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  • il y a 1 semaine
Tous les matins à 5h44, Virginie Phulpin dresse le portrait du Morning.

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Transcription
00:00C'est l'heure de la femme du jour !
00:01La femme du jour, c'est Ligne Renaud ce matin !
00:03Virginie Fulpin, chanteuse, comédienne, 97 ans, toujours engagée dans la lutte contre le sida
00:08en ce 1er décembre, journée internationale de la lutte contre cette maladie.
00:13Donald Trump fout tout en l'air, il fait du mal à la recherche, c'est terrible ce qu'il fait.
00:17Ligne Renaud n'a pas l'habitude de mâcher ses mots, elle dit même que c'est le privilège des années,
00:21dire exactement ce qu'on pense.
00:23Et là, ça concerne l'un des grands combats de sa vie, la lutte contre le sida.
00:27Elle est engagée depuis 1985, ça fait 40 ans qu'elle est présente.
00:31Elle est toujours vice-présidente de Sida Action aujourd'hui.
00:34Il faudra apprendre à faire 100 mois un jour, précise-t-elle, mais en attendant,
00:37elle est là et les coupes budgétaires de l'administration Trump dans le secteur de la recherche, ça ne passe pas.
00:43C'est pas un président, ça c'est une cloche, voilà sa réaction sans filtre.
00:47Et Ligne Renaud, elle s'y connaît en président.
00:49On sait qu'elle était très proche de Jacques Chirac,
00:51elle a même chanté dans des meetings de son ami avant qu'il ne devienne président.
00:55Elle a rencontré tous les présidents de la Vème République,
00:59et même un peu avant, la première fois qu'elle est allée à l'Elysée,
01:02c'était au début des années 50.
01:03Vincent Auriol était président, c'était encore la Vème République.
01:08Et Ligne Renaud, elle était là, elle accompagnait la délégation des mineurs du Nord,
01:11sa région d'origine.
01:13Elle avait interprété « Mon petit quinquin ».
01:14Mais pour moi, De Gaulle était au-dessus de tout.
01:20C'était trop fort.
01:21Voilà mon petit quinquin, je voulais quand même qu'on l'écoute.
01:28C'était à l'Elysée, dans les années 50, qu'elle a rencontré Vincent Auriol,
01:34premier président qu'elle a rencontré.
01:35Ensuite, elle a chanté régulièrement cet hymne officieux du Nord, « Mon petit quinquin ».
01:42Alors tous les présidents de la République, elle les a tous connus, tous rencontrés,
01:45sauf un, parce qu'elle n'a pas osé, elle était trop impressionnée.
01:50Mais pour moi, De Gaulle était au-dessus de tout.
01:53C'était trop fort.
01:54J'aurais pu demander à Pierre Lazareff, qui connaissait le monde entier,
01:58qui était le directeur de François, de dire « Pierre, présente-moi De Gaulle ».
02:04Je n'ai jamais osé.
02:06J'avais une telle admiration.
02:09En revanche, elle n'avait pas du tout la même admiration pour Valéry Giscard d'Estaing,
02:13il faut bien le dire.
02:14Ligne Renaud détestait que le président reprenne à l'accordéon une de ses chansons à elle
02:19quand il allait dîner chez les Français devant les caméras de télévision.
02:22Étoile des neiges, mon cœur amoureux, c'est prise au piège.
02:32Voilà, c'est ça que Valéry Giscard d'Estaing reprenait à l'accordéon chez les Français.
02:36Ça a été repris aussi en version dans les années 80.
02:38Oui, dans les bronzes et fondues.
02:39C'est ça !
02:41En terre, un érege !
02:43Bon, alors, bref, Elie Norneau qui n'a pas d'étoile Hollywood mais qui a une rue à son nom, Las Vegas !
02:49Oui, depuis 2017, les Américains ne l'ont jamais oubliée.
02:51Elle qui a été meneuse de revue à Las Vegas dans les années 60, adoptée par l'Amérique.
02:56C'est avec Liz Taylor, d'ailleurs, qu'elle a importé le concept de sidaction des États-Unis en France.
03:01Un pied en Amérique et l'autre dans le Nord.
03:03La demoiselle d'Armentière n'a jamais oublié ses origines.
03:07Elle était, évidemment, dans Bienvenue chez les Ch'tis.
03:10Vous avez refait le lit ?
03:12Pas encore.
03:13Arrête, maman. Elle rigole.
03:15Moi, je ne le demande pas du tout.
03:17Je ne sais pas parce que c'est un directeur qui va faire des manières.
03:20Ah, ma garçon ?
03:21Talentueuse, drôle, engagée.
03:24Ce n'est pas exactement pour rien que Lynn Renaud est une des personnalités préférées des Français, même à 97 ans.
03:29Une petite précision, c'est vrai que Donald Trump a coupé de moitié les budgets de la solidarité.
03:34J'entendais une interview de la patronne de Solidarité, Sida, qui disait
03:37« Pour la France, on n'a pas d'annonce dans ce genre, mais on attend encore les budgets. »
03:41D'accord.
03:42« On va vous donner des leçons aux Américains, il va falloir qu'on paye ce qu'on doit aussi. »
03:45Merci Virginie Fulpin.
03:47Ce 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le Sida.
03:49Il est 5h47.
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