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  • il y a 11 minutes
Le professeur de philosophie Didier Lemaire est revenu sur la plainte d'un professeur menacé pour sa définition du Jihad : «la plupart du temps ces cas sont passés sous les radars».

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Transcription
00:00Il y a un triplement des demandes de protection fonctionnelle depuis 2020.
00:05Nous sommes à près de 7000 demandes de protection fonctionnelle aujourd'hui.
00:11Protection fonctionnelle pour les téléspectateurs, on rappelle ce que c'est très concrètement ?
00:15La protection fonctionnelle, c'est le fait de l'obligation de l'administration de fournir un conseil d'avocat à l'enseignant menacé
00:24et de l'accompagner dans sa démarche de plainte.
00:26C'est principalement cela. Ça peut aller plus loin, ça peut aller jusqu'à une protection à son domicile en cas de menace grave,
00:36mais elle est rarement accordée puisque les enseignants eux-mêmes participent au pas de vaguisme en préférant en général renoncer,
00:45partir dans un autre établissement pour pouvoir continuer leur carrière.
00:49C'est la raison pour laquelle on peut s'étonner ce soir de ce cas,
00:53parce que je ne sais pas si c'est le professeur lui-même qui l'a rendu public ou si c'est l'institution,
01:00mais la plupart du temps ces cas sont passés sous les radars.
01:04Et je dois dire que moi qui ai fondé une association qui s'appelle Défense des serviteurs de la République
01:08et qui fournit un soutien moral et juridique à ces enseignants menacés,
01:14la plupart du temps les enseignants me disent « mais non, finalement, je vais partir dans un autre établissement et l'affaire sera réglée ».
01:22Sous-titrage Société Radio-Canada
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