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  • il y a 2 jours
Il a été chanteur, danseur, mannequin... Il se verrait bien maire de Lens. Mais en attendant, Bruno Clavet est député, membre du groupe Rassemblement national à l'Assemblée.

Pourquoi s'engage-t-on en politique ? Comment tombe-t-on dans le grand chaudron de l'Assemblée ?
Chaque jour, Clément Méric, dans un entretien en tête à tête de 13 minutes, interroge un parlementaire sur les personnalités, les évènements - historiques ou personnels - qui l'ont conduit à choisir la vie publique.
Car on ne naît pas politique, on le devient !

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Transcription
00:00Il a été chanteur, danseur, mannequin, il se verrait bien maire de Lens, mais en attendant, mon invité est député, membre du groupe Rassemblement National à l'Assemblée.
00:22Bonjour Bruno Clavé.
00:24Bonjour.
00:24Les députés ont tous eu une vie avant la politique, avant l'Assemblée Nationale, mais on peut dire que la vote est assez hors normes.
00:31On en trouve d'ailleurs des traces encore sur Internet.
00:34Alors les amateurs ont reconnu une reprise de Muse.
00:54Vous avez un sacré brin de voix, on peut dire.
00:56Vous vouliez faire carrière dans la chanson ?
00:58Ce n'est pas que j'ai voulu faire carrière dans la chanson, mais j'ai eu cette passion pour la musique très tôt, parce que très jeune, j'ai été enfant de chœur.
01:06Et j'appartenais à la chorale des petits chanteurs du Mistral, qui appartenait aux petits chanteurs à la croix de bois.
01:11Ah oui, au niveau !
01:13Exactement, et c'est dans ce cadre-là que j'ai commencé à apprendre la musique, à faire du piano.
01:17Et là, la vidéo que vous venez de montrer, c'était une vidéo lors de cours de chante, parce que je prenais aussi des cours avec une prof de conservatoire, parce que je voulais rentrer au conservatoire à l'époque.
01:25Et alors je crois que c'est à peu près à la même époque que vous avez participé à la première saison de X-Factor, avec le groupe dont vous faisiez partie, le groupe à l'époque.
01:34Qu'est-ce qui vous a attiré dans cet univers ?
01:38Alors pour la petite anecdote, je ne voulais pas faire cette émission, c'est justement mes amis de l'école de chant qui m'ont tiré du lit ce matin-là pour venir chanter avec eux en groupe.
01:49Donc c'était pour l'aventure et pour tenter notre chance, nous étions une bande d'amis passionnés par la musique.
01:53Et on s'est dit, pourquoi pas, allons-t'en tenter évidemment cette émission, qui était la première du genre à proposer justement à des groupes aussi de pouvoir se présenter à des castings.
02:02Alors il n'y a pas eu que la musique et la chanson, vous avez aussi été mannequin, notamment pour de la lingerie masculine.
02:10Je crois que quand vous étiez étudiant à New York, c'est ça ?
02:14Et ça aussi, le mannequinat, ça vous faisait rêver ? Qu'est-ce que vous êtes allé chercher vers ça ?
02:19Non, mais en fait, si vous voulez, j'ai toujours eu des propositions, que ce soit dans la musique ou dans le mannequinat, qui m'ont été faites et que j'ai accepté volontiers, parce que ça correspondait à une époque de ma vie.
02:27Et là, en l'occurrence, j'étais à New York et ces photos-là m'ont permis de financer simplement la vie à New York, qui coûte très cher lorsqu'on est étudiant.
02:35Donc c'est pourquoi j'ai accepté, mais quand je suis rentré en France, je n'ai absolument pas continué.
02:39Vous êtes toujours aussi musclé que ça ?
02:40Le fait d'être député m'a fait perdre quelques abdos, disons.
02:45Mais on essaie de s'entretenir encore.
02:48Alors je disais, sur certaines de cette photo, vous êtes assez légèrement vêtu, on peut le dire, et vos adversaires politiques s'en moquent encore aujourd'hui, alors que, bon, entre-temps, vous avez été élu député.
02:58Avant cela, vous avez obtenu un diplôme, un master en communication.
03:02Il y a un journaliste qui parlait récemment d'un procès en illégitimité vous concernant.
03:07Est-ce que vous le vivez comme ça ?
03:09Je l'ai vécu comme ça, mais en fait, si vous voulez, c'était une sorte de mépris social que j'ai pu ressentir de la part souvent de mes adversaires de gauche, disons-le, mais aussi parfois de journalistes qui préféraient faire la lumière simplement sur ce passé-là,
03:20que ce soit quelques photos, que ce soit mon passé à la télé qui a duré en fait neuf minutes, plutôt que ça tardait vraiment sur mes compétences, sur mes diplômes, sur mon master.
03:28J'ai eu la chance de vivre sur trois continents différents, j'ai fait des études, je suis aujourd'hui, en plus d'être député, quand même agent de la fonction publique territoriale.
03:36Donc je veux dire, j'ai aujourd'hui une expérience et une expertise, en tout cas dans le monde de la fonction publique.
03:42Est-ce que ça vous fait regretter d'avoir fait tout ça avant ?
03:44Absolument pas.
03:45Absolument pas, j'ai aucune honte à avoir fait tout ça, et d'autant plus qu'il n'y a pas de métier interdit pour faire de la politique.
03:52Alors à l'époque, quand vous avez fait ces photos, vous avez déclaré, je vais diriger le monde, je plaisante, mais j'ai vraiment envie de m'impliquer en politique et d'avoir des responsabilités.
04:00Vous vouliez diriger le monde ?
04:02C'est-à-dire qu'il y avait l'ambition de pouvoir ?
04:05La fougue de la jeunesse, sûrement, et c'est peut-être le fait d'être à New York qui m'a fait pousser des ailes.
04:11Et déjà à l'époque, vous aviez en tête une politique ?
04:13Oui, mais j'ai toujours voulu faire de la politique depuis que je suis adolescent.
04:17J'ai toujours eu cette volonté-là, en tout cas, de m'impliquer pour mon pays.
04:20Et cette phrase, en fait, était une plaisanterie, mais je pense qu'elle reflète, en fait, finalement, le symbole de l'engagement que je voulais avoir.
04:30Et qui s'est traduit aussi par une carte postale que vous avez envoyée à vos parents.
04:34C'était à peu près à la même époque, je crois, à l'occasion d'une visite de l'Assemblée nationale.
04:38Et on peut lire sur cette carte postale, je vous écris de mes nouveaux bureaux à l'Assemblée nationale, j'ai déjà repéré les sièges du Front National.
04:45C'est-à-dire que vous vous imaginiez déjà député et député du Front National à l'époque, devenu Rassemblement National ?
04:51Comme quoi, je suis assez cohérent et assez loyal à mon mouvement.
04:55C'était en 2012, lors des visites du patrimoine.
04:59Et j'ai eu l'occasion d'envoyer cette carte postale à mes parents.
05:04Et c'est vrai qu'en fait, elle reflète aussi l'engagement que j'ai toujours voulu avoir.
05:08Donc, on voit que c'est signé député-maire, parce qu'à l'époque, il y avait le cumul, donc on pouvait encore.
05:13Mais oui, en fait, parce que pour moi, être député, c'était quasiment la plus haute fonction à laquelle je pouvais prétendre,
05:20et que je voulais prétendre, simplement pour servir mon pays et l'intérêt des Français.
05:24Alors, vous avez expliqué en 2013, j'assume mon homosexualité sans la revendiquer.
05:29Je ne suis pas un militant de la cause LGBT. L'homosexualité n'est pas mon combat.
05:34Pourquoi ? Pourquoi ce n'est pas votre combat ? Ça peut être un de vos combats ?
05:38Mon combat, c'est la France.
05:40Moi, j'estime aujourd'hui que ma citoyenneté, mon droit de vote, les valeurs que je veux défendre,
05:46sont issues du fait d'être Français et pas d'être simplement homosexuels.
05:51Moi, aujourd'hui, je m'inquiète pour mon pays, en tant que Français, sur des questions de sécurité,
05:54sur des questions de pouvoir d'achat, sur des questions de justice, sur des questions de valeurs, d'identité.
05:58Ce n'est pas en temps spécialement qu'homosexuels, donc je ne veux pas en faire un combat.
06:01Je l'assume, mais ce n'est pas mon combat premier, en tout cas.
06:03Alors, ce n'est pas votre combat premier, mais vous avez quand même évolué sur ce sujet,
06:07puisque assez récemment, vous avez posé une question au gouvernement
06:09qui portait sur certains joueurs de foot qui refusent de participer à la journée de lutte contre l'homophobie.
06:17On va revoir un extrait de cette question.
06:20Nemanja Matic, joueur de l'Olympique lyonnais, a sciemment dissimulé le logo arc-en-ciel
06:25à poser son maillot en signe de refus.
06:28Un geste revendiqué qui fait tristement écho à celui de Mohamed Kamara, joueur de l'AS Monaco, l'année dernière.
06:33Ce n'est pas seulement l'homophobie qui s'exprime ici,
06:35c'est la voie insidieuse du fondamentalisme islamiste,
06:39une voie qui oppose la charia à la République et la haine à l'égalité.
06:43Là, c'est un extrait.
06:45Vous citez d'autres joueurs de confession musulmane dans votre question.
06:48Quand on vous écoute, on a l'impression que l'homophobie ne concerne que certains musulmans.
06:54C'est votre conviction ?
06:55Non, non, absolument pas.
06:56Mais par contre, il y a un sujet.
06:57Il y a un sujet aujourd'hui sur l'origine de cette homophobie.
06:59Et d'ailleurs, comme on se posait la question de l'origine de l'antisémitisme aujourd'hui en France,
07:03et si vous voulez, le dénominateur est quasiment commun.
07:05C'est le fondamentalisme islamiste aujourd'hui qui gangrène ces milieux,
07:09il y a une forme d'antrisme aussi dans le sport.
07:11Mais on ne vous entend pas sur l'homophobie chez certains catholiques intégristes, par exemple.
07:16Vous pourriez m'entendre sans problème à ce sujet-là.
07:18Je suis tout à fait disposé à le dire.
07:21Mais comme il y a de l'homophobie aujourd'hui dans des mouvements de gauche, d'extrême gauche,
07:25mais aussi dans les quartiers...
07:26Et d'extrême droite aussi ?
07:27Disons-le clairement.
07:28En tout cas, moi aujourd'hui, je préfère tenir la main de mon copain, par exemple, à Hénard Beaumont,
07:32plutôt qu'à Roubaix ou à Aubertvilliers.
07:34– Alors, on va se pencher plus en détail sur votre parcours politique.
07:38Vous n'avez pas toujours voté au Rassemblement National.
07:39En 2007, je crois que vous aviez à peine 18 ans, c'est ça ?
07:42Donc présidentiel, 2007.
07:43Et là, vous vous tournez vers Nicolas Sarkozy.
07:46Vous votez Nicolas Sarkozy.
07:47Vous prenez même votre carte à l'UMP ?
07:48– Oui, tout à fait.
07:49– Qu'est-ce qui vous a attiré ?
07:50La toute première démarche que j'ai faite dans mon engagement politique,
07:53parce que mes parents, eux, votaient Jean-Marie Le Pen.
07:57Mais de mon côté, j'ai préféré soutenir Nicolas Sarkozy.
08:00Et c'est d'ailleurs la candidature de Nicolas Sarkozy,
08:02cette campagne-là pour la présidentielle,
08:03qui m'ont donné en fait le goût de la politique
08:05et l'envie vraiment de m'engager et d'aller plus loin.
08:08Mais ce que je me retrouvais à l'époque dans les valeurs qu'il pouvait défendre,
08:11j'ai très vite été déçu.
08:13Et c'est pourquoi j'ai pris ma carte au Front National
08:15dès lors que Marine Le Pen est arrivée présidente du mouvement.
08:17– Et vous expliquez qu'à l'époque,
08:19vous avez tenté de dissuader votre famille de voter pour le Front National.
08:22– Oui, tout à fait.
08:23Parce que j'estimais que la victoire allait se faire dans un mouchoir de poche
08:27entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy.
08:30Et c'est pourquoi j'ai dit à mes parents
08:31qu'il valait mieux peut-être voter Nicolas Sarkozy
08:32que Jean-Marie Le Pen pour assurer la victoire à Sarkozy.
08:34– Mais il y avait un sujet aussi autour de Jean-Marie Le Pen,
08:36parce que vous expliquez que vous avez attendu
08:38que Marine Le Pen prenne la tête du parti.
08:41Pour le rejoindre, vous dites,
08:43j'aimais sa personnalité et sa volonté de rompre avec son père.
08:46Donc c'est la rupture avec le père, quand même,
08:49qui vous a convaincu de rejoindre le Front National à l'époque.
08:53Et en même temps, après, on vous a vu poser avec Jean-Marie Le Pen
08:56sur les réseaux sociaux, saluer...
08:57– Ça restait le président d'honneur.
08:59– Une personnalité et des idées qui transcendent les générations.
09:02Donc j'ai du mal à comprendre, en fait.
09:03– Oui, oui, parce que j'ai découvert une personne
09:06autre que ce qu'on pouvait voir dans les médias.
09:10Et néanmoins, je veux dire, ça ne change pas.
09:12En tout cas, ma loi l'auté vis-à-vis de Marine.
09:15Et cela explique évidemment aussi beaucoup de choses dans mon engagement.
09:19Parce que, comme je l'ai dit, je viens d'une famille
09:20qui a toujours voté Jean-Marie Le Pen.
09:22Donc Jean-Marie Le Pen n'a jamais été loin, évidemment, de nos idées.
09:25Mais évidemment, c'est après une histoire de génération.
09:28Mais aujourd'hui, l'avenir, en tout cas, c'est avec Marine et Jordan.
09:30– Donc vous avez rejoint le Front National en 2011.
09:32Vous êtes ensuite présenté au municipal à Paris.
09:34C'était en 2014.
09:36Puis vous avez déménagé dans le Pas-de-Calais.
09:38Là, vous êtes présenté au municipal à Lens, en 2020.
09:40Et vos adversaires ont critiqué un parachutage politique.
09:46Vous aviez des attaches localement ?
09:47C'était…
09:48– La simple et bonne raison pour laquelle je suis venu à Lens,
09:51c'est parce que je travaillais à la mairie d'Enam-Beaumont.
09:53J'ai été engagé à la mairie d'Enam-Beaumont.
09:55J'ai répondu à une vacance de poste…
09:56– Donc vous avez déplacé votre engagement politique ?
09:57– Voilà, c'est ça, tout simplement.
09:58J'ai répondu à une vacance de poste à la mairie d'Enam-Beaumont
10:00dans le cadre du service communication.
10:03C'était en 2018.
10:04Et les choses n'ont fait que deux ans après.
10:07Tout naturellement, j'étais domicilié à Lens.
10:10Et je me suis engagé, évidemment, à Lens deux ans plus tard.
10:12– Et vous êtes présenté au législatif de 2022.
10:15Alors là, vous avez échoué.
10:15Mais alors à quelques voix près, ça s'est vraiment joué à pas grand-chose.
10:18Et deux ans plus tard, Dissolution, vous représentez.
10:20Et là, vous êtes élu dès le premier tour.
10:23Sauf que vous semblez, j'ai l'impression,
10:26davantage attiré par la mairie de Lens que par le mandat de député.
10:30Le mandat de maire, c'est quelque chose qui vous séduit plus ?
10:33– Je pense aujourd'hui que le mandat…
10:34– Je dis ça juste parce que vous avez annoncé
10:36votre candidature au municipal à Lens très tôt.
10:38On voit même avec les affiches en 2026 un vrai maire pour Lens.
10:43– J'ai toujours été persuadé que le mandat de député au niveau national
10:47et le mandat de maire au niveau local étaient les deux plus beaux au mandat.
10:51– Vous avez signé député maire en 2009.
10:52– Exactement.
10:54Néanmoins, la situation aujourd'hui est telle dans notre pays
10:57que parfois, et on le voit aujourd'hui clairement
10:59avec le débat sur le PLF, le PLFSS…
11:02– Projet de loi de finances, pour les gens,
11:04budget de l'État, budget de la sécurité sociale.
11:06– Exactement.
11:06– Parfois que nous faisons ça un peu pour rien
11:10parce que parfois on se dit que le gouvernement
11:11soit va passer par 49-3, soit va gouverner par ordonnance.
11:15Et si vous voulez, on n'a pas forcément le goût, nous, de l'effort inutile.
11:20– Donc vous voulez une fonction exécutive ?
11:21– Exactement.
11:22Et surtout, me sentir utile pour mes concitoyens
11:24et voir concrètement, en tout cas, les décisions que je peux prendre
11:28et en tout cas le bénéfice des décisions que je peux prendre au quotidien.
11:31Et quand je sais que Lens était une très belle vie à l'époque,
11:33que je l'ai connue, lorsque j'y venais avec mon père pour le foot notamment,
11:38je ne peux pas aujourd'hui me résoudre, si vous voulez,
11:39à laisser Lens disparaître comme ça et mourir
11:42et laisser finalement les Lensois être totalement déclassés,
11:46isolés et méprisés comme ils le sont aujourd'hui.
11:48– On va conclure notre émission avec le quiz de la politique et moi.
11:51Je vais commencer des phrases et vous allez devoir les compléter.
11:55– Il y avait à la mairie le jour de la Kermesse.
11:57– Un bus de Jean Jaurès.
11:59– Oh, bravo, on vérifie la…
12:02– C'est une photo de Jean Jaurès.
12:03– Une photo de Jean Jaurès, pardon.
12:04– On explique peut-être à nos téléspectateurs.
12:06– Pierre Bachelet, Les Corons, qui est aussi évidemment l'hymne du bassin minier,
12:10mais surtout du RC Lens.
12:11– Du RC Lens, à chaque match, on entend la chanson.
12:15Quand on a eu un père arbitre de Ligue 1, décidément, tout est lié.
12:19– Oui.
12:19– On aime le foot, mais on aime son père par-dessus tout.
12:25– C'est-à-dire plus le père que le foot.
12:27Vous n'avez pas la passion, il ne vous a pas transmis la passion du foot.
12:29Il est où sur la photo, juste pour…
12:30– Il est à gauche, à côté de celui qui est en gris.
12:33– D'accord.
12:33Donc ça, ça ne s'est pas transmis non plus ?
12:36– Si, en tout cas, ce qu'il m'a transmis, c'est la passion du soutien pour une équipe,
12:43la ferveur supporter.
12:44Mais je ne suis pas, non, un fervent supporter de l'équipe de France ou d'autres clubs.
12:49– Enfin, mon chien et moi ?
12:52– C'est ma plus belle histoire d'amour.
12:54– C'est vrai ?
12:56– Oui, bien sûr.
12:57– Je dis ça parce que je me suis promené un peu sur vos comptes, sur les réseaux sociaux,
13:00et c'est vrai qu'on le voit beaucoup, votre chien.
13:03– Oui, c'est la prunelle de mes yeux.
13:07J'ai pris un chien il y a maintenant 4 ans,
13:09et c'est vrai que c'est tellement d'amour,
13:11qu'on reçoit tellement d'amour avec ces bêtes-là,
13:13et c'est un peu notre repère, c'est un peu notre forteresse,
13:16et pour rien au monde, je changerais ça.
13:18– Merci beaucoup, Bruno Clavé, d'être venu dans la politique et moi.
13:21– Sous-titrage ST' 501
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