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  • il y a 7 heures
Un rendez-vous 100% politique présenté par Gauthier Le Bret du lundi au vendredi de 21h à 23h30.

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00:00:01Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver pour une nouvelle soirée de 100% politique.
00:00:04Priorité au direct, on part tout de suite à Washington,
00:00:07puisqu'il y a eu une fusillade près de la Maison-Blanche
00:00:10et deux gardes nationaux qui avaient été touchés sont morts.
00:00:14C'est ce qu'annonce le gouverneur de leur État.
00:00:16Les deux militaires de la garde nationale visés par des tirs près de la Maison-Blanche à Washington sont décédés,
00:00:22a annoncé donc le gouverneur de l'État de Virginie, occidental, d'où ils étaient originaires.
00:00:27Alors évidemment, il y a un suspect qui a été interpellé.
00:00:31On va prendre toutes les précautions.
00:00:33Pour le moment, on n'en sait pas plus.
00:00:35Donald Trump a promis que celui qui a fait ça allait payer sur son réseau Truth Social,
00:00:43le président des États-Unis.
00:00:44Mais évidemment, vous vous en doutez, c'est un choc à Washington,
00:00:48le tout dans un contexte évidemment de grandes polarisations, de grandes tensions.
00:00:52Éric Tegner, on était, je me souviens très bien, ensemble le soir,
00:00:55où Charlie Kirk avait été assassiné devant les smartphones des étudiants qui étaient venus l'écouter
00:01:02puisqu'il avait l'habitude de débattre dans les universités.
00:01:05J'en profite pour saluer Éric Tegner, Jules Torres, Mathieu Ock, Hélène Rouet et Éric Revelle.
00:01:09Bonsoir à tous les cinq.
00:01:11Mais donc priorité à cette information, deux soldats tués près de la Maison-Blanche à Washington.
00:01:16Ça vient de tomber et c'est donc le gouverneur de leur État qui l'annonce.
00:01:18Oui, c'est certain, on n'a pas encore toutes les informations,
00:01:21mais on est dans un contexte quand même de violence aux États-Unis qui est absolument prégnant.
00:01:24On l'a vu avec Charlie Kirk, on l'a vu également avec les deux tentatives d'assassinat contre Donald Trump.
00:01:29On est à 500 mètres seulement de la Maison-Blanche.
00:01:32Et encore une fois, ce sont les soldats qui sont visés, en tout cas qui sont les victimes.
00:01:35La garde nationale, on sait à quel point elle est utilisée également par Donald Trump ces derniers mois
00:01:39parce qu'il a souhaité, il l'a fait déployer la garde nationale dans différents endroits des États-Unis
00:01:45où il y avait une recrudescence des violences.
00:01:47Ça, c'était au cœur de sa politique.
00:01:49Et donc évidemment, on comprend que Donald Trump ce soir veuille un véritable châtiment
00:01:52contre le suspect qui a été arrêté parce qu'il veut défendre aujourd'hui la garde nationale.
00:01:56Eh bien Jules, le président américain ne parle pas de suspect, mais d'animal.
00:02:00Il dit l'animal qui a tiré sur les deux gardes nationaux est aussi gravement blessé.
00:02:04C'était avant que les deux gardes nationaux succombent à leur blessure,
00:02:07a déclaré Donald Trump sur son réseau.
00:02:09Il paiera malgré tout très cher son acte, a ajouté le président américain.
00:02:15Alors que, vous le savez, c'est Thanksgiving en ce moment aux États-Unis.
00:02:20Donc il est à Mar-a-Lago dans sa résidence de Floride
00:02:23où il compte passer jeudi la fête de Thanksgiving, donc demain.
00:02:28Donc grande tension aux États-Unis.
00:02:29Évidemment, imaginez-vous, c'est toujours pareil, il faut se transposer.
00:02:32Imaginez-vous si deux gardes républicains étaient tués devant l'Elysée à Paris.
00:02:36C'est de cela dont on parle.
00:02:37Donc c'est un choc aux États-Unis et à Washington.
00:02:39Si on avait deux militaires français qui, le 23 décembre, étaient tués à 500 mètres de l'Elysée.
00:02:45C'est absolument ça ce que viennent de vivre les Américains.
00:02:49Oui, ça participe, Eric a raison, à une hystérisation, à une violence qu'on voit en politique s'il y a un temps.
00:02:55Alors évidemment, on ne sait rien, on n'a pas de mobile, on n'a pas de motif.
00:02:58Ce qu'on sait, en tout cas, c'est qu'il a été arrêté et qu'à mon avis, c'est quand même quelqu'un qui va être extrêmement puni, extrêmement sanctionné.
00:03:07Quand on tue deux soldats près de la Maison Blanche aux États-Unis, je pense qu'on n'est même pas loin de la peine capitale.
00:03:13Mais ce que ça nous montre, c'est que ça nous montre que nos sociétés occidentales aujourd'hui sont sous la menace directe,
00:03:19que ce soit du terrorisme, que ce soit de l'islamisme ou que ce soit des fléaux du quotidien,
00:03:25c'est-à-dire quelqu'un qui décide d'aller tuer deux soldats près de la Maison Blanche comme ceux-là.
00:03:30Comment il s'est radicalisé ? Est-ce qu'il était radicalisé ? C'est une question qu'on le saura.
00:03:33Mais en tout cas, ça montre...
00:03:34Oui, toute forme de radicalité, on ne connaît pas.
00:03:36Forcément, il y a de la radicalité dans le geste.
00:03:38Quand on tue deux soldats près de la Maison Blanche en particulier, on est dans une sorte de radicalisation.
00:03:44Et ça nous montre dans quelle société, malheureusement, on vit aujourd'hui.
00:03:47Comme le rappelait très justement Eric Tegner, Eric Revelle, la garde nationale a successivement été déployée à Los Angeles par Trump,
00:03:53à Washington, Memphis, chaque fois contre l'avis des autorités locales,
00:03:57disant ces renforts nécessaires pour lutter contre la criminalité et appuyer la police fédérale de l'immigration, entre autres.
00:04:04Mais la société américaine est l'une des sociétés sans doute les plus polarisées en Occident.
00:04:09C'est une société de grande tension.
00:04:11On a rappelé ce qui s'est passé avec Charlie Kirk, donc c'est un épisode supplémentaire.
00:04:15Trump qui avait été aussi visé par deux fois par des tentatives d'assassinat pendant la dernière campagne présidentielle.
00:04:20Oui, le président des Etats-Unis est en Floride, il n'est pas à la Maison Blanche, je pense qu'il faut le préciser.
00:04:25Il y a quand même un double symbole, à mon sens.
00:04:28Là, c'est la Maison Blanche et c'est la garde nationale, vous avez raison.
00:04:32Donc je pense qu'au-delà de l'émotion que ça va susciter à Washington, ça va susciter une émotion dans tout le pays.
00:04:37Parce que la Maison Blanche, c'est un lieu de pouvoir par définition.
00:04:42La garde nationale, vous avez bien fait de le rappeler, c'est ces troupes qu'on envoie pour rétablir l'ordre
00:04:49quand le président des Etats-Unis estime qu'il n'est plus respecté dans les Etats.
00:04:54Et pourtant, il y a quelques jours, il avait accueilli, vous vous en souvenez, dans le bureau Oval, le nouvel élu, le maire de New York.
00:05:00C'était un geste important.
00:05:02Ils avaient échangé des amabilités les uns les autres.
00:05:05Le maire de New York avait dit que Trump était un fasciste et Trump avait dit que c'était un antisémite.
00:05:10Voilà, donc moi je prends ça comme un geste d'apaisement de la part de Trump en direction du nouvel élu d'extrême gauche de New York.
00:05:15Et malgré ce geste d'apaisement, on assiste à ce double symbole, la garde nationale, deux morts.
00:05:21Et puis évidemment, juste derrière, à 500 mètres, la Maison Blanche.
00:05:24Non mais c'est ce que je disais à Jules, Hélène, il faut se transposer, imaginer deux gardes républicains, deux gendarmes, deux soldats tués devant l'Elysée.
00:05:33Enfin, c'est un choc immense. Il faut voir ce que ça va créer dans la société américaine.
00:05:37On s'en prend à la garde nationale, à quelques encablures de la Maison Blanche.
00:05:40Oui, bien sûr, je pense que ça va être un choc immense.
00:05:42Vous l'avez rappelé en plus, demain c'est Thanksgiving, donc il y a l'intégralité des familles américaines qui vont se retrouver.
00:05:48Je ne sais pas si Donald Trump va rester en Floride pour un événement comme ça.
00:05:51Là, je vérifiais quand même sur... Alors évidemment, Donald Trump, il emploie des mots très forts.
00:05:55On sait qu'a priori, on ne va vraiment pas en rester là.
00:05:58Je vérifiais quand même, il n'y a plus la peine de mort en Virginie depuis 2021.
00:06:02Donc effectivement, a priori, ça ne devrait pas arriver.
00:06:07Mathieu Hauck.
00:06:08Ce que l'on voit aujourd'hui aux États-Unis, c'est ce qu'on voit aussi également dans le reste des pays occidentaux.
00:06:12C'est qu'il y a un clivage aujourd'hui très fort entre ceux qui sont élus par la base populaire,
00:06:16les personnes comme Donald Trump, Georgia Meloni, etc., et les élus des grandes métropoles.
00:06:21Et c'est pour ça, en fait, qu'il y a un clivage parce que les élus des grandes métropoles aux États-Unis,
00:06:26donc notamment en l'occurrence Washington, New York, Chicago, Memphis, etc.,
00:06:31sont des élus démocrates qui sont sur un logiciel angélique vis-à-vis de la question de la sécurité.
00:06:36Et c'est pour ça que, c'est ce qu'a dit, rappelé Eric, que Donald Trump a demandé à déployer
00:06:412000 personnes de la garde nationale juste à Washington parce qu'il considère,
00:06:45et c'est un vrai sujet aujourd'hui dans les grandes métropoles américaines,
00:06:48mais c'est également le cas à Paris, c'est également le cas à Londres,
00:06:51qu'on a une insécurité et un ensauvagement et une criminalité organisée de plus en plus importante.
00:06:57Et donc, le fait d'avoir déployé la garde nationale, donc des effectifs de l'État fédéral,
00:07:02du point de vue des maires démocrates outrepassant certaines prérogatives fédérales,
00:07:06démontre effectivement cette tension dont vous parlez,
00:07:08mais aussi démontre un clivage sur les questions de sécurité
00:07:11entre des démocrates bienveillants et angéliques sur les questions de sécurité
00:07:14et des républicains et notamment le mouvement MAGA de Donald Trump
00:07:18qui veut lutter beaucoup plus fermement sur les questions.
00:07:20Mais sur toutes les questions, c'est la question sécuritaire, c'est la question migratoire,
00:07:23c'est la question de l'islamisme, il vient de déclarer les frères musulmans
00:07:26comme une organisation terroriste alors que nous, on se pose encore la question
00:07:29faut-il les interdire un peu beaucoup passionnément.
00:07:31Donc oui, c'est la méthode Trump, ça va droit au but.
00:07:35Oui, attaquer des soldats, il faut quand même le dire, c'est une atteinte aux institutions.
00:07:38Devant la Maison-Blanche ?
00:07:39Devant la Maison-Blanche, c'est une atteinte aux institutions.
00:07:41C'est clairement ça, si on devait, évidemment on n'en sait rien,
00:07:45mais trouver un mobile si on était enquêteur,
00:07:47on pourrait se dire que les soldats et la Maison-Blanche,
00:07:50ça fait quand même deux raisons qui pourraient nous dire que c'est une atteinte aux institutions
00:07:53parce que c'est quoi la garde nationale ?
00:07:55C'est la sécurité intérieure, c'est le reflet d'État et donc c'est aussi le reflet de Donald Trump.
00:08:00Donc peut-être que là aussi, il y a des questions à aller trouver pour les enquêteurs
00:08:03dans ces premières minutes.
00:08:05d'enquête, mais en tout cas, c'est absolument pas anodin d'attaquer deux soldats près de la Maison-Blanche.
00:08:09On est d'accord, il y a tout, les symboles, la garde nationale, des soldats,
00:08:14le fer à quelques encablures de la Maison-Blanche,
00:08:17il y a évidemment tout dans cet acte, mais les enquêteurs le diront.
00:08:20Et évidemment, si on a plus d'informations durant notre soirée,
00:08:23on les donnera aux téléspectateurs.
00:08:24Eric ?
00:08:24Il annonçait en effet déclarer les frères musulmans comme organisation terroriste.
00:08:28Il faut souligner qu'il y a quelques semaines,
00:08:29il a également déclaré les antifas comme organisation terroriste.
00:08:33Ce qu'on a du mal aujourd'hui à faire en France,
00:08:35on sait que les Pays-Bas et la Hongrie ont suivi,
00:08:37mais en règle générale, aujourd'hui, on voit que Donald Trump,
00:08:39il est quand même légèrement en avance sur un certain nombre de choses.
00:08:41Il y a un autre symbole aussi concernant Thanksgiving,
00:08:44Hélène en parlait d'un,
00:08:45c'est le fait qu'il a donné comme échéance de Thanksgiving
00:08:48pour faire la paix, en tout cas en Ukraine.
00:08:51Et donc, c'est intéressant parce qu'on a un peu la même problématique en France.
00:08:54On va nous dire, demain, il faudrait peut-être envoyer des hommes,
00:08:57aller faire la guerre en Ukraine, etc.
00:08:59Une certaine partie de la population française dit,
00:09:01mais en attendant, on doit d'abord résoudre les problèmes de sécurité au sein de notre pays.
00:09:04Mais c'est la même chose aujourd'hui aux Etats-Unis.
00:09:06Oui, les jeunes Français meurent en France, mais pas tués par des Russes.
00:09:08Exactement.
00:09:08Et c'est exactement la même chose que vivent aujourd'hui un certain nombre d'Américains
00:09:12qui veulent mettre fin à cette guerre, à un certain nombre de guerres,
00:09:14pour dire, il y a des sujets américains et il faut se concentrer dessus.
00:09:18Et c'est là-dessus que, évidemment, Donald Trump ne va pas tarder d'aller.
00:09:21On va évidemment revenir vers vous si on a de plus amples informations.
00:09:25Mais donc, à cette heure, deux soldats américains de la Garde nationale
00:09:29ont été tués à quelques encablures de la Maison-Blanche.
00:09:32Le suspect a été interpellé.
00:09:33Il est lui-même grièvement blessé.
00:09:37Et Donald Trump l'a qualifié d'animal en disant qu'il paierait, malgré tout, très cher.
00:09:43Et Donald Trump, on l'a rappelé, est en ce moment en Floride,
00:09:45dans sa résidence de Mar-a-Lago, pour les fêtes de Fengs,
00:09:48qui vinent le tout dans une grande tension aux Etats-Unis
00:09:50après quelques semaines et l'assassinat de Charlie Kirk.
00:09:54Vous vous en souvenez devant des étudiants.
00:09:57On revient vers vous dès qu'on a plus d'informations.
00:09:58Retour en France.
00:09:59Vous l'avez suivi, Gabriel Attal était l'invité exceptionnel de Laurence Ferrari
00:10:02et de Sonia Mabrouk.
00:10:04On pourra écouter les meilleurs passages
00:10:06de l'ancien Premier ministre face à Sonia et Laurence.
00:10:09Mais vous savez que j'aime beaucoup commencer cette émission
00:10:13par des petites situations où on marche littéralement sur la tête.
00:10:16Expression qu'a utilisée d'ailleurs l'ancien Premier ministre ce soir
00:10:19au sujet du narcotrafiquant qui a eu une permission de sortie
00:10:23et dont on a interpellé la mère 24 heures plus tard
00:10:26avec de la drogue à son domicile pour trafic de stupéfiants.
00:10:28Mais là, vous vous souvenez évidemment de la polémique
00:10:30sur les fillettes voilées qui assistaient au débat à l'Assemblée nationale.
00:10:34Et la France Insoumise qui a soutenu ces fillettes
00:10:35qui n'étaient pas là à l'initiative de LFI mais à l'initiative du Modem.
00:10:40Comme quoi, c'est intéressant.
00:10:41À l'initiative de M. Fénaud.
00:10:43Eh bien, désormais, ce ne sont pas les fillettes voilées
00:10:46et ceux qui les instrumentalisent et qui les voilent
00:10:49qui sont pointées du doigt par LFI.
00:10:51Ce sont les bonnes sœurs.
00:10:52Les bonnes sœurs prises pour cible par la France Insoumise.
00:10:56Je vous propose de découvrir le tweet d'Adrien Clouet.
00:10:58Le foulard ne dérange pas la présidente de l'Assemblée nationale,
00:11:01ne dérange la présidente de l'Assemblée que sur une femme musulmane.
00:11:03Ces sœurs, cister, siennes de l'abbaye de Bonneval
00:11:07sont les bienvenus dans notre Assemblée
00:11:08comme toutes les citoyennes de ce pays.
00:11:10Donc voilà, il les affiche.
00:11:12Il les met bien sur les réseaux sociaux,
00:11:13met bien leur visage.
00:11:14Et il fait donc une équivalence entre des bonnes sœurs,
00:11:17Jules Torres, et le voile
00:11:18qui recouvrait les cheveux de petites filles
00:11:21au-delà de mineures
00:11:23puisqu'elles n'étaient même pas adolescentes.
00:11:25Mais que vous dire ?
00:11:25Que vous dire de ces élus de la France Insoumise
00:11:27qui, on le sait très bien,
00:11:29Jean-Luc Mélenchon, je me souviens très bien,
00:11:31il y a un éditorialiste qui disait
00:11:32qu'il était passé de bouffeur de curé
00:11:35à l'écheur d'imam.
00:11:36Et on voit bien là
00:11:37toute la stratégie de la France Insoumise.
00:11:40C'est-à-dire que pour tolérer tous leurs excès,
00:11:42eh bien, ils en viennent à faire des parallèles,
00:11:44des calculs électoraux
00:11:46qui sont complètement, absolument, infligeants.
00:11:49Les religieuses, elles ont décidé
00:11:50de faire don de leur vie à Dieu.
00:11:53C'est la raison pour laquelle
00:11:53elles portent ce voile-là.
00:11:55Ça n'a rien à voir avec le voile islamique.
00:11:57Et là, ça montre bien d'ailleurs
00:11:58leur méconnaissance, d'abord de l'islam,
00:12:00et ensuite du catholicisme.
00:12:02Quand on parle du voile chez les fillettes,
00:12:04d'abord, il y a quand même une question
00:12:06qu'on peut poser premièrement,
00:12:07c'est qu'elles ne sont pas forcément aptes
00:12:09et ce n'est pas un choix éclairé
00:12:11de le porter.
00:12:12que le voile les sexualise.
00:12:15Là, on parle de fillettes à l'Assemblée nationale.
00:12:17C'était des fillettes de 8 à 10 ans.
00:12:19Donc, parce que le voile est un signe
00:12:22d'inégalité entre les sexes
00:12:23et de sexualisation de la femme
00:12:25vis-à-vis de l'homme.
00:12:27Et encore une fois,
00:12:28ce ne sont pas du tout nos mêmes valeurs.
00:12:29Donc, ce tweet d'Adrien Clouet
00:12:31montre encore une fois
00:12:33une dérive de la France insoumise
00:12:34dans leur électoralisme.
00:12:36Mais personne, Mathieu,
00:12:37ne sera évidemment surpris.
00:12:38C'est-à-dire qu'on affiche des bonnes sortes,
00:12:39on met bien leurs photos
00:12:40pour bien leur mettre une cible
00:12:41dans le dos.
00:12:43Tout en disant
00:12:43qu'elles sont les bienvenues
00:12:44à l'Assemblée nationale.
00:12:46Alors, on sait comme LFI
00:12:47fait la chasse aux écoles catho.
00:12:49Bien sûr.
00:12:49Alors, par contre,
00:12:50quand vous leur parlez du lycée Averroès,
00:12:51Monsieur Clouet, notamment.
00:12:52Là, il n'y a plus personne.
00:12:53Un lycée qui était accusé de dérive.
00:12:56Un lycée musulman.
00:12:57Mathieu Hock.
00:12:58Non, mais la France insoumise
00:12:59préfère parfois avoir des lycées
00:13:01qui sont effectivement sous contrat
00:13:02avec parfois même gérés
00:13:04par des frères musulmans
00:13:05ou des organisations
00:13:05qui s'en rapprochent
00:13:07plutôt que Stanislas.
00:13:08Voilà, c'est ça aujourd'hui
00:13:09ce que veut la France insoumise.
00:13:10Et c'est un véritable problème.
00:13:12Et surtout, c'est une mauvaise lecture
00:13:13de la laïcité.
00:13:15Non seulement une lecture
00:13:16à géométrie variable,
00:13:17comme l'a rappelé Jules Torres,
00:13:19évidemment,
00:13:19mais surtout,
00:13:20ça fait fi de complètement
00:13:21tous les travaux
00:13:22qui ont été faits
00:13:22sur la question de la laïcité.
00:13:23Parce que sur la question
00:13:24du voile des mineurs,
00:13:27on est sur deux choses
00:13:27qui sont différentes
00:13:28par rapport aux religieuses.
00:13:30Un, ce ne sont pas des religieux,
00:13:31donc ce ne sont pas des personnes
00:13:33qui sont dédiées.
00:13:35Exactement.
00:13:36Donc, premier problème.
00:13:37Ensuite, le deuxième problème,
00:13:38surtout, c'est qu'elles sont
00:13:39tout simplement,
00:13:40elles sont majeures.
00:13:41Dans l'enquête des mineurs,
00:13:42on est sur des personnes
00:13:43qui ne peuvent pas choisir
00:13:44ou non de porter le voile.
00:13:46Et donc, c'est pour ça
00:13:47que la proposition de LR,
00:13:49en tout cas de Laurent Wauquiez,
00:13:50me paraît être allée dans le bon sens.
00:13:52Je pense qu'on en parlera.
00:13:53C'est de, effectivement,
00:13:54commencer à se poser la question
00:13:55de l'interdiction du voile
00:13:56pour les mineurs.
00:13:56On va en parler
00:13:57puisque c'est aussi la position
00:13:58de Gabriel Attal.
00:13:59Les téléspectateurs,
00:14:00nos téléspectateurs
00:14:00qui sont attentifs,
00:14:01me signalent que Thomas Porte
00:14:02a lui aussi ciblé ses bonnes sœurs.
00:14:04A l'Assemblée Nationale,
00:14:05le voile dérange
00:14:06quand il est porté
00:14:06par des musulmanes.
00:14:07C'est incroyable.
00:14:08Par des fillettes.
00:14:09Par des fillettes.
00:14:10Une preuve supplémentaire
00:14:11que l'islamophobie
00:14:12qui sert désormais de boussole
00:14:13à certains et certaines.
00:14:15Et après, ça vient faire
00:14:16des leçons de laïcité tartuffe.
00:14:18Hélène ?
00:14:19C'est toujours les mêmes noms
00:14:20qui ressortent.
00:14:20Ils sont 71 quand même
00:14:21à l'Assemblée Nationale.
00:14:22C'est vrai que c'est toujours
00:14:22les mêmes noms qui ressortent.
00:14:23Là, j'attends le tweet
00:14:24d'Erci Lassoudé
00:14:25qui ne devrait pas trop tarder.
00:14:26C'est vrai que c'est fou.
00:14:27Jules l'a rappelé,
00:14:28le voile n'a absolument
00:14:29rien à voir dans la religion
00:14:31catholique ou dans la religion
00:14:32effectivement musulmane.
00:14:34Le voile ne dit rien
00:14:35de la condition féminine
00:14:36dans la religion catholique
00:14:37par définition.
00:14:38Et vous le rappeliez,
00:14:39effectivement,
00:14:40elles choisissent
00:14:41de porter le voile
00:14:41parce qu'elles ont consacré
00:14:42leur vie à Dieu.
00:14:43Les femmes musulmanes,
00:14:44qu'elles soient d'ailleurs
00:14:45mineures ou majeures,
00:14:46dans tous les cas,
00:14:46n'ont pas le choix.
00:14:47Il faut qu'elles portent le voile.
00:14:48Donc effectivement,
00:14:49c'est juste absolument incomparable.
00:14:51Elles ont le choix.
00:14:52Elles ont le choix par définition.
00:14:53Enfin, celles qui le portent,
00:14:54les fillettes,
00:14:55c'est sûr qu'elles ne l'avaient pas.
00:14:56Les femmes majeures,
00:14:57je ne vais pas sonder
00:14:58les reins et les cœurs,
00:14:59mais c'est vrai
00:14:59qu'on peut se poser la question.
00:15:01Mais par définition,
00:15:02il y a des femmes musulmanes
00:15:03qui ne sont pas volées.
00:15:05Et là, j'espère effectivement
00:15:07qu'il y a Elbrun-Pivet
00:15:08à voir si elle réagit ou pas.
00:15:10J'espère en tout cas
00:15:10qu'elle ne réagira pas
00:15:11et qu'elle ne donnera pas
00:15:12forcément de crédit.
00:15:13Ah bah non,
00:15:13puisqu'elle s'affiche
00:15:14celle qui les a accueillies.
00:15:15Donc non, non,
00:15:16elle ne va pas alimenter ça.
00:15:17Justement,
00:15:18elle est la cible,
00:15:18là, encore une fois...
00:15:20Elles pourraient faire
00:15:20un tweet pour justifier ?
00:15:22Oui, pour justifier,
00:15:23oui, ou pour leur dire
00:15:23qu'ils n'ont pas à cibler
00:15:28de la sorte des religieuses.
00:15:29Oui, Eric ?
00:15:30Déjà, permettez-moi
00:15:31de rappeler que ce sont
00:15:32les professionnels
00:15:33des fake news.
00:15:34C'est-à-dire que,
00:15:34sur le cas des fillettes,
00:15:35on parlait de leur présence
00:15:37aux tribunes
00:15:37de l'Assemblée nationale.
00:15:38Dans ce cas-là,
00:15:39les religieuses ne sont pas
00:15:40à la tribune
00:15:41de l'Assemblée nationale.
00:15:41Le règlement n'est pas
00:15:42le même à la tribune.
00:15:44En effet, on n'a pas le droit
00:15:44d'être couvert.
00:15:45Ce qui fait que j'ai
00:15:46un certain nombre
00:15:47de témoignages
00:15:47qui m'avaient été rapportés
00:15:48notamment par Gabriel Cluzel
00:15:49qui m'expliquaient
00:15:50que certaines religieuses,
00:15:51dans le cadre
00:15:52de déplacements scolaires,
00:15:53avaient choisi
00:15:53de ne pas venir
00:15:54à l'Assemblée nationale.
00:15:55Elles avaient été remplacées
00:15:56par d'autres accompagnants
00:15:57qui n'étaient pas des religieuses
00:15:58parce qu'effectivement,
00:15:59elles voulaient respecter
00:16:00le cadre de ce règlement.
00:16:02Donc, c'est le premier point.
00:16:03Ensuite, moi, ça me choque
00:16:04d'autant plus qu'aujourd'hui,
00:16:05on a appris,
00:16:06à travers un rapport
00:16:07des renseignements,
00:16:08que les chrétiens dans le monde
00:16:10et les chrétiens en France
00:16:11notamment étaient
00:16:11la principale cible
00:16:12du terrorisme islamiste.
00:16:14Aujourd'hui, on vit
00:16:15véritablement une christianophobie
00:16:16en France
00:16:17et également dans nos sociétés
00:16:18occidentales en permanence.
00:16:20Bien sûr,
00:16:21mais souvent,
00:16:21on ne parle pas de cela.
00:16:23Moi, ces religieuses,
00:16:23pardonnez-moi,
00:16:24mais la France,
00:16:24elle s'est construite également
00:16:25avec les moines,
00:16:26avec ces religieuses
00:16:27qui, pendant des siècles,
00:16:28ont travaillé
00:16:29pour restaurer nos églises,
00:16:30etc.
00:16:30Et c'est fondamental
00:16:31à un moment
00:16:31de le rappeler à ces gens.
00:16:33Moi, je me souviens
00:16:33comment ils ont ciblé
00:16:34également les religieuses
00:16:35lorsqu'elles étaient reçues
00:16:36sur ce plateau
00:16:37par Christine Kelly
00:16:38en permanence.
00:16:39C'est la même chose aujourd'hui.
00:16:41Ils ne veulent pas
00:16:41mettre tout le monde
00:16:42à égalité.
00:16:42Ils veulent faire en sorte
00:16:43que les religieuses,
00:16:44on ne les voit plus,
00:16:45qu'on les cache,
00:16:45qu'on les mette de côté
00:16:46et en revanche,
00:16:47qu'on fasse la promotion du voile.
00:16:48C'est ce que je vous dis.
00:16:49Ils s'attaquent aux écoles catho
00:16:50de manière systématique.
00:16:51Quand il y a un lycée
00:16:52qui est signalé par un préfet
00:16:53avec des dérives d'islam politique,
00:16:56là, ils ne sont plus là.
00:16:57C'est-à-dire qu'ils font
00:16:57la guerre à Stanislas,
00:16:59mais à Véroès,
00:17:00ils font la guerre
00:17:01mais dans l'autre sens
00:17:01pour soutenir le lycée
00:17:02coûte que coûte.
00:17:03Éric Revelle,
00:17:03qu'on n'a pas encore entendu
00:17:04sur cette affaire.
00:17:05Oui, non, je partage
00:17:06évidemment ce qu'il y a été dit
00:17:06mais je rajouterais une chose.
00:17:08C'est qu'avant d'être
00:17:09un problème de laïcité,
00:17:10c'en est un,
00:17:11c'est un problème
00:17:11de protection de l'enfance.
00:17:12Quand on voile une petite fille
00:17:14de 7 ans ou de 6 ans
00:17:15pour éviter que les hommes
00:17:17portent un regard
00:17:18finalement sexuel sur elle,
00:17:20en fait, c'est non seulement
00:17:21un problème de laïcité
00:17:22mais c'est un problème
00:17:22de protection de l'enfance.
00:17:24C'est-à-dire que ces gens
00:17:25qui ne trouvent rien à redire
00:17:27devraient quand même
00:17:28s'interroger
00:17:28sur leur propre comportement.
00:17:30Puis moi,
00:17:30je vais un peu plus loin.
00:17:32Des femmes qui ont décidé
00:17:33de donner leur vie à Dieu
00:17:35et qui s'engagent
00:17:37et qui portent le voile
00:17:39une fois adultes.
00:17:42En quoi, en quoi,
00:17:44c'est choquant
00:17:46mais en fait,
00:17:47ces gens de LF,
00:17:48qu'est-ce qu'ils veulent ?
00:17:49Ils veulent complètement effacer
00:17:50tout ce qui a fait
00:17:52la culture, le culte,
00:17:54les racines.
00:17:54Parce que les bonnes sœurs,
00:17:55elles sont là depuis mille ans.
00:17:55Bien sûr.
00:17:56En fait, c'est très clair.
00:17:58Ils veulent substituer
00:17:59une société à une autre.
00:18:00Au moins, ils l'annoncent,
00:18:02ils le revendiquent
00:18:03et j'espère que les gens
00:18:04ne s'y trompent pas.
00:18:05C'est-à-dire,
00:18:05on veut substituer
00:18:06une société à une autre
00:18:07avec peut-être
00:18:08une religion à une autre
00:18:09et effacer tout ce qui a été
00:18:10les valeurs judéo-chrétiennes
00:18:12de la France.
00:18:12Bien sûr.
00:18:13Écoutez Gabriel Attal
00:18:14sur l'interdiction du voile
00:18:15pour les petites filles.
00:18:17Alors moi,
00:18:18je ne suis pas pour
00:18:18l'interdiction générale
00:18:20du voile en France.
00:18:21J'ai déjà eu l'occasion
00:18:22de le dire.
00:18:24En revanche,
00:18:24je considère
00:18:25qu'il y a un enjeu
00:18:26de protection des mineurs
00:18:27pour un phénomène
00:18:29dont on voit
00:18:29qui se développe
00:18:30qui est le voilement
00:18:31de fillettes.
00:18:33Vous avez été choqué
00:18:33à l'Assemblée nationale ?
00:18:34Évidemment,
00:18:35mais vous savez
00:18:35qu'avant même
00:18:36qu'on voit cette scène
00:18:37à l'Assemblée nationale...
00:18:38Des petites filles,
00:18:39je dis pour nos auditeurs.
00:18:40Bien sûr,
00:18:40j'avais déjà pris position.
00:18:41On avait commandé
00:18:42un rapport
00:18:43sur les frères musulmans
00:18:45en France.
00:18:46Ce rapport a été remis.
00:18:47Ce rapport,
00:18:48il documente
00:18:48qui a,
00:18:49je cite,
00:18:50une offensive
00:18:50coordonnée
00:18:51ou abo-salafiste
00:18:53pour imposer
00:18:53le voilement
00:18:54de fillettes
00:18:55de parfois
00:18:55cinq ou six ans
00:18:57sur le territoire national.
00:18:58On avait commandé
00:18:59ce rapport.
00:19:00Ce rapport a été remis
00:19:00et j'ai dit
00:19:01que sur la base
00:19:02de ce rapport,
00:19:03oui,
00:19:03il fallait prendre
00:19:04des mesures,
00:19:05mais des mesures
00:19:05de protection
00:19:06de l'enfance.
00:19:07Une femme
00:19:07qui décide
00:19:08de se voiler,
00:19:09si ça ne lui est pas imposé,
00:19:11c'est son choix.
00:19:12Une fillette
00:19:12qui a six ou sept ans,
00:19:14personne ne peut affirmer
00:19:15que c'est son choix
00:19:16de se voiler
00:19:17et donc,
00:19:18quelque part,
00:19:19on la force
00:19:19à intérioriser
00:19:20dès son plus jeune âge
00:19:21le fait qu'elle est soumise
00:19:22à l'homme.
00:19:23Et ça,
00:19:23on ne peut pas l'accepter
00:19:24dans la République française.
00:19:25Bon,
00:19:25ça va évidemment
00:19:26dans le bon sens
00:19:26ce que dit Gabriel Attal.
00:19:27Il manque juste,
00:19:28me semble-t-il,
00:19:29un élément,
00:19:30c'est de rappeler
00:19:30que les frères musulmans
00:19:31se servent du voile
00:19:33pour gagner du terrain
00:19:34et que c'est un étendard politique.
00:19:36Évidemment,
00:19:37il n'est pas question
00:19:37de stigmatiser
00:19:38l'entièreté des femmes voilées,
00:19:39mais il est question de dire
00:19:40que le voile
00:19:40est utilisé
00:19:41par les frères musulmans,
00:19:47et ils mettent une pression
00:19:49quand même
00:19:49sur un certain nombre
00:19:51de jeunes femmes
00:19:51pour porter le voile.
00:19:52Ces derniers jours,
00:19:53on pouvait voir
00:19:53différentes vidéos
00:19:54qui circulaient
00:19:55sur les réseaux sociaux.
00:19:56Pour ça,
00:19:56il faut regarder,
00:19:57par exemple,
00:19:57la chaîne Twitch
00:19:58qui est très regardée
00:19:59par les jeunes.
00:19:59On voyait une jeune femme
00:20:01qui expliquait
00:20:01« Moi, je porte le voile
00:20:03parce que l'objectif,
00:20:04c'est également
00:20:04de convaincre toutes les autres
00:20:05et de faire en sorte
00:20:06de les culpabiliser
00:20:07à ce qu'elles portent le voile. »
00:20:08On est dans une logique
00:20:09de normalisation.
00:20:10J'ai également vu aujourd'hui
00:20:11quelque chose de fou
00:20:12chez un influenceur,
00:20:13un youtubeur.
00:20:14Pourquoi j'en parle
00:20:17du port du voile
00:20:17chez les jeunes générations ?
00:20:19Il faut regarder
00:20:19ses influenceurs.
00:20:20Il s'appelle
00:20:20Wissam Kselka.
00:20:22Il est très suivi
00:20:22par les militants
00:20:23de la France insoumise.
00:20:24Lui, qu'est-ce qu'il dit ?
00:20:24Il dit que le port du voile
00:20:26par les jeunes femmes
00:20:27aujourd'hui en France
00:20:28est au contraire
00:20:29un signe d'assimilation.
00:20:30Son argumentaire,
00:20:31c'est de dire qu'en fait,
00:20:32ces dernières années,
00:20:33ces 30 dernières années,
00:20:34les femmes musulmanes
00:20:35ne portaient pas le voile
00:20:36parce qu'elles avaient peur,
00:20:37parce qu'elles ne se sentaient
00:20:38pas françaises
00:20:39et qu'aujourd'hui,
00:20:40étant donné qu'elles se sentent françaises
00:20:41et qu'elles se sentent en France,
00:20:42elles décident de porter le voile.
00:20:43Ils sont complètement
00:20:44en train de retourner là.
00:20:45C'est une inversion.
00:20:46Bien entendu.
00:20:46Ils sont dans cette logique
00:20:47de normalisation
00:20:50de ce port du voile.
00:20:51Moi, ce que je note
00:20:51chez Gabriel Attal,
00:20:52j'entends son argumentaire,
00:20:53mais je lui dirais déjà
00:20:54de faire le ménage
00:20:55dans son arc,
00:20:56comme il dit, républicain.
00:20:57On voit le modem quand même
00:20:58et son ancien ministre,
00:20:59Marc Fénaud,
00:21:00qui reçoit ses fillettes
00:21:01voilées à l'Assemblée nationale.
00:21:03C'est un premier point.
00:21:04Et le deuxième point,
00:21:04d'éviter d'appeler à voter
00:21:06pour la France insoumise quand même.
00:21:07Je pense que c'est fondamental aujourd'hui.
00:21:08Alors, la question lui a été posée
00:21:09par Sonia et Laurence
00:21:11et on l'entendra juste après la pause.
00:21:12Mais, on va revenir après la pause
00:21:14avec une nouvelle pépite.
00:21:16On marche sur la tête.
00:21:17Sandrine Rousseau a trouvé
00:21:18le principal mal
00:21:19qui frappe la France.
00:21:21Les religieuses ?
00:21:21Non, vous allez voir.
00:21:22C'est pas l'islamisme.
00:21:24Non.
00:21:24Le terrorisme ?
00:21:25C'est pas le terrorisme.
00:21:26Non plus.
00:21:27Le narcotrafic ?
00:21:28C'est pas Eric Tegner ?
00:21:28C'est pas le narcotrafic.
00:21:30Non, c'est pas le narcotrafic,
00:21:31les amis.
00:21:32Ah vous ?
00:21:32C'est pas le narcotrafic
00:21:33qui fait le plus de victimes,
00:21:34le terrorisme ou l'islamisme.
00:21:36C'est le masculinisme.
00:21:38C'est le masculinisme, les amis.
00:21:41Mais oui,
00:21:42mais oui,
00:21:42vous parlez pas des vrais sujets.
00:21:44Tout en permanence,
00:21:45vous faites du bruit
00:21:46avec votre bouche
00:21:46sur les narcotrafiquants
00:21:47et sur les islamis.
00:21:48Je croyais que c'était
00:21:48la pollution de l'air.
00:21:49Vous êtes hors sujet
00:21:50depuis des années.
00:21:52Ça, c'est qui qui avait dit ça ?
00:21:53Cyril Dion.
00:21:53À quelques jours
00:21:55des commémorations,
00:21:56peut-être même la veille
00:21:57du 13 novembre,
00:21:58il avait dit que la pollution
00:22:00faisait plus de morts
00:22:00que l'islamisme.
00:22:01500 000 et 1 million.
00:22:02On ne l'a pas entendu depuis
00:22:03et je trouve que c'est très bien.
00:22:05Ça course à l'échalote écologiste.
00:22:07Oui, non mais c'est bien.
00:22:08Je pense qu'il devrait
00:22:09faire vœu de silence
00:22:10jusqu'à ce qu'il aille à Lourdes
00:22:14pour un miracle.
00:22:15À tout de suite.
00:22:20De retour dans 100% politique.
00:22:22Dans un instant,
00:22:23parce que tout est politique,
00:22:24oui, évidemment,
00:22:24Jules Torres,
00:22:24on n'a pas fait le cri
00:22:25et je sens...
00:22:26Il vous a un peu manqué.
00:22:27Il vous a un peu manqué ?
00:22:28Oui, oui.
00:22:28Vous voulez que je répare ça ?
00:22:30Ah oui, s'il vous plaît.
00:22:31Je ne peux pas vous imposer,
00:22:31et vous, votre émission,
00:22:32c'est votre émission.
00:22:33Bon, allez,
00:22:33puisque vous me le demandez,
00:22:34100% politique,
00:22:35parce qu'aujourd'hui en France,
00:22:36plus que jamais,
00:22:37tout est...
00:22:38Politique !
00:22:39Voilà, évidemment,
00:22:40c'est l'ambiance,
00:22:41c'est la chaleur humaine.
00:22:41En plus,
00:22:42on va pouvoir remettre
00:22:42nos baignoires chez nous maintenant.
00:22:44Ah oui,
00:22:44grâce à l'abandon
00:22:45de la taxe foncière.
00:22:45Enfin,
00:22:46de l'augmentation
00:22:47pour 7 millions et demi
00:22:47de foyers.
00:22:48Sauf que vous avez vu
00:22:49ce qui se passe.
00:22:51Nouvelle taxe
00:22:52sur les carburants,
00:22:54dénoncée notamment
00:22:54par Jean-Philippe Tanguy.
00:22:55Donc, c'est toujours pareil.
00:22:56Ce qu'ils vous laissent
00:22:57dans une poche,
00:22:58hop,
00:22:58ils vous le reprennent
00:22:59dans l'autre.
00:23:00Voilà,
00:23:00donc faites attention
00:23:01à vos poches.
00:23:02Surtout qu'on m'a dit
00:23:02qu'elles étaient bien pleines,
00:23:03Éric Tecler.
00:23:04Avant de parler
00:23:05de Gabriel Attal
00:23:06sur la France insoumise,
00:23:07parce que je sais
00:23:08que c'était la question
00:23:08que vous attendiez tous,
00:23:10est-ce qu'il regrettait
00:23:11son choix
00:23:11du second tour
00:23:13des législatives ?
00:23:14Sandrine Rousseau.
00:23:15Alors,
00:23:15Sandrine Rousseau,
00:23:16c'est formidable.
00:23:17Le premier mal
00:23:18qui nous ronge
00:23:18et qui fait des victimes
00:23:19en France,
00:23:20ce n'est pas l'islamisme,
00:23:21ce n'est pas le terrorisme,
00:23:22ce n'est pas le narcotrafic.
00:23:24Non,
00:23:24c'est le masculinisme.
00:23:26Écoutez Sandrine Rousseau,
00:23:28elle dénonce.
00:23:30Existe-t-il
00:23:31une seule idéologie
00:23:32qui tue plus
00:23:32que le masculinisme
00:23:33aujourd'hui
00:23:34en France ?
00:23:35La plus jeune
00:23:35avait un an,
00:23:36elle a été tuée
00:23:37devant les yeux
00:23:37de sa mère
00:23:38pour l'intimider
00:23:39dans un contexte
00:23:39de violence conjugale.
00:23:41La plus âgée
00:23:42avait 94 ans.
00:23:44152 femmes
00:23:45sont mortes
00:23:46depuis janvier 2025
00:23:47en France.
00:23:50373 000 femmes
00:23:51sont victimes
00:23:51de violences
00:23:52par conjoint
00:23:52ou ex-conjoint.
00:23:54Toutes les 23 secondes,
00:23:55une femme est victime
00:23:56de harcèlement sexuel.
00:23:57Toutes les 2 minutes,
00:23:59une femme est victime
00:23:59de viol,
00:24:00tentative de viol,
00:24:01d'agression sexuelle.
00:24:02Pourtant,
00:24:02le budget
00:24:03de l'égalité
00:24:03femmes-hommes
00:24:04baisse.
00:24:05Ce sont 6200 femmes
00:24:06qui ne pourront pas
00:24:07être accompagnées
00:24:08d'après la fondation
00:24:09des femmes.
00:24:09Cet abandon
00:24:10est politique.
00:24:12Sandrine Rousseau,
00:24:13c'est celle
00:24:13qui voulait faire revenir
00:24:14les djihadistes
00:24:14en France
00:24:15pour pouvoir
00:24:15les surveiller.
00:24:16Donc,
00:24:17elle fait une hiérarchie.
00:24:18Évidemment que
00:24:19les féminicides,
00:24:20c'est atroce,
00:24:22c'est une plaie
00:24:22et le bilan
00:24:23est vrai chaque année
00:24:24lourd.
00:24:25Mais nous dire
00:24:25que c'est le masculinisme
00:24:27qui tue le plus
00:24:27quand on compte
00:24:29les morts
00:24:30à Marseille,
00:24:31quand on compte
00:24:31les morts
00:24:31du narcotrafic,
00:24:32quand on vient
00:24:33de commémorer
00:24:33le 13 novembre
00:24:35l'islamisme.
00:24:36Surtout que,
00:24:36évidemment,
00:24:37l'islamisme
00:24:38et le narcotrafic,
00:24:39on pourrait parler
00:24:40des ambiguïtés
00:24:40de la gauche
00:24:41et de l'extrême-gauche
00:24:42et des verts.
00:24:43Ça,
00:24:44ça serait intéressant.
00:24:45Non,
00:24:45mais sur ces deux questions-là,
00:24:46évidemment,
00:24:46c'est que c'est un contre-feu
00:24:48ce que fait Sandrine Rousseau.
00:24:49Évidemment qu'il y a
00:24:50des femmes qui sont tuées
00:24:51par leur mari,
00:24:52par leur conjoint,
00:24:53par leur ex-conjoint
00:24:54en France,
00:24:55mais je ne suis pas
00:24:56tout à fait sûr
00:24:56que le mot M-A-U-X
00:24:58ce soit la question
00:24:59du masculinisme.
00:25:00Elle fait comme
00:25:01si c'était une idéologie.
00:25:02Mais bien sûr,
00:25:02elle fait comme
00:25:02si c'était une idéologie,
00:25:04comme si les gens
00:25:05tuaient pour cette idéologie-là.
00:25:07La réponse est non.
00:25:08Et encore une fois,
00:25:09ce sont ces mêmes gens
00:25:10qui passent leur temps
00:25:11à vous dire
00:25:12attention,
00:25:13il y a les faits,
00:25:14il y a l'opinion.
00:25:14Ne mélangez jamais
00:25:15les faits et l'opinion.
00:25:16Là, c'est que de l'opinion.
00:25:17Il n'y a aucun fait.
00:25:18Ou alors,
00:25:18ce qu'elle appelle des faits,
00:25:20ce sont des opinions.
00:25:20Donc ça contrecarre
00:25:22absolument tous les chiffres
00:25:23qu'on peut avoir.
00:25:24Et puis surtout,
00:25:24moi j'ai envie de lui dire,
00:25:25quand elle parle de vol,
00:25:26de viol,
00:25:27quand elle parle d'agression sexuelle,
00:25:28mais j'ai envie de lui demander
00:25:29qui aujourd'hui
00:25:29viole et qui agresse.
00:25:31On a par exemple
00:25:32dans les transports
00:25:32en commun parisiens,
00:25:3363% des agressions sexuelles
00:25:35qui sont commises
00:25:36par des étrangers.
00:25:37Est-ce que ça,
00:25:38Madame Rousseau,
00:25:38ça intéresse ?
00:25:39Je ne le crois pas.
00:25:40Donc encore une fois,
00:25:41vous parliez
00:25:41de tout ce que la gauche
00:25:43ne veut pas voir.
00:25:43Oui, vous avez
00:25:44la surreprésentation
00:25:44des étrangers
00:25:45dans les agressions sexuelles
00:25:50C'est la gauche,
00:25:51c'est les errements de la gauche.
00:25:52Mais ils choisissent,
00:25:53vous savez très bien
00:25:54comment ça se passe,
00:25:54Claire Géronimi,
00:25:55qui a été violée par un OQTF
00:25:56dans le hall de son immeuble,
00:25:57elle n'aura pas le soutien
00:25:58de Sandrine Rousseau.
00:26:00Lola et sa famille,
00:26:02Sandrine Rousseau
00:26:03ne s'est pas rendue au procès
00:26:04pour soutenir la famille
00:26:05parce qu'elle a été massacrée
00:26:07par Dabi Abbé
00:26:08qui était sous OQTF,
00:26:09Hélène Rouet.
00:26:09Est-ce que vous craignez
00:26:10le masculinisme
00:26:11davantage que l'islamisme
00:26:12et le narcotrafique ?
00:26:14Non, pas vraiment.
00:26:14C'est vraiment tout le contraire.
00:26:16Et puis surtout,
00:26:16c'est vrai que je ne vois pas
00:26:17ce que le masculinisme
00:26:17a à faire là-dedans.
00:26:18Un homme qui tue sa femme,
00:26:19effectivement,
00:26:20il ne le fait pas
00:26:20au nom d'une idéologie
00:26:21et par ailleurs,
00:26:22il n'y a rien de masculin
00:26:23et encore moins de viril là-dedans.
00:26:25Donc effectivement,
00:26:25c'est un débat
00:26:26qui est complètement parallèle
00:26:26et qui n'a absolument rien à voir.
00:26:28Mais c'est vrai que je suis quand même
00:26:29assez étonnée
00:26:29parce que de la part d'une écologiste
00:26:31quand même un petit peu revendiquée,
00:26:32on a commencé à le dire
00:26:33avant la pub,
00:26:34moi je me serais attendue,
00:26:34ce n'est pas la pollution
00:26:35qui tue le plus,
00:26:36c'est le masculinisme.
00:26:38Parce que pour rappeler quand même
00:26:38ce qui s'était passé,
00:26:39vous l'avez dit,
00:26:41à quelques jours
00:26:41effectivement des commémorations
00:26:42des 10 ans des atomes,
00:26:43La veille, je prends de mémoire.
00:26:45Cyril Dion,
00:26:46donc un militant écologiste,
00:26:47il avait quand même dit
00:26:48que la pollution
00:26:49tuait davantage
00:26:50que le terrorisme
00:26:51parce qu'il disait
00:26:52273 victimes du terrorisme
00:26:54face à 500 000
00:26:55et 1 million de victimes
00:26:56de la pollution de l'air.
00:26:58En fait,
00:26:58juste les écologistes,
00:26:59ils vivent sur une autre planète.
00:27:01C'est un mauvais jeu de mots.
00:27:02C'est un truc de fou,
00:27:03on le voit,
00:27:03mais à chaque fois,
00:27:04à chaque fois,
00:27:05ils nous donnent raison.
00:27:05comme Éric Piolle
00:27:07qui nous propose,
00:27:07le maire de Grenoble,
00:27:08de cohabiter avec
00:27:09les narco-trafiquants.
00:27:10En fait,
00:27:10vraiment,
00:27:11je ne pense pas
00:27:12habiter sur la même planète
00:27:13que ces gens.
00:27:14Éric Tegner.
00:27:14C'est très dur de commenter
00:27:16et de rester modéré
00:27:17parce qu'évidemment,
00:27:19ça a le don quand même
00:27:20de me exasperer.
00:27:20C'est difficile
00:27:21pour tous les sujets
00:27:22avec vous.
00:27:22Non, mais là-dessus
00:27:23particulièrement.
00:27:24C'est-à-dire que
00:27:25si j'étais caricatural comme elle,
00:27:27je dirais qu'elle fait preuve
00:27:27de masculinophobie.
00:27:29C'est-à-dire qu'il y en a
00:27:30assez quand même.
00:27:31Vous savez,
00:27:31bizarrement,
00:27:32quand à Lampedusa,
00:27:33il n'y avait que des clandestins
00:27:34hommes à 99%
00:27:36qui voulaient se rendre
00:27:37sur notre territoire,
00:27:38elle ne s'est pas empressée
00:27:40de dire
00:27:40il ne faut pas
00:27:40qu'ils rentrent chez nous.
00:27:42Et de dire
00:27:42où sont les femmes ?
00:27:43Elle n'a pas dit ça.
00:27:44Elle ne sait jamais.
00:27:45Vous savez,
00:27:46pour citer Éric Zemmour
00:27:47qui disait qu'à l'époque
00:27:48il était caricaturé
00:27:49et il disait de façon
00:27:50finalement très juste
00:27:51qu'aujourd'hui,
00:27:51il y a une guerre
00:27:52qui est menée
00:27:52contre le mâle blanc
00:27:53hétérosexuel
00:27:54de plus de 50 ans.
00:27:55C'est exactement ça
00:27:56qui est en train
00:27:57de se produire.
00:27:58Il y en a assez
00:27:59pardonnez-moi
00:28:00mais il y en a ras-le-bol
00:28:00de cette guerre
00:28:01qui est menée
00:28:02contre les hommes
00:28:03par Sandrine Rousseau.
00:28:05Croyez-moi,
00:28:05il y a bien plus de choses
00:28:06qu'il faudrait faire.
00:28:07Il faudrait par exemple
00:28:08qu'elle dise d'Arciliassoudé
00:28:09d'arrêter d'insulter Némésis
00:28:11qui lutte de façon
00:28:12admirable
00:28:13justement pour défendre
00:28:15les femmes
00:28:15qui sont notamment
00:28:16victimes de l'immigration
00:28:17incontrôlée.
00:28:18Elle a dit que ces viols
00:28:19faits par des OQTF
00:28:20étaient anecdotiques.
00:28:21Voilà ce qu'a dit
00:28:22Arciliassoudé.
00:28:23Et puisque vous parliez
00:28:24des hommes blancs
00:28:24de plus de 50 ans
00:28:25hétérosexuels
00:28:26qui sont pris pour cible,
00:28:28je vous propose
00:28:28de donner la parole
00:28:30à un homme blanc
00:28:31hétérosexuel
00:28:31de plus de 50 ans.
00:28:33Eric Crevel,
00:28:33comment vous réagissez ?
00:28:34Je vous ai vu
00:28:37ce regard en moins.
00:28:38J'ai ma transition.
00:28:41Non mais il paraît
00:28:42qu'elle est prof d'économie.
00:28:43En tout cas,
00:28:43elle n'est pas sociologue
00:28:44du tout coup
00:28:44parce qu'elle se livre
00:28:45à un amalgame
00:28:46qui est quand même scandaleux
00:28:46parce que le masculinisme
00:28:47que je regardais,
00:28:48en fait c'est le droit
00:28:49de l'homme
00:28:50avec un petit tâche
00:28:51qui serait supérieur
00:28:53au droit de la femme.
00:28:54C'est ça le masculinisme.
00:28:55Tous ceux qui revendiquent
00:28:57un droit de l'homme
00:28:58avec un petit tâche
00:28:59supérieur au droit de la femme,
00:29:01on peut évidemment le critiquer,
00:29:02la femme est l'égal de l'homme
00:29:03mais ce n'est pas pour autant
00:29:04des gens qui vont commettre
00:29:05des féminicides.
00:29:06Donc c'est absolument scandaleux.
00:29:07C'est-à-dire que...
00:29:08Vous pouvez aller voir
00:29:09des vidéos de masculinistes
00:29:10sur les réseaux sociaux,
00:29:12c'est...
00:29:12Comment dirais-je ?
00:29:14C'est corsé quand même.
00:29:14Non mais d'accord,
00:29:15d'accord,
00:29:16mais est-ce que ces gens...
00:29:17Non mais ce n'est pas le bon thème,
00:29:18ça n'a rien à voir.
00:29:19Mais ça n'a rien à voir,
00:29:20ça n'a rien à voir.
00:29:21Alors c'est sans doute intolérable,
00:29:23mais ça n'a absolument rien à voir.
00:29:24Donc elle fait un amalgame.
00:29:25Non mais en plus,
00:29:26vous voyez bien ce qu'elle dit derrière,
00:29:28ça tue plus que l'islamisme,
00:29:29ça tue plus que le narcotrême.
00:29:29C'est la hiérarchique.
00:29:30C'est la hiérarchique.
00:29:31Voilà, exactement.
00:29:32Le chiffre de 152 féminicides,
00:29:34c'est des drames absolument terrifiants.
00:29:36Mais en aucun cas,
00:29:38les types qui s'affichent,
00:29:39qui sont outranciers
00:29:40en faisant montre de masculinisme,
00:29:42sont des violeurs
00:29:44ou des tueurs en puissance
00:29:45de leurs femmes.
00:29:46Enfin, ça n'a rien à voir.
00:29:47C'est toujours la hiérarchie
00:29:48qui est insupportable dans ces cas-là.
00:29:50C'est de l'idéologie, cette hiérarchie.
00:29:51On commente, nous,
00:29:52sur nos plateaux de télévision,
00:29:53des horreurs absolues.
00:29:55Un gamin qui voulait être officier
00:29:57de police, gardien de la paix,
00:29:58qui se fait tuer
00:29:59parce que son frère
00:30:01est un militant anti-narcotrafic.
00:30:03Ça, c'est l'horreur absolue.
00:30:04Les attentats du 13 novembre
00:30:05de Charlie Hebdo,
00:30:06ça, c'est l'horreur absolue.
00:30:08Donc la question de la hiérarchie
00:30:09dans ces questions-là,
00:30:10la question de la hiérarchie
00:30:11sur les drames
00:30:12me met toujours extrêmement mal à l'aise,
00:30:14que ce soit Cyril Dion
00:30:15ou Sandrine Rousseau.
00:30:16Oui, mais tuer sa femme,
00:30:18c'est l'horreur absolue.
00:30:18C'est l'horreur absolue
00:30:20de tuer sa femme.
00:30:21Une femme qui meurt
00:30:22sous l'écoute
00:30:23de son compagnon
00:30:24et de son mari,
00:30:25c'est l'horreur absolue.
00:30:26Mais c'est pas le...
00:30:27En fait, elle essaie
00:30:27d'en faire une idéologie.
00:30:28Et c'est pas ça, Mathieu.
00:30:30Et elle essaie
00:30:30de faire une hiérarchie,
00:30:31effectivement,
00:30:32et elle sous-entend
00:30:32que c'est pas l'islamisme
00:30:34ou le narcotrafic
00:30:35le premier mal du pays.
00:30:36Mais pourquoi
00:30:36elle fait cette hiérarchie ?
00:30:37C'est tout simple.
00:30:38C'est qu'en fait,
00:30:38elle est dans le déni du réel.
00:30:40Dire que les féminicides
00:30:41sont faits par des hommes,
00:30:43c'est justement
00:30:44ne pas dire que,
00:30:45comme a dit Jules tout à l'heure,
00:30:47les étrangers
00:30:47sont surreprésentés
00:30:48dans les agressions
00:30:50faites à l'encontre des femmes.
00:30:52C'est tout simplement ça.
00:30:53Donc c'est une manière
00:30:53de détourner le regard
00:30:56sur le réel.
00:30:57C'est une manière
00:30:57de ne pas voir le réel.
00:30:58Et c'est ça, aujourd'hui,
00:30:59la gauche est championne
00:31:00du déni du réel.
00:31:01Et c'est ce qui explique
00:31:02pourquoi les écologistes,
00:31:03ça pèse combien de pourcents
00:31:04dans l'opinion publique
00:31:05des Français ?
00:31:06Ils ont gagné plein de mairies
00:31:08en 2020.
00:31:08Ils vont en perdre beaucoup.
00:31:09Ah oui, je pense.
00:31:10Ils vont en perdre beaucoup.
00:31:11Ils ont pris une claque électorale
00:31:12aux élections européennes
00:31:13en 2024
00:31:14en faisant 5%
00:31:15alors qu'ils étaient
00:31:16à 13% en 2019.
00:31:17Avec Madame Toussaint, je crois.
00:31:18Avec Madame Toussaint.
00:31:19Mais les écologistes
00:31:20vont mourir
00:31:21parce que c'est un parti
00:31:21qui, un, n'a plus d'idée déjà
00:31:24et puis surtout
00:31:25qui est complètement hors sol
00:31:26par rapport aux attentes
00:31:27des Français.
00:31:27Ça me fait penser
00:31:28à ce que vous dites.
00:31:28Je fais une connexion dans ma tête
00:31:29puisque demain,
00:31:30nous diffuserons un grand format
00:31:32d'une demi-heure
00:31:32sur les violences
00:31:34dans les transports,
00:31:34les agressions dans les transports
00:31:35et on aura ensuite
00:31:35deux heures et demie de débat
00:31:37comme on le fait
00:31:37une fois par mois
00:31:38sur CNews,
00:31:39un doc plus un débat.
00:31:40Et donc,
00:31:41je me suis intéressé
00:31:42à la question des transports
00:31:42et je suis tombé
00:31:43sur un sociologue
00:31:43qui expliquait
00:31:44que le principal problème
00:31:47des transports,
00:31:48c'est qu'il fallait
00:31:48rééduquer les hommes
00:31:49parce que comme ça,
00:31:50il n'y aurait plus d'agression
00:31:51sur les femmes.
00:31:53Voilà.
00:31:53Et évidemment,
00:31:54il refusait
00:31:55de soulever
00:31:56la question migratoire.
00:31:58C'est plus simple
00:31:59de dire que c'est
00:32:00l'entièreté des hommes
00:32:01qui sont des agresseurs
00:32:01en puissance
00:32:02et qu'il faut les rééduquer.
00:32:04Oui, Mathieu,
00:32:04vous voulez ajouter un mot ?
00:32:05Parce que c'est pour ça
00:32:06aussi qu'ils sont
00:32:06dans le dernier du réel.
00:32:07C'est parce que ces gens-là
00:32:09qui ne sont pas ceux,
00:32:11ils prennent des décisions
00:32:12dont ils ne subissent pas
00:32:13les conséquences.
00:32:14Les écologistes,
00:32:15par exemple,
00:32:15sont pour plus d'immigration
00:32:16parce qu'ils ne subissent
00:32:17pas l'insécurité
00:32:18liée à l'immigration,
00:32:20notamment Mme Sandrine Rousseau
00:32:21ne prend certainement pas
00:32:22les transports en commun.
00:32:24J'en sais rien.
00:32:25Honnêtement,
00:32:25je n'en sais rien.
00:32:27Ils sont pour les salles
00:32:27de chute.
00:32:28Ils sont pour les salles
00:32:29qu'elles prennent le métro.
00:32:30Elle le prend le métro.
00:32:30À côté.
00:32:31Moi, c'est un vrai problème.
00:32:33Je pense que vous lui faites
00:32:34un mauvais procès
00:32:35et je pense qu'elle prend le métro.
00:32:36Enfin, vous,
00:32:36ça ne fait rien.
00:32:38Je ne sais pas,
00:32:38mais je présuppose.
00:32:40Moi qui prends souvent le métro,
00:32:41je l'ai souvent.
00:32:42Oui, vous avez même
00:32:43un wagon-couchette
00:32:44dans le métro
00:32:45tellement vous le prenez.
00:32:47Alors,
00:32:48leçon que tout le monde attendait
00:32:49de cette émission
00:32:50autour de Gabriel Attal.
00:32:51France Insoumise et Rennes,
00:32:53il votait LFI
00:32:53au second tour
00:32:54après la dissolution.
00:32:55Il l'appelait à voter.
00:32:56Oui, il l'appelait à voter.
00:32:58C'est encore pire.
00:32:58Vous avez raison.
00:32:58Il l'appelait à voter.
00:33:00Faites bien de me modérer.
00:33:01Vous allez voir les conséquences.
00:33:03Gabriel Attal.
00:33:05Je me suis présenté
00:33:05en disant qu'il y avait
00:33:06deux menaces pour le pays.
00:33:07Une majorité tenue
00:33:09par la France Insoumise
00:33:10et une majorité tenue
00:33:11par le Rassemblement National
00:33:12et que je me battais
00:33:13contre les deux.
00:33:14Et au premier tour,
00:33:16parce que par ailleurs
00:33:16on a désisté des candidats
00:33:17dans des circonscriptions
00:33:18où LFI risquait de gagner,
00:33:20on a évacué la possibilité
00:33:22qu'LFI puisse l'emporter
00:33:24au premier tour
00:33:25de cette élection législative.
00:33:26Et au second tour,
00:33:27il s'agissait d'empêcher
00:33:28que le Rassemblement National...
00:33:29Vous avez favorisé de fait
00:33:30le nouveau Front Populaire.
00:33:32C'est mathématique, c'était tu.
00:33:33Sonia Marouk,
00:33:34il y a moins de députés LFI
00:33:35aujourd'hui
00:33:36qui en avaient avant la dissolution
00:33:37parce que certains comme moi
00:33:38se sont battus
00:33:39dans ces législatives
00:33:40où c'était beaucoup plus facile
00:33:41pour d'autres
00:33:41de ne rien dire,
00:33:42de ne pas se battre,
00:33:43qui est allé sur les circonscriptions
00:33:44tenues par LFI
00:33:45pour se battre contre eux
00:33:46et pour les défier
00:33:47sur la circonscription
00:33:48dans le Vaucluse
00:33:48de Raphaël Arnaud.
00:33:50C'est moi qui suis allé
00:33:51pour faire campagne contre eux.
00:33:52Je pense qu'on ne pourrait pas
00:33:52refaire la même chose aujourd'hui.
00:33:53Qu'est-ce que vous feriez ?
00:33:54D'abord parce que
00:33:55quand cette décision a été prise
00:33:56et je le redis ici,
00:33:57ça a été un peu le bal des faux cul
00:33:58parce que la réalité
00:33:59c'est que tous les partis
00:34:00l'ont fait
00:34:01et tous les partis
00:34:03en ont bénéficié
00:34:04de ces désistements
00:34:04et ceux qui se sont exprimés
00:34:06en disant...
00:34:07Tous, pas tous.
00:34:08Je veux dire tous ceux
00:34:08qui sont entre les...
00:34:09LR, vous visez,
00:34:10qui visez-vous ?
00:34:11Tous les partis
00:34:12qui ne sont pas LFI
00:34:13et le RN
00:34:14ont fait des désistements réciproques.
00:34:16Si ça a été fait,
00:34:17Laurence Ferrari,
00:34:18c'était pour empêcher
00:34:19la victoire du Rassemblement National
00:34:20et oui,
00:34:21je vous le dis ici aussi,
00:34:22je m'oppose
00:34:23et je ferai tout
00:34:23pour éviter que LFI
00:34:24puisse un jour gouverner la France
00:34:26et je m'opposerai toujours
00:34:27et même si ça peut déplaire
00:34:28à certains
00:34:29à ce que le Rassemblement National
00:34:30puisse gouverner la France
00:34:32parce que je ne le veux pas
00:34:33pour mon pays,
00:34:33parce que je pense
00:34:34que ce serait terrible
00:34:35pour mon pays.
00:34:36J'imagine que vous avez été convaincu,
00:34:38Éric Tegner.
00:34:41Absolument pas.
00:34:42Moi, j'ai plutôt vu...
00:34:43Je me suis rappelé
00:34:43des sondages de cette semaine
00:34:44où finalement,
00:34:45on a envie de dire
00:34:46qu'Abriel Attal,
00:34:46il va aller militer
00:34:47dans l'entre-deux-tours
00:34:48de la présidentielle de 2027
00:34:49pour appeler à voter
00:34:50Jean-Luc Mélenchon.
00:34:52Pardonnez-moi,
00:34:52il joue au grand pragmatique.
00:34:53Enfin, un calcul premier tour,
00:34:54un calcul second tour.
00:34:55Si vraiment,
00:34:56il était pragmatique,
00:34:57pourquoi dans ce cas-là,
00:34:57il ne s'est pas dit
00:34:58tiens, ok,
00:34:59on s'oppose au Rassemblement National
00:35:00mais au moins,
00:35:01sur Avignon,
00:35:02Raphaël Arnaud,
00:35:02on fait en sorte quand même
00:35:03que cet homme,
00:35:04triple fiché S,
00:35:06ne soit pas élu.
00:35:06Non, parce que la véritable raison,
00:35:08c'est quoi ?
00:35:09C'est que de toute façon,
00:35:10systématiquement,
00:35:11quoi qu'il se passe...
00:35:11Raphaël Arnaud qui était face
00:35:12à une candidate RN.
00:35:13Sortante.
00:35:13Exactement, sortante en plus,
00:35:14qui n'avait rien fait de mal.
00:35:16Oui, qui n'était pas dans la liste
00:35:17des députés qui avaient fait polémique.
00:35:18Mais bien entendu.
00:35:19Et donc,
00:35:19qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
00:35:20On comprend que Gabriel Attal
00:35:22sera systématiquement,
00:35:28mais c'est important.
00:35:29Mais je ne dis pas
00:35:30que c'est lui qui fait la haine.
00:35:31Je dis qu'il est dans ce camp.
00:35:33Non, non, non.
00:35:35Vous ne pouvez pas dire
00:35:36Gabriel Attal
00:35:37sera dans le camp de la haine
00:35:38et dans le camp des antisémites.
00:35:40Ce n'est pas possible de dire ça.
00:35:41Je n'ai pas dit antisémite.
00:35:41Si, vous l'avez dit.
00:35:42Il est dans le camp de la haine
00:35:43et de ceux
00:35:44qui soutiennent les antisémites.
00:35:45Ah oui, bien sûr.
00:35:47Je comprends ce que vous dites
00:35:48sur le modéré
00:35:49et vous avez raison.
00:35:50Ce n'est absolument pas ça
00:35:51que je voulais dire.
00:35:52Ce que je veux dire,
00:35:53c'est que dans les faits,
00:35:53il y aura un choix
00:35:54d'un entre-deux-tours.
00:35:55C'est-à-dire qu'il ne se contente pas
00:35:56de dire le nini.
00:35:57Vous savez, il y a des gens
00:35:57dans le centre
00:35:58qui ont fait nini.
00:35:59Qui ont dit
00:35:59je n'appelle ni à voter RN
00:36:01ni à voter LFI,
00:36:02je vais à la pêche.
00:36:03Vous l'avez entendu dans le son.
00:36:05Il a dit qu'il ne referait plus
00:36:06cette stratégie des désistements.
00:36:07Alors, par définition,
00:36:09au second tour de la présidentielle,
00:36:10il n'y a pas de désistement.
00:36:11Donc, il faut choisir
00:36:12et on verra le choix
00:36:13qu'il fera
00:36:14s'il y a Mélenchon
00:36:14face à Jordan Bardella
00:36:16ou Marine Le Pen.
00:36:17Mais Eric Revelle...
00:36:18L'extrait est cruel
00:36:19et super bien coupé
00:36:20parce qu'en fait,
00:36:20il commence par dire
00:36:21qu'il a voulu tenir
00:36:22à égale distance
00:36:23LFI et le RN
00:36:24puis il termine en disant
00:36:25j'ai quand même appelé
00:36:26à voter LFI.
00:36:27Donc, si vous voulez,
00:36:28c'est totalement incohérent
00:36:30comme prise de position.
00:36:31Il se marche sur les pieds
00:36:32lui-même, en réalité.
00:36:34Si vous tenez à distance
00:36:35le RN et le FI,
00:36:36vous dites
00:36:36j'appelle à voter
00:36:37ni pour l'un ni pour l'autre.
00:36:38Vous ne prenez pas
00:36:39faites les causes pour LFI.
00:36:40Donc, en fait,
00:36:41l'extrait est extrêmement cruel.
00:36:43L'extrait est extrêmement cruel.
00:36:44Politiquement, je trouve...
00:36:45Il y avait quelque chose de drôle.
00:36:46Il y a deux questions là-dedans.
00:36:48Il y a une question de morale
00:36:49et il y a une question de politique.
00:36:50Est-ce que oui ou non,
00:36:51c'est moral aujourd'hui
00:36:52de mettre sur un pied
00:36:53d'égalité
00:36:54la France insoumise
00:36:55et le Rassemblement national ?
00:36:56Il y a beaucoup de gens
00:36:56et d'ailleurs les Français
00:36:57vous disent qu'aujourd'hui
00:36:58la France insoumise
00:36:59représente un plus grand danger
00:37:00pour la France
00:37:02que le Rassemblement national.
00:37:03Ça, c'est la question morale
00:37:04et ensuite, il y a la question politique.
00:37:05Et oui,
00:37:06on avait bien compris
00:37:07que Gabriel Attal
00:37:08voulait abaisser
00:37:09le niveau de la France insoumise
00:37:11au premier tour
00:37:11et abaisser le RN au deuxième
00:37:13en faisant ce choix.
00:37:14on se souvient très bien
00:37:15sur France Inter
00:37:16de choisir
00:37:17d'appeler à voter
00:37:18pour la France insoumise.
00:37:19La vraie question...
00:37:20Pour qu'il s'auto-annule quelque part.
00:37:21Pour qu'il s'auto-annule.
00:37:22Absolument.
00:37:22Donc la raison politique
00:37:23on peut l'entendre.
00:37:24En revanche,
00:37:25la question morale
00:37:25est beaucoup plus intéressante
00:37:26que selon moi.
00:37:27La question idéologique.
00:37:27Est-ce que oui ou non
00:37:28en 2027
00:37:30s'il y a ce fameux choix
00:37:31un candidat du Rassemblement national
00:37:33face à Jean-Luc Mélenchon
00:37:34que fera le Bloc central ?
00:37:35C'est une question
00:37:36qui est en train de muter.
00:37:37On voit bien par exemple
00:37:37au Sénat...
00:37:39En tout cas,
00:37:39on voit ce que font
00:37:40leurs électeurs
00:37:40parce qu'il n'écrase pas
00:37:42Jean-Luc Mélenchon.
00:37:43Il l'humilie
00:37:44Jordan Bardella
00:37:44dans les sondages
00:37:45du début de semaine.
00:37:47Les électeurs
00:37:47de Gabriel Attal
00:37:48eux,
00:37:49ils savent où est le danger.
00:37:50Ils savent
00:37:50où est l'antisémitisme,
00:37:52où est ceux
00:37:53qui pactisent
00:37:53avec les islamistes,
00:37:56où sont ceux
00:37:56qui pactisent
00:37:56avec les islamistes,
00:37:58ou ceux
00:37:58qui essayent
00:38:00de récupérer
00:38:01les émeutes
00:38:02qui n'appellent jamais au calme,
00:38:03qui vont rendre visite
00:38:03aux émeutiers
00:38:04en garde à vue.
00:38:05Les Français,
00:38:05ils le savent.
00:38:06Les électeurs
00:38:06de Gabriel Attal,
00:38:07ils le savent.
00:38:07Et c'est là
00:38:09très intéressant
00:38:09parce que les électeurs,
00:38:11eux,
00:38:11ne réfléchissent qu'en moral.
00:38:12Ils ne réfléchissent pas
00:38:13en politique.
00:38:13Ils n'en ont rien à faire
00:38:14de combien de députés
00:38:15il y aura,
00:38:16d'ABC
00:38:17ou d'augmenter
00:38:18le nombre de députés.
00:38:18Eux,
00:38:18c'est juste moral.
00:38:19Ils n'ont pas donné
00:38:19de majorité absolue
00:38:20au RN
00:38:20à la dernière dissolution.
00:38:21Non, absolument.
00:38:22Mais ce que je veux dire,
00:38:23c'est qu'en 2027,
00:38:24ce sera différent.
00:38:24Ce ne sera pas
00:38:25les mêmes élections.
00:38:26Ce sera une élection
00:38:26présidentielle.
00:38:27Donc,
00:38:27est-ce qu'ils feront
00:38:28le choix
00:38:29d'aller vers le RN,
00:38:30de faire le Nini
00:38:31ou de voter Jean-Luc Mélenchon ?
00:38:32C'est une question
00:38:33très importante
00:38:34et qui va nous occuper
00:38:35pendant deux ans.
00:38:35On va en croire les sondages.
00:38:36Il vaut trop barder,
00:38:37là sûr.
00:38:38Hélène ?
00:38:39J'ai un peu le sentiment
00:38:40effectivement que les lignes
00:38:41commencent un peu à bouger.
00:38:42Je pense que Jules
00:38:43allait aller sur ce terrain-là.
00:38:44Il y a quand même
00:38:44effectivement au Sénat,
00:38:45par exemple,
00:38:46on se souvient de Roger Carucci
00:38:47qui lui a dit
00:38:48non, moi entre Marine Le Pen
00:38:49et Jean-Luc Mélenchon,
00:38:50je voterais Marine Le Pen.
00:38:51C'est quand même assez historique
00:38:52venant d'un parti républicain.
00:38:54Il y avait également
00:38:54la sénatrice Laurence Garnier
00:38:55qui s'était exprimée sur le sujet.
00:38:56Il y a certaines voix
00:38:57effectivement
00:38:58qui commencent à monter un peu
00:39:00pour en faire dire
00:39:00parce que, encore une fois,
00:39:02Jules a raison,
00:39:03si vous voulez,
00:39:04la question morale
00:39:05c'est le plus important
00:39:06et par ailleurs,
00:39:07d'autant plus
00:39:08depuis le 7 octobre,
00:39:09depuis le 23,
00:39:10on ne peut plus faire
00:39:11comme si LFI
00:39:12était un parti comme les autres.
00:39:13Pour moi,
00:39:14mettre dans le même panier
00:39:15LFI et le RN
00:39:16c'est complètement grotesque
00:39:17et très difficile à justifier.
00:39:18Il est 23h,
00:39:19dans un instant,
00:39:19on va parler
00:39:20de la taxe foncière
00:39:21qui n'augmentera pas
00:39:21mais les carburants,
00:39:22eux, augmenteront.
00:39:24Voilà,
00:39:24vous allez encore payer
00:39:25à la caisse,
00:39:26messieurs-dames,
00:39:27à la caisse.
00:39:28Margot Siffer.
00:39:34Deux militaires
00:39:34de la Garde nationale
00:39:35décédés
00:39:36après avoir été blessés
00:39:37par des tirs d'armes à feu
00:39:38à deux rues
00:39:38de la Maison Blanche.
00:39:39Donald Trump ajoute
00:39:40que le tireur sévèrement blessé
00:39:41payera très cher son acte.
00:39:43500 militaires supplémentaires
00:39:44de la Garde nationale
00:39:45vont être déployés
00:39:46à Washington.
00:39:48Sans surprise,
00:39:49députés et sénateurs
00:39:50réunis en commission mixte
00:39:51paritaires ont échoué
00:39:52à s'accorder
00:39:52sur le projet de budget
00:39:54de la Sécurité sociale
00:39:55en échec quelques heures
00:39:56après l'adoption
00:39:56du texte par le Sénat.
00:39:58L'Assemblée nationale
00:39:59reprend désormais la main
00:40:00pour une semaine décisive.
00:40:03Et puis Nicolas Sarkozy
00:40:04dit prendre acte
00:40:04de sa condamnation définitive
00:40:06dans l'affaire Big Malion
00:40:07et l'écope d'un an
00:40:07d'emprisonnement
00:40:08dont six mois fermes
00:40:09aménageables.
00:40:10Je rappelle que la Cour d'appel
00:40:11avait constaté
00:40:12qu'il n'avait jamais eu
00:40:13personnellement connaissance
00:40:14du dépassement des frais
00:40:15de sa compagne en 2012.
00:40:16Merci beaucoup Margot.
00:40:17On vous retrouvera
00:40:18pour l'édition de la nuit
00:40:19aux alentours de minuit
00:40:19sur CNews.
00:40:21À la caisse,
00:40:22à la caisse,
00:40:22sortez les sous.
00:40:23Ils veulent vous faire
00:40:24les poches.
00:40:25Encore des taxes,
00:40:27toujours des taxes,
00:40:29les mêmes taxes.
00:40:31Voilà,
00:40:32il y a même Valéry Acquenin
00:40:32qui s'est mis à chanter en régie.
00:40:34Je vous propose donc
00:40:35de voir ce que dénonce
00:40:35le député RN
00:40:36Jean-Philippe Tanguy,
00:40:37monsieur budget,
00:40:38qui est très efficace
00:40:39dans cette dénonciation
00:40:42quand il ne taxe pas
00:40:43les entreprises.
00:40:45Le RN et l'UDR
00:40:46demandent à Sébastien Lecornu
00:40:47de retirer son décret
00:40:48augmentant de 2 milliards d'euros.
00:40:50Une taxe sur le carburant,
00:40:51le fuel,
00:40:52le gaz et l'électricité
00:40:53pour le 1er janvier 2026.
00:40:56Ces taxes se traduiront
00:40:57par une hausse de 3 euros
00:40:58pour un plein de carburant
00:40:59sur toutes les autres
00:41:00factures d'énergie.
00:41:01Cette décision scandaleuse,
00:41:02une taxe qui ne dit pas son nom,
00:41:04a été prise en plein
00:41:05marathon budgétaire
00:41:06sans en informer les députés
00:41:07alors que le RN
00:41:08est lanceur d'alerte
00:41:09sur ce sujet
00:41:09et a interrogé régulièrement
00:41:11le gouvernement.
00:41:12Mais ils ne savent faire que ça,
00:41:14Éric Revelle,
00:41:14nom de Dieu.
00:41:15Ils ne savent faire que taxer.
00:41:16Oui, alors je note quand même
00:41:20un petit truc sur la taxe foncière.
00:41:21Peut-être qu'il faut modérer
00:41:22nos ardeurs
00:41:23parce que vous avez vu
00:41:23que c'est repoussé au printemps
00:41:25pour une nouvelle méthode
00:41:26de calcul qui serait plus locale.
00:41:28En vrai, c'est une fausse suspension.
00:41:29On en parlera dans un instant
00:41:30mais restons sur les carburants.
00:41:31Oui, vous avez raison.
00:41:32En plus, il faut quand même
00:41:33se souvenir une chose,
00:41:34c'est que le mouvement
00:41:35des gilets jaunes,
00:41:36il a démarré
00:41:37avec une augmentation
00:41:39sur une taxe
00:41:40sur l'essence
00:41:41à l'époque où
00:41:41Édouard Philippe
00:41:42est Premier ministre.
00:41:43Donc c'est un sujet
00:41:44qui intéresse tout le monde.
00:41:45notamment ceux qui sont
00:41:47en région, en province
00:41:48qui ont parfois besoin
00:41:49de voitures
00:41:50pour se rendre au travail
00:41:53et qui ne vont évidemment
00:41:54pas goûter du tout ça.
00:41:55Mais si vous voulez,
00:41:56il y a quand même
00:41:56un problème majeur
00:41:59dans ce pays.
00:41:59On n'est pas capable
00:42:00de couper
00:42:01dans les dépenses publiques.
00:42:04Le volet des recettes,
00:42:05vous l'avez signalé
00:42:06à plusieurs reprises,
00:42:08il a été voté
00:42:08par un député.
00:42:09Mais vous savez quoi ?
00:42:10Ils vont augmenter le chèque
00:42:11pour acheter une voiture électrique
00:42:13que personne n'achète.
00:42:13On va en parler
00:42:15dans un instant.
00:42:15Oui, ils augmentent un peu.
00:42:16Allez hop, encore plus de dépenses.
00:42:17Mais là, si vous voulez,
00:42:19ça ne peut pas continuer comme ça.
00:42:21C'est impossible.
00:42:22Il y a la France qui casse
00:42:24et il y a la France qui casque.
00:42:26Voilà, il y en a marre.
00:42:27Là, je pense que...
00:42:28On peut le dire.
00:42:29On peut le dire.
00:42:30Bravo.
00:42:33Éric Revelle dénonce.
00:42:35Attendez.
00:42:36Et je vous conseille
00:42:37son excellent livre,
00:42:37c'est Mozart qu'on assassine.
00:42:39Ah oui.
00:42:39Si vous voulez,
00:42:40le meilleur d'Éric Revelle.
00:42:42Le meilleur d'Éric Revelle.
00:42:43Rien que le meilleur.
00:42:43Sur les fiascos
00:42:44d'Emmanuel Macron
00:42:44pendant 10 ans.
00:42:45Exactement.
00:42:45Les fiascos,
00:42:46notamment économiques.
00:42:47Bien sûr.
00:42:47Éric Tegner,
00:42:48encore une fois.
00:42:49C'est-à-dire que
00:42:49la nouvelle du jour,
00:42:51c'est ne vous inquiétez pas,
00:42:51les 7,5 millions de Français,
00:42:53votre taxe foncière
00:42:53ne va pas augmenter.
00:42:54En réalité,
00:42:54Éric, à 100% raison,
00:42:55s'est suspendu quelques semaines
00:42:57et s'est renvoyé...
00:42:58Au printemps.
00:42:59Il s'est renvoyé
00:42:59aux élus locaux.
00:43:01Il s'est renvoyé aux élus locaux.
00:43:02C'est eux à eux
00:43:02de décider,
00:43:04au département.
00:43:05Mais voilà,
00:43:06allez hop,
00:43:06maintenant le carburant.
00:43:08On n'en a pas parlé
00:43:08aux députés.
00:43:09Ça passe en soum-soum,
00:43:11en catimini.
00:43:13Et hop,
00:43:13on va faire les poches
00:43:14des Français.
00:43:16Pas d'inquiétude
00:43:16parce que de toute façon,
00:43:17les députés ont une enveloppe
00:43:18parlementaire
00:43:19qui va leur permettre
00:43:20de faire leur plein d'essence
00:43:21pour leur déplacement
00:43:22qui, évidemment,
00:43:23est payé par les Français.
00:43:24Oui, mais c'est pas eux
00:43:24qu'ils n'ont pas voté,
00:43:25là, justement.
00:43:25C'est pas de leur faute ?
00:43:26Oui, mais vous...
00:43:27J'attends la petite révolte
00:43:29quand même
00:43:29de certains députés.
00:43:30Et évidemment,
00:43:31je ne parle pas de tous.
00:43:32C'est une certitude.
00:43:32Aujourd'hui,
00:43:33il y a quand même
00:43:33du racket fiscal.
00:43:34C'est un député, justement,
00:43:35qui dénonce
00:43:35ce que fait le gouvernement, là.
00:43:36Mais bien entendu,
00:43:37je ne parle pas
00:43:37de Jean-Philippe Tanguy
00:43:38qui, depuis le début,
00:43:39depuis des années,
00:43:40quand même,
00:43:40se bat sur la question énergétique.
00:43:42Ils avaient d'ailleurs
00:43:42été sur la limite
00:43:43de censurer Michel Barnier
00:43:44sur la question énergétique.
00:43:46À chaque fois, d'ailleurs,
00:43:47certaines personnes
00:43:47de la droite libérale
00:43:48se moquer de lui
00:43:49sur ce sujet
00:43:50alors qu'il est éminent
00:43:51pour une partie des Français.
00:43:51Non, mais là,
00:43:51si vous permettez,
00:43:52il faudrait donc plutôt dire
00:43:53que les ministres
00:43:53n'ont pas de problème
00:43:54de carburant
00:43:55avec leur voiture,
00:43:56leur chauffeur,
00:43:57parce que c'est plutôt
00:43:58eux dont c'est des questions
00:43:59que les députés.
00:44:01Non, bien sûr.
00:44:01Mais bon,
00:44:01les députés du Bloc Central,
00:44:02ils n'ont pas fait tout
00:44:03non plus pour baisser.
00:44:04Moi, ce que je note également,
00:44:05c'est qu'un certain nombre
00:44:06de Français,
00:44:06moi, pardonnez-moi,
00:44:07je vois ces dernières semaines
00:44:08le prix du baril du pétrole
00:44:10également qui tombe
00:44:11et sur le prix du plein d'essence,
00:44:18quelque chose d'assez angoissant,
00:44:20d'assez inquiétant.
00:44:20On sait qu'effectivement,
00:44:21il y a eu une révolte
00:44:22il y a quelques années
00:44:23alors que le plein
00:44:23était beaucoup plus faible.
00:44:25Et donc, d'une certaine façon,
00:44:26il y a une acclimatation
00:44:27d'un certain nombre
00:44:28de Français aujourd'hui
00:44:29et donc le gouvernement se dit
00:44:30tiens, on peut continuer.
00:44:31Alors, je dis à Valérie Acknin
00:44:33de garder le titre
00:44:34carburant,
00:44:35vous allez payer encore plus cher
00:44:35parce que je vais vous faire
00:44:36une petite démonstration.
00:44:37Jules Torres,
00:44:38on va écouter Roland Lescure.
00:44:39C'est-à-dire que le fuel,
00:44:41le gaz, l'électricité,
00:44:42les carburants,
00:44:43là, vous allez payer plus cher
00:44:48c'est un flop total
00:44:49alors qu'on veut interdire
00:44:50les voitures thermiques
00:44:51d'ici 2035 toujours en France
00:44:53alors que les Allemands
00:44:54veulent revenir dessus.
00:44:55Eh bien, on va augmenter
00:44:56à près de 6 000 euros
00:44:57l'aide pour s'acheter
00:44:58une voiture électrique.
00:44:59Donc là, c'est toujours pareil.
00:44:59C'est les Français qui payent.
00:45:01C'est Nicolas qui paye.
00:45:02Le chèque pour acheter
00:45:03la voiture électrique
00:45:04que personne ne veut acheter.
00:45:06Donc, vous me direz
00:45:06si personne ne veut acheter,
00:45:07au moins, les chèques
00:45:08ne seront pas faits par Bercy.
00:45:10Écoutez Roland Lescure.
00:45:11On n'a pas d'argent
00:45:11mais comme ça,
00:45:12il décide d'augmenter
00:45:13l'aide pour les voitures électriques.
00:45:16Je veux qu'on continue
00:45:16à soutenir la voiture électrique.
00:45:18Et je peux vous l'annoncer,
00:45:19on prolonge le bonus automobile
00:45:22l'année prochaine.
00:45:23Il sera même augmenté.
00:45:24Si vous achetez un véhicule électrique
00:45:25fait en France,
00:45:26fait en Europe,
00:45:27vous avez jusqu'à 5 700 euros
00:45:28de primes.
00:45:29Ça, il faut continuer à le faire.
00:45:30Donc ça, c'est une annonce ce matin.
00:45:31Vous augmentez le bonus
00:45:33pour les voitures électriques.
00:45:33Ce matin, il est maintenu en 2026.
00:45:35Il est même augmenté.
00:45:37Augmenté combien ?
00:45:37Jusqu'à 5 700 euros.
00:45:39Donc, un peu plus de 1 000 euros
00:45:40par véhicule.
00:45:40Ça dépend de votre revenu.
00:45:41Donc, je ne vais pas rentrer
00:45:42dans le détail des paramètres.
00:45:44Mais aujourd'hui,
00:45:44le véhicule électrique
00:45:45le plus vendu en France,
00:45:46c'est une Renault 5
00:45:47faite à Douai.
00:45:48Soyons-en fiers
00:45:49et continuons à accompagner
00:45:51ce qu'on appelle
00:45:51l'électrification des usages
00:45:52de manière à ce qu'on continue
00:45:54à investir dans l'électricité
00:45:55décarbonée, pas chère
00:45:57et faite en France.
00:45:58Vous savez combien elle coûte
00:45:59cette Renault 5
00:46:00que personne n'achète ?
00:46:02Parce qu'on en a parlé
00:46:03sur Europe 1
00:46:04avec Pascal Praud
00:46:04et Christophe Bordet.
00:46:0530 000 euros.
00:46:06Voilà.
00:46:06Si vous voulez...
00:46:07Alors, en dessous de 30 000 euros,
00:46:09vous avez la Renault 5
00:46:10mais il n'y a pas de pneus,
00:46:11il n'y a pas de suive-glace
00:46:12et il n'y a pas de fenêtre.
00:46:13Et il n'y a pas de chauffage.
00:46:14Et il n'y a pas la clim.
00:46:15Mais donc,
00:46:16vous pensez que les Français,
00:46:17ils ont les moyens
00:46:18de s'acheter une voiture électrique
00:46:20à 30 000 euros ?
00:46:21Vous pensez qu'ils ont
00:46:22les moyens de le faire ?
00:46:22Je vais vous dire sincèrement,
00:46:23je me demande à quoi il joue.
00:46:25Je me demande à quoi joue
00:46:26ce gouvernement
00:46:27qui, on l'a bien vu
00:46:29depuis maintenant deux mois,
00:46:30est dans une surenchère fiscale
00:46:31en acceptant, moi je veux bien
00:46:32que les députés soient élus
00:46:34pour faire un budget.
00:46:35Enfin bon, quand on a ce budget-là
00:46:37avec 40 milliards d'impôts en plus
00:46:39et des mesures
00:46:40qui sont complètement
00:46:40déconnectées des Français
00:46:41parce que c'est quand même
00:46:42de ça qu'on parle.
00:46:44La taxe foncière, là aussi,
00:46:45c'est une déconnexion.
00:46:47Le carburant,
00:46:48alors oui, on va vous dire
00:46:49que c'est entre 5 et 6 centimes
00:46:50par litre.
00:46:51Oui, bon, ça ne représente rien
00:46:52pour des gens qui, évidemment,
00:46:54ont une carte
00:46:54avec leurs officiers de sécurité
00:46:56pour faire les chauffeurs.
00:46:58Ils ne le font jamais d'ailleurs.
00:46:59Donc au gouvernement,
00:47:00ça se passe comme ça.
00:47:01En revanche, les Français,
00:47:01quand ils vont à la pompe
00:47:02et qu'ils voient que maintenant,
00:47:03depuis maintenant 20 ans,
00:47:04il y a eu une augmentation
00:47:05quasiment tous les mois
00:47:06du prix à la pompe
00:47:07qu'il y a,
00:47:08des périodes où, en effet,
00:47:10avec notamment les guerres
00:47:10en Ukraine,
00:47:11il augmente énormément,
00:47:12ça a un coût.
00:47:13Et alors on vous dit
00:47:14oui, c'est que 164 euros par an.
00:47:16Oui, mais 164 euros par an
00:47:17plus 100 euros par an
00:47:19sur l'augmentation des taxes,
00:47:21sur les nouveaux impôts.
00:47:22À la fin des fins,
00:47:23ça représente une somme
00:47:24mais colossale.
00:47:25Et encore une fois,
00:47:25tout ça est traduit
00:47:26par la déconnexion des politiques.
00:47:27Il y a un mot important
00:47:28que dit le ministre de l'économie,
00:47:29c'est pour des voitures
00:47:30qui se font fabriquer
00:47:30en France ou en Europe.
00:47:31C'est une tentative désespérée
00:47:33mais trop tardive
00:47:34d'essayer de sauver
00:47:36les marques françaises
00:47:37et européennes.
00:47:38Trop tardive.
00:47:38C'est eux qui les ont tuées
00:47:39avec leur loi.
00:47:41C'est Bruxelles
00:47:42qui a laissé rentrer
00:47:43avec des droits de douane
00:47:45ridicules.
00:47:45Avec les voitures thermiques
00:47:46terminées en 35 ?
00:47:47Oui, oui.
00:47:48Ça, c'est une autre incroyable.
00:47:49C'est ça qu'a fait
00:47:50l'industrie automobile en France.
00:47:51C'est une tentative désespérée
00:47:52et tardive
00:47:53d'essayer de sauver
00:47:54les constructeurs européens
00:47:55et français
00:47:56qui sont dans une situation
00:47:57apocalyptique.
00:47:58Parce que toutes les voitures
00:47:59électriques chinoises
00:48:00qui rentrent...
00:48:01Trump, il a mis
00:48:02100% de droits de douane.
00:48:03C'est génial.
00:48:05Nous, on a mis 20%.
00:48:06En fait, c'est pour essayer
00:48:08d'éviter le tsunami
00:48:10de BYD
00:48:11et des autres voitures chinoises
00:48:12qui ne sont pas chères
00:48:13et qui rentrent
00:48:14à plein goulot en Europe.
00:48:15C'est rarement le bourreau
00:48:16qui vous sauve la vie.
00:48:17Eh oui.
00:48:17Exactement.
00:48:17C'est rarement le bourreau
00:48:18qui vous sauve la vie.
00:48:19Et le...
00:48:20Non, elle est bien.
00:48:21Elle est bien.
00:48:21On peut applaudir.
00:48:22On peut applaudir.
00:48:23Merci.
00:48:24Et c'est ça
00:48:25qu'il essaie de nous vendre.
00:48:26Et vous pouvez aussi
00:48:27ajouter une autre incohérence
00:48:28qui va sur ce même sujet
00:48:29sur les voitures électriques.
00:48:30C'est que les macronistes
00:48:32nous disent
00:48:33qu'il faut passer
00:48:33à la voiture électrique
00:48:34au moment où l'électricité
00:48:36est le plus cher
00:48:37à cause de leurs décisions.
00:48:38Oui.
00:48:39Parce que l'électricité
00:48:40va augmenter aussi.
00:48:41Du marché européen
00:48:41de l'électricité, par exemple.
00:48:42Ils ont ralenti
00:48:43la production du nucléaire
00:48:45et ils nous gavent
00:48:46avec les éoliennes
00:48:47avec une énergie intermittente
00:48:49qui n'est absolument pas rentable
00:48:51et qui renchérit
00:48:52le prix de l'électricité.
00:48:54Donc les Français,
00:48:55les gueux,
00:48:55si je puis m'exprimer ainsi,
00:48:57se disent la chose suivante.
00:48:58On veut encourager
00:48:58la voiture électrique.
00:49:00Un, c'est trop cher,
00:49:0130 000 euros en moyenne.
00:49:03Deux, ensuite après,
00:49:04c'est payé par des aides
00:49:06de l'État,
00:49:06donc par nos impôts.
00:49:07Et trois,
00:49:08l'électricité
00:49:08est de plus en plus chère.
00:49:10Donc en fait,
00:49:10on nous dit
00:49:10qu'il y a un problème
00:49:11sur le carburant
00:49:11qui est trop cher.
00:49:12L'électricité augmente encore plus.
00:49:14Mais vous voyez bien
00:49:14à quel point
00:49:15on marche sur la tête.
00:49:16Ce qu'il aurait fallu faire,
00:49:17je suis d'accord
00:49:17avec ce qu'il a dit Eric,
00:49:18c'était faire
00:49:18une industrie française
00:49:21de l'automobile électrique,
00:49:22mais 10 ou 15 ans avant.
00:49:24Et puis ensuite,
00:49:28des urbains,
00:49:28c'est quand même
00:49:29ça qu'il faut dire.
00:49:30Monsieur Lescure
00:49:30est un urbain.
00:49:31Alors normalement,
00:49:32quand il n'est pas à Bercy,
00:49:33il est député d'Ottawa,
00:49:34donc sans doute
00:49:35qu'il ne prend pas souvent
00:49:36la voiture.
00:49:37Mais ça,
00:49:37c'est un vrai sujet.
00:49:38Moi, j'ai eu
00:49:39une voiture électrique
00:49:40qui m'a été prêtée
00:49:40par un ami cet été.
00:49:41Vous ne pouvez pas faire
00:49:42150 kilomètres.
00:49:43Vous ne pouvez pas aller
00:49:44en Sologne
00:49:44pour être tranquille.
00:49:46Vous êtes obligé
00:49:46de vous arrêter.
00:49:47En effet, avec un plein...
00:49:48Qui vous a prêté
00:49:49sa voiture électrique ?
00:49:49J'ai des amis
00:49:50qui me portent des voitures.
00:49:51Vous n'avez pas de voiture.
00:49:52Je vous ai offert le permis.
00:49:53Vous ne l'avez même pas
00:49:53encore passé.
00:49:54Le code, vous m'avez offert.
00:49:55Le code.
00:49:56Mais vous voyez,
00:49:57c'est quelque chose d'urbain.
00:49:59C'est-à-dire qu'on peut faire
00:50:00200 kilomètres maximum,
00:50:02sauf, parce qu'en l'occurrence,
00:50:03c'est le cas de cette Renault
00:50:04dont vous avez parlé.
00:50:05Alors oui,
00:50:06si vous voulez acheter une Tesla
00:50:07qui se fait de mieux aujourd'hui
00:50:08sur l'électrique,
00:50:10là, c'est entre 80 et 100 000 euros.
00:50:12Donc évidemment,
00:50:13qu'aujourd'hui,
00:50:13personne n'a les moyens
00:50:14de se payer tout ça.
00:50:15Donc encore une fois,
00:50:16ça montre une déconnexion
00:50:17mais qui est absolument
00:50:18ahurissante
00:50:19et ils n'entendent pas
00:50:19ce besoin des Français.
00:50:20Mais je vous rappelle
00:50:20que Mme Pagnon-Renacher,
00:50:22qui n'est plus au gouvernement,
00:50:23vous disait que de toute manière,
00:50:24électrique ou pas,
00:50:25les Français et les gueux,
00:50:26ils n'avaient pas assez d'argent
00:50:27pour s'acheter une voiture.
00:50:28Ah, mais elle avait dit
00:50:29que les Français n'étaient pas
00:50:30concernés par les zones
00:50:30à faible émission
00:50:31parce que de toute façon,
00:50:32ils n'avaient pas de quoi
00:50:33s'acheter une voiture.
00:50:34Écoutez donc Sébastien Lecornu
00:50:35sur la taxe foncière.
00:50:367 millions et demi de fois.
00:50:37Alors, vous vous rappelez,
00:50:38la taxe foncière,
00:50:38ça devait être mis à jour
00:50:40parce qu'on ne l'avait pas fait
00:50:41depuis un certain nombre d'années
00:50:42et si vous aviez une baignoire,
00:50:44des toilettes,
00:50:45de l'électricité
00:50:46ou l'eau courante,
00:50:47si vous ne viviez pas
00:50:48dans une grotte,
00:50:49hop, vous alliez passer à la caisse.
00:50:50Donc là,
00:50:51ce n'est pas totalement suspendu.
00:50:53Qu'est-ce que vous agitez là
00:50:54tous les deux ?
00:50:54Qu'est-ce qui se passe ?
00:50:55Allez-y, allez-y.
00:50:56Vous agitez là tous les deux ?
00:50:57On va écouter l'extrait.
00:50:58Il y a quelque chose à dire ou pas ?
00:50:59Oui, oui.
00:50:59Qu'est-ce que c'est un nom Washington ?
00:51:01Ah, vous allez me le dire
00:51:02pendant qu'on écoute Sébastien Lecornu.
00:51:03C'est ce que je vais vous dire.
00:51:04Toute approche nationale
00:51:06est morte-née.
00:51:07Donc il va falloir revenir
00:51:08à une approche départementale
00:51:10voire même à une approche
00:51:11infradépartementale
00:51:12voire même commune par commune
00:51:14puisque lorsqu'on regarde
00:51:15la cartographie de cette affaire,
00:51:17on le voit bien
00:51:17qu'on est en train de traiter
00:51:18nationalement un sujet
00:51:20qui parfois n'a strictement
00:51:21rien à voir d'un département à l'autre.
00:51:22J'irais même plus loin,
00:51:23président d'Arnaud,
00:51:24certains départements
00:51:25ne sont pratiquement pas concernés
00:51:26et il peut y avoir une géographie,
00:51:28on va dire cela comme ça,
00:51:29de manière diplomatique
00:51:31qui mériterait qu'on s'y penche.
00:51:33Première chose.
00:51:34Deuxième chose,
00:51:34si on a une approche
00:51:35infradépartementale
00:51:37ou départementale,
00:51:37ça va prendre du temps
00:51:38et je vous propose
00:51:39si vous en êtes d'accord
00:51:40parce que je vois bien aussi
00:51:41le procès que certains extrêmes
00:51:43ou démagogues
00:51:44peuvent avoir derrière
00:51:45pour taper sur les élus.
00:51:47Oh bah, il suffit de voir
00:51:48les différentes déclarations
00:51:50de certains partis extrêmes
00:51:51ces derniers jours
00:51:52pour critiquer les élus locaux
00:51:54ou la représentation nationale
00:51:55pour ne pas donner,
00:51:56à mon avis,
00:51:56du carburant dans cette affaire
00:51:57et donc j'ai demandé
00:51:58au ministre concerné
00:51:59de dilater ce calendrier
00:52:01pour nous emmener
00:52:02jusqu'au mois de mai ou juin
00:52:03pour permettre
00:52:04cette approche départementale.
00:52:06Voilà, donc c'est en fait,
00:52:08c'est-à-dire qu'on est
00:52:09dans le millefeuille territorial,
00:52:10typiquement,
00:52:11au lieu de prendre une décision,
00:52:12ça n'augmentera pas,
00:52:13on repousse
00:52:14et donc les Français,
00:52:16de toute façon,
00:52:16c'est toujours pareil,
00:52:17ils finiront par passer
00:52:18à la caisse.
00:52:19Voilà, c'est comme ça
00:52:20que ça se terminera.
00:52:21Je vais vous parler
00:52:21d'une histoire
00:52:21qui s'est passée à Marseille.
00:52:23Alors c'est,
00:52:24mais vraiment,
00:52:25je m'en étouffe
00:52:26parce que vous allez voir
00:52:26les images,
00:52:27mais c'est horrible.
00:52:28C'est-à-dire qu'on a un homme
00:52:29qui sort son chien
00:52:30et pour un regard,
00:52:31un mauvais regard,
00:52:32il se fait massacrer.
00:52:33Mais vous allez voir
00:52:34les images dans le sujet,
00:52:35mais il est méconnaissable.
00:52:36Il témoignait ce matin
00:52:37chez Jean-Marc Morandini.
00:52:38Donc Marseille face
00:52:39à l'hyperviolence,
00:52:40une énième agression
00:52:40ce samedi.
00:52:41Un Marseillais de 53 ans
00:52:42roué de coups
00:52:43pour une histoire de regard.
00:52:44Il souffre de multiples fractures
00:52:45au visage.
00:52:46L'homme a témoigné
00:52:46à notre micro,
00:52:47Pauline Trevzer.
00:52:49Sur ces photos,
00:52:50un visage défiguré,
00:52:52celui de Laurent,
00:52:5253 ans,
00:52:53roué de coups
00:52:54lorsqu'il promenait son chien
00:52:56dans le deuxième arrondissement
00:52:57de Marseille.
00:52:58L'homme a accepté
00:53:00de témoigner à notre micro,
00:53:01mais avec ses multiples fractures
00:53:03au visage,
00:53:04il est encore difficile
00:53:05pour lui de s'exprimer.
00:53:07Son frère nous décrit l'agression.
00:53:09Alors que Laurent termine
00:53:10sa promenade,
00:53:11il croise trois individus
00:53:12devant une épicerie.
00:53:13Il leur a demandé
00:53:14« Pourquoi vous me fixez comme ça ? »
00:53:17Et là,
00:53:17ils ont rétorqué
00:53:18que c'était parce qu'on va tenir
00:53:21ta mère.
00:53:22Ils l'ont mis au solde
00:53:23très rapidement
00:53:24en lui faisant une croche-pied
00:53:25et ils se sont acharnés
00:53:27sur lui
00:53:28à coups de pied
00:53:29dans la tête.
00:53:30Il sera laissé pour mort
00:53:31pour un simple regard.
00:53:33Le quinquagénaire
00:53:34est traumatisé
00:53:35par cette violence
00:53:35d'une rare brutalité.
00:53:37Il ressasse
00:53:38depuis quelques jours
00:53:40les faits.
00:53:42C'est en boucle
00:53:42dans sa tête.
00:53:43Gangréné par la violence
00:53:45et le trafic,
00:53:46à Marseille,
00:53:46les forces de l'ordre
00:53:47manquent de moyens
00:53:48selon son frère.
00:53:50Les deux hommes
00:53:50n'ont toujours pas pu
00:53:51porter plainte.
00:53:52On a attendu une heure
00:53:53et au bout d'une heure
00:53:54on nous a dit
00:53:54qu'on ne pourra pas
00:53:55le voir ce soir.
00:53:58Il y a trop de monde
00:53:59devant vous.
00:54:00Donc on a rendez-vous
00:54:01seulement dimanche prochain
00:54:03à 9h30.
00:54:05Cinq jours après l'agression,
00:54:07les auteurs présumés
00:54:08sont toujours en fuite.
00:54:09La victime compte désormais
00:54:11sur les caméras
00:54:12de surveillance installées
00:54:13près de l'hôtel de ville,
00:54:14là où les faits
00:54:15se sont déroulés.
00:54:16Valérie Acknain
00:54:17va nous montrer
00:54:18les photos
00:54:18qu'on a évidemment floutées
00:54:20mais vous vous rendez compte
00:54:21l'ultra-violence
00:54:22à Marseille ?
00:54:23Est-ce qu'Éric Dupond-Moretti
00:54:26va aller voir cet homme
00:54:26pour lui dire
00:54:27l'insécurité c'est un sentiment ?
00:54:31C'est pour ça
00:54:31qu'on est aussi durs
00:54:32avec des propos
00:54:33comme ceux d'Éric Dupond-Moretti
00:54:34quand il parlait
00:54:34de sentiments d'insécurité.
00:54:35C'est pour cela
00:54:36qu'on est aussi durs
00:54:36quand le président
00:54:37de la République
00:54:38nous reproche
00:54:39ou reproche à ses ministres
00:54:41de faire du brainwashing,
00:54:42du lavage de cerveau
00:54:43sur les derniers faits divers.
00:54:44Bah non, malheureusement
00:54:45ça c'est pas un fait divers.
00:54:46Quand on voit
00:54:46le nombre d'homicides
00:54:47le nombre de violences
00:54:48le nombre d'actes de violences
00:54:50en France
00:54:50il est temps
00:54:51que tout ça se fasse
00:54:52j'ai pas les raisons
00:54:53je connais pas
00:54:54évidemment
00:54:55tout ça à l'air
00:54:56Si on a les raisons
00:54:57c'est pour un mauvais regard
00:54:58C'est ça que je veux dire
00:54:59vous savez
00:55:00c'est ce qu'Alain Bauer parle
00:55:01quand il dit par exemple
00:55:02violence gratuite
00:55:03c'est une violence
00:55:04qui n'est absolument pas gratuite
00:55:05mais qui n'a pas de raison
00:55:06c'est pas au nom d'une idéologie
00:55:07et donc ça montre quand même
00:55:09le sentiment de décivilisation
00:55:10qu'il y a dans notre pays
00:55:12et l'ensauvagement
00:55:14l'ensauvagement total
00:55:16en effet
00:55:16sur l'hôtel
00:55:18du respect
00:55:19des coutumes
00:55:20et de la valeur de la vie
00:55:22surtout
00:55:22Ils auraient pu le tuer
00:55:23ils auraient pu le tuer demain
00:55:26On passe
00:55:26donc je voulais dire
00:55:27un doc sur les transports
00:55:29on va parler
00:55:29de madame Monguillot
00:55:30qui a perdu
00:55:31son mari chauffeur de bus
00:55:32tabassé
00:55:33c'est exactement du même ordre
00:55:35ils auraient pu le tuer
00:55:36C'est effrayant
00:55:37le seul qui avec quoi
00:55:38j'avais posé un diagnostic
00:55:39tout à fait juste
00:55:40c'est Darmanin
00:55:41il faut le reciter
00:55:42Ensauvagement ?
00:55:43Ben oui
00:55:43et puis il n'y a plus un endroit
00:55:44il n'y a plus un endroit
00:55:45où on peut être tranquille en France
00:55:47il promène son chien
00:55:48il a un mauvais regard
00:55:49et il est quasiment mort
00:55:51enfin il est défiguré
00:55:53donc si vous voulez
00:55:54il faut garder son calme
00:55:56devant les déclarations
00:55:57de Dupont-Moretti
00:55:58mais il faut
00:55:59il faut mettre en avant
00:56:00ceux qui ont fait
00:56:01le bon diagnostic
00:56:02et c'est pas souvent
00:56:02qu'un ministre de l'intérieur
00:56:04ou un ministre de la justice
00:56:05le fait aussi fortement
00:56:07et quand Darmanin
00:56:08avait dit finalement
00:56:08il n'y a plus un endroit
00:56:09en France
00:56:10où on peut s'estimer
00:56:11en sécurité totale
00:56:12je pense qu'il a posé
00:56:13le vrai diagnostic
00:56:15voilà
00:56:15ce monsieur ne peut pas
00:56:16évidemment avec ce qui lui est arrivé
00:56:17démentir ça
00:56:18Hélène ?
00:56:19Un élément qui faisait partie
00:56:20effectivement du témoignage
00:56:21du frère de Laurent
00:56:23qui a été tabassé
00:56:24c'est qu'effectivement
00:56:25ces trois personnes-là
00:56:26avaient vraiment l'intention
00:56:27de le tuer
00:56:27c'est-à-dire que
00:56:28c'était des coups de pied
00:56:29sur son visage
00:56:30on voit effectivement
00:56:31l'état malheureux
00:56:32de cette personne
00:56:33c'est le niveau
00:56:34d'ensauvagement
00:56:35de notre société
00:56:36comment on peut avoir
00:56:37autant de haine en soi
00:56:38c'est-à-dire
00:56:38qu'est-ce qui permet
00:56:39dans un chemin de vie
00:56:40de devenir aussi violent
00:56:41c'est juste hallucinant
00:56:42Eric Tegner ?
00:56:43Moi je suis d'accord
00:56:44avec Eric Revelle
00:56:45ce qu'il disait tout à l'heure
00:56:45c'est vrai que
00:56:46vous savez que je ne suis pas
00:56:47forcément toujours tendre
00:56:49avec Gérald Darmanin
00:56:50mais c'est vrai que
00:56:50au moins
00:56:51ou avec Gabriel Attal
00:56:52au moins il met les mots
00:56:53en tout cas
00:56:54sur un certain nombre
00:56:54de choses aujourd'hui
00:56:56il essaye de pousser des sujets
00:56:57de pousser des débats
00:56:58et quand je vois
00:56:58qu'Eric Dépour-Moretti
00:56:59lui tape dessus
00:57:00j'ai envie de dire
00:57:01c'est bon signe
00:57:02parce que
00:57:02vous avez raison
00:57:02vous avez noté ça
00:57:03l'objectif
00:57:04évidemment en fait
00:57:05donc ça c'est une certitude
00:57:06aujourd'hui
00:57:06j'ai même envie de dire
00:57:07depuis le départ
00:57:08de Bruno Retailleux
00:57:09du gouvernement
00:57:09Gérald Darmanin en fait
00:57:10essaye d'occuper l'espace
00:57:12un petit peu
00:57:12un petit peu régalien
00:57:13je serai un peu plus loin
00:57:14je dirais c'est bien
00:57:14de faire le constat
00:57:15mais qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
00:57:16Excusez-moi
00:57:17on va en parler
00:57:20parce que c'était
00:57:21Sabrina Birlin-Bouillet
00:57:22qui était en prison
00:57:22avec Gérald Darmanin
00:57:23la nuit dernière
00:57:24pour l'opération
00:57:25des saisies
00:57:27en prison
00:57:28je peux vous dire
00:57:29qu'il fait
00:57:29il fait
00:57:30et on va en parler
00:57:30dans un instant
00:57:31parce qu'Éric Dupond-Moretti
00:57:32le cible à chaque interview
00:57:33et il lui a répondu
00:57:34très subtilement
00:57:35en disant
00:57:35voilà désormais
00:57:36on va sortir de la naïveté
00:57:37dans laquelle on était
00:57:38sous-entendu
00:57:38mes prédécesseurs
00:57:39étaient des grands naïfs
00:57:40et on peut déceler comme ça
00:57:42et moi je vais vous proposer
00:57:43un titre de débat
00:57:44dans un instant
00:57:44Gérald Darmanin
00:57:45l'anti Dupond-Moretti
00:57:47c'est l'anti Dupond-Moretti
00:57:48mais on en parle dans un instant
00:57:49j'entends Mathieu Hox
00:57:50sur cette agression
00:57:51et on va justement parler
00:57:52de l'anti Dupond-Moretti
00:57:53qui est Gérald Darmanin
00:57:54Vous avez raison
00:57:55de parler des politiques
00:57:56qui font les bons constats
00:57:57parce que là en plus
00:57:58on est dans un cadre local
00:57:59qui est particulier
00:58:00on est à Marseille
00:58:01c'est toujours
00:58:03tout le temps
00:58:04dans les mêmes villes
00:58:04et le vrai problème
00:58:05aujourd'hui
00:58:06c'est que sur la question
00:58:07de Marseille
00:58:08une grande partie
00:58:08des responsables politiques
00:58:09notamment issus
00:58:10du bloc central
00:58:11n'ont jamais posé
00:58:12le bon diagnostic
00:58:13Emmanuel Macron
00:58:14nous a sorti
00:58:15le plan Marseille en grand
00:58:175 milliards d'euros
00:58:18pour annihiler la délinquance
00:58:20en luttant
00:58:21contre la pauvreté
00:58:21résultat
00:58:22vous avez dépensé
00:58:235 milliards d'euros
00:58:24à Marseille
00:58:24vous avez dépensé
00:58:25énormément d'argent
00:58:26sur les quartiers prioritaires
00:58:27de la politique de la ville
00:58:28et pourtant
00:58:28vous avez toujours
00:58:29autant de délinquance
00:58:29autant de règlements de comptes
00:58:31autant d'agressions physiques
00:58:33et ensuite après
00:58:33les gens se disent
00:58:34mais on a
00:58:35de moins en moins de moyens
00:58:36pour exécuter
00:58:38par exemple
00:58:39des peines de prison
00:58:40parce qu'il manque des places
00:58:41on a moins de moyens
00:58:42sur la question de sécurité
00:58:43tout ça participe
00:58:44du fait aujourd'hui
00:58:45que les français
00:58:45ne veulent plus payer l'impôt
00:58:46parce qu'aujourd'hui
00:58:47on paye très cher l'impôt
00:58:48on se fait raqueter fiscalement
00:58:50et pour autant
00:58:50les services publics
00:58:51notamment la sécurité
00:58:52n'est pas assuré
00:58:53alors je vous le disais
00:58:55Gérald Darmanin
00:58:56était en prison
00:58:57à Nanterre
00:58:57la nuit dernière
00:58:58avec les équipes
00:58:59de CNews
00:59:00qui l'ont accompagné
00:59:01c'est évidemment
00:59:02des images exclusives
00:59:03que vous allez voir
00:59:04c'est Sabrina Birlin-Bouillet
00:59:06et Laurence Sellerier
00:59:07les excellents
00:59:08Sabrina Birlin-Bouillet
00:59:09et Laurence Sellerier
00:59:10qui ont suivi
00:59:10le ministre de la justice
00:59:11ils lancent donc
00:59:12cette grande opération
00:59:13et ça a été florissant
00:59:1470
00:59:15je le dis de mémoire
00:59:1670 portables saisis
00:59:18et de la drogue
00:59:20trouvée
00:59:21notamment du shit
00:59:22trouvée en abondance
00:59:24donc c'est efficace
00:59:25et ça va être
00:59:26ça a été tenu secret
00:59:27jusqu'au dernier moment
00:59:28et puis
00:59:29les détenus
00:59:31ont vu
00:59:31les policiers
00:59:32qui interviennent en prison
00:59:34c'est-à-dire
00:59:34le GIGN de la prison
00:59:35l'IRIS
00:59:36les IRIS
00:59:37voilà
00:59:37et donc je vous propose
00:59:38de voir le sujet
00:59:40en prison
00:59:40et puis on va écouter
00:59:41Gérald Darmanin
00:59:41qui tacle subtilement
00:59:43son prédécesseur
00:59:44Eric Dupont-Moretti
00:59:45ça va aussi pour Didier Migaud
00:59:46il n'a pas eu le temps
00:59:47de rester longtemps
00:59:48Didier Migaud
00:59:49le temps qu'il soit là
00:59:51il y a juste eu le temps
00:59:52que Salah Abdeslam
00:59:53se retrouve avec
00:59:53une clé USB en prison
00:59:54donc il a bien fait
00:59:55de partir rapidement
00:59:56parce que sinon
00:59:56il n'aurait fini
00:59:57avec un disque dur
00:59:57voyez le sujet
00:59:58dans les couloirs
01:00:01de cette prison
01:00:02les équipes de l'IRIS
01:00:04se préparent
01:00:04à une fouille
01:00:05sans précédent
01:00:06visage masqué
01:00:07muni de casques
01:00:08et d'un bouclier
01:00:09ils pénètrent
01:00:10dans les cellules
01:00:11du quartier d'isolement
01:00:12pour cette opération
01:00:15coup de poing
01:00:15les détenus
01:00:16sont mis à l'écart
01:00:17pendant qu'une centaine
01:00:18de cellules
01:00:19sont entièrement fouillées
01:00:20chacune pendant
01:00:21près d'une heure trente
01:00:22une fouille
01:00:23sous le regard
01:00:24du garde des Sceaux
01:00:25Gérald Darmanin
01:00:26qui assiste à l'intervention
01:00:27au plus près
01:00:28dans les cellules
01:00:29les équipes synophiles
01:00:31sont à la recherche
01:00:32de stupéfiants
01:00:33puis les équipes
01:00:34de l'Hero
01:00:35s'entrent en action
01:00:35avec des outils
01:00:36innovants
01:00:37de détection
01:00:37d'objets électroniques
01:00:39c'est une équipe
01:00:40spécifique
01:00:40de la direction
01:00:42interrégionale
01:00:42de Paris
01:00:43qui travaille
01:00:44sur des dimensions
01:00:45plus techniques
01:00:46pour la recherche
01:00:47des téléphones portables
01:00:48avec des appareils
01:00:49très nouveaux
01:00:49grâce au plan
01:00:51anti-portable
01:00:51nous allons pouvoir
01:00:52doter beaucoup
01:00:53d'établissements
01:00:53pénitentiaires
01:00:54de dispositifs
01:00:54très nouveaux
01:00:55très fins
01:00:57qui nous permettent
01:00:57d'identifier
01:00:58l'ensemble des téléphones
01:00:59y compris ceux éteints
01:01:00y compris des cartes SIM
01:01:01qui ne seraient pas utilisées
01:01:02l'an dernier
01:01:0380 000 téléphones portables
01:01:05ont été saisis
01:01:06une fouille
01:01:07qui porte ici
01:01:07déjà ses fruits
01:01:08là vous avez
01:01:09deux téléphones
01:01:10des écouteurs
01:01:11et des médicaments
01:01:12en tout
01:01:13ce sont plusieurs téléphones portables
01:01:15des stupéfiants
01:01:16cartes SIM
01:01:16et des médicaments
01:01:17qui ont été découverts
01:01:19des saisies
01:01:19présentées
01:01:20au ministre de la justice
01:01:21cette première fouille
01:01:28d'envergure
01:01:28lance l'opération
01:01:29fouille XXL
01:01:30qui sera déployée
01:01:32dans toutes les maisons
01:01:33d'arrêt
01:01:33d'ici la fin de l'année
01:01:34dans toutes les maisons
01:01:36d'arrêt
01:01:36d'ici la fin de l'année
01:01:37ça ça passe après
01:01:38les quartiers
01:01:38de haute sécurité
01:01:39voilà un ministre
01:01:40qui fait
01:01:40avec les moyens
01:01:41qu'il a
01:01:41sans majorité absolue
01:01:42à l'Assemblée Nationale
01:01:43il y a un texte de loi
01:01:44qui est venu en exclusivité
01:01:45présenté sur CNews
01:01:47on était avec
01:01:47Julien Yohann Uzaï
01:01:48c'est un ministre
01:01:49qui fait
01:01:49je suis désolé
01:01:50oui mais moi
01:01:51je parlais surtout
01:01:52des agressions
01:01:52pour rien dans la rue
01:01:54qu'est-ce qu'on fait
01:01:54une fois qu'on les constate
01:01:55qu'est-ce qu'on fait
01:01:56pour empêcher
01:01:57qu'on se fasse agresser
01:01:58les uns et les autres
01:01:59nos femmes
01:02:00nos filles
01:02:00voilà
01:02:01bon évidemment
01:02:02que c'est important
01:02:03ce que fait Gérald Darmanin
01:02:04des maisons d'arrêt
01:02:05dans les prisons
01:02:05mais moi je suis
01:02:06parce qu'on commandit
01:02:07des meurtres
01:02:08des assassinats
01:02:08depuis les prisons
01:02:09oui oui bien sûr
01:02:10mais là
01:02:10le cas qu'on a vu
01:02:12tout à l'heure
01:02:13c'est un type
01:02:13qui a eu un mauvais regard
01:02:14et qui se fait tabasser
01:02:15à mort quasiment
01:02:16qu'est-ce qu'on fait
01:02:17une fois qu'on a fait le constat
01:02:18qu'on n'est plus en sécurité
01:02:19nulle part en France
01:02:20on fait quoi ?
01:02:21je vais révéler aux téléspectateurs
01:02:22pourquoi Éric Revelle
01:02:23et Hélène Rouet
01:02:23bavardaient
01:02:24pendant l'émission
01:02:26puisque
01:02:26le sens de l'info
01:02:27le sens de l'info
01:02:28toujours le premier sur l'info
01:02:29Éric évidemment
01:02:30avec votre
01:02:30longue et magnifique carrière
01:02:32derrière vous
01:02:34et encore devant vous
01:02:35non
01:02:35non mais arrêtez
01:02:36donc jamais de fake news
01:02:38non
01:02:38non
01:02:39la rigueur
01:02:40la rigueur
01:02:41la rigueur
01:02:41et l'honnêteté
01:02:41et l'honnêteté
01:02:42j'ai essayé de prier à défaut
01:02:43mais c'est pas une fake news
01:02:44à l'époque
01:02:44je serais comme cette allusion
01:02:45non mais c'est bon
01:02:46vous en parlez pendant la pub
01:02:47est-ce que je peux donner l'information ?
01:02:48oui oui pardon
01:02:49vous réglez ce sont comptes
01:02:50à Éric Tecner pendant la pub
01:02:51parce que l'information
01:02:52est très importante
01:02:53ça montre quand même
01:02:54un peu l'inconséquence
01:02:55des autorités américaines
01:02:56parce que le gouverneur
01:02:57de Virginie Occidentale
01:02:58avait annoncé
01:02:59la mort de deux militaires
01:03:01devant la Maison Blanche
01:03:02on a ouvert l'émission par ça
01:03:04fusillade devant la Maison Blanche
01:03:06l'auteur était intercepté
01:03:07et gravement blessé
01:03:08et le directeur du FBI
01:03:10dit qu'ils sont dans un état critique
01:03:12et donc qu'ils ne sont pas morts
01:03:13et donc le gouverneur de Virginie
01:03:15a rétro-pédalé
01:03:17en invoquant des informations
01:03:18contradictoires
01:03:19donc voilà
01:03:20on vous donne l'information
01:03:21les deux militaires
01:03:23sont touchés
01:03:24je pense aux familles
01:03:24des militaires
01:03:25évidemment que c'est pas sur ces news
01:03:27qu'ils ont appris
01:03:28que leurs proches
01:03:29étaient peut-être morts
01:03:30c'est aux Etats-Unis
01:03:30en entendant le gouverneur
01:03:31de l'état de Virginie
01:03:33occidental
01:03:34c'était sur toutes les chaînes américaines
01:03:34ils étaient sur toutes les chaînes américaines
01:03:36on annonçait la mort
01:03:36de deux soldats américains
01:03:38devant la Maison Blanche
01:03:39ils ont été touchés
01:03:40ils sont dans un état critique
01:03:41donc ils luttent pour leur survie
01:03:43mais ils ne sont pas morts
01:03:44pensez aux familles
01:03:46de ces soldats américains
01:03:47on va se retrouver dans un instant
01:03:48on va continuer à évoquer
01:03:49Gérald Darmanin
01:03:50l'anti Dupond-Moretti
01:03:51vous allez voir
01:03:52ce qu'il a dit
01:03:52sur ses prédécesseurs
01:03:54et puis vous allez voir aussi
01:03:55ce qu'il a dit sur
01:03:55très habile là encore
01:03:57la permission de sortie
01:03:58du narcotrafiquant
01:03:59qui a eu le droit
01:04:01alors qu'il fait partie
01:04:01de la liste des 100 plus grands
01:04:02dangers dans les prisons
01:04:05il a le droit de sortir
01:04:05pour essayer de trouver
01:04:06un emploi
01:04:07dans une entreprise
01:04:08de tuyauterie
01:04:08en marche de Lyon
01:04:09Gérald Darmanin
01:04:11en gros il dit
01:04:12le juge a pris cette décision
01:04:13alors que tout le monde
01:04:14était contre
01:04:14il rappelle bien les faits
01:04:16il dit bon bah
01:04:16en gros on ne peut pas
01:04:18changer le juge
01:04:18donc on va changer la loi
01:04:19ça va le changer
01:04:20s'il est payé
01:04:20avec une fiche de salaire
01:04:21alors qu'avant
01:04:22il était payé en liquide
01:04:23mais vous y croyez ?
01:04:24vous y croyez ?
01:04:24sa mère est en garde à vue
01:04:25elle était en garde à vue
01:04:26hier pour trafic de drogue
01:04:27ce narcotrafiquant
01:04:28à tout de suite
01:04:29de retour dans 100% politique
01:04:35alors Gérald Darmanin
01:04:36écoutez
01:04:37donc il vante
01:04:38il a raison de vanter
01:04:39cette opération
01:04:39qui a eu des résultats
01:04:41puisque 70 téléphones portables
01:04:42saisissent des résultats
01:04:43et de la drogue aussi
01:04:44mais
01:04:45ce qui est fou
01:04:46c'est que ça entre en prison
01:04:47au passage
01:04:47et on se dit
01:04:48tous les détenus
01:04:49ont des téléphones portables
01:04:51en prison
01:04:51écoutez ce qu'il va dire
01:04:53sur la naïveté
01:04:53c'est la dernière phrase
01:04:54et à qui ça s'adresse
01:04:55j'ai donné l'instruction
01:04:57à l'ensemble
01:04:59de l'administration pénitentiaire
01:05:00et en lien avec
01:05:00les préfets de la république
01:05:01de faire des contrôles
01:05:02dans toutes les prisons
01:05:03d'ici le 31 décembre
01:05:04de façon massive
01:05:05ça n'avait jamais été fait
01:05:06comme cela
01:05:06ça veut dire que
01:05:07toutes les cellules
01:05:08seront fouillées
01:05:08d'ici le 31 décembre
01:05:09c'est votre volonté
01:05:10exactement
01:05:10c'est un enjeu national
01:05:12qu'il n'y ait pas
01:05:13de téléphones portables
01:05:14dans les prisons
01:05:14bien sûr dans le terrorisme
01:05:16et le narcotrafique
01:05:16on a vu que monsieur Abdeslam
01:05:17aurait pu préparer
01:05:18un attentat de sa prison
01:05:19je mets du conditionnel
01:05:20on sait que de sa prison
01:05:22on commande des assassinats
01:05:23à Marseille et ailleurs
01:05:23mais on a aussi
01:05:25dans nos prisons
01:05:26des gens qui sont condamnés
01:05:27pour violences conjugales
01:05:28et qui appellent
01:05:28leur ex-femme
01:05:29ou leur ex-petite copine
01:05:30pour les harceler
01:05:31vous imaginez le drame
01:05:32de cette femme
01:05:32qui pense qu'elle est
01:05:34en sécurité par la république
01:05:35parce qu'on a mis
01:05:35son agresseur en prison
01:05:36et qui reçoit
01:05:37des coups de téléphone
01:05:38des sms
01:05:39toute la journée
01:05:39toute la nuit
01:05:40qu'il l'agresse
01:05:41donc cette situation
01:05:42est absolument inacceptable
01:05:43en tant que français
01:05:44en tant que ministre
01:05:45je n'accepte pas
01:05:46et je changerai profondément
01:05:47avec l'aide des agents
01:05:48pénitentiaires
01:05:49qui font un métier
01:05:49très difficile
01:05:50cette naïveté
01:05:52qui nous a jusqu'à présent
01:05:53été la nôtre
01:05:54dans les prisons françaises
01:05:55cette naïveté
01:05:56qui a été la nôtre
01:05:57jusqu'à présent
01:05:57coucou Eric Dupond-Moretti
01:06:00coucou
01:06:00c'est pour toi
01:06:01c'est pour vous
01:06:02dit Gérald Darmanin
01:06:03non mais Eric Dupond-Moretti
01:06:05d'abord
01:06:05Nicole Belloubet
01:06:06ensuite
01:06:07et aussi Didier Migaud
01:06:08et finalement
01:06:08la politique judiciaire
01:06:10qui est menée dans notre pays
01:06:11depuis Robert Badinter
01:06:13depuis maintenant
01:06:1340 ans
01:06:14mais c'est très intéressant
01:06:15parce que vous vous souvenez
01:06:15quand on l'a reçu
01:06:16sur votre plateau Gauthier
01:06:17c'est une des questions
01:06:18qu'on lui a posé
01:06:18est-ce que tout ce que vous êtes
01:06:20et notamment
01:06:20votre projet de loi
01:06:22sur la sanction effective
01:06:24et efficace
01:06:25est-ce que ça n'allait pas
01:06:26justement
01:06:26à l'encontre
01:06:27de tout ce qui avait été fait
01:06:28depuis 8 ans en Macronie
01:06:29et depuis 40 ans
01:06:30de l'actisme judiciaire
01:06:31bon là évidemment
01:06:31on lui avait même dit
01:06:32Jules souvenez-vous
01:06:33vous venez de rendre hommage
01:06:34à Robert Badinter
01:06:35qui avait supprimé
01:06:37les quartiers de haute sécurité
01:06:38vous êtes en train de les remettre
01:06:39absolument
01:06:40donc on voit très bien
01:06:41que tout ce qu'il essaie de faire
01:06:42c'est de détricoter
01:06:44tout ce qui a été fait
01:06:45mais pourquoi
01:06:45pas seulement pour détricoter
01:06:46pour le plaisir de détricoter
01:06:48mais parce qu'on voit très bien
01:06:49qu'il y a des problèmes
01:06:50dans notre justice
01:06:51et qu'ils ont été créés
01:06:52amplifiés
01:06:54par des ministres successifs
01:06:56qui n'avaient de mots
01:06:57que le laxisme judiciaire
01:06:58et on a une idéologie
01:07:00une idéologie du laxisme
01:07:01une idéologie qui est née
01:07:02du syndicat de la magistrature
01:07:03qui a en fait impester
01:07:06et enfesté la justice
01:07:08et ça Gérald Darmanin
01:07:09il veut le changer
01:07:10donc c'est ce qu'il fait
01:07:10avec les amendes délictuelles
01:07:12ça c'était déjà à l'intérieur
01:07:13c'est ce qu'il fait
01:07:13avec ce projet de loi
01:07:15c'est ce qu'il fait
01:07:16avec les quartiers de haute sécurité
01:07:17de Eric Dupont-Moretti
01:07:18ne voulait pas
01:07:19alors qu'on voit bien
01:07:20que ça sert
01:07:21qu'il y a des agents pénitentiaires
01:07:23sauf quand un juge
01:07:24d'application des peines
01:07:25vous remet dehors
01:07:26le mec
01:07:27pardon le détenu
01:07:28je ne sais pas pourquoi
01:07:29j'ai dit ça
01:07:30le détenu
01:07:30je vous modère
01:07:31que vous venez
01:07:32vous venez d'incarcerer
01:07:34c'est ça
01:07:34c'est quand on voit
01:07:34tous ces problèmes
01:07:35de la justice
01:07:36après là le sujet
01:07:37c'est qu'il va falloir
01:07:37changer la loi
01:07:38il va falloir changer
01:07:39sévèrement la loi
01:07:40parce que là
01:07:40c'est notre étape de droit
01:07:41justement
01:07:42qui nous oblige
01:07:43à autoriser
01:07:45Salah Abdeslam
01:07:45à avoir
01:07:46son ex-compagne
01:07:47et qui peut possiblement
01:07:48je ne sais pas si c'est elle
01:07:49lui donner une clé USB
01:07:50si c'est elle
01:07:51c'est elle
01:07:53on sait très bien
01:07:54que
01:07:55le planétarium
01:07:57c'est aussi la justice
01:07:58qui autorise
01:07:58donc voilà
01:07:58on voit
01:07:59tous les errements judiciaires
01:08:00et ça il va falloir les changer
01:08:01alors donc je vous rappelle
01:08:02l'histoire de Vendard Le Vieil
01:08:03donc l'un des détenus
01:08:05les plus dangereux
01:08:05qu'on autorise à sortir
01:08:06pour aller trouver
01:08:07soi-disant un job
01:08:08à Lyon
01:08:09dans une entreprise de tuyauterie
01:08:10alors qu'il vit du trafic de drogue
01:08:11depuis des décennies
01:08:12le lendemain
01:08:13sa mère a bénéficié
01:08:14donc sa mère a été mise
01:08:16en garde à vue
01:08:16pour trafic de stupéfiants
01:08:17voilà le lendemain
01:08:18comme par hasard
01:08:19je vous propose d'écouter
01:08:20Gérald Darmanin
01:08:21qui ne comprend pas pourquoi
01:08:22enfin qui dit
01:08:24que c'est la loi
01:08:25malgré le parquet
01:08:26qui avait fait appel
01:08:27et qui ne voulait pas
01:08:27que cet individu
01:08:29sorte le temps d'une journée
01:08:30et qui veut changer la loi
01:08:31en janvier prochain
01:08:32je suis comme tous les français
01:08:34il y a une décision de justice
01:08:35moi je la respecte
01:08:36c'est l'état de droit
01:08:37un juge indépendant
01:08:38malgré l'avis du parquet
01:08:39malgré l'avis du chef d'établissement
01:08:41a décidé de faire
01:08:42cette autorisation
01:08:43il faut respecter cette décision
01:08:44c'est donc la loi
01:08:45qu'il faut changer
01:08:45et je la changerai
01:08:47en janvier prochain
01:08:47comme on l'a fait
01:08:48pour le terrorisme
01:08:49on ne peut pas faire
01:08:50d'aménagement
01:08:50pour les personnes
01:08:52condamnées pour terrorisme
01:08:52il faut qu'on fasse
01:08:53la même chose
01:08:53je veux appliquer
01:08:55au narco-banditisme
01:08:56la législation
01:08:57que nous avons
01:08:58contre le terrorisme
01:08:59et qui a fonctionné
01:08:59donc c'est ça
01:09:00nous savons
01:09:01que des personnes
01:09:02qui sont aujourd'hui
01:09:03dans les prisons françaises
01:09:04c'était le cas
01:09:05à Incarville
01:09:06notamment
01:09:06lorsqu'il y a eu
01:09:07deux agents assassinés
01:09:09par une évasion
01:09:10d'un détenu
01:09:11nous savons que
01:09:11c'est très dangereux
01:09:13très dangereux
01:09:14on ne peut pas
01:09:14les considérer
01:09:15comme des détenus
01:09:15classiques
01:09:16de droit commun
01:09:16là c'est encore
01:09:17le bon sens
01:09:18encore faut-il
01:09:18avoir une majorité
01:09:19à l'Assemblée
01:09:20pour faire passer
01:09:20cette loi
01:09:21oui oui bien sûr
01:09:22sur le terrorisme
01:09:24d'Armenin
01:09:24c'est quand même
01:09:24assez agréable
01:09:26depuis qu'il est
01:09:26au ministère de la justice
01:09:27en fait il donne
01:09:28un peu le sentiment
01:09:29un problème
01:09:29une solution
01:09:30là par exemple
01:09:31il a pris la décision
01:09:32de fermer
01:09:33et de faire la fin
01:09:33des centres éducatifs
01:09:34fermés
01:09:35c'était une initiative
01:09:35qui est née en 2002
01:09:36parce qu'en fait
01:09:37on se rend compte
01:09:37que ça marche absolument pas
01:09:39qu'il y a un argent fou
01:09:39qui est perdu là-dedans
01:09:40et puis qu'il n'y a aucun résultat
01:09:41donc en fait lui
01:09:42il dit bon bah ça marche pas
01:09:43on supprime
01:09:43pareil sur les quartiers
01:09:45de haute sécurité
01:09:45il met ça en place
01:09:46etc
01:09:47et en fait on se rend compte
01:09:48que ça marche
01:09:48bah c'est super
01:09:49bah maintenant on a
01:09:50deux prisons étanches
01:09:50bah on va en faire
01:09:51une troisième l'année prochaine
01:09:52à Réau
01:09:52et puis une quatrième
01:09:53puis une cinquième
01:09:54à Aix-en-Provence
01:09:55à Valence
01:09:55c'est ce qu'il annonce
01:09:56ce matin
01:09:56donc effectivement
01:09:57c'est
01:09:58disons que ça fait du bien
01:10:00d'avoir un ministre qui fait
01:10:01alors Gabriel Attal
01:10:03lui a proposé
01:10:04de supprimer
01:10:05les juges d'application
01:10:06des peines
01:10:06qui
01:10:07ont
01:10:09donc c'est la corporation
01:10:10qui a permis
01:10:11que cet homme sorte
01:10:13le temps d'une journée
01:10:13ça fait près de six mois
01:10:15puisque c'était en mai
01:10:16que j'ai présenté
01:10:18avec mon parti renaissance
01:10:18notre programme sécurité
01:10:20on propose la suppression
01:10:21du juge d'application des peines
01:10:22il y a des pays
01:10:23je crois le Canada
01:10:23le Royaume-Uni
01:10:24qui fonctionnent très bien sans
01:10:25parce que ça revient
01:10:27souvent
01:10:27à rejuger quelque chose
01:10:29qui a été jugé
01:10:30les juges
01:10:30en première instance
01:10:31évidemment
01:10:32ils mettent une peine
01:10:35et il faut qu'elle puisse
01:10:35être respectée
01:10:37donc il faut aller plus loin
01:10:38sur cette question
01:10:39mais enfermer
01:10:39ça ne suffit pas
01:10:41il y a des pays
01:10:42qui ont les sanctions
01:10:42les plus fortes
01:10:43sur les questions
01:10:43de trafic de drogue
01:10:44la prison à vie
01:10:45parfois même
01:10:45la peine de mort
01:10:46et pourtant
01:10:46vous avez du trafic de drogue
01:10:47dans ces pays
01:10:48donc c'est sur tous les leviers
01:10:49qu'il faut agir
01:10:50je vais vous laisser
01:10:52une occasion de vous rattraper
01:10:53Eric Tegner
01:10:54concernant Gabriel Attal
01:10:55la suppression des juges
01:10:56d'application des peines
01:10:57oui
01:10:57ça va dans le bon sens
01:10:58Bruno Retailleau le propose aussi
01:10:59ça va dans le bon sens
01:11:00Eric Tegner
01:11:01quand il reprend
01:11:02des propositions
01:11:03émises par un camp
01:11:05qui a effectivement
01:11:05été diabolisé
01:11:06pendant des années
01:11:07je ne peux que le souligner
01:11:08parce que ça fait avancer
01:11:09la cause
01:11:10non mais c'est à dire
01:11:11que là dessus
01:11:11il faut le dire
01:11:12il y a le juge
01:11:12d'application des peines
01:11:13et le juge des libertés
01:11:14qui pose problème
01:11:15aujourd'hui
01:11:15évidemment
01:11:16on a eu ce soir
01:11:17un très bon candidat
01:11:18sur la prestation
01:11:19ça c'est une certitude
01:11:20de l'autre côté
01:11:21on a Gérald Darmanin
01:11:22moi je tiens à souligner
01:11:23vous savez
01:11:23je n'ai pas un autocollant
01:11:24Darmanin 2027
01:11:26personne d'ailleurs
01:11:26la poitrine
01:11:27mais ce que je veux dire
01:11:29c'est que
01:11:29Darmanin est extrêmement malin
01:11:30je ne sais pas sur la poitrine
01:11:31c'est sur le pull
01:11:32non je rigole
01:11:32c'est une plaisanterie
01:11:33c'est une plaisanterie
01:11:34bien sûr
01:11:34pour tout le monde
01:11:36donc Darmanin
01:11:37là où il est plutôt très doué
01:11:38c'est qu'en règle générale
01:11:39il n'a pas de très grands projets
01:11:41il va avoir des projets simples
01:11:42et il les concrétise
01:11:43c'est à dire
01:11:44il va dire
01:11:44on va faire une grande prison
01:11:46c'est très clair pour les français
01:11:47et la prison
01:11:48elle ouvre dans les 12 mois
01:11:49je pense que là
01:11:50on voit une petite différence
01:11:51par exemple avec Bruno Retailleau
01:11:52il n'arrivait pas à avoir
01:11:54ce genre de petits résultats
01:11:55et c'est la raison pour laquelle
01:11:56Gérald Darmanin
01:11:57il arrive quand même
01:11:57à marquer des points
01:11:59vous avez remarqué
01:12:00à chaque interview
01:12:00il vous dit
01:12:01quand j'étais ministre
01:12:01des comptes publics
01:12:02j'ai fait l'impôt à la source
01:12:03c'est quand même vachement pratique
01:12:04il faut dire les choses
01:12:05c'est le plus politique
01:12:05et quand j'étais ministre de l'intérieur
01:12:07j'ai fait les JO
01:12:08et maintenant que je suis ministre de la justice
01:12:10je fais les quartiers
01:12:11de haute sécurité
01:12:12donc à chaque fois il arrive à dire
01:12:13j'ai eu
01:12:13j'ai un bilan
01:12:15j'ai fait des choses
01:12:16et en plus à côté de ça
01:12:17la sémantique
01:12:18effectivement fonctionne bien aussi
01:12:19parce qu'il fait que là ce matin
01:12:20dans le passage sur RTL
01:12:21quand il parle par exemple
01:12:22de Stéphanie Bonhomme
01:12:23la mère d'Elias
01:12:23ah bah alors
01:12:24vous me faites la transition
01:12:24donc écoutez ce que
01:12:26déjà réécoutez ce qu'elle avait dit
01:12:27chez Sonia Mabrouk
01:12:28la maman d'Elias
01:12:29qui a un magistrat
01:12:30d'ailleurs tout le monde connaît
01:12:31les journalistes connaissent
01:12:32l'identité de ce magistrat
01:12:33voilà
01:12:33il travaille dans une association
01:12:35qui penche très à gauche
01:12:37elle a poussé la porte
01:12:37pour essayer d'avoir
01:12:38de parler à tous les magistrats
01:12:39elle s'est fait traiter
01:12:40d'un décervelé
01:12:41et de populiste
01:12:41la question que je me pose
01:12:42c'est pourquoi
01:12:43je suis désolé
01:12:44puisqu'il y a une enquête interne
01:12:45sur lui
01:12:45pourquoi aucun journaliste
01:12:46ne sort son nom
01:12:47c'est la question que je me pose
01:12:48c'est très simple
01:12:48mais ils sont tétanisés
01:12:50Gauthier Lebrete
01:12:50parce que vous voyez
01:12:51Jean-Yves Le Gallou
01:12:52qui est président
01:12:53de la fondation Polémia
01:12:54une fois il avait critiqué
01:12:55la décision d'un juge
01:12:56il avait donné son nom
01:12:57il a été traîné devant les tribunaux
01:12:58après il a été relaxé
01:12:59il y a toujours cette peur
01:13:00à chaque fois que vous allez
01:13:01parler d'une décision d'un juge
01:13:03ou de ce qu'un juge va dire
01:13:05on va vous dire
01:13:05ah vous le menacez
01:13:06mais c'est une problématique
01:13:07quand il y a
01:13:08Eric
01:13:08on emploie suffisamment
01:13:13la formule
01:13:14on met des cibles dans le dos
01:13:15pour ne pas en mettre une
01:13:15non mais là c'est sûr
01:13:16non mais attendez
01:13:17c'est lui qui traite des cervelés
01:13:19et ce populiste
01:13:20une mère
01:13:20qui a perdu son fils
01:13:21tué à la machette
01:13:22il y a une enquête interne sur lui
01:13:24mais
01:13:25je t'ai en pâture
01:13:27je t'ai en pâture
01:13:29je ne suis pas d'accord
01:13:30qu'il soit dans l'obligation
01:13:33de s'expliquer
01:13:34ou d'être jugé
01:13:35par ses pères
01:13:36ou d'évoluer
01:13:37mais excusez-moi
01:13:38quand il y a une enquête
01:13:39quand il y a une enquête
01:13:40de la justice
01:13:40sur un individu
01:13:41moi je ne suis pas
01:13:42moi je ne suis pas
01:13:43pour les chasses à l'homme
01:13:44mais personne n'est
01:13:45c'est quelqu'un
01:13:46qui fait une chasse à une femme
01:13:48en plus vous donnez son nom
01:13:48attendez deux secondes
01:13:50mais allez-y
01:13:51allez-y
01:13:51je vais répondre
01:13:53il n'y a pas de chasse à l'homme
01:13:54quand la justice
01:13:55laissez-moi terminer ma phrase
01:13:57s'il vous plaît
01:13:57si vous donnez son nom
01:13:58mais oui je suis sérieux
01:14:00oui mais laissez-moi terminer ma phrase
01:14:01quand il y a une enquête
01:14:02de la justice
01:14:03les magistrats
01:14:04ils ne font pas fuiter
01:14:05les éléments de l'enquête
01:14:05dans la presse
01:14:06ils ne donnent pas le nom
01:14:07de la personne
01:14:07qui est ciblée par une enquête
01:14:09et qui est présumée innocente
01:14:10ils ne participent pas
01:14:11alors vous voulez-vous
01:14:11comporter de la même manière
01:14:12vous comporter de la même manière
01:14:14mais non mais c'est une information
01:14:15c'est une information
01:14:16et moi j'aimerais bien
01:14:17il est identifié
01:14:18vous dites que la plupart
01:14:19des journalistes qui suivent
01:14:19sur le dossier
01:14:20connaissent son nom
01:14:20bon ben voilà
01:14:21parce qu'il y a une enquête interne
01:14:22sur lui
01:14:23donc à partir du moment
01:14:23où il y a une enquête interne
01:14:24qu'est-ce qu'on peut faire de plus
01:14:24donner son nom au grand public
01:14:27non c'est intéressant
01:14:27de voir le profil
01:14:28de cet homme
01:14:29où il vient
01:14:29c'est pas de donner son nom
01:14:33vous dites qu'il est d'extrait
01:14:35ou qu'il est très marquée de gauche
01:14:36ça c'est intéressant
01:14:38mais son nom
01:14:39il a une famille peut-être
01:14:41mais à même Andélias aussi
01:14:42elle avait un fils
01:14:43et on lui a pris
01:14:44on l'a tué à coup de la chaise
01:14:45bien sûr
01:14:45donc c'est ça la réalité aussi
01:14:47et on la traite
01:14:48des cervelets et de populistes
01:14:49mais personne ne conteste que ça
01:14:52et c'est pas de donner son nom
01:14:53pour donner son nom
01:14:53c'est de donner son profil
01:14:54moi je ne suis pas d'accord
01:14:55j'ai le droit de vous le dire
01:14:56oui mais on l'a bien
01:14:56je pense qu'on l'a compris
01:14:57vous voyez tranquillement
01:14:58mais ce que je veux dire
01:14:59c'est pas donner son nom
01:15:00ne vous énervez pas
01:15:00c'est pas donner son nom
01:15:01pour donner son nom
01:15:02c'est donner son nom
01:15:03si vous donnez son nom
01:15:04vous donnez son nom
01:15:05mais Eric Revelle
01:15:06c'est quelqu'un
01:15:07qui a une personnalité publique
01:15:08donc il a choisi également
01:15:09de tenir une parole publique
01:15:11et donc c'est quoi
01:15:11ça veut dire qu'à chaque fois
01:15:12on ne peut parler que de lui en bien
01:15:13mais non
01:15:15écoutez la maman d'Elias
01:15:16parce que moi j'aimerais
01:15:17qu'on rappelle ce que cet homme
01:15:18qui à mon avis
01:15:19doit avoir du mal
01:15:20à se regarder dans la glace
01:15:21a dit à une mère
01:15:22à qui on avait pris son fils
01:15:24à coup de machette
01:15:25voilà ce qui s'est passé
01:15:26voilà ce qu'elle lui a dit
01:15:27et c'est pas donner son nom
01:15:28pour donner son nom
01:15:28c'est donner son nom
01:15:29pour voir le profil de cet homme
01:15:30voir ce qu'il a tweeté
01:15:32et les posts qu'il a fait
01:15:33pour voir l'idéologie
01:15:34qui se cache derrière
01:15:35parce qu'il attaque systématiquement
01:15:36les décisions que Gérald Darmanin
01:15:37convient d'évoquer
01:15:38et donc quand vous vous en prenez
01:15:39à une mère de famille
01:15:40qui vient de perdre son fils
01:15:41à coup de machette
01:15:41il faut ensuite assumer
01:15:43il y en a ras-le-bol
01:15:43de l'irresponsabilité permanente
01:15:45de chacun
01:15:46quand vous vous en prenez
01:15:47à une maman éplorée
01:15:48vous devez assumer
01:15:49et c'est pas donner son nom
01:15:50pour le jeter à la vendite populaire
01:15:51c'est pour voir son profil
01:15:52voir ce qu'il a fait
01:15:53voir ce qu'il a dit
01:15:53et bien ça c'est plus intéressant
01:15:54écoutez la maman d'Elias
01:15:55pour les contacts
01:15:57que vous avez eu
01:15:58avec d'autres associations
01:15:59comment vous ont-ils perçus
01:16:00à quoi vous ont-ils renvoyé peut-être
01:16:02c'était très violent
01:16:04la première discussion
01:16:07parce que j'avais besoin aussi
01:16:08de discuter avec des magistrats
01:16:10très naïvement finalement
01:16:12pour savoir si notre démarche
01:16:14de dialogue
01:16:16était saine et légitime
01:16:19ça a été très violent
01:16:21parce que j'ai entendu les mots
01:16:22vous partez en croisade
01:16:25contre les magistrats
01:16:26vous êtes une victime
01:16:27esservelée
01:16:28et vous êtes populiste
01:16:30ces mots ont été tenus
01:16:33à votre rencontre ?
01:16:34oui
01:16:34et je
01:16:35face à ces mots
01:16:36j'ai été déstabilisée
01:16:39je le reconnais
01:16:40et donc j'ai fait la démarche
01:16:41de rencontrer
01:16:42la direction de France Victime
01:16:44j'ai fait la démarche
01:16:45de rencontrer François Hollande
01:16:47et Nicolas Sarkozy
01:16:48pour savoir
01:16:50si ma démarche
01:16:51était légitime
01:16:52ou non
01:16:53donc voilà
01:16:54on l'a traité de victime
01:16:55esservelée
01:16:55et de populiste
01:16:56écoutez Gérald Darmanin
01:16:58qui a réagi à cette affaire
01:16:59et qui a commandé
01:17:00une enquête interne
01:17:01et évidemment
01:17:01le ministre de la justice
01:17:02sait de qui il s'agit
01:17:04si les faits sont
01:17:07prouvés
01:17:08je saisirai
01:17:09le conseil supérieur
01:17:09de la magistrature
01:17:10les magistrats doivent
01:17:11non seulement
01:17:12devoir
01:17:13avec beaucoup d'humilité
01:17:16un accompagnement
01:17:16des personnes
01:17:17des victimes
01:17:18et madame
01:17:18la maman d'Elias
01:17:20comme son papa
01:17:21sont des victimes
01:17:22de notre incurie
01:17:23à mal organiser
01:17:25la justice des mineurs
01:17:26j'ai saisi moi-même
01:17:27l'inspection
01:17:28de la justice
01:17:29pour connaître
01:17:30exactement
01:17:30il y a une enquête
01:17:32qui touche
01:17:33les meurtriers
01:17:34potentiels
01:17:35du jeune Elias
01:17:36mais par ailleurs
01:17:37j'ai commandé
01:17:38une inspection
01:17:39et je l'ai rendue publique
01:17:40pour savoir
01:17:41qu'est-ce qui a déconné
01:17:43de ce terme
01:17:43mais voilà
01:17:44la justice
01:17:44de manière générale
01:17:45la puissance publique
01:17:46a déconné
01:17:46et nous devons changer
01:17:48les choses
01:17:48et je changerai les choses
01:17:49Eric Tegner
01:17:50enquête interne
01:17:51sur cet homme
01:17:51qui aurait dit ça
01:17:53à la maman
01:17:54c'est une bonne chose
01:17:54parce qu'on en a assez
01:17:55en permanence
01:17:56de demander aux gardes
01:17:57des Sceaux
01:17:58d'être toujours
01:17:59en soutien
01:17:59même des magistrats
01:18:00qui peuvent commettre
01:18:01des erreurs
01:18:02on en a assez
01:18:03et je pense que
01:18:04Gérald Darmanin
01:18:04d'ailleurs l'a compris
01:18:05quand
01:18:06lorsqu'on a expliqué
01:18:07que finalement
01:18:08il était complice
01:18:09avec Nicolas Sarkozy
01:18:10et qu'il fallait
01:18:10interdire le fait
01:18:12que Nicolas Sarkozy
01:18:13rencontre Gérald Darmanin
01:18:14la vérité c'est qu'il y a
01:18:15une partie des magistrats
01:18:16il y a une partie des juges
01:18:17qui se croient
01:18:18totalement indépendants
01:18:19de tout
01:18:20de tout compte à rendre
01:18:21aux français
01:18:21et donc c'est intéressant
01:18:22que Gérald Darmanin
01:18:23diligente une enquête
01:18:24je note
01:18:25parfois ce sont
01:18:26ces mêmes juges
01:18:26qui demandent
01:18:27systématiquement
01:18:28qu'il y ait des enquêtes
01:18:29diligentées
01:18:30qui sortent
01:18:31leurs armes
01:18:32le jour où
01:18:32ils sont agressés
01:18:33et Harmonie Comine
01:18:34à votre événement
01:18:35Hélène et Jules
01:18:36hier a apporté
01:18:37son soutien
01:18:38à la maman d'Elias
01:18:39sur la scène
01:18:40du palais des sports
01:18:40Harmonie Comine
01:18:41qui a tout changé
01:18:42elle a tout changé
01:18:43c'est la première femme
01:18:44qui prend la parole
01:18:45et qui dit
01:18:46et qui met fin
01:18:47au procès en récupération politique
01:18:48à partir du jour
01:18:49où Harmonie Comine
01:18:50prend la parole
01:18:50Eric Dupond-Moretti
01:18:51ne peut plus dire
01:18:52à Marine Le Pen
01:18:52vous vous servez
01:18:53du cercueil de Lola
01:18:54comme d'un marchepied
01:18:55écoutez la veuve
01:18:56du gendarme Comine
01:18:57personnellement
01:18:59je pense avoir eu
01:19:00une bonne expérience
01:19:01concernant la magistrate
01:19:03du parquet de Grasse
01:19:04par rapport
01:19:07à la maman d'Elias
01:19:08en toute honnêteté
01:19:09je trouve que
01:19:10ça anime
01:19:11que du dégoût
01:19:12je pense à elle
01:19:14du fond du coeur
01:19:15cet homme là
01:19:17si c'est un homme
01:19:18devrait avoir honte
01:19:19faut pas se leurrer
01:19:22un magistrat
01:19:23qui se permet
01:19:24de pouvoir insulter
01:19:25une mère
01:19:26qui a perdu son enfant
01:19:26à coups de machette
01:19:27à quelque part
01:19:29peut-être qu'il se sent foutif
01:19:30et qu'il n'ose pas assumer
01:19:31tout simplement
01:19:32elle est extraordinaire
01:19:34Harmonie Comine
01:19:34extraordinaire
01:19:35je l'ai d'ailleurs
01:19:36le public du palais des sports
01:19:37l'a acclamé hier
01:19:38quand elle est entrée sur scène
01:19:38c'était je pense
01:19:39le moment le plus fort
01:19:41elle est à peine arrivée
01:19:42que la salle s'est levée
01:19:43elle a applaudi
01:19:44pendant plusieurs secondes
01:19:45pendant quasiment
01:19:46même plusieurs minutes
01:19:48et évidemment
01:19:49pourquoi ?
01:19:50parce que évidemment
01:19:50ce drame nous touche
01:19:51parce que c'était
01:19:52un multi-récidiviste
01:19:54sur quelqu'un
01:19:55qui assurait
01:19:56la sécurité
01:19:57de notre pays
01:19:58après un refus
01:19:59d'obtempérer
01:19:59et c'est vrai
01:20:00que ça a été la première
01:20:01à avoir dit
01:20:02moi je me souviens
01:20:02très bien de cette vidéo
01:20:03la France a tué
01:20:04mon mari
01:20:05et c'était bien
01:20:07la première
01:20:07qui vous disait
01:20:08qu'il y avait une responsabilité
01:20:09de l'état français
01:20:09d'ailleurs c'est drôle
01:20:11parce qu'au début
01:20:11quand elle parle
01:20:12elle ne vous dit pas
01:20:12bon je me suis trompé
01:20:13ce n'était pas la France
01:20:14qui a tué mon mari
01:20:15mais c'est l'état français
01:20:16et elle vous dit finalement
01:20:17qu'elle s'excuse
01:20:17parce qu'elle ne voulait pas
01:20:18accabler la France
01:20:20mais elle dit
01:20:20et elle dissèque
01:20:21tous les errements
01:20:22qu'il y a pu avoir
01:20:23dans la chaîne pénale
01:20:24notamment
01:20:25dans le fait
01:20:26qu'il faut
01:20:26en France
01:20:27pouvoir vivre en sécurité
01:20:28même quand on est
01:20:29un policier
01:20:30et qu'on veut arrêter
01:20:31des délinquants
01:20:32voilà ce qu'elle nous dit
01:20:33et voilà pourquoi
01:20:34c'est poignant
01:20:35et voilà pourquoi aussi
01:20:35elle incarne
01:20:36une sorte d'espérance française
01:20:37écoutez-la justement
01:20:38quand elle parle
01:20:38de son histoire
01:20:39comment peut-on expliquer
01:20:42qu'un multirécidiviste
01:20:43soit en totale liberté
01:20:45aujourd'hui
01:20:47il agit impunément
01:20:49il enlève une vie
01:20:51puisqu'il a décidé ainsi
01:20:52et tout va bien
01:20:53que je rappelle rapidement
01:20:56c'est un multirécidiviste
01:20:57avec un titre de séjour
01:20:58et il lui a fallu
01:21:00arriver à sa neuvième
01:21:01ou sa dixième peine
01:21:02donc condamnation
01:21:03pour qu'il puisse faire
01:21:05trois mois
01:21:06de prison
01:21:07trois mois
01:21:08successivement
01:21:11il a accumulé amende
01:21:13avec sursis
01:21:15je ne savais même pas
01:21:16que ça existait
01:21:16et je vous dirai
01:21:17de vous à moi
01:21:18à quoi ça sert
01:21:19travail d'intérêt général
01:21:22rappel à la loi
01:21:23pensez-vous
01:21:25qu'une personne
01:21:25multirécidiviste
01:21:26considérée comme dangereuse
01:21:29va cesser ses agissements
01:21:32simplement avec un rappel
01:21:33à la loi
01:21:33j'en arrive à cette réflexion
01:21:37car si la justice
01:21:38l'état français
01:21:39avait fait leur travail
01:21:41non pas par un principe
01:21:42d'économie
01:21:43mais par un principe
01:21:44de sécurité nationale
01:21:45mon mari serait encore vivant
01:21:47et je ne serai pas là ce soir
01:21:48on voit qu'on a
01:21:50donc c'était un profil
01:21:50c'était un Capverdien
01:21:51en situation régulière
01:21:52et on lui a jamais retiré
01:21:53son titre de séjour
01:21:54alors qu'il avait un casier
01:21:55judiciaire long comme le bras
01:21:57Eric
01:21:57ah bah oui oui
01:21:58non moi je m'incline
01:22:00à la fois devant la mémoire
01:22:01de son mari
01:22:03puis devant le courage
01:22:03de cette femme
01:22:04qui parle
01:22:05tranquillement
01:22:07qui
01:22:07voilà
01:22:08il n'y a pas de haine
01:22:09il y a
01:22:09il y a de l'émotion
01:22:10mais pas de haine
01:22:11et tout est dit
01:22:12c'est à dire comment
01:22:12on peut imaginer
01:22:14que ce genre de profil
01:22:15soit en liberté
01:22:16en France
01:22:17et puis commettre
01:22:18ce qu'il a commis
01:22:19et puis on ne peut pas
01:22:20se satisfaire
01:22:21en terminant
01:22:22en disant
01:22:22mais ça ne se reproduira plus
01:22:23puisqu'on sait bien
01:22:24que ça se reproduira
01:22:25voilà
01:22:26que la république
01:22:27reculera
01:22:28et qu'on ne protégera pas
01:22:29ceux qui doivent être protégés
01:22:30donc cette femme
01:22:31est admirable
01:22:32et un commentaire
01:22:33également sur le passage
01:22:34d'Harmonie Comine
01:22:35dans l'événement
01:22:36d'hier soir
01:22:37il y a
01:22:38alors pour ne pas le citer
01:22:40effectivement
01:22:41Jules Thorez
01:22:41nous a fait remarquer
01:22:42m'a fait remarquer
01:22:43quelque chose
01:22:44tout à l'heure
01:22:44il y a des articles
01:22:45Jules Thorez
01:22:45pour ne pas le citer
01:22:46il y a des articles
01:22:47qui ont été faits
01:22:48et des reportages
01:22:48qui ont été faits
01:22:49sur la soirée
01:22:50notamment de la part
01:22:51de Libération
01:22:52notamment de la part
01:22:53des Inrocs
01:22:53de Mediapart
01:22:54Ah vous avez invité
01:22:55du beau monde
01:22:56Et les Inrocs
01:22:58et Mediapart
01:22:59ne mentionnent
01:23:00donc ce sont des articles
01:23:01des reportages
01:23:01qui sont très très longs
01:23:02ils ne mentionnent pas
01:23:03une seule fois
01:23:04le nom d'Harmonie Comune
01:23:05pas un mot
01:23:06et dans Libération
01:23:07donc la seule chose
01:23:08qu'il dit sur elle
01:23:09hormis effectivement
01:23:10un verbatine
01:23:10il la mentionne
01:23:11en une phrase
01:23:12et ils disent
01:23:12la veuve d'un gendarme
01:23:14tué par un chauffard
01:23:15Dornelas
01:23:16elle l'a présenté
01:23:17en disant
01:23:17c'est la veuve
01:23:18d'un chauffard
01:23:18multi-récidiviste
01:23:19après un refus
01:23:20d'autempérer
01:23:20parce que c'est bien
01:23:21aussi de dire les choses
01:23:21vous avez 100% raison
01:23:23mais c'est toujours
01:23:24pareil
01:23:25ça les dérange
01:23:26mais c'est toujours pareil
01:23:27cette femme
01:23:27a osé mettre en cause
01:23:28la politique pénale
01:23:29depuis 81
01:23:30et on lui a fait
01:23:31un horrible procès
01:23:31en disant
01:23:31elle veut le rétablissement
01:23:32de la peine de mort
01:23:33c'est absolument pas
01:23:33ce qu'elle disait
01:23:34il ne s'est pas passé
01:23:35que l'abolition
01:23:35de la peine de mort
01:23:36en 81
01:23:36on a vidé les prisons
01:23:37donc c'est cette idéologie
01:23:39je vous signale
01:23:39la justice est devenue laxiste
01:23:40et je vous signale
01:23:41absolument
01:23:41exactement
01:23:42et on pense à elle
01:23:43et on la salue
01:23:44je vous signale
01:23:44demain soir
01:23:45notre soirée spéciale
01:23:46transport en commun
01:23:47l'insécurité
01:23:48sans arrêt
01:23:49vous serez tous là
01:23:50tous les quatre
01:23:50demain soir
01:23:51pour cette soirée spéciale
01:23:53on verra
01:23:54pourquoi vous verrez
01:23:55mais je présente
01:23:56je sais pas
01:23:56oh là là
01:23:57non mais Calimero
01:23:57j'ai ni le profil
01:24:01ni la taille de Calimero
01:24:02j'ai envie de vous prendre
01:24:04dans mes bras
01:24:04je vais vous faire
01:24:05n'hésitez pas
01:24:06mais on va attendre
01:24:06que l'émission se termine
01:24:07je vais vous faire un câlin
01:24:08ça va Eric ?
01:24:08je vais vous faire un câlin
01:24:09donc demain soirée spéciale
01:24:11un documentaire
01:24:12plus un débat
01:24:13et donc on sera
01:24:1530 minutes de documentaire
01:24:162h30 de débat
01:24:18je vous retrouve avec
01:24:19grand plaisir
01:24:19demain donc
01:24:20dès 21h
01:24:21pour cette soirée spéciale
01:24:22à demain soir
01:24:23très belle soirée sur CNews
01:24:24Margot Siffer
01:24:25l'édition de la nuit
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