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Philippe de Villiers, ancien ministre, a évoqué, ce samedi 22 novembre dans Face à Bock-Côté, la défense commune défendue par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui met à mal la souveraineté de la France : «Un pays qui n’est plus souverain ne peut plus faire face au sauvetage de ses intérêts».

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Transcription
00:00Un jour, on va ouvrir le débat sur la monnaie.
00:04Parce que la monnaie, en fait, c'est l'oreiller qu'on met sur le réveil pour l'empêcher de sonner.
00:10C'est pratique, la monnaie, pour les politiciens qui font des déficits.
00:15Il n'y a plus aucun rappel.
00:17Qui ose le dire ?
00:19Et il restait à la défense.
00:22Mais ça y est, on y arrive avec le marché unique de la défense,
00:25critiqué par le général Gomart avec beaucoup d'intelligence et de courage.
00:29Il y a quelques jours, puisque Mme Vendalarienne veut faire une défense commune.
00:34Donc c'est la fin de l'outil de défense français.
00:36Donc j'ai vécu le traumatisme du changement de souveraineté.
00:42Et en même temps, la corruption.
00:45J'ai vu la corruption s'organiser à Bruxelles.
00:47Ce que j'appelle la corruption.
00:48Le lobbying, on dit ça.
00:50On appelle ça le lobbying.
00:51Il y a 30 000 lobbyistes.
00:54Et alors, j'étais dans mon bureau.
00:56Ça tapait à la porte.
01:01Donc c'était un lobbyiste qui venait pour n'importe quelle entreprise.
01:05Je ne citerai pas, mais il y a des grandes entreprises.
01:09Et donc à un moment donné, j'ai mis un panneau interdit aux chiens et aux lobbyistes.
01:14Voilà.
01:14Et ils avaient des tableaux.
01:17Ils avaient des tableaux.
01:18Et sur les tableaux, il y avait marqué rouge, bleu, blanc, etc.
01:22Ceux qui sont approchables ou pas, etc.
01:26Donc voilà.
01:27Et j'ai compris à ce moment-là que la France était aspirée.
01:34Que son état profond était aspiré par un autre état profond que l'état profond de Bruxelles.
01:41Et un pays qui n'est plus souverain ne peut plus faire face à ses obligations et au sauvetage de ses intérêts.
01:56Exemple, le Mercosur, vous voyez, ça ne dépend pas de nous.
02:01On n'a plus de droits de veto.
02:03Il n'y a plus de compromis du Luxembourg, comme du temps du général de Gaulle.
02:08Donc si on veut sauver nos paysans, il ne faut pas faire le Mercosur.
02:11Ça ne dépend pas de nous.
02:13Si on veut sauver nos artisans, il ne faut pas faire le marché européen de l'électricité.
02:19Ça ne dépend pas de nous.
02:21Marché européen.
02:22Si on veut sauver nos industriels, notamment de l'automobile, il ne faut plus le pacte vert.
02:30Ça ne dépend pas de nous.
02:31Si on veut sauver les Français, l'identité française, il ne faut plus de pacte asile-immigration.
02:37Ça ne dépend pas de nous.
02:39Et on peut continuer comme ça.
02:40Sous-titrage Société Radio-Canada
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