00:00Grosse polémique au Sénat, Gérard Larcher s'est payé, enfin c'est payé, on lui a payé, avec notre argent, un nouveau siège pour présider les sciences du Sénat, un siège qui a coûté 40 000 euros, je vous le jure, oui, mais c'est Gérard.
00:15C'est moi, grave, c'est Gégé.
00:17Faut d'œil à vous donc, qu'on fait une jolie paire, on peut s'asseoir ou faire une sieste partout, c'est super, je l'aurai ici, je peux l'automne et là toute la journée, tu es mon fauteuil, calinable, confortable, bloc, c'est imprévable, c'est parfait.
00:32Vous voici dans le bureau du président du Sénat, un bureau qui a été le bureau des sept présidents du Sénat de la Ve République, de Gaston Monerville à Alain Poher, de René Monnery à Christian Poncet, de Jean-Pierre Bell à moi-même.
00:56J'y accueille de nombreux collègues, j'y accueille aussi des chefs d'État et de gouvernement, j'y accueille la société quand elle souhaite me rencontrer, qu'elle soit société civile, monde de l'entreprise ou tout simplement des citoyens, car le président du Sénat, s'il est élu par une majorité, est le président des 347 sénateurs, quelle que soit leur sensibilité, et personnellement j'y tiens beaucoup.
01:22Il faut aussi se dire que la vie politique, la vie démocratique, ça a un coût, et que ce coût, il faut le reconnaître.
01:30Les Français ont du mal à l'entendre ?
01:31Oui, mais la démocratie a un coût, et moi j'assume que nous donnions les moyens aux parlementaires d'assumer sur le territoire leurs fonctions.
01:41Il était là dans ce fauteuil, mon spectateur du premier jour, comme un père débordant d'orgueil, pour celui qui prenait son tour.
01:57Il était là dans ce fauteuil, premier témoin de mes faux pas, le cœur tremblant comme une feuille, croyant que je ne savais pas.