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  • il y a 1 semaine
Invités :
- Olga Givernet, députée EPR de l'Ain,
- Alexandre Ouizille, sénateur PS de l'Oise.

Parlement Hebdo est au coeur de l'actualité politique pour vous faire vivre cette année parlementaire inédite.
Chaque vendredi c'est le tour d´horizon complet d'une semaine au Parlement. Kathia Gilder (LCP-Assemblée nationale) et Alexandre Poussart (Public Sénat) passent en revue les événements et les discussions en séance ou en commission.
Cette saison, une nouvelle formule : un débat entre un député et un sénateur sur les grands sujets qui rythment la vie du Parlement.

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Transcription
00:00Générique
00:00...
00:01Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver pour un nouveau numéro de Parlement Hebdo,
00:12l'émission qui revient sur les temps forts de la semaine au Parlement.
00:15Et comme chaque semaine, nous vous proposons un débat entre un député et un sénateur.
00:19Cette semaine, nous accueillons Olga Givernais. Bonjour.
00:21Bonjour.
00:22Députée ensemble de la République de l'Ain, ancienne ministre de l'Énergie sous Michel Barnier.
00:26Vous débattez avec Alexandre Ouizil. Bonjour.
00:29Bonjour. Et vous êtes sénateur socialiste de l'Oise.
00:32Et vous débattrez tous les deux du budget, et notamment du budget de la sécurité sociale
00:36que la majorité de droite sénatoriale a adoptée cette semaine.
00:39Mais les députés et les sénateurs ont échoué à trouver un compromis sur ce texte
00:43qui repart donc à l'Assemblée nationale.
00:46Et puis que penser de la méthode de Sébastien Lecornu ?
00:49En pleine période budgétaire, le Premier ministre a annoncé des consultations des parlementaires
00:53et l'organisation de débats à l'Assemblée sur certaines priorités, comme la défense et l'énergie.
00:59Mais d'abord, une réaction à ce vote jeudi soir de l'Assemblée nationale.
01:04Un vote en première lecture.
01:05L'Assemblée nationale a adopté une proposition de loi de la France insoumise.
01:09Elle prévoit la nationalisation des usines françaises d'ArcelorMittal.
01:14ArcelorMittal qui avait annoncé au printemps dernier un vaste plan social.
01:18Question à vous, Olga Giverney.
01:20Le gouvernement et le bloc central étaient contre cette proposition de loi.
01:23Mais est-ce que finalement la nationalisation, ce n'est pas le seul moyen de garder nos usines en France et donc nos emplois ?
01:30Non, la nationalisation n'est pas le moyen et nous l'avons expliqué pendant les débats.
01:33Nous sommes contre évidemment.
01:35ArcelorMittal a à faire face à un contexte et un marché international qui est très difficile.
01:40Nous le savons, nous le soutenons.
01:42Et nous avons une autre méthode qui est de pouvoir soutenir l'investissement
01:45pour avoir une entreprise qui soit performante sur le marché international.
01:49La nationalisation, ce serait que remettre de l'argent des Français dans une entreprise
01:53qui aujourd'hui doit trouver les solutions pour se sortir de la difficulté.
01:58Moi, ce que je déplore, c'est une proposition de loi qui vient de LFI, pas de surprise.
02:02Mais que le RN, le Rassemblement national s'abstienne dessus pour se dire en fait le parti des ouvriers.
02:10Moi, je pense que c'est irresponsable de la part de certains partis.
02:13Oui. Et puis Alexandre Ouizil, quand même, cette nationalisation d'ArcelorMittal,
02:17ça coûterait 3 milliards d'euros à l'État.
02:19Alors, première question, est-ce qu'on en a les moyens ?
02:20Et est-ce que la nationalisation, c'est vraiment la solution pour redonner de la compétitivité à l'acier français
02:25qui est en perte de vitesse, notamment face à l'acier chinois qui est bon marché
02:29et qui s'importe très bien en Europe ?
02:31Écoutez, il faut qu'on revienne au point de départ de ce qu'est la stratégie de Mittal en Europe depuis des années.
02:36En fait, contrairement à ce que vous dites, un industriel qu'on soutiendrait
02:39et qui ferait des investissements florissants en Europe,
02:41la réalité de ce qu'est Mittal aujourd'hui, et vous le savez très bien,
02:44c'est un désengagement progressif de tous les États européens.
02:46Ça a déjà eu lieu en Belgique, ils sous-investissent depuis des années en France,
02:50les salariés le savent, ça a été documenté en CSE,
02:52il n'y a pas de surprise sur ce qui est en train de se passer.
02:55Donc, en fait, on est face à un industriel dont la stratégie est de délocaliser hors d'Europe
02:59vers des pays à bas coût, alors que même l'entreprise, en fait, réalise des profits,
03:03aujourd'hui, Mittal au niveau mondial,
03:04eh bien, pour augmenter encore cette part de profit.
03:07Donc, nous, qu'est-ce qu'on fait face à ça ?
03:08C'est ça, la question qui nous est posée.
03:09Est-ce qu'on veut qu'il y ait des aciéries en Europe ?
03:11Est-ce qu'on considère que l'acier de haute qualité et de précision
03:14qui est fait à Dunkerque, qui permet de faire fonctionner nos centrales nucléaires,
03:18est-ce qu'on veut que cet acier-là, il soit fabriqué en Europe toujours ou pas ?
03:21Est-ce qu'on considère que l'acier est un sujet suffisamment important
03:24pour se dire qu'on ne veut pas, à nouveau, être en dépendance absolue vis-à-vis des Chinois ?
03:29Donc là, il y a quand même une question fondamentale qui se pose
03:30et qui appelle la nationalisation.
03:32Il y a aussi la décarbonation qui se pose et ArcelorMittal n'a pas rempli ses obligations.
03:38Ses obligations, d'autant plus que l'État a abondé pour pouvoir justement
03:42qu'il puisse changer ses fours et puis qu'il puisse se décarboner.
03:46Donc, si ArcelorMittal veut vraiment se délocaliser,
03:49je pense qu'il aurait à rendre beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent à l'État
03:53et je crois qu'il doit avoir ça en tête également.
03:55Donc, c'est plutôt un partenariat qu'il faut faire,
03:58trouver les conditions d'un maintien et je suis d'accord,
04:00pour avoir notre souveraineté industrielle,
04:02nous devons maintenir nos activités industrielles sur le sol français et en Europe.
04:06Allez, on va parler du budget de la sécurité sociale adopté par le Sénat
04:10et profondément remanié.
04:12Cécile Sicsou.
04:17Mercredi, sans surprise, le Sénat a adopté sa version remaniée
04:21du budget de la sécurité sociale avec une majorité claire.
04:24Pour 196 contre 119, le Sénat a adopté.
04:30La copie votée réécrit complètement celle des députés.
04:34Le Sénat ramène notamment le déficit de la sécurité sociale à 17 milliards d'euros,
04:39bien moins que les 24 milliards d'euros votés à l'Assemblée.
04:42Notre priorité au Sénat, ça a été de ramener ce déficit
04:45à quelque chose de beaucoup plus raisonnable,
04:48dans un contexte qui est difficile pour la France,
04:51avec des emprunts qui sont les plus hauts de la zone euro.
04:54Nous sommes les plus mauvais élèves, en quelque sorte,
04:56donc il faut faire des efforts.
04:58Et pour faire ces efforts, évidemment, nous avons posé des mesures difficiles.
05:03Parmi les mesures difficiles, la surtaxe sur les mutuelles,
05:07mais aussi le gel des prestations sociales et des pensions de retraite
05:10supérieures à 1 400 euros.
05:12La droite sénatoriale a également voté 12 heures de travail annuel supplémentaire.
05:17Elle a surtout rejeté la suspension de la réforme des retraites voulue par la gauche.
05:21En fin de compte, il ne reste plus rien des avancées sociales
05:25qui ont été négociées à l'Assemblée nationale dans le cadre du PLFSS.
05:28Je le regrette, la droite sénatoriale se radicalise.
05:32Dans la foulée, mercredi soir, une commission mixte paritaire
05:35avec 7 députés et 7 sénateurs s'est réunie, mais n'a pas trouvé d'accord.
05:39On a pris acte que les deux versions, en première lecture,
05:43on n'est qu'en première lecture, des deux chambres présentaient des points de divergence
05:47tels qu'on ne pouvait pas arriver à un texte de compromis.
05:51Le texte va donc reprendre la direction du Palais Bourbon pour une nouvelle lecture.
05:55Puis il reviendra à la Haute Assemblée, mais là pas sûr, vu les délais,
05:59que les sénateurs engagent une nouvelle discussion.
06:02Quand ça va revenir au Sénat, il y a des fortes chances pour que nous,
06:05on fasse une question préalable, c'est-à-dire qu'on ne discute pas de budget
06:08et que ça termine comme ça.
06:11Le rejet plutôt que la discussion, les sénateurs savent que leur version
06:15du budget de la Sécurité sociale a trop peu de chances d'être adoptée.
06:20Alexandre Ouizil, on comprend qu'il n'y a pas d'accord et qu'il n'y aura
06:23vraisemblablement pas d'accord entre le Sénat et l'Assemblée nationale
06:26sur ce budget de la Sécurité sociale.
06:28On est quand même loin de l'entente politique qui est recherchée
06:31entre les forces politiques de droite et du centre et les forces politiques de gauche
06:34pour donner ce budget au pays.
06:35Ce qui est sûr, c'est que ce qui s'est passé au Sénat,
06:37est vraiment le… enfin, on n'a servi à rien au Sénat.
06:41Moi, je le dis avec beaucoup de regrets et je l'ai dit à Bruno Retailleau
06:44dans les débats.
06:44En fait, qu'ont fait les LR au Sénat ?
06:47Ils ont rétabli leur budget LR de comme d'habitude,
06:50comme si on n'était pas dans la situation politique qui était la nôtre,
06:53comme si on n'avait pas essayé de trouver des points de contact
06:55pour essayer de donner un budget au pays.
06:57Donc, ils ont rétabli le budget LR classique,
06:59il n'y avait rien de plus classique dans ce qu'ils ont fait,
07:01et donc à la fin, les LR, ils ont voté leur budget.
07:03Donc, si vous voulez, au lieu de servir de point de travail
07:07dans la discussion et que le Sénat soit utile à la République
07:09dans le moment, en fait, on s'est retrouvé avec une commission
07:12mixte paritaire qui ne pouvait que constater un désaccord,
07:14puisque, évidemment, le Sénat n'a pas joué son rôle
07:17de tenter de trouver quelque chose.
07:19Et puis, j'entends maintenant ça sur la forme et sur la manière,
07:21et puis sur le fond.
07:22J'entendais la rapporteure sur le budget de la Sécurité sociale
07:26dire qu'il faut que tout le monde fasse des efforts
07:28avec une logique très dolorise qu'elle a eue pendant tous les débats.
07:30Je veux dire aussi que le Sénat a supprimé la CSG patrimoine
07:34qui avait été créée à l'Assemblée.
07:35Donc, des efforts sur les pensions et les prestations sociales,
07:40mais pas d'efforts sur ceux qui vivent essentiellement
07:42de revenus du patrimoine.
07:44Soyons sérieux, on n'est pas du tout dans le cadre d'un compromis.
07:46Il faut que tout le monde fasse des efforts,
07:48dit la rapporteure au Sénat, et pourtant...
07:50Soufflez LR.
07:51Alors, est-ce que vous comprenez cette position des LR,
07:54les anciens alliés du Bloc central,
07:57qui refoussent tout compromis avec la gauche ?
07:59Leur position, c'est simplement, effectivement,
08:01de ne pas aider le gouvernement dans sa volonté de consensus
08:03avec le PS.
08:05Donc, ils ont fait une position au Sénat radical,
08:09qui a fait que, de toute manière,
08:11ça a bloqué toute convergence possible.
08:13Et finalement, on va dire peut-être que c'est pas plus mal,
08:15l'Assemblée aura de toute manière le dernier mot.
08:17C'est juste dommage que le Sénat a choisi
08:20de faire une méthode de posture.
08:24Et nous aurons à redébattre,
08:26et nous aurons aussi peut-être à refaire des efforts.
08:29En tout cas, il va y avoir un système d'entonnoir.
08:31Nous sommes en deuxième lecture.
08:32Donc, première lecture, chacun joue sa partition.
08:34OK, le Sénat l'a fait.
08:36Deuxième lecture, là, il va falloir vraiment,
08:38vraiment prendre ses responsabilités.
08:39Nous avons une semaine, jusqu'à dimanche, pour avoir des débats.
08:43Nous souhaitons, nos groupes, ensemble pour la République,
08:46de pouvoir l'accompagner au mieux, évidemment,
08:50si on n'a pas de nouvelles surprises
08:52dans ce qui peut être demandé en termes d'amendements.
08:54– Pardon, et un mot sur ce qu'a dit Hervé Marseille,
08:57le président du groupe Centris, que vous avez vu à l'image.
08:59En fait, ce que dit Hervé Marseille, quand il dit
09:00question préalable, c'est qu'il veut que ça aille très vite
09:03en dernière lecture à l'Assemblée nationale,
09:04puisqu'en fait, il sait que la mauvaise comédie,
09:07ça ne sert à rien de la faire deux fois.
09:08Donc, c'est en fait ça qu'il est en train de dire.
09:09Quand il dit rejet préalable, c'est parce qu'il sait
09:11qu'il faut qu'il y ait une lecture dans chaque chambre,
09:12potentiellement, et donc ensuite que ça termine
09:14à l'Assemblée nationale pour le dernier mot
09:16de l'Assemblée nationale.
09:17Voilà en fait ce qu'il y a derrière, ce qu'il est en train de dire.
09:19– Donc, parlons de ces enjeux du débat à l'Assemblée nationale
09:21sur ce budget de la sécurité sociale.
09:22On le rappelle, le Sénat a rejeté la suspension
09:24de la réforme des retraites, qui était une mesure de compromis
09:26entre les socialistes et le gouvernement de Sébastien Lecornu.
09:29Alexandre Ouizil, vous êtes confiant sur le fait
09:30qu'au final, dans la copie du budget,
09:33il y aura cette mesure, cette suspension de la réforme des retraites ?
09:35– C'est l'acte par lequel les socialistes
09:38ont consenti de rentrer en débat,
09:42malgré le fait que pour la troisième fois,
09:43on leur nommait un Premier ministre du Bloc central.
09:46Enfin, je veux dire, rendez-vous compte,
09:48je ne mets même pas ça dans la discussion.
09:49Pour moi, c'est évident, c'est quelque chose,
09:51peut-être qu'il faudra poser ma question
09:54de l'autre côté du banc,
09:55mais pour moi, les choses, elles sont évidentes.
09:57Le sujet, c'est quoi ?
09:58Le sujet, c'est est-ce que les acquis qui ont été obtenus
10:00en partie 1 et en partie 2,
10:03qui nous ont, nous, poussé sur le PLFSS
10:05à pouvoir voter la partie recette du PLFSS,
10:08est-ce que ces enjeux-là et ces points-là se retrouveront
10:12ou est-ce qu'il va y avoir une volonté de détricotage ?
10:14Évidemment, s'il y a détricotage,
10:15il n'y aura pas de PLFSS pour les socialistes,
10:17que les choses, elles, soient claires,
10:18que les choses, elles, soient...
10:19Non, mais il faut quand même dire les choses aux gens.
10:21Soit ce qui a été obtenu à l'Assemblée en première lecture,
10:23la CSG patrimoine, la réforme des retraites,
10:26le dégel des prestations et des...
10:29Donc ce qui a été obtenu,
10:30ce qui ressortait des débats s'y retrouvent
10:33et dans ce cas-là, il y a des bonnes raisons
10:35de faire passer ce PLFSS,
10:36soit elles n'y sont pas
10:37et il n'y a pas de bonnes raisons de le faire passer.
10:38La clé dépend aussi du vote du Bloc central,
10:41Bloc central qui s'est abstenu
10:43lorsque la suspension de la réforme des retraites
10:45était discutée.
10:46Est-ce que si cette suspension de la réforme
10:49est maintenue dans le texte final du budget de la Sécu,
10:51vous votez ou pas ?
10:52Écoutez, comme on l'a dit,
10:54il y a plein d'autres mesures
10:56où il faut trouver l'équilibre de tout cela.
10:59Donc oui, nous souhaitons aider, soutenir.
11:02On sait que le projet de loi de finances
11:04de la Sécurité sociale, c'est le point dur
11:06puisque en fait, sur le budget,
11:08il y a une possibilité de loi spéciale,
11:10mais ce n'est pas le cas sur la Sécurité sociale.
11:13Donc il y a eu des débats au sein de notre groupe.
11:15Donc nous, nous laissons la possibilité
11:16d'avoir encore des débats au gré des amendements
11:20qui seront votés.
11:22Mais l'objectif, c'est de quand même pouvoir atterrir
11:24sur un budget de la Sécurité sociale,
11:26ce qui redessinerait un chemin politique ensuite
11:28pour toutes les réformes
11:30que pourrait porter Sébastien Lecornu par la suite.
11:33Et notamment sur l'énergie, je tiens à le dire,
11:35puisqu'il a fait une annonce quand même cette semaine
11:37où il voulait retravailler sur la baisse de l'énergie.
11:40On va en parler de ces débats annoncés par Sébastien Lecornu,
11:43mais sur le budget de la Sécurité sociale,
11:44quelle est votre intention ?
11:45Est-ce que vous acceptez tout ce qui a été voté
11:46en première lecture à l'Assemblée
11:48et ce qu'Alexandre Wysil appelle des acquis de la gauche
11:51sur ce texte, ou est-ce que vous voulez les détricoter ?
11:54La question, en fait, c'est déjà ce qui a été acquis, évidemment,
11:57ce qui a été aussi mis de côté.
11:59Je rappelle que la taxe Zoukmane n'aura pas la possibilité
12:01de...
12:03Dans le budget de l'État.
12:04Mais en fait, on va aussi regarder la question aussi
12:07de l'équilibre qui va pouvoir se faire
12:09sur la suite des débats sur le PLF.
12:12Donc moi, je ne veux pas m'avancer là pour le moment
12:14et non plus au sein de notre groupe, vous le savez,
12:16ça se décide toujours sur une réunion de groupe
12:19juste avant le vote final,
12:21quand on regarde la copie globale de ce qui se fait.
12:25Donc, encore une fois, nous sommes positifs,
12:27nous voulons aider, nous voulons soutenir la possibilité
12:31d'avoir un budget de la Sécurité sociale.
12:33C'est important, notamment pour baisser le déficit.
12:35Le sort de ce budget de la Sécu dépend, notamment,
12:38de ce que va faire le bloc central.
12:40Est-ce qu'un compromis est possible entre bloc central
12:42et socialiste lors de cette dernière lecture ?
12:44En tout cas, ce que j'ai vu sur le PLFSS,
12:46je ne dirai pas la même chose sur le PLF,
12:47et on parlera du PLF, du projet de finance,
12:49à mon avis, plus tard.
12:50Mais sur le PLFSS, sur ce qui s'est passé en première lecture,
12:53il y a eu, en effet, la construction à l'Assemblée nationale
12:56de quelque chose qui ressemble à une possibilité de compromis
12:59qui a amené le vote pour des socialistes sur la partie recette.
13:01Donc, si cet esprit-là, sur le projet de finance
13:04de la Sécurité sociale, est maintenu, se retrouve,
13:06alors évidemment, sur ce texte, il y a un chemin.
13:09Et alors, on le rappelle, le Sénat a commencé
13:11après l'adoption du budget de la Sécurité sociale,
13:13le Sénat a commencé l'examen du budget de l'État,
13:15le projet de loi de finances.
13:17Si on se projette un petit peu dans le mois de décembre,
13:19Alexandre Noisy, mathématiquement,
13:20la solution pour que ce budget de l'État passe à l'Assemblée,
13:24ce serait l'abstention de la gauche,
13:25notamment l'abstention des socialistes.
13:26À quelles conditions les socialistes pourraient s'abstenir
13:29sur ce budget de l'État ?
13:30Écoutez, d'abord, c'est l'abstention de...
13:33Il faut quand même le dire, pour que les gens aient bien
13:34les choses en tête.
13:35C'est l'abstention des socialistes, des verts
13:38et des communistes qu'il faut obtenir.
13:40Donc, l'abstention de trois groupes politiques de gauche.
13:43Donc, il faut parler à tous ces groupes politiques.
13:45Je note, vous êtes ancienne ministre de l'Énergie.
13:48Notons que sur ce budget, l'énergie n'est pas bien traitée.
13:51Je vois opiner, donc vous êtes d'accord avec moi
13:53que sur ce budget...
13:54Nous voulons travailler à améliorer pour les Français...
13:57C'est une manière positive de le dire,
13:58mais vous dites la même chose que moi.
13:59Donc, il y a tout un tas de questions environnementales
14:02qui ne sont pas du tout traitées par ce budget.
14:04Il y a tout un tas de questions.
14:05Donc, l'abstention, elle est, à mon avis,
14:07à rechercher avec ces trois groupes politiques.
14:10Et c'est un point qui est essentiel.
14:11Maintenant, sur le fond, moi, mes inquiétudes,
14:13je les partage avec vous sur ce budget,
14:15sur ce qui arrive.
14:17Autant sur la sécurité sociale,
14:18il y a eu la volonté de trouver des compromis.
14:20Autant, je trouve que sur la question du budget,
14:22vous êtes sans compromis avec nous.
14:24Vous êtes...
14:25Non mais, alors, allez-y, si vous voulez, je vous en prie.
14:27Justement, c'est la question du prochain débat,
14:29puisque le Premier ministre, lui,
14:31veut croire qu'il y a encore un espoir d'adopter ce budget.
14:33Il propose une nouvelle méthode des débats
14:35sur des thèmes importants stratégiques de ce budget
14:37pour tenter de réunir des majorités.
14:40Stéphanie Despierre.
14:40La France aura-t-elle un budget à Noël ?
14:47À quoi pourrait-il ressembler ?
14:49Beaucoup de questions sans réponse
14:51et un casse-tête politique.
14:53Depuis Matignon lundi,
14:54le Premier ministre donne quelques indices.
14:57Pas d'ordonnance, dit-il,
14:58pas de loi spéciale pour l'instant,
15:01mais une nouvelle méthode,
15:02de nouvelles consultations des partis.
15:04De ces discussions,
15:06petit à petit, le gouvernement n'exclut pas
15:08de les verser à des débats spécifiques
15:11à l'Assemblée nationale et au Sénat
15:13qui pourraient donner lieu à des votes ad hoc
15:16pour permettre justement de créer ce cadre
15:18de compromis pour l'avenir.
15:21Objectif, rendre concrets des compromis
15:23sur plusieurs fronts.
15:24Le déficit, la réforme de l'État,
15:27l'énergie, l'agriculture ou encore la sécurité.
15:30Encore faudra-t-il trouver une majorité ?
15:33Le Parti Socialiste veut y croire.
15:34Je suis toujours partant pour le débat
15:36parce que je crois que ce serait une folie
15:39que de refuser que le Parlement joue son rôle.
15:42Je souhaite que nous puissions y arriver
15:43et je pense que nous allons y arriver.
15:45Existe-t-il une voie de passage ?
15:47Les députés sont renvoyés à leurs responsabilités.
15:50Mais dans les couloirs du Palais Bourbon,
15:52la méthode Lecornu peine à séduire.
15:54S'ils commencent à découper le budget
15:56en tranches, en morceaux, etc.,
15:58ça veut dire qu'à la fin,
15:59ils ont dans l'idée de faire passer une loi spéciale.
16:01Il fait perdre du temps au pays
16:02et donc il doit partir le plus vite possible.
16:03Et notamment pour faire aussi échouer
16:06un budget qui est d'une cruauté absolument inouïe.
16:09Nul ne sait encore si le locataire de Matignon
16:11parviendra à matérialiser un consensus.
16:14Le premier débat thématique consacré à la défense
16:17est prévu le 10 décembre.
16:19Juste avant de revenir sur cette méthode
16:22de Sébastien Lecornu, un peu étrange
16:23d'organiser des débats à la fin de l'année
16:25en pleine période budgétaire,
16:26juste sur le budget de l'État,
16:27quelles mesures sociales vous êtes prêts
16:29au sein du Bloc central à donner à la gauche
16:31pour qu'il s'abstienne et fasse passer ce budget
16:33et donne un budget à la France ?
16:34Pour le budget ?
16:35Pour le budget de l'État.
16:36Je pense que ça ne va pas s'arrêter ici.
16:39Je pense qu'il faut regarder encore une fois
16:41ce qui va pouvoir se passer.
16:42On rappelle que ce budget, il n'est pas passé.
16:45Donc, il va falloir refaire tout le processus.
16:48Mais je crois simplement qu'il faut maintenir
16:51les discussions, il faut maintenir les discussions
16:52aussi avec le Sénat et de voir comment
16:55ça pourra évoluer par la suite.
16:58Mais je vous dirais, pour le budget,
16:59je pense que le chemin est beaucoup plus étroit
17:02et heureusement qu'on a cette possibilité
17:04de loi spéciale, ce qui n'empêchera pas
17:06d'avoir une nouvelle fois une discussion budgétaire
17:09en début d'année, évidemment.
17:10Sur cette méthode de Sébastien Lecornu,
17:12d'organiser des débats sur la défense,
17:15sur l'énergie en pleine urgence budgétaire
17:17à la fin de l'année, c'est un peu étrange.
17:19Je trouve que c'est intéressant
17:20d'isoler certains sujets qui tiennent à cœur.
17:24L'énergie me tient à cœur.
17:26Et je crois qu'on n'a pas encore réussi
17:27à trouver la bonne équation
17:28pour faire enfin baisser durablement
17:31le prix de l'énergie.
17:32Ça a commencé, déjà moins 15% au mois de février.
17:36Les prix de marché baissent.
17:37Ce serait incompréhensible pour les Français
17:39de ne pas avoir une baisse sur les factures.
17:41Ça doit pouvoir se matérialiser aussi
17:43dans des décisions budgétaires
17:45et donc de fiscalité.
17:46Alexandre Bouysil, même s'il y a des votes
17:47à l'issue de ces différents débats,
17:49il n'y aura pas d'avancée législative.
17:52Finalement, est-ce que ça sert à quelque chose pour vous ?
17:54Ces différents débats proposés par Sébastien Lecornu
17:56en pleine période budgétaire ?
17:58Bon, on peut débattre de l'avenir du pays.
18:00C'est toujours intéressant.
18:01Je ne veux pas dire le contraire.
18:02La question, c'est que la priorité, elle n'est pas là.
18:05Moi, je n'ai pas de problème
18:06à ce qu'il y ait des débats qui soient organisés.
18:07Et on participera au débat.
18:08On ne l'a jamais fui.
18:09Au contraire, ce sont des sujets qui nous intéressent
18:11et qui nous préoccupent.
18:12Il n'y a pas de sujet là-dessus.
18:14La réalité, c'est que l'urgence,
18:15c'est quand même à la question budgétaire.
18:17Je pense qu'on peut tous en être conscients
18:19et partager ça.
18:20Je vous entendais dire, il y a quelques instants,
18:22le chemin est plus étroit pour le budget.
18:24C'est clair.
18:25C'est clair que pour nous, aujourd'hui,
18:27le budget, il n'y a vraiment pas grand-chose
18:28qui est satisfaisant dans le budget.
18:30En fait, après la version, après le rejet,
18:32puis ce qu'on va faire au Sénat,
18:34où à mon avis, les LR vont être sur la même logique
18:35de pure posture de rétablissement
18:37de leur budget classique,
18:39à mon avis, on va se retrouver
18:40avec quelque chose qui va être de très...
18:41Je vais juste au bout parce que je pense
18:43que c'est vraiment important.
18:43Mais je vous dis aussi que l'idée de dire
18:45qu'on repousse en janvier en se disant
18:47qu'on aura les socialistes à petit feu
18:50n'est pas non plus une bonne idée.
18:51Je ne pense pas que ce soit l'idée.
18:53Alors, si ce n'est pas l'idée, tant mieux.
18:55Je vous dis aussi que si c'est ça l'idée,
18:57ça ne se passera pas comme ça.
18:59Ce n'est pas forcément l'idée,
19:01mais effectivement, on a un calendrier contraint
19:03et on s'est mis deux autres contraintes.
19:04Ce n'est pas de 49-3 et pas d'ordonnance.
19:07Mais du coup, ce n'est pas prioritaire.
19:08C'est débat en plein, alors qu'on se demande
19:10comment ce budget va pouvoir passer.
19:11C'est quand même des débats avec vote.
19:13C'est souvent qu'on propose des débats
19:15sans délibération.
19:16On peut les faire plus tard.
19:17Sur la question de la défense,
19:19je pense que pour engager
19:21et notamment sensibiliser le fait
19:24qu'il faut sacraliser ce budget de défense
19:26et notamment dans le budget,
19:28je pense que c'est bien
19:29de pouvoir sortir la thématique.
19:32Effectivement, avec ce débat
19:34sur la défense organisée à l'Assemblée nationale
19:36et puis aussi dans le contexte
19:37de la création du service national.
19:40Création annoncée jeudi par Emmanuel Macron,
19:43un service militaire volontaire.
19:45C'est une bonne idée, Alexandre Wysil, ce service ?
19:47Franchement, c'est très difficile de se prononcer
19:48parce que vous avez un président de la République
19:50qui n'informe absolument personne,
19:53qui à mon avis a des difficultés
19:55à accepter d'être un personnage secondaire
19:56de ce qui est en train de se dérouler
19:57et qui tout d'un coup improvise quelque chose.
19:59Honnêtement, je ne sais pas vous,
20:00nous les parlementaires,
20:01on l'a appris à la télé.
20:03C'est quand même ça l'histoire de ce truc.
20:05Il faut être sérieux, on parle de défense.
20:07On parle d'un sujet extrêmement important.
20:09Nous, on est prêts à tout regarder
20:10sur ces sujets-là.
20:11Je rappelle que la priorité absolue,
20:13c'est quand même d'exécuter
20:15cette loi de programmation militaire.
20:16Je rappelle que dans le cadre
20:17de la stratégie de défense du pays,
20:20il y a 26 000 jeunes aujourd'hui
20:21qui s'engagent dans les armées
20:23du brevet à Bac plus 5 avec des postes.
20:28Je rappelle que dans le cadre
20:29de cette loi de programmation militaire,
20:30il y a l'idée de doubler
20:31la réserve nationale.
20:32Donc comment ce que propose le président
20:35comme ça, balancé au milieu de la table
20:38sans que personne ne soit au courant de rien,
20:40s'inscrit dans ce cadre-là ?
20:41Donc nous, on est prêts à discuter
20:42de la chose militaire
20:43parce que le lien entre la défense
20:44et l'armée et la population
20:46dans le moment que nous traversons
20:47est essentiel, est important.
20:49Mais franchement, je ne sais pas vous,
20:50moi, on l'a appris comme ça.
20:52Alors vous, vous avez réagi
20:53à ces annonces ?
20:54Les questions sont légitimes.
20:55On en parlait entre nous.
20:56Moi, je suis présidente,
20:57co-présidente du groupe d'études
20:58industrie de défense.
20:59Donc c'était plutôt
21:00sur la partie industrie.
21:01Mais quand même,
21:01la question des moyens humains
21:03qui sont mis à disposition
21:05de nos armées
21:06interrogeait beaucoup.
21:07Donc c'était des discussions.
21:08Il y a cette proposition
21:09et je trouve ça légitime
21:10qu'on puisse répondre
21:11aux questions par nous-mêmes,
21:12par les débats
21:13et le cadrage
21:14que l'on veut donner.
21:15Si on alloue
21:16des moyens financiers,
21:17évidemment,
21:18quelle est l'action
21:19qui est proposée
21:19finalement aux Français
21:21pour démontrer
21:22que nous montons
21:23en compétence
21:24sur le sujet.
21:25Donc créer des vocations,
21:26c'est nécessaire.
21:27Il y avait avant
21:27le service national universel,
21:29le SNU,
21:30qui était sur format
21:31très restreint.
21:33Là, on crante
21:34une fois de plus
21:35pour avoir quelque chose
21:36de militariser
21:37mais toujours
21:39sur la base du volontariat.
21:40Non, moi j'ai quand même,
21:41pardon,
21:41juste une question
21:42mais quand même
21:42qui est une curiosité
21:43pour comprendre
21:44le niveau de déconnexion
21:44du président de la République.
21:45Vous l'avez appris
21:46comme nous à la télé ou pas ?
21:47Non, c'est des discussions
21:47que nous avons déjà
21:48et au sein de la commission défense
21:51et dans les groupes de travail.
21:53Donc à un moment donné,
21:53il y a bien quelqu'un
21:54qui doit prendre une décision.
21:55Alors peut-être que votre groupe
21:57n'a pas été consulté
21:58particulièrement au Sénat.
21:59Personne, personne.
21:59Représentation nationale, personne.
22:00Je ne sais pas
22:01si vous êtes à la commission défense
22:02ou si vous aviez identifié.
22:06très impliqué sur le sujet
22:08qui connaissent d'ores et déjà
22:09la volonté d'avoir
22:10cette loi de programmation
22:11et de monter en compétence
22:13avaient mis ce sujet
22:15sur la table.
22:16Alors en tout cas,
22:17le Premier ministre
22:17Sébastien Lecornu
22:18veut créer davantage
22:19de consensus
22:19au sein des parlementaires
22:21en organisant ces débats
22:23avec vote
22:23sur ces priorités
22:24pour le pays
22:25mais est-ce que vous pensez
22:26Alexandre Louisville
22:27que ça va vraiment
22:28permettre de résoudre
22:29notre crise politique actuelle
22:31et que l'erreur initiale
22:32de Sébastien Lecornu
22:33ce n'est pas d'avoir
22:34renoncé au 49-3.
22:35D'ailleurs, François Hollande
22:36l'ancien président de la République
22:36dit qu'il ne faut pas
22:38se priver du 49-3
22:39en cette fin d'année.
22:41Écoutez, moi je ne suis pas
22:41constitutionnaliste,
22:43je suis parti socialiste,
22:44pas parti des constitutionnalistes
22:45donc ce qui m'intéresse
22:46à la fin, je vous avoue,
22:47au-delà des questions
22:47de procédure,
22:49c'est ce qu'il y a
22:49dans le budget.
22:50Donc les débats sur 40...
22:52C'est le PS
22:52qui demandait l'abandon
22:53du 49-3 ?
22:54Je suis d'accord,
22:54même si vous savez,
22:55au sein de chez nous
22:55ça a pu proposer
22:56un certain nombre de discussions
22:57entre les uns et les autres,
22:58vous le rappelez,
22:59et que ça a eu quand même
23:00des effets extrêmement bénéfiques
23:02sur le débat,
23:03sur le fait qu'il y ait eu
23:03un débat parlementaire,
23:04on a retrouvé des gens
23:05en séance qu'on n'avait pas
23:06vus depuis longtemps.
23:07Bon bref, tout ça a malgré tout
23:08permis d'avoir un débat
23:09de qualité.
23:11La question c'est juste,
23:12moi ce qui m'intéresse
23:12c'est le fond,
23:13en fait,
23:14je veux dire que ça passe
23:15par la modalité de passage,
23:17elle est secondaire
23:18par rapport à la question du fond.
23:19Est-ce que l'école,
23:22l'écologie,
23:23seront,
23:24l'environnement,
23:25l'énergie,
23:26seront sacrifiées
23:26pour ne pas mettre
23:28à contribution
23:28les plus riches de ce pays ?
23:29C'est ça moi ma question.
23:30C'est ça que je regarde
23:32dans ce budget.
23:33Donc j'attends de savoir
23:34ce qui sortira des débats
23:35et à la réalité,
23:36si ces sujets sont traités,
23:38a priori,
23:38tout ça n'y aura même pas besoin
23:39puisqu'il pourrait y avoir
23:40une abstention des uns
23:41et des autres
23:41qu'il faudra faire passer
23:42ce budget.
23:43Est-ce que vous êtes d'accord
23:43avec ce que dit le sénateur,
23:45la modalité de passage,
23:46peu importe la modalité de passage,
23:48du moment qu'on vote
23:49quelque chose à la fin ?
23:51Non, pas quelque chose à la fin,
23:52quelque chose de précis.
23:53Quelque chose de précis,
23:54mais quitte à prendre
23:55un budget de compromis
23:56avec la gauche.
23:56Quitte à prendre un budget
23:58passé par un 49-3
23:59de compromis,
24:00comme on dit.
24:01Si à 49-3,
24:02du coup,
24:02il n'y a plus de vote,
24:03mais ça veut dire
24:04qu'il peut potentiellement
24:04y avoir entente
24:05sur la copie finale
24:06qui est présentée au 49-3.
24:08Moi, c'est la question
24:09que je pose
24:09puisque François Hollande
24:10l'a évoqué à un moment donné.
24:12Le Premier ministre
24:13est dans une situation délicate
24:14s'il a dit pas de 49-3
24:16et que finalement,
24:17ceux qui l'avaient demandé
24:18en premier,
24:19on pourrait se dire
24:20que c'est peut-être
24:21la meilleure façon
24:22d'atterrir sur une copie
24:24qui nous conviendrait.
24:25Donc les Français
24:26ne vont plus comprendre.
24:27Il faudra nous expliquer
24:28si dans ce cas-là,
24:29et si cette nouvelle voie
24:31de passage est ouverte,
24:32comment est-ce qu'on
24:33l'explique aux Français ?
24:34Parce que c'est compliqué.
24:36On s'est enlevé
24:37des outils de convergence.
24:40Ça a amené tous les débats,
24:41les heures de débats
24:42que nous avons pu faire.
24:43Comment on fait du coup ?
24:43On est arrivé là.
24:46Moi, je pense qu'il ne faut
24:47surtout rien s'empêcher.
24:50Mais les stop and go,
24:51les allers-retours
24:52sur lesquels
24:56nous étions accablés
24:57au niveau du gouvernement
24:58ou de la majorité,
24:59on se rend compte également
25:00que les oppositions
25:01elles-mêmes
25:01ne sont pas capables
25:03de converger.
25:04Donc vraiment,
25:04vraiment,
25:05je pense qu'il va falloir
25:05céder les uns à les autres.
25:07Non mais en fait,
25:08si vous voulez,
25:08nous, le sujet,
25:09c'est quoi aujourd'hui ?
25:10C'est qu'il ne faut pas
25:11mettre la charrue avant les bœufs.
25:12Notre sujet premier,
25:13c'est est-ce qu'il y a
25:14les éléments d'un compromis
25:15sur la table ?
25:15Vous parlez de 49-3
25:16de quoi que ce soit,
25:17je veux dire,
25:17s'il n'y a pas
25:17les éléments de compromis,
25:1849-3,
25:19ça ne passera pas.
25:20En fait,
25:20c'est juste ça.
25:21La question,
25:21c'est 49-3,
25:23abstention de tous
25:23les groupes de gauche
25:24ou les solutions,
25:25elles sont diverses.
25:26Tout le monde les connaît,
25:27tout le monde les a
25:27à peu près en tête.
25:28S'il n'y a pas
25:29d'élément d'un compromis,
25:30ce qui est le point de départ
25:31sur le budget,
25:31et aujourd'hui,
25:32il n'existe pas,
25:33alors on aura un problème
25:34quoi qu'il arrive.
25:35Merci beaucoup à vous deux
25:36d'avoir participé
25:37à ce débat.
25:38On se retrouve
25:38la semaine prochaine,
25:39même lieu, même heure.
25:40– Sous-titrage FR 2021
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