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  • il y a 10 heures
Ce mercredi 26 novembre, BFMTV consacre une nouvelle émission qui donne la parole aux Français. “Impôts, dépenses: à quoi jouent nos élus?”, un Forum présenté par Maxime Switek.

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00:00— Moi, je voudrais vous rappeler des faits. Sous la gouvernance de Nicolas Sarkozy, on a augmenté de 600 milliards le déficit.
00:08Sous celle de François Hollande, dont j'ai fait partie, on a augmenté de 400 milliards le déficit.
00:13Sous celle d'Emmanuel Macron, on a augmenté de 1 000 milliards. Moi, j'aime bien mener la politique par la preuve.
00:19— Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:20— Et ce soir, Maxime, je vais vous donner une lettre d'un sénateur. Désolé, cher Max, on défend la corrida tous les deux.
00:28Mais là, sur ce coup-là, il vaut mieux que taille à la piscine. Plus sérieusement, c'est un sénateur qui dit aujourd'hui
00:34« C'est un scandale. On a fait des chèques à tout le monde. On a ruiné la France. Je sors de ce gouvernement. »
00:42Monsieur le maire, je vous demande...
00:45— C'était monsieur Bruno le maire.
00:46— Oui, monsieur Bruno le maire.
00:47— Comme j'ai indiqué lors de notre conversation téléphonique, je vous demande expressément de prendre rapidement
00:54des mesures d'urgence en faveur de nos PME, avait la mise en place d'un bouclier énergétique
01:00afin de ne nous pas ajouter la crise sociale à la crise énergétique.
01:05C'est un petit chèque de vos impôts, chers amis, de petites retraites, de 7 milliards d'euros.
01:09Et c'est signé ?
01:11— Bruno Rotaillot.
01:12— Bruno Rotaillot.
01:13— Attendez, je peux prendre la lettre ?
01:14— Attendez, attendez, attendez.
01:14— Vous me la rendez, hein.
01:15C'est un collector.
01:16— D'accord. Et demain, je vous amènerai pour Ciotti, je vous amènerai pour les écolos,
01:20je vous amènerai pour le PS.
01:21À un moment donné, on va arrêter de prendre les Français pour des perdreaux.
01:25Il fallait, pendant le Covid, il fallait faire le quoi qu'il en coûte.
01:28C'est 400 milliards.
01:30Et si vous... Le quoi qu'il en coûte, il a fallu le payer.
01:33— Non mais monsieur Vinald, le quoi qu'il en coûte, il dure toujours, là, hein.
01:36— Madame, attendez, mais c'est votre argent, c'est le mien aussi.
01:39Parce que moi, je veux bien qu'on tape sur ce gouvernement actuel,
01:42mais ça fait 30 ans qu'on vit au-dessus de nos moyens.
01:44La France n'est pas assez riche pour payer le quotidien.
01:47Comment elle le fait ? Avec de la productivité.
01:50Je pourrais rejoindre Maxime.
01:52— Attendez, Patrick Vinald, moi, je découvre la lettre.
01:55La Roche-sur-Aillon, 7 septembre 2022.
01:572022, donc c'était vraiment pendant pleine crise.
01:59— En pleine Covid, pour les relanger, les bouchers.
02:01— Non, c'était pas Covid, c'était après la crise énergétique,
02:05après le déclenchement de la guerre en Ukraine.
02:07Non. Oui, si, c'est ça.
02:08C'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
02:10On s'y perd avec les années.
02:11Et c'est signé, effectivement, Bruno Retailleau.
02:13Alors, je ne doute pas de la véracité de la lettre.
02:16— Ah non, mais Maxime, vous allez finir plaquiste, vous, si vous continuez.
02:19— Non, mais je la découvre, la lettre.
02:20— Parce que moi... — Donc si, attendez, si, si, si,
02:24des personnes dans l'entourage de Bruno Retailleau,
02:27des collaborateurs de Bruno Retailleau,
02:28ou Bruno Retailleau lui-même, nous regardent ce soir
02:30et qu'il veut nous confirmer et expliquer, éventuellement...
02:33— Mais Maxime, je suis tech.
02:35Mais Maxime, je suis tech.
02:38Moi, j'ai voulu aider les boulangers, les pépiniéristes, les bouchers.
02:43J'ai eu votre président qui m'a dit,
02:44« Monsieur Vignel, on a multiplié par sept l'énergie.
02:47On a aidé les salles de sport.
02:49J'ai une salle de sport.
02:50Pendant un an, elle était fermée.
02:52Mes salariés étaient payés à 100 %
02:53et nous, on avait 10 000 euros par mois. »
02:56J'ai fait une réunion, Maxime.
02:57J'avais trouvé des masques.
02:58Je dirais pas de quel pays.
02:59Et j'ai proposé à mes collègues de chez moi
03:01de rouvrir les clubs.
03:03Mais ils m'ont dit, « Mais Patrick, on a 10 000 euros par mois.
03:06On paie nos charges.
03:07On veut souffler. »
03:08Donc Maxime, il faut dire la vérité.
03:10Le quoi qu'il en coûte, on doit le payer aujourd'hui.
03:12— Non, mais pardon.
03:12— Monsieur Vignel, je connais l'énergie.
03:13— Merci.
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