00:00Alors je ne dois pas être le seul à connaître bien cette région, mais il faut quand même mesurer l'état de sidération que ça représente pour une île comme l'île de Léron ou l'île de Ré qui n'est pas très loin et que je connais mieux, d'être victime d'un tel acte barbare.
00:16Il faut quand même se rendre compte, les gens ont l'impression que ça n'arrive que dans les grandes métropoles, que ça peut arriver à Nice, que ça peut arriver et c'est arrivé, mais l'état de sidération des gens sur l'île de Léron a été total.
00:29C'est-à-dire qu'ils pensaient être dans un coin paisible, préservés par exemple du trafic de drogue ou de l'islamisme et en fait ils s'aperçoivent qu'ils sont traités à la même enseigne.
00:39Mais vous savez, cette question de ne pas vouloir qualifier cet acte de terroriste et de terroriste islamiste, ça me fait penser au déni, vous en parliez tout à l'heure dans le face-à-face, au déni sur le narcotrafic.
00:50Pendant au moins trois décennies, on a fait comme si le narcotrafic n'existait pas et aujourd'hui, l'État est en train de se demander si la France n'est pas en train de basculer dans une sorte de narco-État.
01:00Pour l'islamisme, pour moi, c'est la même chose. Si on ne qualifie pas ces actes d'attentats islamistes, alors on est en train de se réveiller, mais on se réveillera un jour où on sera submergé de la même manière par ce genre d'actes barbares.
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