
00:08:58et à cacher
00:08:59les problèmes
00:09:00de la France.
00:09:01Non, d'ailleurs…
00:09:02– Les problèmes de la France
00:09:03qui sont issus
00:09:04de la même politique,
00:09:06des mêmes partis
00:09:07depuis 40-50 ans,
00:09:08ce qu'on appelait
00:09:09autrefois
00:09:10l'UMPS,
00:09:11qui a fusionné
00:09:12sous Emmanuel Macron.
00:09:13– Exactement,
00:09:13avec le même logiciel
00:09:14qui est un logiciel
00:09:15post-national,
00:09:16post-nation,
00:09:17européiste,
00:09:18mondialiste
00:09:18et qui…
00:09:19Et ces gens-là,
00:09:20en fait,
00:09:20devant le désastre
00:09:21qu'ils ont fait,
00:09:21ils ne peuvent pas
00:09:23se déjuger,
00:09:24forcément,
00:09:25intellectuellement,
00:09:25ils ne peuvent pas
00:09:26changer de cap,
00:09:26ils ne veulent pas
00:09:27renoncer au pouvoir,
00:09:28c'est pour ça
00:09:28qu'ils sont extrêmement
00:09:29dangereux.
00:09:30Mais les Français
00:09:30ont commencé
00:09:31à comprendre tout ça
00:09:32et il y a eu,
00:09:32je pense,
00:09:33un moment de Beyrou
00:09:33en septembre,
00:09:35on l'a senti,
00:09:35je ne sais pas
00:09:36ce que vous en pensez,
00:09:37un moment donné,
00:09:38les Français se sont dit
00:09:38mais en fait,
00:09:39donc ils ont fait
00:09:40un désastre
00:09:40dans tous les domaines,
00:09:41sécurité,
00:09:42flux d'immigration,
00:09:48qui a 5,5% du PIB,
00:09:49une dette qui fait
00:09:501 000 milliards d'euros
00:09:50de plus
00:09:50et ils sont incapables
00:09:52de résoudre le problème,
00:09:53ils sont impuissants
00:09:54en fait.
00:09:55Et la seule chose
00:09:55qui les intéresse,
00:09:56c'est de ne pas retourner
00:09:57devant le peuple,
00:09:57qu'il n'y ait pas de dissolution
00:09:58pour garder leur siège.
00:10:00Donc là,
00:10:00à ce moment-là,
00:10:01je trouve qu'il y a eu
00:10:02un moment où
00:10:02on a senti
00:10:04une forme de déconsidération
00:10:05de la caste
00:10:07qui est complète,
00:10:08qui est importante
00:10:09et d'ailleurs,
00:10:09ça se voit
00:10:10avec Emmanuel Macron
00:10:11qui est tombé
00:10:12de 25 à 12%
00:10:13en quelques mois.
00:10:14Vraiment,
00:10:15ça s'est fait
00:10:15à bas bruit.
00:10:17Donc là,
00:10:17cette caste
00:10:18est extrêmement dangereuse.
00:10:19Elle est dans une course
00:10:20en avant.
00:10:22Elle déteste le peuple
00:10:23et elle est détestée
00:10:23par le peuple.
00:10:24Elle déteste tellement
00:10:25le peuple
00:10:25qu'elle propose même
00:10:26de censurer
00:10:27les réseaux sociaux.
00:10:28C'est ce que propose
00:10:29en tout cas
00:10:29Emmanuel Macron,
00:10:30notamment à l'égard
00:10:31du réseau social X.
00:10:33Exactement.
00:10:34Et alors,
00:10:34avant de parler
00:10:35des réseaux sociaux,
00:10:36elle censure aussi
00:10:36en fait les défilés militaires.
00:10:38Par exemple,
00:10:39le défilé du 11 novembre,
00:10:40le défilé du 14 juillet.
00:10:41Avant,
00:10:42on a des images d'archives
00:10:43grâce aux réseaux sociaux,
00:10:44d'ailleurs,
00:10:44qui ne m'aiment pas
00:10:44à cause de ça,
00:10:45où on voit
00:10:46Chirac et Jospin,
00:10:47il y a 25 ans,
00:10:48descendre les Champs-Élysées
00:10:49qui étaient pleins
00:10:49avec les gens
00:10:51qui viennent leur serrer la main,
00:10:53les embrasser
00:10:53et vraiment une ambiance
00:10:55assez joyeuse
00:10:56et on sent
00:10:56que ces politiques
00:10:57sont considérées.
00:10:58Maintenant,
00:10:58Emmanuel Macron
00:10:59descend les Champs-Élysées
00:11:00que ce soit le 14 juillet
00:11:01ou le 11 novembre.
00:11:03En fait,
00:11:03les Champs-Élysées
00:11:03sont vidées
00:11:04pour éviter les sifflets
00:11:05et les colibets.
00:11:06On vous explique
00:11:07que c'est parce
00:11:07qu'ils sont partis déjeuner.
00:11:08Oui, en fait,
00:11:09Emmanuel Macron salue
00:11:11quand même une foule
00:11:11qui n'est pas là.
00:11:12En fait,
00:11:13on est dans un décor
00:11:14Pomponimkin,
00:11:14on est à la fin
00:11:16de l'UE-RSS,
00:11:17je pense,
00:11:18et tout ce qui reste
00:11:19à la caste au pouvoir,
00:11:20c'est de masquer,
00:11:22de ne pas voir
00:11:22la colère des Français,
00:11:24donc soit en vidant
00:11:25les défilés des Français,
00:11:26nationaux,
00:11:27soit en censurant
00:11:29les réseaux sociaux.
00:11:31Moi, je pense,
00:11:32franchement,
00:11:33je vous le dis,
00:11:34je ne l'espère pas,
00:11:35mais que cette caste
00:11:36a pour projet,
00:11:36à un moment,
00:11:37dans quelques années,
00:11:38de fermer
00:11:39les médias alternatifs.
00:11:40Ils veulent censurer
00:11:40les réseaux sociaux,
00:11:41mais des médias alternatifs
00:11:42comme TV Liberté
00:11:43qui a un million d'abonnés,
00:11:44ça fait de l'ombre au pouvoir.
00:11:45Et ils n'aiment pas ça.
00:11:47Ils ne peuvent tenir
00:11:48qu'en empêchant tout débat,
00:11:50en empêchant toute expression populaire.
00:11:52Il n'y a plus de débat
00:11:52sur le service public
00:11:53sur France Télévisions.
00:11:55Alors, le débat...
00:11:55Encore ce soir ou jamais,
00:11:57cette émission
00:11:57avec Frédéric Taddeï
00:11:58qui réunissait des gens
00:11:59qui pouvaient être
00:12:00en désaccord,
00:12:02mais qui débattaient librement.
00:12:03Une des émissions
00:12:03les plus intéressantes
00:12:04qui a disparu
00:12:05du service public,
00:12:05effectivement.
00:12:06Mais les médias privés
00:12:07sont guère mieux
00:12:07puisqu'il y a beaucoup de sujets
00:12:08qu'on n'a pas le droit d'aborder,
00:12:11dont un des plus importants,
00:12:12la sortie de l'Union européenne,
00:12:13remettre en cause
00:12:13de l'Union européenne.
00:12:14Donc, médias privés,
00:12:15mainstream ou publics,
00:12:16c'est le même combat.
00:12:18Et moi, je crains vraiment
00:12:19cette volonté
00:12:20de fermer les réseaux sociaux
00:12:21et de fermer
00:12:21les médias alternatifs
00:12:22dans cinq ans.
00:12:23Donc, en fait,
00:12:24la résistance,
00:12:24qu'elle soit politique
00:12:25ou médiatique,
00:12:26en fait,
00:12:27nous sommes complètement liés
00:12:29les uns aux autres
00:12:29parce qu'ils ont besoin
00:12:31de l'abandon
00:12:31de la liberté d'expression.
00:12:33Là où je dirais
00:12:34qu'il y a de l'espoir,
00:12:35c'est qu'on a quand même
00:12:36à peu près 40%
00:12:37des Français
00:12:37qui sont réveillés.
00:12:39Je dirais qu'il y a
00:12:39les 36% qui veulent
00:12:40la sortie de l'Union européenne,
00:12:42qui ont compris
00:12:42qu'il faut sortir
00:12:43du logiciel post-national,
00:12:45plus quelques pourcents autour.
00:12:47Et maintenant,
00:12:48il faut arriver
00:12:48à être majoritaire
00:12:49pour faire face
00:12:50à une case
00:12:51qui est dangereuse
00:12:52et qui est dans une fuite
00:12:53en avant liberticide.
00:12:55Le général de Gaulle,
00:12:57en son temps,
00:12:57parlait de Chianly.
00:12:58Je crois qu'on a même
00:12:59dépassé le stade
00:13:00de la Chianly.
00:13:01Vous proposez donc
00:13:03un changement politique
00:13:04radical
00:13:05basé sur
00:13:06ce que vous appelez
00:13:07le principe spirituel
00:13:09de la nation.
00:13:10Pourquoi vous pensez
00:13:11aujourd'hui
00:13:11que la France
00:13:12n'a plus de pouvoir ?
00:13:13Pourquoi vous pensez aussi
00:13:14que la France
00:13:15n'est même plus un État ?
00:13:17En fait,
00:13:17j'étais justement
00:13:18sur un plateau
00:13:19de Frédéric Tadé.
00:13:20J'avais l'honneur
00:13:20d'être à côté
00:13:21de cette grande dame
00:13:22qui est Marie-France Garraud.
00:13:23Immense.
00:13:24Immense dame.
00:13:24Et qui disait,
00:13:25voilà,
00:13:26pour qu'une collectivité humaine,
00:13:27un État,
00:13:28soit souverain,
00:13:28il faut qu'il dispose
00:13:29de quatre pouvoirs.
00:13:32Battre monnaie,
00:13:34écrire les lois,
00:13:35rendre la justice,
00:13:37décider de la paix
00:13:38et de la guerre.
00:13:39Et elle disait,
00:13:40elle continuait,
00:13:41ça fait depuis
00:13:42Philippe Lebel
00:13:43qu'on le sait,
00:13:43on a eu le temps
00:13:44d'intégrer tout ça.
00:13:45Et est-ce que la France
00:13:46est encore un État ?
00:13:48Si on est rigoureux,
00:13:49la réponse est non.
00:13:50Oui.
00:13:50Donc,
00:13:51c'est ça le problème.
00:13:53Et le problème,
00:13:55c'est que la nation,
00:13:56c'est deux choses à la fois.
00:13:57C'est à la fois un principe politique
00:13:58indépassable,
00:13:59on en discutera,
00:14:00on y reviendra dessus peut-être,
00:14:02et aussi un principe spirituel.
00:14:04Et pour imposer le machin européen,
00:14:06en fait,
00:14:07les élites européistes
00:14:08ont décidé
00:14:10d'effacer la nation.
00:14:11Ça s'est fait
00:14:12avec Valéry Giscard d'Estaing
00:14:13qui a dit
00:14:14la France est trop petite,
00:14:15elle ne peut rien faire toute seule.
00:14:16Ça a continué
00:14:17avec Bernard-Henri Lévy
00:14:18et suivi par
00:14:20beaucoup de gens de gauche
00:14:21qui disent
00:14:21la France a une histoire horrible
00:14:23de colonisation,
00:14:24d'esclavage,
00:14:25de collaboration
00:14:26et d'avoir perpétué
00:14:28quasiment les crimes nazis
00:14:29pendant la Deuxième Guerre mondiale.
00:14:31Donc,
00:14:31oublier la France,
00:14:32repentance,
00:14:33son passé est très mauvais.
00:14:35Et puis,
00:14:35Mitterrand a fini
00:14:36avec le point final,
00:14:37en fait,
00:14:38la France est votre présent
00:14:39et l'Europe est notre avenir.
00:14:40Ce qui voulait dire
00:14:40la France,
00:14:41c'est le passé
00:14:41et l'Union européenne,
00:14:43c'est notre avenir.
00:14:44Et en fait,
00:14:45en faisant ça,
00:14:46avec cette atmosphère
00:14:46de repentance,
00:14:47ils ont dit aux Français
00:14:48la France ne vaut rien.
00:14:49Oubliez la France
00:14:50pour vous jeter
00:14:51dans le machin européen.
00:14:52Et là,
00:14:53ils ont commis
00:14:53un véritable crime spirituel.
00:14:55Pourquoi ?
00:14:56Parce que,
00:14:57comme le dit Ernest Rénan,
00:14:58dans Qu'est-ce qu'une nation ?
00:15:00Une nation,
00:15:01c'est une grande solidarité
00:15:02constituée par le sentiment
00:15:04des sacrifices
00:15:05qu'on a fait hier
00:15:06et qu'on est prêt
00:15:07à faire encore.
00:15:08Donc,
00:15:08une nation,
00:15:09c'est quelque chose
00:15:10qui est plus grand que nous.
00:15:11C'est bon gouverner vivant.
00:15:13Exactement.
00:15:13Voilà.
00:15:14Quand on a sacrifié
00:15:15pour faire des choses,
00:15:16en fait,
00:15:16c'est là où les choses
00:15:17ont de la valeur.
00:15:19Et les ancêtres,
00:15:20la gloire nationale,
00:15:21tout ça,
00:15:21c'est ça qui permet
00:15:22la vie commune,
00:15:23le désir de vie commune.
00:15:24C'est ce principe spirituel
00:15:25qu'ils ont essayé
00:15:27de détruire,
00:15:27qui n'est pas complètement détruit.
00:15:29Et c'est de cela.
00:15:30Et c'est pour ça
00:15:31que la France est atomisée,
00:15:32en fait,
00:15:32et disloquée.
00:15:33C'est à cause de cela.
00:15:35Mais alors,
00:15:35les amoureux de l'Union européenne
00:15:37vont vous dire,
00:15:38mais regardez Outre-Rhin,
00:15:39comme ça se passe bien
00:15:40en Allemagne,
00:15:41ils ont un État
00:15:42qui dépense beaucoup moins
00:15:43que la France,
00:15:44qui est beaucoup plus rationnel,
00:15:45ils travaillent plus.
00:15:46Le modèle allemand,
00:15:47c'est ce qu'on devrait copier.
00:15:48Le modèle allemand,
00:15:50le modèle allemand,
00:15:51premièrement,
00:15:52en fait,
00:15:52il ne faut jamais copier,
00:15:54il faut rester soi-même.
00:15:55Parce que si vous gouvernez
00:15:56les Français
00:15:56comme des teutons,
00:15:57en fait,
00:15:57vous n'allez certainement
00:15:58pas faire exprimer
00:15:59le génie français.
00:16:01Deuxièmement,
00:16:01factuellement,
00:16:02l'Allemagne est en pleine déroute,
00:16:04en pleine déroute économique
00:16:06et démographique.
00:16:07Au niveau économique,
00:16:08ce n'est pas de croissance
00:16:09depuis 5 ans,
00:16:10donc ça commence à peser
00:16:11très lourd,
00:16:12et une production industrielle
00:16:13qui a baissé de 25%
00:16:14en 8 ans.
00:16:15Donc on est dans la catastrophe.
00:16:16Et n'oublions pas
00:16:17qu'au niveau démographique,
00:16:18l'Allemagne est en train
00:16:19de devenir un pays très vieux,
00:16:20avec 1,3 enfants par femme
00:16:22depuis 50 ans.
00:16:23S'il n'y avait pas eu
00:16:23la réunification,
00:16:24qui était comme s'ils avaient
00:16:25eu 15 millions d'enfants
00:16:26d'un coup,
00:16:27en fait,
00:16:27ça serait vu de façon
00:16:29beaucoup plus rapide.
00:16:31Au début des années 2000,
00:16:32on aurait vu ce problème
00:16:33de vieillissement.
00:16:34Donc la France
00:16:35n'a rien à envier.
00:16:36Mais pour revenir sur la nation,
00:16:37en fait,
00:16:38rien ne peut tenir
00:16:40entre les hommes
00:16:40sans retour de la nation,
00:16:42et rien ne peut se faire
00:16:42politiquement comme solution
00:16:44sans retour de la nation.
00:16:45Donc voilà,
00:16:46c'est vraiment indispensable.
00:16:48Et c'est nous-mêmes,
00:16:49c'est notre nation,
00:16:50notre âme,
00:16:50nos racines
00:16:51que nous devons retrouver.
00:16:52– Donc un retour
00:16:53à la nation
00:16:54qui passe donc
00:16:55par un retrait
00:16:56de la France,
00:16:57de l'Union européenne.
00:16:58Comment on s'y prend ?
00:16:59Les Anglais l'ont réussi,
00:17:02mais en France,
00:17:02on a des gens
00:17:03comme Ségolène Royal
00:17:04qui, dans une interview,
00:17:06dit,
00:17:07mais soyez-en sûr,
00:17:08nous ne proposerons pas
00:17:09de référendum aux Français
00:17:11sur la sortie
00:17:11de l'Union européenne.
00:17:12Et ils sont à peu près
00:17:13tous comme ça,
00:17:14de droite à gauche.
00:17:15– Alors politiquement,
00:17:17en fait,
00:17:17la CASE va tout faire
00:17:18pour tout tenir
00:17:19le plus longtemps possible.
00:17:20Et tout explosera
00:17:21d'un coup en même temps.
00:17:22On arrivera
00:17:23à faire tout sauter,
00:17:24que ce soit la censure,
00:17:25le problème de l'Union européenne,
00:17:26le problème des flux
00:17:27d'immigration,
00:17:27d'insécurité,
00:17:28tout va empirer
00:17:29jusqu'à ce que le peuple français
00:17:31soit suffisamment révolté,
00:17:32qu'on trouve une solution politique
00:17:34pour sortir de ce problème
00:17:36de l'Union européenne.
00:17:37Parce qu'elle a tout cannibalisé,
00:17:39toutes nos lois,
00:17:40que ce soit la politique
00:17:41de la monnaie,
00:17:42la politique commerciale,
00:17:43l'agriculture,
00:17:43l'économie,
00:17:45même le budget,
00:17:46bientôt la santé
00:17:47et la défense européenne.
00:17:48Donc, il faut quand même
00:17:49bien dire les choses.
00:17:51Qu'est-ce qui fait
00:17:51qu'aujourd'hui,
00:17:52l'agriculture est dans le désastre
00:17:53en France,
00:17:54dans un véritable désastre ?
00:17:55Qui est-ce qui a fait
00:17:56qu'il y a du libre-échange
00:17:57et des importations
00:17:58de la concurrence déloyale
00:18:00de pays à bas salaire ?
00:18:02Eh bien, c'est l'Union européenne.
00:18:03Qu'est-ce qui a fait
00:18:03la même chose pour l'industrie ?
00:18:05Empêcher de protéger
00:18:06la commande publique
00:18:07aussi industrielle,
00:18:08imposer des importations
00:18:09de pays à bas salaire
00:18:10comme la Chine ?
00:18:11C'est l'Union européenne.
00:18:12Qu'est-ce qui fait
00:18:13qu'en termes de migratoires,
00:18:14nous n'avons pas le droit
00:18:15d'avoir de garde-frontière ?
00:18:16C'est quand même
00:18:17complètement flou.
00:18:17Nous n'avons pas le droit
00:18:18d'avoir de postes-frontières
00:18:19pour contrôler les frontières
00:18:21et voir qui rentre,
00:18:22qui sort,
00:18:22et accepter ceux
00:18:23qui ont un visa
00:18:24et refuser ceux
00:18:25qui sont illégaux.
00:18:26C'est l'Union européenne.
00:18:26Et qui est-ce qui nous impose
00:18:27ce droit au groupement familial
00:18:28à l'asile politique ?
00:18:30C'est l'Union européenne
00:18:31qui verrouille tout ça.
00:18:33Donc, très clairement,
00:18:34si on garde le même cap
00:18:35aujourd'hui
00:18:35en restant dans l'Union européenne,
00:18:37on gardera le même cap.
00:18:38En fait, la France,
00:18:39ça sera un désastre.
00:18:41Le désastre continuera
00:18:42exactement de la même manière
00:18:43en s'accélérant.
00:18:45Voilà.
00:18:45Si on veut retrouver
00:18:46ce principe spirituel
00:18:47d'être une nation,
00:18:49si on veut retrouver
00:18:50la maîtrise de notre destin,
00:18:51si on veut retrouver
00:18:52la capacité
00:18:52de décider
00:18:53et de mettre en place
00:18:55toutes les lois
00:18:56qu'il faut
00:18:56pour sortir de nos problèmes,
00:18:58eh bien,
00:18:58il faut absolument sortir
00:19:00de l'Union européenne.
00:19:00Mais comment s'y prend-on
00:19:01concrètement ?
00:19:03Ah ben, écoutez,
00:19:03ça sera l'avenir
00:19:05qui nous le dira.
00:19:06La situation est hyper chaotique.
00:19:08La caste, à peur,
00:19:09n'arrive plus
00:19:10à tenir le peuple.
00:19:11De plus en plus de gens
00:19:12voient la toxicité
00:19:14de l'Union européenne.
00:19:15Le dernier exemple en date,
00:19:16c'est le Mercosur.
00:19:17Et tout le monde sait
00:19:18qu'on va détruire
00:19:19les forêts d'Amazonie
00:19:20pour faire des cheptels géants
00:19:22de vaches là-bas
00:19:23et détruire les éleveurs
00:19:25en France.
00:19:25Ça n'a plus aucun sens.
00:19:27Après, politiquement,
00:19:28ça sera complexe.
00:19:29Nous, ce qu'on fait,
00:19:30c'est de dire,
00:19:31voilà, on peut s'en sortir,
00:19:32voilà le projet.
00:19:33En termes politiques,
00:19:34moi, je veux me battre
00:19:35pour essayer de rassembler
00:19:37tous ceux
00:19:37qui veulent
00:19:38l'indépendance
00:19:39de la France,
00:19:40qui veulent la sortie
00:19:41de l'Union européenne,
00:19:42l'indépendance de la France.
00:19:43Maintenant,
00:19:44nous n'avons pas,
00:19:45personne n'a la vision
00:19:46de comment on va y arriver.
00:19:48Il faut que tout le monde
00:19:48pousse en même temps.
00:19:50Tout le peuple français
00:19:50doit se battre
00:19:51parce que nous avons
00:19:51des élites
00:19:52qui sont les pires
00:19:53depuis 200 ans.
00:19:54Je veux dire,
00:19:54et qui veulent tout tenir,
00:19:55qui veulent tenir,
00:19:56qui sont prêts
00:19:56à détruire la démocratie
00:19:58et la liberté d'expression.
00:19:59Tout le monde
00:20:00va devoir se battre
00:20:00et pousser
00:20:01pour trouver une solution.
00:20:02– Ce redressement
00:20:03de l'économie française,
00:20:04Charles Gaffe,
00:20:05que l'on recevait
00:20:06sur le plateau
00:20:08TV Liberté,
00:20:09nous expliquait bien
00:20:10qu'il était impossible
00:20:11dans le cadre
00:20:12de l'Union européenne.
00:20:14Et donc,
00:20:14pour ce redressement,
00:20:16vous dites que
00:20:17le général de Gaulle
00:20:18avait montré
00:20:20le cap
00:20:20d'une voie
00:20:21qui assure
00:20:23une prospérité.
00:20:24Quel était
00:20:25l'esprit
00:20:25de cette voie ?
00:20:27– Alors,
00:20:29l'esprit
00:20:30de cette voie,
00:20:31c'était
00:20:31à la fois
00:20:33de favoriser
00:20:34l'économie
00:20:35parce que ça permet
00:20:35la puissance
00:20:36de la France
00:20:37et ça permet aussi
00:20:38la subsistance
00:20:39de chaque Français
00:20:40avec une valeur travail
00:20:41et un travail
00:20:43qui était
00:20:44dignement payé,
00:20:45correctement payé
00:20:46pour chaque Français.
00:20:46C'est pendant
00:20:47les deux quinquennats
00:20:50du général de Gaulle,
00:20:51en fait,
00:20:51les dix ans
00:20:51du général de Gaulle
00:20:52qu'au pouvoir,
00:20:54qu'on a vu
00:20:54le pouvoir d'achat
00:20:55le plus progressé,
00:20:56l'industrie le plus progressé.
00:20:58Et effectivement,
00:20:58il n'a pas tort.
00:20:58Par exemple,
00:20:59le général de Gaulle,
00:21:00Charles de Gave,
00:21:00n'a pas tort
00:21:01quand le général de Gaulle
00:21:02prend le pouvoir en 1958.
00:21:03Il se retrouve
00:21:04avec une quatrième république
00:21:05qui est incapable
00:21:05de gérer la guerre d'Algérie
00:21:06mais aussi
00:21:07qui est incapable
00:21:08de gérer
00:21:08un déficit budgétaire
00:21:09de plus de 5% du PIB
00:21:10comme aujourd'hui.
00:21:12Qu'est-ce qu'il fait ?
00:21:12D'un côté,
00:21:13il passe la paille de fer
00:21:14sur les dépenses,
00:21:15les dépenses inutiles
00:21:16pour éviter le gaspillage
00:21:18et redresser
00:21:19les comptes publics
00:21:19mais en même temps,
00:21:20comme ça,
00:21:21ça a un effet
00:21:21de faire rentrer
00:21:22la France dans la récession,
00:21:24il compense
00:21:24en dévaluant
00:21:26la monnaie de 40%.
00:21:27Ce qu'on ne peut plus faire
00:21:29aujourd'hui
00:21:29en étant dans l'Union européenne.
00:21:30Ce qui permet
00:21:31de relancer la production,
00:21:32les exportations,
00:21:33faire baisser les importations
00:21:35et permettre à la fois
00:21:36d'équilibrer
00:21:36pendant dix ans
00:21:37le déficit budgétaire
00:21:39et à la fois
00:21:40d'avoir une croissance
00:21:41qui est importante
00:21:42avec un accent
00:21:43sur l'industrie,
00:21:44avec l'État stratège,
00:21:45avec la protection
00:21:46des intérêts.
00:21:47C'est ça qu'il faut
00:21:48qu'on retrouve.
00:21:48Beaucoup sur le fait
00:21:49de favoriser
00:21:50les petites entreprises,
00:21:52les petites entreprises
00:21:53industrielles
00:21:54ou même
00:21:54les petites exploitations
00:21:56agricoles.
00:21:57Pourquoi ce goût
00:21:58pour les petits ?
00:22:00Alors,
00:22:01deux choses.
00:22:02Il nous faut un modèle
00:22:03qui ne soit
00:22:03ni la gauche collectiviste
00:22:05ni la droite d'argent.
00:22:07Pourquoi ce goût ?
00:22:08Pour les petits,
00:22:09sans doute pour la créativité,
00:22:10mais surtout pour le fait
00:22:11que ce n'est pas
00:22:12un problème économique,
00:22:13c'est un problème démocratique.
00:22:14On voit qu'on a
00:22:15des entreprises
00:22:17qui sont de plus en plus puissantes,
00:22:19de plus en plus grosses
00:22:20à cause de la financiarisation.
00:22:22Ça a permis ça.
00:22:23Les gouvernements
00:22:23ne s'y sont pas opposés.
00:22:25Et donc,
00:22:26si la capacité
00:22:28de création de richesses
00:22:29et l'argent
00:22:30se retrouvent
00:22:30que dans quelques mains
00:22:31comme aujourd'hui,
00:22:32eh bien, forcément,
00:22:33ça corrompe la démocratie
00:22:34et ça perturbe la démocratie.
00:22:36– C'est la dérive nécessaire
00:22:37du capitalisme,
00:22:39le fait de favoriser les gros,
00:22:42que ça aille toujours
00:22:43vers le monopole.
00:22:44C'est une dérive
00:22:45du capitalisme ?
00:22:46– Franchement,
00:22:46quand vous êtes
00:22:46dans un secteur d'activité,
00:22:48si vous avez une entreprise
00:22:48assez grosse,
00:22:49votre intérêt,
00:22:50c'est de se constituer
00:22:50une rente
00:22:51en rachetant petit à petit
00:22:52des entreprises
00:22:53pour être en monopole
00:22:55ou à deux ou trois
00:22:56et capter le marché.
00:22:58Comme ça,
00:22:58vous n'avez plus aucun risque
00:22:59et vous êtes sûr
00:22:59de vous enrichir
00:23:01et de vous enrichir beaucoup.
00:23:02Mais ça,
00:23:03un gros avantage,
00:23:04ce n'est pas bon
00:23:04pour les clients,
00:23:05ce n'est pas bon
00:23:05pour la démocratie,
00:23:07ça donne des gens
00:23:08beaucoup trop puissants,
00:23:10effectivement,
00:23:10donc il est fondamental
00:23:11de favoriser
00:23:12la petite propriété.
00:23:13C'est aussi
00:23:13pour une question
00:23:14d'humanité.
00:23:15Vous voyez,
00:23:15par exemple,
00:23:16les laboratoires
00:23:16d'analyse médicale.
00:23:17Avant,
00:23:18c'était chaque laboratoire
00:23:19d'analyse médicale,
00:23:20dans chaque village
00:23:21ou ville de France,
00:23:23était contrôlé
00:23:23par une personne
00:23:24qui était un entrepreneur.
00:23:25On a laissé,
00:23:27en fait,
00:23:27on a cassé les lois
00:23:28et on a fait en sorte
00:23:29que des financiers
00:23:30puissent racheter
00:23:30ces laboratoires
00:23:31d'analyse médicale.
00:23:32Pareil pour les campings.
00:23:34Les campings,
00:23:34maintenant,
00:23:35sont détenus
00:23:35par des hedge funds.
00:23:36On a laissé des campings
00:23:37détenir des hedge funds,
00:23:38les casses automobiles.
00:23:40Et tout ça,
00:23:40c'est aussi le cas des banques.
00:23:42Il y avait beaucoup
00:23:42de petites banques
00:23:43en France
00:23:44qui ont toutes été
00:23:45rachetées par LCL,
00:23:46Société Générale,
00:23:47Crédit Agricole,
00:23:48on en a 4 ou 5,
00:23:49BNP, c'est tout.
00:23:49C'est clair.
00:23:50Et c'est un effet
00:23:51déshumanisant tout ça
00:23:52parce qu'en fait,
00:23:52quand vous êtes
00:23:53avec une petite entreprise
00:23:54en face de vous,
00:23:55une petite structure,
00:23:56on a quelque chose
00:23:56de beaucoup plus humain
00:23:57que quand vous êtes
00:23:58face à des gigastructures.
00:24:00Donc, c'est à l'État
00:24:01de réguler ça.
00:24:02Ce n'est pas à l'État
00:24:02de tout contrôler,
00:24:03mais c'est à l'État
00:24:04de réguler
00:24:04et de faire en sorte
00:24:05qu'on ait
00:24:05de la petite propriété.
00:24:07De la petite propriété
00:24:08aussi au niveau
00:24:09de l'immobilier
00:24:10pour que les gens
00:24:10puissent acheter
00:24:11le patrimoine
00:24:14de leur vie, en fait.
00:24:15Et ça, c'est fondamental.
00:24:16C'est ça qu'on a oublié
00:24:17en oubliant
00:24:18de réguler l'économie.
00:24:20Par une réduction,
00:24:21dites-vous,
00:24:21donc,
00:24:22du rôle de l'État
00:24:23et donc de ses dépenses
00:24:25et vous proposez
00:24:26dans ce cadre-là
00:24:27un plan d'économie
00:24:29de plus de 105 milliards d'euros.
00:24:33Est-ce que c'est
00:24:34le président argentin,
00:24:36Mileï ?
00:24:36Ça sera un grand ménage
00:24:37à la Mileï
00:24:38que vous souhaitez ?
00:24:40Il faut faire un grand ménage
00:24:41à la paille de fer
00:24:42parce que l'argent
00:24:43de l'État qui est dépensé,
00:24:44c'est l'argent
00:24:44des impôts des Français.
00:24:46Les Français qui sont appauvris
00:24:47en plus,
00:24:48il faut faire d'autant plus
00:24:49attention à l'argent
00:24:50qu'on dépense,
00:24:51ce qui n'est pas du tout
00:24:51le cas aujourd'hui.
00:24:53Après,
00:24:54non,
00:24:54pas Mileï
00:24:54parce que Mileï,
00:24:55c'est à la paille de fer
00:24:57mais ça va beaucoup trop loin,
00:24:59ça va à la réduction
00:25:00des dépenses d'éducation,
00:25:01des dépenses d'avenir
00:25:02pour la nation.
00:25:05Ça,
00:25:05il ne faut pas le faire en France,
00:25:06on n'en a absolument pas besoin,
00:25:07ce n'est pas une bonne idée.
00:25:08Donc,
00:25:09le plan,
00:25:09c'est quoi ?
00:25:09C'est de taper sur le...
00:25:11Vous dites,
00:25:11ça sera un plan d'économie
00:25:13sans larmes ?
00:25:13Sans larmes.
00:25:14Pourquoi ?
00:25:15Parce qu'il n'y aura pas de larmes
00:25:16pour les Français.
00:25:16On ne va pas demander
00:25:17de baisser les retraites,
00:25:18d'augmenter,
00:25:20de taper sur les retraités actuels
00:25:21ou les retraités futurs
00:25:22en leur disant
00:25:23vous partirez à 67 ans
00:25:24puis 70 ans
00:25:25ou les jeunes
00:25:26en leur disant
00:25:27vous allez cotiser
00:25:27de plus en plus
00:25:28pour les autres.
00:25:30En fait,
00:25:30c'est un autre plan.
00:25:32La sortie de l'Union Européenne,
00:25:33ça va permettre déjà
00:25:34d'économiser 10 milliards d'euros.
00:25:35C'est la contribution
00:25:36puisque la France subventionne
00:25:37énormément de pays
00:25:38de l'Union Européenne.
00:25:39On est un très grand donateur.
00:25:41C'est la contribution nette annuelle
00:25:43de la France
00:25:43au budget de l'Union Européenne,
00:25:4510 milliards d'euros.
00:25:4510 milliards d'euros aujourd'hui.
00:25:46Ça en récupère
00:25:47en sortant de l'Union Européenne.
00:25:49Exactement.
00:25:49On n'a plus à le payer
00:25:50comme les Anglais
00:25:51n'ont plus à le payer
00:25:52depuis qu'ils sont sortis.
00:25:53En plus,
00:25:53ça va augmenter sans cesse
00:25:54puisque le budget augmente.
00:25:56Suppression du millefeuille administratif
00:25:58qui crée des baronnies locales.
00:26:00En fait,
00:26:01aujourd'hui,
00:26:01on a un millefeuille administratif
00:26:02délirant.
00:26:03On en parle
00:26:03mais personne n'en fait rien.
00:26:04C'est l'État,
00:26:05les régions,
00:26:06les départements,
00:26:07les collectivités...
00:26:08Les régions,
00:26:09départements,
00:26:10communautés d'agglomération,
00:26:11métropoles,
00:26:12communautés de communes,
00:26:13communes.
00:26:13C'est beaucoup trop gros.
00:26:14Je veux dire,
00:26:15il faut revenir à État,
00:26:16départements,
00:26:17communes.
00:26:18Et à partir de ce moment-là,
00:26:20si les gens veulent garder
00:26:21leur communauté de communes,
00:26:22ils pourront le faire
00:26:23par référendum.
00:26:23Mais le reste,
00:26:24État, départements,
00:26:25communes,
00:26:26pour être proche des gens
00:26:27et avoir peu de structures
00:26:28et pas des barons locaux.
00:26:29Ça coûte 7 milliards d'euros.
00:26:30La région,
00:26:31c'était sous François Mitterrand,
00:26:33créature de Jacques Attali.
00:26:36Je crois qu'il a fait...
00:26:37C'est un peu de décentralisation.
00:26:38Je crois qu'il a fait
00:26:38les grandes régions,
00:26:39mais je crois que ça vient d'avant,
00:26:41il me semble.
00:26:41Je ne me rappelle plus
00:26:42de la date où...
00:26:43Je crois que c'était
00:26:43les années 80, les régions.
00:26:44C'est bien possible.
00:26:46Et effectivement,
00:26:46ça coûte très, très cher.
00:26:47Ça a créé des barons locaux,
00:26:49mais ils ont très peu
00:26:50de compétences,
00:26:51mais énormément de moyens.
00:26:52Je crois que ça coûte
00:26:524 milliards d'euros,
00:26:53les régions.
00:26:54C'est une fortune.
00:26:55L'immigration,
00:26:56ça rapporte combien
00:26:56chaque année,
00:26:58Philippe Murré ?
00:26:58L'immigration,
00:26:59ça coûte extrêmement cher
00:27:00chaque année.
00:27:01Vous nous dites le contraire.
00:27:02Ça ne rapporte pas.
00:27:02Ça coûte.
00:27:03Ça coûte très cher.
00:27:04Ah oui ?
00:27:05Parce qu'on est quand même
00:27:06chez les fous en France.
00:27:07On fait des choses
00:27:08qui sont absurdes.
00:27:09Par exemple,
00:27:09il y a un RSA pour les étrangers.
00:27:11Donc vous êtes étranger,
00:27:11vous pouvez avoir le RSA.
00:27:13Donc on fait venir
00:27:13des gens de l'étranger
00:27:14pour leur donner une allocation
00:27:16pour ne pas travailler.
00:27:16Ils n'ont cotisé à rien,
00:27:17mais ils ont droit.
00:27:18C'est ça.
00:27:19Le RSA,
00:27:20c'est l'ultime bouée de sauvetage
00:27:21pour ne pas que les Français
00:27:22se retrouvent à la rue.
00:27:23C'est comme ça.
00:27:23Et c'est logique de le faire.
00:27:25Et pas plus.
00:27:26Par contre,
00:27:27de donner le RSA aux étrangers,
00:27:28ça coûte par exemple
00:27:292 milliards d'euros.
00:27:30Non,
00:27:30si vous ne trouvez pas
00:27:31de travail en France,
00:27:31vous n'êtes pas capable
00:27:32d'assumer vos moyens financiers,
00:27:34vous devez rentrer dans votre pays.
00:27:36Ça me paraît normal.
00:27:36Il n'y a que la France
00:27:37pour faire des choses pareilles
00:27:39et c'est terrible.
00:27:40Il y a beaucoup d'autres choses.
00:27:42Les étudiants étrangers aussi.
00:27:44Ça coûte extrêmement cher.
00:27:45Ça coûte 10 000 euros
00:27:46par étudiant étranger.
00:27:47Est-ce qu'on est obligé
00:27:48de faire venir
00:27:48autant d'étudiants étrangers
00:27:49alors qu'on n'a plus de moyens ?
00:27:51Donc il faut s'abrer
00:27:51dans ces dépenses-là
00:27:53parce qu'il faut d'abord
00:27:54protéger les Français.
00:27:55Le rôle d'un gouvernement
00:27:56c'est de protéger les Français
00:27:58et surtout quand on est
00:27:59en difficulté budgétaire
00:28:00c'est certainement pas
00:28:01d'aller gaspiller l'argent
00:28:03envers l'étranger.
00:28:04De la même manière
00:28:05l'aide au développement
00:28:06de 14 milliards d'euros
00:28:07il faut la réduire.
00:28:08On n'a plus les moyens
00:28:09aujourd'hui.
00:28:09On ne va pas taper
00:28:10dans les retraites
00:28:11pour continuer à faire
00:28:12de l'aide au développement
00:28:13qui est d'ailleurs
00:28:13parfois assez étrange.
00:28:17Alors énorme piste d'économie.
00:28:19Vous parlez de 75 milliards
00:28:21à récupérer
00:28:22sur la fraude sociale et fiscale.
00:28:25Alors comment vous vous y prenez
00:28:26parce qu'aujourd'hui
00:28:27je crois qu'on essaye
00:28:28quand même d'aller récupérer
00:28:29ici et là.
00:28:31Quelle est votre technique
00:28:32pour récupérer
00:28:33jusqu'à 75 milliards
00:28:34de ces fraudes ?
00:28:35Non 65.
00:28:36Alors 30 sur la fraude fiscale.
00:28:38Sur la fraude fiscale
00:28:38notamment on a une fraude
00:28:40à la TVA qui est gigantesque
00:28:41qui s'appelle
00:28:41le carousel de TVA
00:28:42qui est parmi par les lois
00:28:44européennes sur la TVA
00:28:47et qui coûte très cher
00:28:49à beaucoup de pays européens
00:28:50dont la France.
00:28:51Là on a 10 ou 14 milliards
00:28:52d'euros à récupérer.
00:28:53Sur la fraude sociale
00:28:55c'est fondamental
00:28:57qu'il n'y ait pas
00:28:57de fraude sociale
00:28:57parce que chacun contribue
00:28:59à la sécurité sociale.
00:29:01Si les gens fraudent
00:29:02la sécurité sociale
00:29:03ça dévalorise
00:29:05ce trésor qui est commun.
00:29:07On sait
00:29:08Charles Pratt
00:29:08a fait un bouquin
00:29:09que j'ai lu en détail
00:29:11qui est très intéressant.
00:29:12Le magistrat
00:29:13qui est spécialiste
00:29:14des fraudes d'ailleurs
00:29:15il a montré
00:29:15qu'il y a à son avis
00:29:1750 milliards d'euros
00:29:18de fraude sociale.
00:29:19Tout ce qu'il a dit
00:29:19n'a pas été contregaré
00:29:20par le système
00:29:21la Cour des Comptes
00:29:22ça a beaucoup fait de bruit.
00:29:23Il y a des millions
00:29:24de cartes vitales en trop.
00:29:25Il y a des médicaments
00:29:27qui sont sortis
00:29:27de différentes manières
00:29:28de France
00:29:29pour les envoyer ailleurs
00:29:30avec tout en étant remboursé.
00:29:33On sait qu'il y a
00:29:33des centenaires en Algérie
00:29:34qu'on paye des gens
00:29:35qui ont 120 ans
00:29:36qu'on continue à payer.
00:29:37En fait c'est les familles
00:29:38qui ne déclarent pas les morts.
00:29:39On a tout un système
00:29:40qu'il faut complètement changer.
00:29:42Il faut faire des équipes
00:29:43commandos.
00:29:44Il faut faire en sorte
00:29:45qu'il n'y ait que
00:29:46des papiers officiels
00:29:47vraiment certifiés
00:29:49et qui soient vérifiables.
00:29:51On peut détecter
00:29:52les fraudes sur les papiers.
00:29:53C'est ce qu'explique
00:29:54Charles Pratt
00:29:54avec son expérience
00:29:55de magistrat.
00:29:57Puis l'autre chose
00:29:57que m'avait donnée
00:29:58Bernard Caron
00:29:59un ancien patron
00:30:00d'agence de sécurité sociale
00:30:02m'avait dit
00:30:03le vrai problème
00:30:04c'est de faire
00:30:04des choses à distance.
00:30:05Il faut absolument
00:30:06surtout quand les dossiers
00:30:07sont dangereux
00:30:09et potentiellement frauduleux
00:30:10qu'il y ait des entrevues
00:30:11en face à face
00:30:12tout simplement
00:30:13pour vérifier
00:30:14que c'est bien
00:30:15la bonne personne
00:30:16qui est en face de vous.
00:30:17Et c'est comme ça
00:30:17que ça a été
00:30:18la porte ouverte
00:30:19à la fraude sociale.
00:30:20Donc on a un énorme plan
00:30:21sur ce sujet.
00:30:23C'est un plan sans larmes
00:30:24vous voyez
00:30:24et qui ne touche pas
00:30:25les Français
00:30:26qui permettra
00:30:27de passer les comptes
00:30:27à la paille de fer
00:30:28pour faire à la fois
00:30:29baisser le déficit public
00:30:31et une autre partie
00:30:32pour baisser les impôts
00:30:33des Français.
00:30:33Donc revenir à la nation
00:30:35pour récupérer
00:30:36le contrôle
00:30:37de notre budget
00:30:38de nos frontières
00:30:39de notre monnaie
00:30:40etc.
00:30:41Un plan d'économie
00:30:43pour réduire
00:30:44les dépenses publiques
00:30:45de l'État
00:30:45de 105 milliards d'euros
00:30:46et puis aussi
00:30:47vous allez sur le fait
00:30:48de comment on relance
00:30:50la machine économique française.
00:30:53Donc vous dites que
00:30:55toutes les mesures
00:30:56seront prises
00:30:57pour relocaliser
00:30:58et réindustrialiser
00:31:00le pays.
00:31:01Charles Gave
00:31:01j'y reviens
00:31:02nous expliquer
00:31:03que l'économie
00:31:04c'est de l'énergie
00:31:06transformée.
00:31:06Donc comment
00:31:07Philippe Murer
00:31:09avec vos co-auteurs
00:31:11vous comptez
00:31:11rendre aux Français
00:31:13une énergie
00:31:14abondante
00:31:15et à un prix accessible ?
00:31:17Alors il nous faut
00:31:17une énergie moins chère
00:31:19sinon ça détruit
00:31:19l'industrie.
00:31:20C'est ce qui se passe
00:31:21aujourd'hui en Allemagne
00:31:21c'est ce qui se passe
00:31:22aujourd'hui en France.
00:31:23Première chose
00:31:24sortie du marché
00:31:24européen d'électricité
00:31:25l'électricité
00:31:26produit à 6 centimes
00:31:27d'euros le kilowatt-heure
00:31:28on pourrait la vendre
00:31:29à 11 ou 12 centimes
00:31:30au ménage par exemple
00:31:31et moins cher aux entreprises
00:31:33sans problème.
00:31:34Elle est vendue
00:31:34à 21 centimes.
00:31:35Pourquoi ?
00:31:35Parce qu'on a mis
00:31:36ce marché européen
00:31:37d'électricité
00:31:37qui subventionne l'Allemagne
00:31:39et de l'autre côté
00:31:40on a mis des fournisseurs
00:31:41alternatifs
00:31:42qui sont des fournisseurs
00:31:42de factures
00:31:43qui ne produisent rien
00:31:44et qui captent
00:31:45de la richesse.
00:31:45Oui les fameux opérateurs.
00:31:47Exactement.
00:31:48Ils ne produisent
00:31:48que les factures
00:31:49que vous payez
00:31:49ils ne produisent
00:31:50rien d'autre quoi.
00:31:51Donc en faisant ça
00:31:52déjà vous divisez par deux
00:31:53le prix de l'électricité.
00:31:55Je peux vous dire
00:31:55qu'en termes de pouvoir d'achat
00:31:56pour les Français
00:31:56ce sera bien
00:31:57et pour l'industrie
00:31:58ça sera une excellente chose.
00:32:00Il faut aussi
00:32:00complètement maintenant
00:32:02arrêter
00:32:02toutes les subventions
00:32:04aux énergies renouvelables
00:32:05de masse
00:32:06pour faire de l'électricité
00:32:07parce que premièrement
00:32:08nous exportons
00:32:08beaucoup beaucoup d'électricité
00:32:10nous nous enrons trop
00:32:10et l'énergie renouvelable
00:32:12qu'on va mettre en plus
00:32:13ne servira pas
00:32:14à produire de l'électricité utile.
00:32:16Elle arrive à midi
00:32:16par exemple
00:32:17pour l'électricité solaire
00:32:18au moment
00:32:19où il y en a déjà trop
00:32:20elle arrive quand il y a du vent
00:32:21dans toute l'Europe
00:32:21où il y a trop d'énergie
00:32:22et ça sera un doublement
00:32:24des factures d'électricité
00:32:25si on continue
00:32:26avec la programmation
00:32:27pluriannuelle de l'énergie
00:32:28de mettre 300 milliards d'euros
00:32:30sur les énergies renouvelables.
00:32:32D'autant qu'on sait
00:32:32que tous les composants
00:32:35de ces énergies renouvelables
00:32:37ne sont pas fabriqués en France
00:32:39mais plutôt en Asie orientale
00:32:40en Chine.
00:32:41Exactement.
00:32:42Donc ça n'a juste
00:32:43aucun intérêt aujourd'hui.
00:32:45Donc on remet l'accent
00:32:46sur le nucléaire
00:32:46on fait en sorte
00:32:47d'avoir des prix bas
00:32:48et on fait le nucléaire d'avenir
00:32:49avec le thorium
00:32:51qui est une énergie nucléaire
00:32:54peu risquée
00:32:55on a beaucoup de réserves
00:32:56de thorium en France
00:32:57ou l'uranium de 38
00:32:59pour les surgénérateurs
00:33:00parce qu'on a 2000 ans
00:33:02parce qu'on a 2000 ans
00:33:02de stock d'uranium
00:33:04pour faire 2000 ans
00:33:05de production français
00:33:06d'électricité.
00:33:07Alors ces réacteurs sur générateurs
00:33:08je rappelle que TVL avait reçu
00:33:09le spécialiste français
00:33:11Dominique Grenèche
00:33:12en la matière
00:33:13je vous renvoie
00:33:14à cette interview
00:33:15d'ailleurs Philippe Murer
00:33:16il expliquait
00:33:17que c'est justement
00:33:18sous le gouvernement Jospin
00:33:22qu'on a mis fin
00:33:23à Superphénix
00:33:24qui était un réacteur sur générateur
00:33:26et puis c'est Emmanuel Macron
00:33:28qui a renoncé au projet Astrid
00:33:30en 2019
00:33:32pour
00:33:33faute lourde quoi
00:33:35pour remettre en avant
00:33:37ces électriques
00:33:38parce que cet uranium 238
00:33:40qui est 99% de l'uranium
00:33:42naturel
00:33:43en fait il ne sert à rien
00:33:44aujourd'hui
00:33:44il est stocké en France
00:33:45donc c'est des déchets
00:33:47peu dangereux
00:33:47qui sont stockés en France
00:33:48dans des flux
00:33:49et on peut l'utiliser
00:33:51pour 2000 ans
00:33:52de production
00:33:53d'électricité française
00:33:54donc ça
00:33:55ça va nous permettre
00:33:56de relancer la production
00:33:56sortir de l'euro
00:33:57d'évaluer le franc de 25%
00:33:58comme l'a fait De Gaulle
00:33:59en 1958
00:34:00ça ça nous permet
00:34:01de relancer la production
00:34:02la commande publique
00:34:03réservée aux entreprises françaises
00:34:05ce qui est interdit aujourd'hui
00:34:06ça ça nous permet
00:34:07de relancer la production
00:34:08protectionnisme à la Trump
00:34:09avec des droits de douane
00:34:10ça nous permet
00:34:11de relancer la production
00:34:12puis aussi chose importante
00:34:13pour les français
00:34:14quand ils vont dans un magasin
00:34:15il faut absolument
00:34:17l'Union Européenne
00:34:17nous l'interdit
00:34:18mais nous le permettrons à nouveau
00:34:19il faut absolument
00:34:21que sur internet
00:34:22ou dans les magasins
00:34:23vous voyez
00:34:23où est fabriqué
00:34:24le produit que vous achetez
00:34:26avec un drapeau bleu blanc rouge
00:34:27il est fabriqué
00:34:28en France
00:34:28majoritairement
00:34:29ce qui permet aux gens
00:34:31de favoriser
00:34:31aussi la production
00:34:33et bien sûr
00:34:34de l'état stratège
00:34:35le général De Gaulle
00:34:36avait construit
00:34:37grâce à ça
00:34:38l'aviation française
00:34:39de zéro
00:34:39on dit ça coûte cher
00:34:40l'état stratège
00:34:41non ça coûte pas très cher
00:34:42et surtout
00:34:42on a eu Airbus
00:34:44Ariane Espace
00:34:45Airbus
00:34:45et toute l'aviation française
00:34:46qui est construite
00:34:47à partir de ça
00:34:47ça a créé des recettes fiscales
00:34:49absolument gigantesques
00:34:50pour quelques commandes publiques
00:34:51au départ
00:34:52voilà donc
00:34:53on relance
00:34:54l'économie française
00:34:55par tous les moyens
00:34:56et la production
00:34:57parce que c'est la clé
00:34:58c'est le nerf de la guerre
00:34:59c'est ça qui permet
00:34:59d'avoir des bons salaires
00:35:00et d'enrichir le pays
00:35:01en général
00:35:02La politique commerciale
00:35:04du président Trump
00:35:05justement en matière
00:35:06de droit de douane
00:35:08vous voulez vous en inspirer
00:35:09est-ce que la France
00:35:11qui sera redevenue
00:35:12la nation France
00:35:13aura le pouvoir
00:35:15d'aller négocier
00:35:16des tarifs
00:35:16comme le fait
00:35:18aujourd'hui
00:35:18le président Trump
00:35:19on va nous dire
00:35:20mais vous êtes trop petit
00:35:21vous êtes des nains
00:35:22vous n'y arriverez jamais
00:35:23Bah écoutez
00:35:24vous savez
00:35:24je veux dire
00:35:25on va avoir les chinois
00:35:26on leur dit
00:35:26voilà on vend à peu près
00:35:2715 milliards
00:35:27chez vous
00:35:28d'exportation
00:35:29et vous 50 milliards d'euros
00:35:30donc nous avons le droit
00:35:32de vivre
00:35:32et d'avoir une industrie
00:35:33qui vit
00:35:34nous avons le droit
00:35:35vous avez le droit
00:35:35d'exporter
00:35:36mais nous nous avons
00:35:36le droit d'exporter
00:35:37donc il faut un équilibre
00:35:38de notre balance commerciale
00:35:39voilà
00:35:40ça me paraît
00:35:40absolument naturel
00:35:42et absolument logique
00:35:43et nous allons voir
00:35:44tous les pays du monde
00:35:44avec cette logique là
00:35:45de dire
00:35:46nous voulons un équilibre
00:35:47de toute manière
00:35:47ceux avec qui
00:35:48on est en déficit commercial
00:35:49ce qui est négatif
00:35:50de 80 milliards d'euros
00:35:51mais ça donne aussi
00:35:53cette même puissance
00:35:54que 4 hommes
00:35:55c'est de dire
00:35:56voilà
00:35:56nous sommes en déficit commercial
00:35:57avec vous
00:35:58on doit rééquilibrer
00:35:59vous avez beaucoup plus
00:36:00à perdre en termes d'exportation
00:36:02que nous
00:36:02donc nous sommes plus forts
00:36:03pour discuter avec vous
00:36:05et nous sommes forts
00:36:06pour cette partie
00:36:07pour obtenir
00:36:08ce protectionnisme
00:36:09ça c'est fondamental
00:36:10et d'ailleurs Trump
00:36:12l'industrie américaine
00:36:13se porte mieux
00:36:14et avec le temps
00:36:15elle va se porter
00:36:16de mieux en mieux
00:36:17parce qu'il a
00:36:18une politique industrielle
00:36:19avec ses droits de douane
00:36:20il a une politique industrielle
00:36:21il est en train
00:36:21de relancer Intel
00:36:22sur les puces
00:36:24pour avoir une production
00:36:24de puces aux Etats-Unis
00:36:25plus forte
00:36:26en train de relancer aussi
00:36:28de mettre de l'argent
00:36:29de l'état américain
00:36:30pour investir
00:36:31pour les métaux rares
00:36:33pour qu'ils soient
00:36:34produits aux Etats-Unis
00:36:35donc au moment
00:36:36où les Etats-Unis
00:36:37ont cette politique industrielle
00:36:38au moment où il y a
00:36:39cette démondialisation
00:36:40nous aussi
00:36:41nous devons suivre
00:36:42ce mouvement
00:36:43qui est le mouvement
00:36:44de l'avenir
00:36:44et qui est en plus
00:36:45favorable à la France
00:36:46Revenons un instant
00:36:47sur la politique énergétique
00:36:48que vous préconisez
00:36:49Philippe Murer
00:36:50à savoir quand vous dites
00:36:51que l'Etat
00:36:51rétablira
00:36:52ses commandes
00:36:54de gaz
00:36:55avec la Russie
00:36:56la Russie
00:36:58en guerre
00:36:59aujourd'hui
00:37:00en Ukraine
00:37:01avec les sanctions
00:37:03de l'Union Européenne
00:37:04contre elle
00:37:05a trouvé
00:37:06depuis 2014
00:37:07de nouveaux débouchés
00:37:08pour son gaz
00:37:09l'Inde
00:37:10la Chine
00:37:10est-ce que
00:37:11la capitale russe
00:37:12a besoin
00:37:13de nous
00:37:14pour vendre
00:37:16son gaz
00:37:16alors déjà
00:37:17effectivement
00:37:18les Européistes
00:37:19ont fait une erreur
00:37:19gravissime
00:37:20Macron
00:37:20les Allemands
00:37:21a sanctionné
00:37:23la Russie
00:37:24en voulant la mettre
00:37:24à genoux
00:37:24en arrêtant
00:37:25d'acheter son gaz
00:37:26c'est nous
00:37:26que nous avons mis
00:37:27à genoux
00:37:27c'est une erreur
00:37:28gravissime
00:37:28il faut revenir dessus
00:37:29la France a toujours eu
00:37:31des traités d'amitié
00:37:33avec la Russie
00:37:33a été très souvent
00:37:34amie avec la Russie
00:37:35à travers l'histoire
00:37:36et ça nous a toujours
00:37:37réussi
00:37:37dans les périodes
00:37:38où nous nous sommes amis
00:37:38nous avons
00:37:39il faut mettre
00:37:40fin à cette guerre
00:37:41en Ukraine
00:37:41la France devrait
00:37:43être à la table
00:37:44des négociations
00:37:44et pousser
00:37:45à la fin de la guerre
00:37:46en Ukraine
00:37:47elle doit aider
00:37:48la Russie
00:37:48à revenir
00:37:49dans le cercle occidental
00:37:50puisque de toute manière
00:37:51la Russie
00:37:52est admise
00:37:52parmi toutes les nations
00:37:55du monde
00:37:55sauf en Occident
00:37:56il faut arrêter
00:37:57ce délire
00:37:58Poutine avait déjà
00:37:59voulu être arrimé
00:38:00à l'Union Européenne
00:38:02dès son accession
00:38:03au pouvoir
00:38:03en 2000
00:38:04il avait même
00:38:05juste avant
00:38:06le déclenchement
00:38:07de cette guerre
00:38:08officielle en 2022
00:38:09proposé
00:38:10un accord
00:38:11de sécurité
00:38:12une architecture
00:38:12aux Américains
00:38:13qu'il avait envoyé
00:38:14balader
00:38:15oui tout à fait
00:38:16les Russes
00:38:17ont toujours
00:38:19voulu
00:38:19une alliance
00:38:20avec l'Union Européenne
00:38:21bien sûr
00:38:22ils se sentent
00:38:22plus proches
00:38:23de l'Europe
00:38:23et de l'Occident
00:38:25mais on les a
00:38:25complètement rejetés
00:38:26et ils se sentent
00:38:27particulièrement proches
00:38:28de la France
00:38:28donc à la France
00:38:29qui a une puissance
00:38:30d'équilibrer
00:38:30et de paix
00:38:31de refaire
00:38:31des traités
00:38:32d'amitié
00:38:32avec la Russie
00:38:33et à ce moment là
00:38:34de récupérer
00:38:35aussi un peu de gaz
00:38:36on a des importations
00:38:37de gaz diversifiées
00:38:38mais ça serait une très bonne chose
00:38:40qu'on ait des importations
00:38:41russes à bas coût
00:38:42qui reviennent
00:38:42mais vous pensez
00:38:44que le pouvoir
00:38:45de Poutine
00:38:46que Vladimir Poutine
00:38:47serait prêt
00:38:48dans le cadre
00:38:49d'une paix
00:38:50à revenir
00:38:51aux négociations
00:38:52commerciales
00:38:53avec la France
00:38:54ou l'Allemagne
00:38:54mais bien sûr
00:38:55je veux dire
00:38:56Poutine serait ravi
00:38:57que la France
00:38:58arrête cette politique
00:38:59d'illimiter
00:39:00et de tension
00:39:02avec la Russie
00:39:03bien sûr
00:39:04il faudra montrer
00:39:04qu'on est prêt
00:39:05vraiment à changer de cap
00:39:07par rapport à ça
00:39:08que la France
00:39:08est prête à changer de cap
00:39:09et c'est son intérêt
00:39:10et ses principes
00:39:10mais bien sûr
00:39:12qu'on peut rétablir
00:39:13les relations avec la Russie
00:39:14et qu'on doit rétablir
00:39:15les relations avec la Russie
00:39:16Vous avez ce grand principe
00:39:18que vous expliquez
00:39:19dans votre ouvrage
00:39:20Philippe Murer
00:39:21remettre la finance
00:39:22au service
00:39:23de l'économie
00:39:24et l'économie
00:39:25au service
00:39:26de l'homme
00:39:27vaste programme
00:39:28mais vous allez vous faire
00:39:29fusiller par les marchés
00:39:30là non ?
00:39:31Justement la politique
00:39:32ne se fait pas la corbeille
00:39:33comme dit Charles de Gaulle
00:39:34donc pour que la politique
00:39:35ne se fasse pas la corbeille
00:39:36en fait à la bourse
00:39:38il faut absolument
00:39:39revenir sur la loi
00:39:40de 1973
00:39:41ça c'est quelque chose
00:39:42de symbolique
00:39:43mais d'important
00:39:43ça dit quoi ?
00:39:44ça dit que l'État
00:39:45n'est pas dépendant
00:39:47uniquement des marchés financiers
00:39:48il peut se financer
00:39:49auprès de la Banque de France
00:39:50qui crée
00:39:51on le rappelle
00:39:52de l'argent ex nihilo
00:39:53et qui peut financer l'État
00:39:54C'est comme ça
00:39:55que l'État français
00:39:56s'est financé
00:39:56depuis 200 ans
00:39:57avant 73 ?
00:39:59En partie
00:39:59il le faisait
00:40:00quand il y avait des crises
00:40:01ou quand c'était compliqué
00:40:02ça lui permettait
00:40:03de dire aux banques
00:40:04nous ne dépendons pas de vous
00:40:06nous pouvons passer directement
00:40:07par la Banque de France
00:40:08au contraire
00:40:08c'est les banques
00:40:09qui dépendent
00:40:09de la Banque de France
00:40:10donc du système de l'État
00:40:12il vaut mieux
00:40:13que les banques
00:40:14c'est pas aux banques
00:40:15d'avoir trop de pouvoir
00:40:17parce que si
00:40:18c'est la finance
00:40:19qui n'est pas maîtrisée
00:40:22en fait
00:40:22c'est la finance
00:40:22qui dicte ce pouvoir à l'État
00:40:24donc il faut
00:40:24revenir dessus
00:40:25l'État
00:40:27qui peut emprunter
00:40:28à la Banque de France
00:40:29c'est un État
00:40:30qui est beaucoup plus solide
00:40:31libéré des marchés financiers
00:40:32mais il faut aussi
00:40:34que l'économie réelle
00:40:35aussi
00:40:35on est allé beaucoup trop
00:40:37sur les marchés financiers
00:40:38et la spéculation
00:40:39et ça
00:40:39ça ne produit pas d'argent
00:40:40la finance en fait
00:40:41c'est un système
00:40:42de parasitisme
00:40:43quand on la laisse déréguler
00:40:45c'est-à-dire que
00:40:46finalement
00:40:46des financiers
00:40:47achètent des entreprises
00:40:49les dépesses
00:40:50les faits
00:40:51qu'on font cracher
00:40:51au bassinet
00:40:52avec de l'endettement
00:40:54et ça permet
00:40:56en fait
00:40:56aux plus puissants
00:40:57de s'enrichir
00:40:57sur la bête
00:40:58sans créer de richesse
00:40:59ce qui est fondamental
00:41:00c'est de réguler
00:41:01la finance à nouveau
00:41:02c'est pas le rôle
00:41:03du gouvernement
00:41:03mais de la Banque de France
00:41:04et on a des instruments
00:41:06extrêmement simples
00:41:07le coefficient de réserve
00:41:08obligatoire
00:41:08ça permet de dire
00:41:10voilà
00:41:10quand une banque
00:41:11prête à l'économie réelle
00:41:12elle met peu
00:41:13de fonds propres de côté
00:41:13donc elle est contente
00:41:14je veux dire
00:41:15quand elle prête
00:41:16par contre
00:41:16à la spéculation financière
00:41:17au marché financier
00:41:18à ce moment-là
00:41:19elle met plus
00:41:19de fonds propres de côté
00:41:20ça veut dire quoi ?
00:41:21ça veut dire que ça fait
00:41:22que la Banque de France
00:41:24peut faire en sorte
00:41:26que les banques
00:41:27prêtent aux PME
00:41:28prêtent aux entreprises
00:41:29de l'économie réelle
00:41:30alors qu'on sait
00:41:31que les entrepreneurs
00:41:32ont le plus grand mal
00:41:33à trouver des emprunts
00:41:34sans hypothéquer
00:41:35parfois il faut qu'ils hypothèquent
00:41:36leur maison pour cela
00:41:37et ça c'est pas normal
00:41:38donc il faut que l'argent
00:41:39aille là où ils produisent
00:41:41de la richesse réelle
00:41:41pour la France
00:41:42et tout le monde
00:41:43ça c'est à l'échelle
00:41:44du privé
00:41:45à l'échelle du public
00:41:46on a 3400 milliards
00:41:48d'euros de dettes
00:41:49plus 4000 milliards
00:41:51d'euros
00:41:52de hors bilan
00:41:53composés
00:41:53de la retraite
00:41:55des fonctionnaires
00:41:56comment est-ce qu'on
00:41:58la France
00:41:59revenu aux francs
00:42:00on règle le problème
00:42:01de la dette
00:42:02écoutez
00:42:03on sait le faire
00:42:04en fait
00:42:04alors on va pas se lancer
00:42:05dans des grandes discussions
00:42:06mais c'est un peu long
00:42:07mais vous l'évolez dans votre ouvrage
00:42:08mais on sait le faire
00:42:09la lex monétae
00:42:09en un mot
00:42:10expliquez-nous
00:42:10pas la lex monétae
00:42:11c'est effectivement
00:42:12quand on sort de l'euro
00:42:13les 3400 milliards d'euros
00:42:15de dettes
00:42:15deviennent 3400 milliards de francs
00:42:17sur la base
00:42:18de la parité de la monnaie
00:42:191 euro égale 1 franc
00:42:21qu'on fait
00:42:21quand on sort de l'euro
00:42:22et donc la dette en euros
00:42:24devient une dette en franc
00:42:25d'explosion de la dette
00:42:26de 30%
00:42:27comme on nous le répète
00:42:28depuis des
00:42:28non aucunement
00:42:30Sarkozy avait me dit
00:42:31que la dette triplerait
00:42:32si on sortait de l'euro
00:42:33non ça c'est des projeteurs
00:42:34il n'y a pas de risque
00:42:35si on en a besoin
00:42:36on peut toujours faire
00:42:37acheter un peu de dette
00:42:37par la banque de France
00:42:38il faut le faire
00:42:39de façon prudente
00:42:40mais on peut
00:42:41là actuellement
00:42:42la banque de France
00:42:43possède environ 20%
00:42:44de la dette française
00:42:45et peut ne pas demander
00:42:47le remboursement
00:42:47donc on peut baisser
00:42:48le niveau de remboursement
00:42:49et vous savez
00:42:51au sortir de la guerre
00:42:52on était ruiné
00:42:53toutes les entreprises
00:42:54l'industrie était
00:42:55soit déménagée
00:42:56par les allemands
00:42:57en Allemagne
00:42:57détruite par les avions américains
00:42:59qui avaient bombardé
00:43:00un peu partout
00:43:00par la résistance
00:43:01pour les chemins de fer
00:43:02en fait on avait
00:43:03200% de dette sur PIB
00:43:0430 ans plus tard
00:43:05en 1973
00:43:06on a une dette
00:43:08à 7% du PIB
00:43:09donc on sait faire
00:43:10pour gérer
00:43:11un niveau de dette publique
00:43:12et sans faire faillite
00:43:13par contre il faudrait
00:43:14reprendre le pouvoir mondialiste
00:43:15parce que eux
00:43:16ils sont en train
00:43:17de nous renouer
00:43:17dans le décor monétaire
00:43:18exactement
00:43:19alors sans le côté démographie
00:43:23qui est à la base de tout
00:43:24tout ce dont on parle
00:43:26n'a aucune importance
00:43:28il faut revenir
00:43:29à ce principe
00:43:31on a vu cette année
00:43:32la courbe de la natalité
00:43:33et de la mortalité
00:43:35se croiser
00:43:35c'est-à-dire qu'il y a
00:43:37plus de morts
00:43:38que de naissances
00:43:39par rapport à l'an dernier
00:43:41on voit un système social
00:43:42au bord de l'effondrement
00:43:43comment est-ce qu'on relance
00:43:45je vais dire un gros mot
00:43:46une politique familiale
00:43:47oui tout à fait
00:43:48parce que depuis
00:43:49depuis longtemps
00:43:51la famille
00:43:51il n'y a plus de ministère
00:43:52de la famille
00:43:53c'est une hydre
00:43:55assez pétant quoi
00:43:56en fait
00:43:56mais voilà
00:43:56alors que c'est
00:43:58alors que c'est
00:43:59la cellule de base
00:44:00de la société
00:44:01française
00:44:02et de toutes les sociétés
00:44:03dans le monde
00:44:04la démographie
00:44:05c'est un problème
00:44:06en fait
00:44:07partout dans le monde
00:44:08la France
00:44:08les Etats-Unis
00:44:09le Royaume-Uni
00:44:10c'est trois pays
00:44:10qui tiennent bien
00:44:11dans les pays plutôt riches
00:44:12les pays développés
00:44:13quelques chiffres rapidement
00:44:15la Pologne
00:44:16l'Italie
00:44:16et l'Espagne
00:44:17ils ont 1,1 enfant par femme
00:44:18la Chine
00:44:191 enfant par femme
00:44:20ça veut dire
00:44:20qu'ils vont perdre
00:44:21la moitié de leur population active
00:44:22en 25 ans
00:44:23la Corée du Sud
00:44:240,65 enfants par femme
00:44:26ça veut dire
00:44:26que 7 grands-parents
00:44:27donnent un petit enfant
00:44:28donc la société
00:44:29elle s'effondre à ce moment-là
00:44:30sans compter
00:44:31qu'une société
00:44:31qui vieillit
00:44:32c'est une société
00:44:33qui se nécrose
00:44:34et ça touche même
00:44:34les pays arabes
00:44:35comme le Maghreb
00:44:36où ils sont autour
00:44:37de 2 enfants par femme
00:44:38ça ne fait que baisser
00:44:39et la Turquie
00:44:401,5 enfants par femme
00:44:41et 1 dans les grandes villes
00:44:43donc c'est un problème multifactoriel
00:44:45qui est complexe
00:44:45mais ce qui est clair
00:44:46c'est qu'il faut arrêter
00:44:47de faire peur à la jeunesse
00:44:48en disant
00:44:49le réchauffement climatique
00:44:50on va tous mourir
00:44:51le Covid
00:44:52on va tous mourir
00:44:52la guerre avec la Russie
00:44:53on va tous mourir
00:44:54évidemment que les gens
00:44:55n'ont pas envie
00:44:55de faire d'enfants
00:44:56dans ces conditions
00:44:57la deuxième chose
00:44:58c'est qu'il faut
00:44:58une vraie politique
00:44:59pour la jeunesse
00:45:00et il y a une politique
00:45:01de production
00:45:01une politique
00:45:02où on va créer
00:45:04des emplois
00:45:04avec de meilleurs salaires
00:45:05c'est aussi
00:45:06une politique
00:45:07pour la jeunesse
00:45:08une énergie moins chère
00:45:09pour plus de pouvoir d'achat
00:45:10mais ça passe aussi
00:45:12par les allocations familiales
00:45:13qui sont nécessaires
00:45:14pour les familles
00:45:15qui ont de petits revenus
00:45:16alors il y a deux choses
00:45:17premièrement
00:45:18il faut revenir
00:45:18sur la loi Land
00:45:19qui avait dit
00:45:19si vous êtes riche
00:45:21vous payez beaucoup d'impôts
00:45:21mais vous n'avez pas
00:45:22d'allocation familiale
00:45:23ou très faible
00:45:23même allocation familiale
00:45:24pour tout le monde
00:45:25ça me paraît logique
00:45:26ça me paraît quand même
00:45:27de la justice
00:45:28deuxième point
00:45:29allocation familiale
00:45:30à partir du premier enfant
00:45:32voilà
00:45:32parce que les gens
00:45:33ont vraiment
00:45:34il y a un problème
00:45:34d'appauvrissement
00:45:35et on compense ça
00:45:37en disant
00:45:37pas d'allocation familiale
00:45:38pour les étrangers
00:45:39parce que
00:45:40alors ça n'est pas du racisme
00:45:42mais pourquoi la France
00:45:43irait payer
00:45:44pour que des étrangers
00:45:44aillent faire des enfants
00:45:45sur son sol
00:45:46voilà
00:45:46c'est complètement absurde
00:45:48c'est sans doute
00:45:48le seul pays au monde
00:45:49qui fait ça
00:45:49voilà
00:45:50on compense
00:45:51et ça nous permet
00:45:51d'avoir un programme
00:45:54neutre financièrement
00:45:55mais surtout
00:45:55des allocations familiales
00:45:57pour les français
00:45:58dès le premier enfant
00:45:58après les ressources humaines
00:46:01on peut aussi parler
00:46:03vous en parler
00:46:03dans votre ouvrage
00:46:04de la robotisation
00:46:05elle est déjà bien installée
00:46:07dans notre industrie
00:46:08ce qu'il en reste
00:46:09c'est nécessaire
00:46:11mais qu'en est-il
00:46:12de l'IA
00:46:13j'ai interviewé
00:46:14il y a peu de temps
00:46:15un spécialiste
00:46:16en la matière
00:46:17qui nous expliquait
00:46:18qu'elle pourrait
00:46:19remplacer
00:46:2025% des emplois
00:46:21d'ici 2027
00:46:23alors pour la robotique
00:46:24effectivement
00:46:24dans l'industrie
00:46:25on ne peut pas faire
00:46:25autrement
00:46:26l'IA etc
00:46:26il faut la laisser faire
00:46:28parce que nous sommes
00:46:29en compétition mondiale
00:46:30c'est pas un sujet
00:46:3125% d'emplois
00:46:33perdus d'ici 2027
00:46:34d'ici deux ans
00:46:34je n'y crois pas
00:46:35une seconde
00:46:35franchement
00:46:36ça me paraît
00:46:36très osé
00:46:37quand vous regardez
00:46:38l'IA
00:46:38de toute manière
00:46:39et que vous
00:46:41lisez des documents
00:46:43sur le sujet
00:46:44de gens qui connaissent
00:46:46bien le sujet
00:46:47en fait
00:46:47personne n'est bien certain
00:46:48des impacts
00:46:49que ça va avoir
00:46:49est-ce que ça va être
00:46:50un immense succès
00:46:51ou un succès
00:46:52très relatif
00:46:53dans des petites cases
00:46:53on n'en sait rien
00:46:54parce que l'IA
00:46:55a un problème majeur
00:46:56vous l'avez remarqué
00:46:56et tout le monde
00:46:57l'a remarqué
00:46:57c'est qu'elle fait
00:46:57des erreurs
00:46:58quand vous cherchez
00:46:59des choses
00:47:00moi je l'utilise
00:47:01personnellement
00:47:01et vous voyez
00:47:02beaucoup d'erreurs
00:47:03et d'approximations
00:47:04qui sont faites
00:47:05donc vous n'avez
00:47:06jamais confiance
00:47:06dans les résultats
00:47:08que ça vous donne
00:47:09moi je le trouve
00:47:10que c'est très utile
00:47:11pour chercher des liens
00:47:12pour avoir des informations
00:47:14par contre vous ne pouvez
00:47:14pas faire confiance
00:47:15dans les informations
00:47:16que vous donne l'IA
00:47:17je pense que les agents
00:47:20d'IA vont aider
00:47:21des personnes qualifiées
00:47:24à démultiplier
00:47:25leur niveau de travail
00:47:26mais imaginons
00:47:28donc
00:47:28puisqu'on n'a aucune certitude
00:47:30que l'IA soit
00:47:30une immense réussite
00:47:31et là on a un risque
00:47:32de déshumanisation
00:47:33complète de la société
00:47:34parce que
00:47:35ça va être finalement
00:47:36des chatbots
00:47:38qui seront tenus
00:47:38par des IA
00:47:39donc vous-même
00:47:40vous auriez un problème
00:47:41de réclamation
00:47:41avec une entreprise
00:47:42ça va être un robot
00:47:43qui va vous parler
00:47:44ce qui est quand même
00:47:46assez humiliant
00:47:47et en plus
00:47:48quand il y aura
00:47:48un problème clé
00:47:49il ne va pas trouver
00:47:50la réponse
00:47:51ça va être des gens
00:47:52qui vont vous appeler
00:47:52par téléphone
00:47:53pour des politiques
00:47:54commerciales
00:47:54publicitaires
00:47:55par les entreprises
00:47:56avec de l'IA
00:47:57c'est sans cesse
00:47:58ou le service de bouy
00:47:59qui va vous appeler
00:48:00vous appeler
00:48:02le service client
00:48:02et c'est une IA
00:48:03qui va être en face de vous
00:48:04et qui ne comprendra pas
00:48:04les problèmes
00:48:05les plus complexes
00:48:05donc vraiment
00:48:06c'est un avenir
00:48:07idiocratie
00:48:08et déshumanisation
00:48:09il faut faire extrêmement
00:48:10attention à ça
00:48:11il faudra à un moment donné
00:48:12que nous régulions
00:48:13ce secteur dans les services
00:48:15pour pas qu'on arrive
00:48:16à quelque chose
00:48:17de déshumanisant
00:48:19et de dangereux
00:48:20Unia d'ailleurs
00:48:21on le sait
00:48:21qui utilise
00:48:22beaucoup d'énergie
00:48:24et les écologistes
00:48:25peut-être à raison
00:48:26dénoncent ce problème
00:48:28et quand je parle
00:48:29de déshumanisation
00:48:30vous voyez
00:48:30les français
00:48:31ils ne devaient pas
00:48:32pouvoir se chauffer
00:48:33et avoir 16 degrés
00:48:34dans leur chambre
00:48:34par contre
00:48:35quand l'énergie
00:48:36c'est pour l'IA
00:48:36alors là c'est open bar
00:48:38et juste
00:48:38il y a une limite
00:48:39de l'IA
00:48:39qui est gigantesque
00:48:40c'est l'énergie
00:48:41parce qu'aux Etats-Unis
00:48:43dans certains états
00:48:45ça a fait monter
00:48:46de façon très importante
00:48:47la facture d'électricité
00:48:48et tous les gens sérieux
00:48:50disent de toute manière
00:48:50avec les plans de développement
00:48:51sur l'IA
00:48:52dans un ou deux ans
00:48:53il n'y a plus assez
00:48:53d'électricité aux Etats-Unis
00:48:54donc ils vont forcément
00:48:56être ralentis
00:48:57ou arrêtés
00:48:57Terminons avec
00:48:59le militaire
00:49:01le diplomatique
00:49:02vous prenez
00:49:04avec vos co-auteurs
00:49:05Philippe Murer
00:49:06la sortie
00:49:07du commandement
00:49:08intégré de l'OTAN
00:49:09et l'augmentation
00:49:10du budget
00:49:11des armées
00:49:11de 1%
00:49:13quelle coopération
00:49:14préconisez-vous
00:49:16en matière d'armement
00:49:17à l'intérieur
00:49:18de l'Europe
00:49:19vous avez une certaine méfiance
00:49:21contre un certain pays
00:49:23contre l'Allemagne
00:49:24c'est pas que je suis
00:49:25germanophobe
00:49:26mais
00:49:27ce qu'on voit
00:49:28c'est que
00:49:29tous les contrats
00:49:30d'armement
00:49:31avec l'Allemagne
00:49:32posent à la fin
00:49:34des problèmes
00:49:34soit les Allemands
00:49:35annulent les programmes
00:49:36soit ils veulent l'échanger
00:49:37soit ils veulent devenir
00:49:38comme pour le SCAF
00:49:39en fait
00:49:40l'avion du futur
00:49:41les Allemands nous disent
00:49:42alors que c'est Dassault
00:49:43et le Rafale
00:49:44qui est naturellement
00:49:45le leader
00:49:45qui a la plus grande compétence
00:49:47que disent les Allemands
00:49:49à Dassault récemment
00:49:50ils disent soit
00:49:50vous nous laissez le leadership
00:49:52et donc la maîtrise
00:49:53de vos technologies
00:49:54soit nous évençons
00:49:55du programme
00:49:56j'ai entendu le PDG
00:49:57de Dassault
00:49:57qui n'était pas très content
00:49:58en commission
00:49:59à l'Assemblée nationale
00:50:01qui disait
00:50:02je les connais les Allemands
00:50:03exactement
00:50:03ils les connaissent
00:50:04ils les pratiquent
00:50:05et donc il faut arrêter
00:50:06au nom de cette
00:50:07entre guillemets
00:50:08amitié franco-allemande
00:50:09de se soumettre aux Allemands
00:50:10c'est vrai qu'ils sont
00:50:11très retorts
00:50:11alors que les programmes
00:50:12en fait factuellement
00:50:14militaires
00:50:15avec le Royaume-Uni
00:50:15sont très bien passés
00:50:17pourquoi sortie
00:50:18du commandement intégré
00:50:19de l'OTAN
00:50:19parce qu'il faut que la France
00:50:21sorte de l'allégeance
00:50:21aux Etats-Unis
00:50:22donc il faut revenir
00:50:23à la position
00:50:23du général de Gaulle
00:50:24au minimum
00:50:25voilà
00:50:26et la France
00:50:27doit de redevenir
00:50:29une puissance d'équilibre
00:50:30de paix
00:50:30qui n'est affiliée
00:50:31à aucun empire
00:50:32et qui combat
00:50:33les effets délétères
00:50:34des empires
00:50:35ça c'est l'éloignement
00:50:36sortir de la soumission
00:50:39à ce que certains appellent
00:50:40l'hégémon américain
00:50:41peut-être pour avoir
00:50:42une coopération
00:50:43avec ces pays
00:50:44les BRICS
00:50:45qui sont en train
00:50:46de montrer
00:50:47de quel bois
00:50:47il se chauffe
00:50:48il n'y a plus
00:50:49d'hégémon américain
00:50:50en fait il y a une puissance
00:50:51américaine
00:50:51qui reste la plus puissante
00:50:54du monde
00:50:54on a en face
00:50:55les BRICS
00:50:56la Chine
00:50:56les BRICS
00:50:57donc justement
00:50:58la France
00:50:59sa logique même
00:51:00son ADN
00:51:01c'est de dire
00:51:01qu'on veut un ordre
00:51:03westphalien
00:51:03c'est à dire
00:51:04qu'on veut
00:51:04un ordre
00:51:06de nation libre
00:51:07souveraine
00:51:08multipolaire
00:51:09un monde multipolaire
00:51:09on ne va pas envahir
00:51:10le voisin
00:51:10parce qu'il n'est pas
00:51:11démocrate comme nous
00:51:12exactement
00:51:12et qu'on respecte
00:51:13leurs valeurs
00:51:14leurs principes
00:51:15et on essaye
00:51:16d'avoir un monde
00:51:16de nation libre
00:51:17multipolaire
00:51:18donc ça
00:51:19c'est dans notre
00:51:20Sarkozy en son temps
00:51:21nous disait
00:51:21il faut parler
00:51:22à tout le monde
00:51:23et après on va
00:51:24parler de Kadhafi
00:51:25d'ailleurs
00:51:25et puis on va
00:51:26envahir la Libye
00:51:28ça certainement pas
00:51:30on va envahir la Libye
00:51:31laissant un couloir
00:51:32pour l'immigration
00:51:33et déstabiliser
00:51:33toute l'Afrique
00:51:34non certainement pas
00:51:35donc l'idée
00:51:36c'est d'aller dire
00:51:36c'est l'intérêt
00:51:37de la France aussi
00:51:38parce que
00:51:38la puissance
00:51:39nous ne devons pas
00:51:40être vassalisés
00:51:41par les Américains
00:51:41c'est aussi
00:51:42notre intérêt
00:51:42de parler avec
00:51:43l'organisation des BRICS
00:51:44qui nous permet
00:51:44de nous faire respecter
00:51:45des Américains
00:51:46en disant
00:51:47voilà
00:51:47nous sommes alliés
00:51:48des Américains
00:51:48nous ne sommes pas
00:51:49vassaux
00:51:49d'ailleurs
00:51:50nous discutons
00:51:51nous sommes amis
00:51:51avec les BRICS
00:51:52et laisser la France
00:51:54indépendante
00:51:55nous saurons nous battre
00:51:56pour ça
00:51:56nous ne sommes pas
00:51:57les vassaux
00:51:57des Américains
00:51:58Est-ce que vous êtes optimiste
00:52:00on est à deux ans
00:52:02de la prochaine présidentielle
00:52:03Philippe Murer
00:52:05à peine
00:52:06qu'est-ce que
00:52:08dans le camp souverainiste
00:52:09auquel vous appartenez
00:52:10comment voyez-vous
00:52:11évoluer les choses
00:52:12parce que vous
00:52:13vous voulez une union
00:52:15des souverainistes
00:52:16je me bats depuis
00:52:16cinq ans pour ça
00:52:17les chapelles souverainistes
00:52:18sont éclatées
00:52:19entre M. Philippot
00:52:21M. Asselineau
00:52:22Dupont-Aignan
00:52:23Dupont-Aignan
00:52:23vous en êtes
00:52:24éventuellement aussi
00:52:25M. Jean-Frédéric Poisson
00:52:27et d'autres
00:52:28tout à fait
00:52:29des souverainistes
00:52:30de gauche aussi
00:52:31oui
00:52:31qui sont
00:52:32Loïc Chéniot
00:52:33bon c'est pas un parti
00:52:34c'est beaucoup plus petit
00:52:35effectivement
00:52:36mais la logique
00:52:38oui
00:52:38c'est de s'unir
00:52:39parce qu'on a
00:52:4036% des gens
00:52:42qui veulent la sortie
00:52:43de l'Union Européenne
00:52:43et sans doute
00:52:44maintenant on est à 40%
00:52:45et on fait 1%
00:52:47pourquoi est-ce qu'on fait
00:52:481% ou 2%
00:52:49aux élections
00:52:49parce qu'on n'est pas unis
00:52:50et à partir du moment
00:52:51où on n'est pas unis
00:52:52on ne montre pas
00:52:52notre amour de la France
00:52:53notre désintéressement
00:52:55et puis les gens
00:52:56votent utiles
00:52:57il y a une chance unique
00:52:58pour ces élections
00:52:59c'est que le RN
00:53:00va écraser les élections
00:53:02au premier tour
00:53:02c'est quand même
00:53:03la logique des choses
00:53:05donc il n'y aura pas de
00:53:05au moins 30%
00:53:07on parle de 35%
00:53:08peut-être que ça réduira
00:53:09à 30%
00:53:09mais le RN sera qualifié
00:53:11au second tour
00:53:11c'est une évidence
00:53:12et donc il n'y a pas
00:53:13de vote utile
00:53:14volontaire pour dire
00:53:15non on ne veut pas
00:53:16Mélenchon
00:53:16donc on va voter RN
00:53:17en étant souverainiste
00:53:18il ne faut pas oublier
00:53:19que la moitié des gens
00:53:20qui votent RN
00:53:20sont souverainistes
00:53:21la moitié des gens
00:53:22qui votent reconquête
00:53:23sont souverainistes
00:53:24donc parmi ces
00:53:25certains élus eux-mêmes
00:53:26comme Jean-Philippe Tanguy
00:53:27se disent souverainistes
00:53:28oui tout à fait
00:53:30donc en fait
00:53:31c'est une chance unique
00:53:33qu'il n'y aura pas
00:53:33de vote utile
00:53:34en fait fondamental
00:53:35obligatoire pour le RN
00:53:36et donc les souverainistes
00:53:37peuvent faire
00:53:38un très bon score
00:53:39après maintenant
00:53:39on a le projet
00:53:41nous on a proposé
00:53:41un projet je pense
00:53:42qui est hyper solide
00:53:43et maintenant
00:53:44il faut construire
00:53:45la brique politique
00:53:46c'est-à-dire
00:53:46construire une union
00:53:47des souverainistes
00:53:47pour aller aux élections
00:53:48pas en ordre dispersé
00:53:49mais de façon crédible
00:53:50avec tous les talents
00:53:52c'est ça
00:53:52qui va nous occuper
00:53:54dans les mois à venir
00:53:54une union gouvernementale
00:53:57des souverainistes
00:53:58avec le RN
00:54:00je dis n'importe quoi
00:54:01moi je pense que
00:54:02malheureusement
00:54:03le RN
00:54:04les français
00:54:05veulent l'essayer
00:54:06parce qu'ils ne l'ont pas essayé
00:54:07je pense qu'ils seront
00:54:08très déçus
00:54:08parce que
00:54:09si je suis parti
00:54:10du RN
00:54:11quand ils ont arrêté
00:54:12de vouloir un référendum
00:54:13sur la sortie
00:54:14c'est pas pour rien
00:54:15c'est parce qu'ils ne pourront
00:54:16pas gouverner
00:54:17et changer les choses
00:54:18arrêter les flux
00:54:19d'immigration
00:54:19et tenir aucune
00:54:20de leurs promesses
00:54:21et je pense que
00:54:22à ce moment-là
00:54:23on aura un boulevard
00:54:26pour les souverainistes
00:54:26pour faire un carton
00:54:28aux élections
00:54:28les français comprendront
00:54:29qu'il n'y a pas de choix
00:54:30que de sortir de l'Union Européenne
00:54:32quand le RN aura montré
00:54:33son incapacité
00:54:35de gouverner la France
00:54:35le projet des citoyens français
00:54:37pour sauver la France
00:54:39c'est votre ouvrage
00:54:40Philippe Murer
00:54:40a retrouvé sur le mouvement
00:54:42le site du mouvement politique citoyen
00:54:45merci à vous
00:54:46Philippe Murer
00:54:47d'avoir accepté
00:54:48notre invitation
00:54:49tout de suite
00:54:50après cet entretien
00:54:51vous pouvez retrouver
00:54:52je l'ai dit en introduction
00:54:53la chronique économique
00:54:54et financière
00:54:55de Philippe Béchad
00:54:56et quant à nous
00:54:56on se retrouve
00:54:57la semaine prochaine
00:54:58comme d'habitude
00:54:59à bientôt
00:54:59salut
00:55:00Bonjour et bienvenue
00:55:22pour cette synthèse hebdomadaire
00:55:24ce décryptage de l'actualité économique
00:55:26et géopolitique
00:55:26en mode affranchi
00:55:27je salue tous les abonnés
00:55:29de TV Liberté
00:55:30pour cet épisode
00:55:32que je vais intituler
00:55:34Engagez-vous
00:55:36qu'il disait
00:55:37Alors l'engagement politique
00:55:40aujourd'hui
00:55:40on se demande bien
00:55:42s'il peut encore déboucher
00:55:43sur quelque chose
00:55:44Allez, sans surprise
00:55:46la suspension
00:55:48de la réforme des retraites
00:55:51est suspendue
00:55:52par le Sénat
00:55:54la proposition
00:55:56de volet
00:55:58recette
00:56:00recette
00:56:00du projet
00:56:00de loi de finances
00:56:012026
00:56:02est également
00:56:03retoquée
00:56:04par le Sénat
00:56:06qui présente
00:56:07sa propre liste
00:56:10de prélèvements fiscaux
00:56:13et de rééquilibrage
00:56:15de nos finances
00:56:17en fait
00:56:18il n'y a pas du tout
00:56:19de rééquilibrage
00:56:20des finances
00:56:21à la clé
00:56:21les déficits
00:56:22vont encore augmenter
00:56:24de 6 milliards et demi
00:56:25en 2026
00:56:25et si encore
00:56:27les recettes
00:56:28de TVA
00:56:28sont à la hauteur
00:56:29de ce que l'on attend
00:56:30ce qui n'a été le cas
00:56:31ni en 2023
00:56:32ni en 2024
00:56:33et ne sera pas
00:56:35le cas en 2025
00:56:36on cherche
00:56:3611 milliards
00:56:37ou 11 milliards
00:56:38ennemis de recettes
00:56:39de TVA
00:56:40manquantes
00:56:41et bien sûr
00:56:41donc
00:56:42la suspension
00:56:44de la réforme
00:56:45des retraites
00:56:45on avait bien compris
00:56:46que c'était un artifice
00:56:47pour éviter la dissolution
00:56:49et permettre
00:56:50aux députés
00:56:51PS
00:56:51et macronistes
00:56:53et d'ailleurs
00:56:54pour une bonne part
00:56:55également
00:56:55des LR
00:56:57de conserver
00:56:58leur siège
00:57:00de députés
00:57:00quelques mois
00:57:02de plus
00:57:03donc
00:57:04on va dire
00:57:04qu'on est vraiment
00:57:05en panne
00:57:07sur le front législatif
00:57:09mais puisque je parle
00:57:11de front
00:57:12et bien
00:57:13il y a une semaine
00:57:16la déclaration
00:57:17il faut être prêt
00:57:19au sacrifice
00:57:20au sacrifice ultime
00:57:22y compris
00:57:23celui
00:57:24de nos enfants
00:57:25dans le cadre
00:57:25d'une confrontation
00:57:27éventuelle
00:57:28avec la Russie
00:57:29alors oui
00:57:30ça fait beaucoup
00:57:31jaser
00:57:32parce qu'en réalité
00:57:34la Russie
00:57:35n'a jamais vraiment
00:57:36menacé la France
00:57:38ni l'Europe
00:57:39on a bien compris
00:57:40que ce narratif
00:57:42était fait
00:57:42pour faire peur
00:57:44et
00:57:45on va dire
00:57:46qu'en gros
00:57:47le concept
00:57:48c'est
00:57:48Poutine est très méchant
00:57:50mais si on fabrique
00:57:52assez d'armes
00:57:53avec votre argent
00:57:54alors là
00:57:55Poutine
00:57:56renoncera
00:57:57et vous ne serez pas
00:57:58obligés de sacrifier
00:57:59vos enfants
00:58:00comme si la dissuasion
00:58:01nucléaire
00:58:02n'avait pas justement
00:58:03pour but
00:58:03de dissuader
00:58:05n'importe quel
00:58:06agresseur
00:58:07de s'en prendre
00:58:07au pays
00:58:08appartenant
00:58:09à l'OTAN
00:58:10ou à la France
00:58:11voilà
00:58:11donc la dissuasion
00:58:12nucléaire
00:58:12c'est comme si
00:58:13elle n'existait plus
00:58:14et ça permet
00:58:15donc derrière
00:58:16de dérouler
00:58:17des narratifs
00:58:18des prises
00:58:19de posture
00:58:19et la dernière
00:58:21déclaration
00:58:22du président
00:58:23est celle-ci
00:58:24la jeunesse
00:58:26a soif
00:58:26d'engagement
00:58:27elle est prête
00:58:28à se lever
00:58:29pour la patrie
00:58:30offrons-lui un idéal
00:58:32en même temps
00:58:33que l'opportunité
00:58:34de servir
00:58:34notre pays
00:58:35oui voilà
00:58:37vous l'avez compris
00:58:39Emmanuel Macron
00:58:40ambitionne
00:58:42que la France
00:58:43se dote
00:58:45de 50 000
00:58:47volontaires
00:58:49donc
00:58:49l'équivalent
00:58:51d'une armée
00:58:51de métiers
00:58:52mais attention
00:58:53tous les jeunes
00:58:55seraient appelés
00:58:56à une sélection
00:58:57et en cas
00:58:58de conflit
00:58:59eh bien
00:59:00certains
00:59:01dont les compétences
00:59:02pourraient être utiles
00:59:03en cas de conflit
00:59:04seraient mobilisés
00:59:05d'office
00:59:06bon vous avez bien compris
00:59:07qu'on joue
00:59:07sur les mots
00:59:09à un moment
00:59:10tout le monde
00:59:10sera mobilisé
00:59:12parce qu'il faudra
00:59:13effectivement
00:59:14eh bien
00:59:14des êtres
00:59:16de chair
00:59:17et d'os
00:59:17sur le terrain
00:59:19on ne peut pas
00:59:19mener qu'une sorte
00:59:20de guerre
00:59:21par joystick
00:59:22avec des drones
00:59:24et des missiles
00:59:25donc dans un premier temps
00:59:26bien sûr
00:59:27tous les champions
00:59:30des systèmes
00:59:33de défense
00:59:34électronique
00:59:35seraient mobilisés
00:59:36mais après ça
00:59:37on enverra
00:59:38on enverra
00:59:38évidemment
00:59:39des jeunes
00:59:40sur le terrain
00:59:40qui comme le président
00:59:41on l'a dit
00:59:42des jeunes
00:59:43qui ont soif
00:59:44de s'engager
00:59:44bon
00:59:46pas sûr
00:59:47que grand monde
00:59:48ait envie
00:59:48de s'engager
00:59:49pour la France
00:59:51telle que
00:59:51Macron
00:59:52l'a faite
00:59:53et encore moins
00:59:55pour combattre
00:59:56sur le front
00:59:57de l'Est
00:59:58une Russie
00:59:59que l'on n'arrête pas
01:00:00de provoquer
01:00:00et là encore
01:00:02eh bien
01:00:02M. Macron
01:00:03est
01:00:04on va dire
01:00:05à la tête
01:00:07des provocations
01:00:09en faisant tout
01:00:11pour que
01:00:12l'Europe
01:00:13accepte
01:00:14de confisquer
01:00:15les avoirs
01:00:16russes
01:00:17détenus
01:00:18via Euroclear
01:00:19société basée
01:00:20en Belgique
01:00:21qui elle
01:00:22respecte
01:00:22le droit
01:00:23international
01:00:23mais pour
01:00:25Emmanuel Macron
01:00:26qui n'a que
01:00:27l'état de droit
01:00:27à la bouche
01:00:28quand on a affaire
01:00:30à quelqu'un
01:00:30de très méchant
01:00:31eh bien le droit
01:00:32ne s'applique plus
01:00:33et surtout
01:00:33le droit international
01:00:35donc confisquer
01:00:36les avoirs
01:00:37russes
01:00:38voilà qui serait
01:00:39un signal
01:00:40envoyé à la planète
01:00:41entière
01:00:42si vous êtes méchant
01:00:43on confisque
01:00:44vos avoirs
01:00:45alors beaucoup
01:00:46pourraient se sentir
01:00:47visés
01:00:48par exemple
01:00:48tous ceux
01:00:49qui pourraient
01:00:49être accusés
01:00:52d'aider la Russie
01:00:54pourquoi pas
01:00:55demain aussi
01:00:55confisquer
01:00:56les avoirs
01:00:58des complices
01:00:59après tout
01:01:00ils participent
01:01:01aussi à l'effort
01:01:02de guerre
01:01:02russe
01:01:03bref
01:01:04une confiscation
01:01:05des avoirs
01:01:08russes
01:01:08pourrait entraîner
01:01:10des mesures
01:01:10réciproques
01:01:11de beaucoup
01:01:12de pays
01:01:14qui ne sont pas
01:01:15comme on dit
01:01:16dans le camp
01:01:16occidental
01:01:17et puis bien sûr
01:01:19alors on
01:01:20tremble à l'idée
01:01:20que cette loi
01:01:22de confiscation
01:01:23des avoirs
01:01:25d'un pays
01:01:26lançant
01:01:27une opération
01:01:28hostile
01:01:29imaginez que cette loi
01:01:31soit rétroactive
01:01:32alors
01:01:33quid
01:01:34des Etats-Unis
01:01:36et de l'OTAN
01:01:37en Serbie
01:01:38pour sa partition
01:01:39avec le Kosovo
01:01:41en 1999
01:01:42quid
01:01:44du bombardement
01:01:45de l'Afghanistan
01:01:46quid
01:01:46de l'invasion
01:01:47de l'Irak
01:01:48quid
01:01:49de la désintégration
01:01:50de la Libye
01:01:52de la Syrie
01:01:53quid
01:01:54de l'offensive
01:01:56azerbaïginaise
01:01:57contre
01:01:58l'Arménie
01:02:00du Rwanda
01:02:01contre le Congo
01:02:02et Israël
01:02:03contre la plupart
01:02:04de ses voisins
01:02:05voilà
01:02:06il y a beaucoup
01:02:07d'argent à confisquer
01:02:08vous l'avez compris
01:02:09mais
01:02:10dans cette hypothèse
01:02:12c'est probablement
01:02:13l'Europe
01:02:13qui a le plus à perdre
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