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  • il y a 8 minutes
78% des Français jugent e niveau des impôts trop élevé, selon le Conseil des prélèvements obligatoires. En 2025, 22% des Français estiment que l'État fait un bon usage des impôts, ce qui représente une chute de 11 points par rapport à 2023.

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00:00Budgétaire, alors on sait que les français n'aiment pas beaucoup ni les taxes ni les impôts, mais ce que vous nous dites c'est que ce ras-le-bol fiscal, il gagne encore du terrain.
00:08Oui, ça monte, ça monte. 78% des français jugent aujourd'hui trop élevé le niveau des impôts et des cotisations sociales.
00:16A contrario, vous n'êtes que 19% à considérer que vos impôts sont au beau niveau.
00:22C'est quand même moins d'un français sur cinq, ce qui fait dire à Amélie de Montchalin, côté gouvernement, que ce baromètre réalisé par le Conseil des prélèvements obligatoires fait le constat du possible retour d'un vrai ras-le-bol fiscal.
00:38Est-ce de nature à changer la donne au moment où le gouvernement et une partie des députés sont en train de réfléchir à un train de nouvelles taxes pour combler le déficit de l'État ?
00:48Au-delà du constat, c'est quand même pas vraiment ça l'ambiance.
00:51Avec le ras-le-bol, le risque, c'est qu'il y ait une défiance vis-à-vis de l'impôt.
00:54Oui, et tout l'enjeu est là. Il faut absolument que ce qu'on appelle le consentement à l'impôt perdure.
00:58C'est la base de notre système de solidarité horizontale et intergénérationnelle.
01:03Et sur ce point, le gouvernement a quand même un peu de soucis à se faire.
01:07Vous n'êtes que 22% à affirmer avoir confiance en l'État pour bien utiliser vos impôts, soit une chute de 11 points par rapport à 2023.
01:16C'est tout simplement énorme à un moment où les rentrées fiscales sont en baisse et quand on sait que les stratégies de contournement de l'impôt pourraient mettre à mal le principe de solidarité nationale.
01:28Alors si le gouvernement promet plus de transparence sur l'usage des deniers publics, le gouverneur de la banque centrale appelle lui tout simplement à une pause fiscale immédiate.
01:38Car ce sentiment de ras-le-bol fiscal peut entraîner des mouvements d'humeur profonds dans la société.
01:44On l'a vécu avec la crise des bonnets rouges et celle des gilets jaunes.
01:48Attention, car ces colères sont cycliques et ça peut très bien revenir.
01:52Un petit mot, Jérémy, rapidement sur l'une des informations de la nuit.
01:55Les députés qui ont voté cette proposition de loi LFI pour nationaliser ArcelorMittal, ça veut dire que ça y est, l'État va gérer l'entreprise ?
02:02Alors on est encore très loin du compte, Dominique, car le gouvernement est contre.
02:07Et le Sénat n'est pas favorable non plus.
02:10Et cette nationalisation pourrait tout simplement très vite tomber aux oubliettes de l'Assemblée nationale.
02:15Ce vote, il est surtout politique. LFI, appuyé par le reste de la gauche, parle à son électorat, défend les salariés de la sidérurgie et sa stratégie économique.
02:25Et ce qu'il est aussi intéressant de constater ce matin, c'est la position du Rassemblement national.
02:31Par risque de se voir déborder auprès des ouvriers, le parti de Jordan Bardella a finalement n'a pas voté pour le texte,
02:37mais s'est abstenu, permettant ainsi l'adoption de cette PPL, de cette proposition de loi.
02:43Ça montre que le RN n'a pas voulu être débordé par la France insoumise.
02:48Et vous entendrez à 7h20 Emmanuel Lechypre dans sa chronique éco qui nous dira que la nationalisation, selon lui, ça peut être une solution.
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