Désillusion pour les Bleues à l’euro

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Transcript

00:00Je vais passer sur l'autre écran, revenir sur l'image de ce Caisse de France.

00:06J'ai choisi Bonadei parce qu'on a eu la confirmation, on va en parler tout à l'heure, qu'il a été conforté à la place de sélectionneur.

00:15Encore une fois, on va en parler tout à l'heure.

00:17D'abord sur le match, pour ceux qui n'ont pas suivi, même si encore une fois, l'audience était plutôt très bonne.

00:26Les Bleus ont fait une belle audience hier sur TF1, mais ce que je voulais dire, c'est que pour ceux qui n'auraient pas suivi,

00:36l'équipe de France est éliminée de cet Euro 2025 par l'Allemagne, encore une fois, les Allemandes, en quart de finale.

00:45Donc voilà, nous ne remonterons même pas au demi-finale après être passés.

00:48En fait, c'est ça qui est le plus éliminé au but, pardon.

00:51Mais en fait, il y a deux choses qui sont assez, et encore une fois, on va pouvoir en parler là.

00:57Il y a deux choses qui sont assez dures à avaler, entre guillemets.

01:00La première, c'est que tu passes la phase de poule en dominant ton sujet, mais largement comme peut-être tu ne l'as jamais fait auparavant.

01:07C'est-à-dire que tu bats l'Angleterre qui est l'une des favorites vraiment nettes.

01:12Tu bats le Pays de Galles facile.

01:14Tu bats les Pays-Bas pareil, presque facile.

01:16Alors oui, la première mi-temps est compliquée, mais ça passe.

01:21Et franchement, tu as une attaque de feu.

01:23Et en fait, tu arrives et tu butes contre l'Allemagne.

01:27Terrible, terrible, terrible.

01:28Et puis surtout, tu joues 80 minutes du match à 10 contre 11.

01:32Surtout le scénario.

01:33Mais c'est vrai que tu as raison, les deux sont liés.

01:35Parce que moi, je n'hésite pas à dire que la France était meilleure que l'Allemagne.

01:40Et on a perdu un match où on était meilleur.

01:42Donc ça, c'est un vrai blocage mental sur lequel il va falloir absolument travailler.

01:48Parce que ce n'est pas normal de perdre un match dans tes favoris.

01:50Et en plus, avec les circonstances où tu te retrouves en supériorité numérique au bout de 13 minutes.

01:55Donc là, c'est impardonnable en fait.

01:58Tu n'as pas le droit de ne pas gagner ce match-là.

02:01Et elles ont réussi à ne pas le gagner.

02:04Et les Allemands m'ont très bien défendu.

02:06Quand on jouait leur jeu comme sur les circonstances,

02:08qui ont poussé aux prolongations au tir au but et qui sont passés au tir au but par un petit coup de souris.

02:13Mais ce match-là, on doit le gagner tous les jours.

02:16On doit le gagner sans choix sur 100.

02:18C'est ça.

02:19Pour revenir un petit peu sur le scénario du match.

02:21Tu l'as dit, il y a ce pénalty transformé pour le Grèce Guillaume

02:24qui vient aussi de cette faute de l'Allemande qui prend le carton rouge,

02:29de la défense allemande qui prend le carton rouge.

02:31Et donc la France se retrouve en supériorité numérique tout le match.

02:35Il y a un but refusé d'abord pour hors-jeu.

02:40Je crois que c'est Cascarino.

02:41Sur une très belle action collective pour le coup.

02:43Pour revenir sur une pointe, un hors-jeu comme ça.

02:47Bien sûr.

02:49Ça relance le débat sur la VAR.

02:50Il y a hors-jeu, il y a hors-jeu.

02:51C'est ça.

02:52C'est très binaire.

02:53Mais pour le coup, c'est comme ça.

02:56Et ensuite, pareil.

02:57L'Allemagne arrive à égaliser sur un corner.

03:00Bref, une position défensive tellement mal organisée.

03:04Enfin, c'était horrible.

03:05Tu laisses l'Allemande toute seule au premier poteau.

03:08Et en fait, ça ne pardonne pas.

03:09Elle met sa tête juste en dessous de la barre.

03:11Péroménian est battu.

03:14Il y a un autre but refusé.

03:16Comment ?

03:16C'est les 0.

03:17Deuxième but refusé.

03:18Je ne sais plus si c'est d'abord le deuxième but refusé aux Français

03:21ou d'abord le pénalty aux Allemands.

03:22Je crois que c'est d'abord le pénalty arrêté par Péroménian, je crois.

03:27Je crois que là, on était dans…

03:28Oui, on était…

03:29Il me semble que c'était ça, mais bon.

03:30Bref, ça ne change pas grand-chose.

03:31En gros, il y a un pénalty arrêté par Péroménian.

03:34Puis, du coup, un but encore une fois refusé.

03:38Je crois que c'était pour le doublé de Gueyoro.

03:40Et voilà, but sur…

03:41Hors jeu de position de l'ACRA.

03:44C'est vrai que c'est…

03:46Alors, c'est des hors-jeux.

03:48C'est vrai.

03:48Mais c'est des hors-jeux vraiment limite, limite, limite.

03:51Agaçant, sans l'avare, c'est jamais siffler hors-jeux.

03:54Bon, ce n'est pas grave.

03:55Ça, c'est les règles.

03:55Il faut jouer avec les règles.

03:57Par contre, si tu es capable de mettre deux buts limite limite,

04:00tu es capable d'en mettre un qui ne soit pas du tout hors-jeux

04:03et puis de gagner ce match tranquillement.

04:05Surtout, après, cet enchaînement de scénarios

04:07où à la fois tu es en supériorité numérique,

04:10ça, c'est un énorme atout.

04:11Tu mènes au score grâce au pénalty initial.

04:15Puis, tu arrêtes un pénalty.

04:17Quand les Allemandes, par miracle, ont l'occasion de passer de vent,

04:20tu arrêtes ce pénalty.

04:22Donc, c'est vraiment une succession d'événements favorables

04:26à l'équipe de France.

04:27Et même quand il y a cette succession d'événements favorables,

04:29tu ne saisis pas ta chance.

04:31Tu te laisses traîner jusqu'aux prolongations

04:32et jusqu'aux tirs au but.

04:33Et tu sors par les tirs au but.

04:36Et même à l'intérieur de la sorge de tirs au but,

04:38pareil, on revient du diable au vaud vert à l'égalité.

04:41C'est clair.

04:42À l'avant-dernier tir.

04:44Bref, énormément de frustration ce match.

04:47Le match était fou.

04:49Pour le coup, le match était fou.

04:50Le scénario était fou.

04:51Par contre, on va revenir sur quelque chose

04:53qui, pour le coup, m'a bien ennuyé,

04:57entre guillemets, on va dire ça comme ça.

04:59Et du coup, j'avais envie de parler avec toi.

05:01Il y a eu un manque de créativité criant, franchement.

05:04Un impact collectif français qui était,

05:06malgré cette domination territoriale,

05:09elle n'est pas trop lente.

05:10Il n'y a pas vraiment de plan B,

05:11parce qu'en fait, tu avais l'impression

05:12que tu avais un plan A pour une équipe d'Allemagne

05:16qui jouait son jeu.

05:17C'est-à-dire que tu avais un match un peu équilibré

05:19à toi, à moi,

05:20avec des temps forts, des temps faibles de chaque côté.

05:22Finalement, l'Allemagne se retrouve à 10.

05:25Donc, il y a surtout des temps forts côté français.

05:27Et tu n'as pas réussi à profiter.

05:29Il n'y a pas eu de plan B.

05:30Il n'y a pas eu de choses mises en place.

05:32Tu avais l'impression qu'il y a eu quelque chose mis en place

05:34pour justement appuyer sur ça

05:37et pousser l'Allemagne encore plus dans son camp.

05:40Et en fait, il y a eu ce sentiment-là de presque pas impuissant

05:43parce qu'il y a eu des actions,

05:44mais ça a été trop faible pour une équipe

05:46qui joue presque tout le match en supériorité numérique.

05:51Et je voulais parler avec toi.

05:53C'est quoi qui a manqué ?

05:55Est-ce que c'était de l'envie ?

05:56Ça fait mal de dire que tu manques d'envie dans un quart de finale.

06:00Déjà, il n'y a pas eu d'adaptation tactique.

06:02Ça, c'est vrai.

06:02Ça, c'est la responsabilité de l'entraîneur.

06:05Tu n'as pas rajouté une attaquante

06:07pour mettre la pression à 11 contre 10.

06:09Tu as gardé ton 11 bien stable en disant

06:12« je ne veux pas me prendre de compte ».

06:13C'est vrai que les Allemands,

06:14on était capable de marcher en contre en première mi-temps.

06:16Après, elles se sont éteintes, elles se sont fatiguées.

06:18Mais bon, on se comprenait tellement longtemps,

06:21tu dois t'adapter tactiquement

06:23pour mettre le marteau pilon en marche

06:25et les faire vaciller.

06:29Ça, ça n'a pas été fait.

06:30Et deuxièmement, le manque d'envie.

06:31Alors moi, je dirais plutôt une peur de gagner.

06:35Une peur de gagner, c'est-à-dire une peur d'assumer son statut

06:38de « on est angélieux, on est en sécurité numérique,

06:40les circonstances ne sont favorables ».

06:42Il y a juste à ramasser cette victoire.

06:44Il n'y a pas eu assez d'envie de ramasser la victoire.

06:47Il y a presque une culpabilité à se retrouver

06:51dans cette situation trop favorable, peut-être même.

06:54Quelque chose qui m'a dérangé.

06:55Il n'y a pas assez d'envie de gagner,

06:57pas assez d'envie de tuer ce match.

07:01Il n'y a pas un côté pas assez tueur dans l'état d'esprit

07:04des Françaises, assez tueuse.

07:06On va féminiser les édictifs.

07:09Non, c'est sûr.

07:10Mais OK, très bien.

07:12Et juste par exemple, par rapport au fait,

07:15on avait dit, il y a eu une page un petit peu tournée,

07:19il y a eu ces traumatismes aussi mis derrière.

07:21Il y a eu beaucoup d'éliminations qu'on n'avait pas envie de voir

07:24ou en tout cas où la France était largement favorite.

07:26Un peu comme hier, mais il y a eu une page un peu tournée.

07:29Mais c'est quoi ?

07:31Est-ce que ce n'était pas suffisant ?

07:32Est-ce que pour le coup, ça va un peu plus loin que ça ?

07:35Non, mais là, on jouait vraiment bien.

07:37Donc, le niveau sportif, il est atteint.

07:39On a une meilleure équipe que l'Allemagne.

07:42On aurait peut-être eu plus de difficultés contre l'Espagne

07:46si on était passé.

07:47L'Espagne, c'était un plus gros morceau pour l'équipe de France.

07:50Mais l'Allemagne, on était meilleur que l'Allemagne techniquement.

07:54Pour moi, ça crevait l'écran.

07:56Donc, ça, c'est une première étape de franchise,

07:58d'avoir atteint le niveau technique pour battre n'importe qui.

08:01Maintenant, il faut le niveau mental et l'efficacité

08:05pour concrétiser cette domination en victoire.

08:11Malheureusement, l'Allemagne, c'est encore un échec de plus

08:13dans la longue histoire de l'équipe de France féminine.

08:15Mais on n'a toujours pas cette victoire marquante

08:20qui va permettre à l'équipe de France,

08:23au football féminin en général,

08:24de prendre un tournant et de prendre son envol véritablement.

08:29Ça, c'est dommage parce que derrière,

08:31il y a des enjeux énormes en termes de pratiques,

08:34de licenciement féminine,

08:35de développement du foot féminin à tous les échelons.

08:38C'est un peu un rendez-vous manqué de ce point de vue-là.

08:43Après, bien d'autres.

08:44C'est ça.

08:45C'est ça qui fait mal.

08:48J'avais envie, pareil,

08:50juste pour réagir un petit peu à ce qui a été dit pour le match.

08:53Après, on en reviendra,

08:54à Bonadé, justement,

08:55à cette décision.

08:56Enfin, cette décision.

08:57Il a été conforté.

08:58Il était déjà à ce contrat, etc.

09:00Pas de souci.

09:01Mais, par exemple,

09:03Olaz,

09:03qui, encore une fois,

09:04est l'un des architectes du foot féminin français

09:08d'ici les 10 dernières années,

09:10je pense,

09:11d'ici les dernières années,

09:13a parlé d'un vrai échec,

09:15d'un manque d'humilité.

09:17Qu'est-ce qu'il veut dire par là, à ton avis, David,

09:19quand il parle de manque d'humilité ?

09:21Je pense que ce sont ses mots à lui

09:23pour retranscrire ce sentiment qu'on a eu.

09:27Alors,

09:28manque d'humilité,

09:30je ne suis pas tout à fait d'accord.

09:31Mais, en tout cas,

09:31manque d'envie de tuer le match,

09:34je devrais considérer que, finalement,

09:35c'était peut-être fait à la 13ème minute

09:38et puis ne pas mettre tous les efforts,

09:42ne pas être morte de fin

09:45au point de mettre tous les efforts

09:47pour être certain de l'espace du frontière sous-tour

09:49et de faire très, très mal à cette équipe d'Allemagne

09:53qui était obligée de défendre à 10.

09:55Je ne sais pas,

09:59mais en tout cas,

10:00manque de hargne,

10:00ça, c'est sûr.

10:01Ce que je vais,

10:02en gros,

10:03ce qu'il dit,

10:04comme ça,

10:04moi, je reprends les verratifs exacts.

10:08Il y a eu peut-être,

10:09en gros,

10:10bref,

10:10il pointe du doigt

10:11ce sentiment

10:12de trop grande réussite

10:14sur les trois premiers matchs

10:16et un manque,

10:18du coup,

10:18d'humilité.

10:18Je pense que,

10:19voilà,

10:19ce manque d'humilité,

10:20enfin,

10:20ce qu'il dit,

10:21manque d'humilité,

10:21il le relie

10:22aux trois premiers matchs

10:24trop réussis

10:24où la France,

10:25on a l'impression

10:25que l'équipe de France

10:26était sur un nuage

10:27après avoir battu l'Angleterre,

10:28en fait,

10:29tout roulait.

10:30Donc, bref,

10:31est-ce que c'est ça ?

10:33Moi,

10:34je ne pense pas.

10:34Je ne pense pas.

10:35J'ai vu,

10:36malgré tout,

10:37un bon match

10:37sur l'équipe de France

10:38sur le plan footballistique.

10:40Voilà,

10:40on a dominé,

10:41on a marqué des buts

10:42qui ont été refusés

10:42pour un hors-jeu.

10:43on a dominé,

10:45on a bien joué,

10:46j'ai vu un très beau jeu,

10:47mais voilà,

10:48cette envie

10:49d'aller vraiment

10:50mettre ce petit but

10:52même de raccrot,

10:53tu vois,

10:53c'est même ce petit but moche,

10:54on n'a pas eu cette envie-là

10:55d'aller mettre

10:56ce petit but moche

10:57pour gagner ce match.

10:59Sur les forners,

11:00je n'ai pas vu

11:00grand monde

11:01aller mettre sa tête

11:02au milieu

11:03de la défense allemande,

11:04par exemple,

11:05tu vois,

11:05cette espèce

11:06d'envie,

11:08quoi.

11:08On a eu

11:09un vrai sentiment

11:10manifeste

11:11et un sentiment

11:12réel

11:14devant le match,

11:15ce n'est pas forcément,

11:16ça ne veut pas forcément

11:17dire qu'il n'y avait pas

11:17d'envie,

11:18on l'a déjà assez dit ici,

11:20il y avait évidemment

11:21que tu as de l'envie

11:22quand tu joues

11:23un quart de finale

11:23d'Euro,

11:24évidemment,

11:24qu'il y a de l'envie,

11:26mais là,

11:27on a eu l'impression

11:27et le sentiment

11:28devant notre télé hier

11:29que chez les Allemandes,

11:31il n'y avait plus d'envie.

11:33Ah oui,

11:33les Allemandes,

11:34ils ont eu ce truc

11:35qu'on n'a pas eu,

11:36clairement,

11:36cette uniaque,

11:37ça les a ressoudés

11:38de se retrouver

11:39en infériorité numérique,

11:40elles ont défendu

11:40bec et ongle

11:42avec beaucoup,

11:43beaucoup d'intensité

11:43et elles ont mérité

11:45leur calife,

11:46il faut dire la vérité.

11:48Sur le plan football,

11:50on était au-dessus,

11:51mais sur le plan mental,

11:52on a eu une claque.

11:53C'est ça.

11:55Donc voilà,

11:56du coup,

11:57juste pour terminer

11:58sur ça,

12:00comment l'équipe de France

12:03peut s'inspirer

12:03justement

12:04de cette défaite

12:05pour éviter

12:06que ça arrive à nouveau,

12:07même si c'est compliqué

12:08évidemment de le dire.

12:09On a l'impression

12:10qu'une élimination en quart,

12:11c'est devenu

12:11beaucoup récurrent,

12:13c'est tout le temps

12:13la même chanson,

12:14c'est élimination en quart,

12:15élimination en quart,

12:16sur élimination en quart.

12:17Comment on peut apprendre

12:19les défaites

12:19pour l'éviter

12:20les prochaines ?

12:21C'est un travail de longue haleine.

12:22L'équipe de France masculine

12:23est passée par cette phase-là

12:24aussi en son temps.

12:26Moi, je me souviens,

12:27tu es beaucoup trop jeune

12:28pour t'en souvenir,

12:29mais moi,

12:29je me souviens

12:29de l'élimination

12:30pour la Coupe du Monde

12:32de 1994

12:33avec le centre trop long

12:35de David Ginola,

12:37qui n'aime pas trop

12:37qu'on lui rappelle,

12:38évidemment,

12:39aujourd'hui.

12:40Mais bon,

12:41le fait est que 30 ans plus tard,

12:42on s'en souvient encore,

12:43donc c'est une frustration énorme.

12:45Et on a eu,

12:46par le passé,

12:47cette équipe de France

12:48qui ne gagnait jamais

12:49et qui n'arrivait jamais

12:49à tuer les matchs,

12:51etc.

12:51Et puis,

12:52on a fini par gagner

12:53la Coupe du Monde

12:53en 1998,

12:55puis 2018.

12:57Ce cap-là a été franchi.

12:59Dans le football de club,

13:00c'est un peu la même chose.

13:01On avait des clubs français

13:02qui ne voyaient jamais

13:04le printemps

13:05en Ligue des Champions

13:05pendant 20 ans,

13:0630 ans.

13:07Et puis,

13:08un beau jour,

13:08il y a eu des clits.

13:09Et puis,

13:09maintenant,

13:09on a des équipes françaises

13:10qui vont toujours

13:11très loin en Ligue des Champions.

13:13Donc ça,

13:13c'était dans le football masculin.

13:15Ça a pris très longtemps

13:16à maturer,

13:16à avoir cette culture de la gagne.

13:19L'un des éléments

13:19qui a été fondateur en France,

13:21ça a été les...

13:22Je me souviens très bien,

13:23avant la première victoire

13:24en Coupe du Monde en 1998,

13:26le fait que plusieurs joueurs

13:27partent à l'étranger,

13:29notamment dans des pays

13:29comme l'Italie

13:30où il y avait une culture

13:31de la gagne

13:31très, très, très forte.

13:33Ils reviennent

13:33et qu'ils insufflent

13:35cette culture de la gagne

13:36en France.

13:37Je pense à Deschamps,

13:37à Zidane,

13:39ces mecs-là

13:40qui ont été, du coup,

13:40expérimenter

13:41cette culture de la gagne

13:42ailleurs.

13:43Peut-être que ça en passera

13:44par là pour l'équipe

13:45de France féminine,

13:46peut-être que

13:46aller jouer aux Etats-Unis,

13:51aller jouer en Angleterre,

13:53en Espagne,

13:54peut-être apportera

13:55une mentalité différente

13:58à certaines joueuses

13:58qui reviendront

13:59insufflir en équipe de France.

14:00Ça peut peut-être

14:01être un chemin.

14:03Très bien.

14:03Le travail psychologique,

14:05après,

14:05bon,

14:06tout ça,

14:07c'est de longue haleine.

14:08Ça va passer

14:09à des jours au lendemain.

14:10C'est sûr.

14:12Mais par contre,

14:12bon,

14:13ce travail sera fait

14:14en tout cas

14:15sur les prochaines années

14:17avec Bonadelli

14:18toujours en poste

14:20puisqu'ils l'ont dit.

14:22Ça a été comporté

14:24par Philippe Diallo,

14:25président de la FFF,

14:28qui dit qu'après les GIO,

14:30ils ont fait confiance

14:30à Laurent Bonadelli

14:31jusqu'à la Coupe du Monde

14:33de 2027.

14:34On va voir.

14:35Ça laisse deux ans

14:36au coach

14:37pour travailler.

14:40mais le constat est réel

14:43et ça,

14:43pour le coup,

14:44on va juste le rappeler ici.

14:45Il y a eu

14:46cette première partie

14:47dans cette phase de groupe

14:49de l'Euro

14:49qui était incroyable.

14:51Il y a eu aussi

14:5211 victoires consécutives

14:53juste avant l'Euro,

14:57donc c'était en Ligue des Nations,

14:58etc.

14:58Il y a énormément

14:59de choses positives

15:01à retenir

15:01de ces derniers mois

15:02de l'équipe de France,

15:03notamment de l'équipe de France

15:04sous Laurent Bonadelli.

15:07C'est un choix logique

15:08de le conforter beaucoup.

15:09C'est un choix logique.

15:10Après, Bonadelli,

15:11c'est un jeune sélectionneur,

15:12c'est un entraîneur

15:13très confirmé,

15:14mais son expérience

15:15en tant que sélectionneur

15:16est très fraîche.

15:18Lui aussi,

15:18il faut qu'il apprenne

15:19de ces échecs-là

15:21pour rebondir.

15:22Paris ne s'est pas fait

15:23en un jour.

15:24Et Bonadelli,

15:26il a déjà franchi

15:27un premier cap

15:27qui était énorme,

15:28c'était de faire

15:28très bien jouer

15:29cette équipe de France.

15:30Bravo pour ça.

15:31Et maintenant,

15:32l'étape suivante,

15:33c'est convertir

15:35cette qualité de jeu

15:36en victoire.

15:36C'est un autre métier,

15:38c'est une autre phase

15:38de travail

15:40qu'il faut réussir

15:41à franchir.

15:43Pour lui aussi,

15:44il y a du pain sur la planche,

15:44mais je pense qu'il va

15:45beaucoup se remettre

15:45en question

15:46et qu'il est en train

15:46de cogiter énormément

15:47au moment où on se parle.

15:50L'Ami Bonadelli,

15:50il n'a pas dû dormir

15:52super bien samedi soir

15:53et dimanche soir.

15:54Ah non, ça c'est sûr.

15:55Je pense qu'il doit

15:57s'en vouloir

15:58pour certains choix,

15:59pour certaines décisions.

16:01C'est clair.

16:02En tout cas,

16:03les deux prochaines

16:04confrontations

16:04de cette équipe de France,

16:05c'est justement

16:06de retrouver l'Allemagne.

16:09Ce sera en octobre.

16:11Ligue des Nations.

16:13Ligue des Nations.

16:13Il y a une double confrontation

16:15en demi-finale.

16:17En demi-finale

16:18de Ligue des Nations,

16:19France-Allemagne.

16:20Ce sera intéressant

16:23de voir comment...

16:25On dit souvent

16:25avec des Nations,

16:26c'est des matchs

16:27amicaux déguisés.

16:28Ça peut-être,

16:29mais ce sera très intéressant

16:30de voir comment tu réagis

16:32parce que tu es face

16:33à l'équipe qui t'a éliminé,

16:35etc.

16:35Donc bref,

16:35on a beaucoup parlé

16:36de mental ici.

16:38Voilà,

16:38ils sauront réagir.

16:40Donc voilà,

16:40rendez-vous

16:41fin octobre.

16:43Merci.

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