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À l'approche des élections municipales, la gauche apparaît pour l'instant divisée à Metz, avec trois listes distinctes en lice. Une union reste-t-elle encore possible ?

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00:00Bonsoir Marie-Vin. Bonsoir. On parle politique donc aujourd'hui au programme Les Municipales.
00:09Bien sûr on commence avec un focus sur Metz. Oui les Municipales approchent et à Metz les figures
00:13politiques nationales font parfois un petit détour. En octobre dernier Raphaël Glucksmann s'était
00:18rendu dans la capitale Mosellane pour une conférence. Une conférence sur la démocratie en Europe mais
00:23qui n'a pas empêché le député européen de parler municipal avec un mot d'ordre faire barrage au
00:28Rassemblement national et ne pas s'allier à la France insoumise. Et après Raphaël Glucksmann
00:33c'est la secrétaire nationale des écologistes Marine Tondelier qui était de passage à Metz
00:38vendredi dernier pour apporter son soutien au candidat Jérémy Roch. Un soutien important
00:43pour la tête de Lise Desvers qui voit peut-être à Metz un constat qu'on observe aussi à l'échelle
00:47nationale. C'est-à-dire Marie ? Ça fait quelques temps que la politique est divisée en France
00:51notamment avec la gauche qui ne cesse de se fracturer. À Metz c'est un peu pareil, pas
00:56totalement quand même, je vais m'expliquer. Pour le moment en fait on a trois listes de
01:00gauche en Lise pour la mairie de Metz en 2026. Maintenant pour Metz, une liste menée par Jérémy
01:05Roch pour les écologistes. Une liste et une union formée avec le parti animaliste, le
01:10parti communiste et l'après. Ensuite on a une deuxième liste de gauche, un souffle nouveau
01:14pour Metz avec Bertrand Mertz. Une liste qu'il veut selon son communiqué d'union de la
01:20gauche sociale, écologique et citoyenne. Puis la troisième liste de gauche Metz en commun avec
01:25Charlotte Leduc et Jean-François Secondé pour la France Insoumise.
01:28Nous avons donc trois listes de gauche. La question c'est est-ce qu'ils vont pouvoir
01:32s'unir ? S'unir ça risque d'être difficile. Le schéma est assez compliqué. Alors attention
01:37là il faut bien suivre. Tous s'étaient réunis avant la campagne pour trouver des solutions
01:41pour présenter une union de la gauche. La situation s'est compliquée notamment entre
01:46la France Insoumise et le parti socialiste. Tous deux ont quitté la table des négociations.
01:50Aujourd'hui les Verts avec Jérémy Roch se sont alliés au parti animaliste, au parti
01:55communiste et à l'après. Jérémy Roch et la secrétaire nationale des écologistes l'ont dit.
02:00Il faut une union des gauches surtout avec le parti socialiste selon Marine Tondelier.
02:05J'ai expliqué au parti socialiste que leur place était avec nous sur cette liste. Voilà on les aide
02:11dans plein de villes aujourd'hui parce qu'ils en sont les maires sortants ou parce qu'on estime que
02:15des candidats socialistes peuvent gagner. C'est le cas par exemple à Amiens où on soutient un candidat
02:19socialiste s'il était il y a 15 jours. À Metz ça paraît très logique qu'ils viennent nous prêter
02:24main forte dès le premier tour pour qu'on puisse gagner au deuxième tour.
02:28On va y arriver. On fera tout pour réussir l'union de la gauche. On mettra toutes les méthodes sur la table
02:34pour unir la gauche. On a été force de proposition. Aujourd'hui il faut juste qu'on trouve la meilleure méthode
02:39ensemble pour réussir à battre François Gros-Didi. Et je ne doute pas de la bonne capacité
02:44de mes collègues à les entendre. Les négociations se poursuivent. On va y arriver. Je n'ai aucun doute
02:51là-dessus. On fera tout et de notre côté vraiment on fera tout pour unir la gauche et les écologistes.
02:57On fera tout pour unir la gauche. Les discussions elles continuent donc avec les autres partis de gauche.
03:03Mais le parti socialiste avec Bertrand Mertz ne souhaite pas s'unir avec la France insoumise.
03:08Donc pas d'alliance avec le parti de Jean-Luc Mélenchon mais une volonté de revenir à ce qu'il appelle
03:13la gauche historique.
03:15Je reste toujours disponible pour la discussion et j'ai toujours l'ambition de rassembler ce que j'appelle
03:20la gauche historique. C'est-à-dire la gauche qui existe depuis longtemps et donc je mets à part LFI
03:26qui est une organisation politique plus qu'un parti d'ailleurs beaucoup plus récente.
03:31J'essaye de construire ce rassemblement et avec Jérémy Roch on discute. On avait d'ailleurs bien avancé
03:37dans la discussion puisqu'à un moment donné j'ai cru que nous avions trouvé un accord sur une proposition
03:41de Jérémy Roch que j'avais acceptée. Et cela avait même été acté en présence du premier
03:46secrétaire fédéral du parti socialiste. Nous avons même mis cela noir sur blanc et puis finalement
03:50il y a eu une déconvenue si je puis dire et les choses ne se sont pas faites. Mais je reste
03:54entièrement disponible pour un rassemblement.
03:57Pas d'alliance avec la France Insoumise pour Bertrand Mertz. La France Insoumise qui
04:03elle se dit prête à discuter à condition d'un vrai programme de rupture.
04:07Avec Metz en commun nous c'est dans cet état d'esprit qu'on est par rapport à l'union
04:10de la gauche et depuis le début nous proposons cette union de la gauche. Nous avons fait cette
04:15proposition à l'ensemble des partis. On le sait la liste portée par Bertrand Mertz refuse
04:20toute alliance avec la France Insoumise. A choisi de faire une campagne plutôt orientée
04:25vers le centre de l'échiquier politique. C'est un choix qu'on respecte et qui peut
04:29avoir sa légitimité dans l'élection municipale. Pas de problème avec ça mais on en prend
04:34acte. Et puis la liste portée par Jérémy Roch maintenant pour Metz. Nous on estime qu'on
04:39a des choses à porter ensemble dans le cadre, dans la filiation de ce qu'on a porté ensemble
04:44pour le nouveau Front Populaire.
04:46Alors une union sera-t-elle possible pour 2026 à Metz ? Aura-t-on 3, 2 ou 1 liste pour
04:53les municipales. Il reste encore quelques semaines pour qu'ils puissent se mettre
04:56d'accord. Donc pour le moment l'union de la gauche bloque toujours à Metz et les
04:59discussions elles continuent.
05:01Une situation donc fragile et divisée à gauche. Qu'en est-il de la droite ?
05:05A droite et à l'extrême droite rien à voir. Seul Étienne Hanstedt, candidat du
05:08Rassemblement National, a annoncé conduire une liste RN et UDR à Metz. Son ambition
05:14à lui ne se réfère pas à une union mais à un objectif, être premier au premier tour.
05:19Et du côté de François Grosdidier, le maire sortant, on attend toujours l'officialisation
05:22de sa candidature même si on est quasiment sûr qu'il sera de la partie.
05:27Merci beaucoup Marie pour tous ces éléments Moselle TV qui vous fera vivre. Bien sûr
05:32les municipales. D'ici là retrouvez toute l'info politique sur notre site internet.
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