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  • il y a 13 heures
Transcription
00:00En fait, on a quand même construit globalement les névroses par rapport au fait qu'il a fui.
00:05Et aussi par rapport à des sujets qu'on voulait traiter.
00:08Par exemple, il a un problème avec sa famille.
00:11Moi, je n'ai pas de problème avec ma famille.
00:13Il a un problème avec...
00:15Qu'est-ce qu'il y a ? Il y a plein de...
00:16Il y a l'anxiété des réseaux, à un moment donné.
00:18Il reçoit plein de messages et bim, il balance le téléphone et tout.
00:23Il est indirect, etc.
00:24Mais après, ce qui est fun, et on voulait surfer sur cette limite réalité-fiction,
00:30et en plus, on l'a écrit à deux.
00:31Donc, il y a des trucs de David, des trucs de moi.
00:33Mais ce qui est cool, c'est de jouer là-dessus.
00:36Et ce qui est à la fois bizarre, c'est qu'en fait, tu écris bien aussi quand c'est des trucs qui parlent de toi.
00:40Et des fois, en fait, tu écris des trucs...
00:42C'est de la fiction, quoi.
00:44C'est ce que...
00:45J'en parle souvent, mais c'est ce que Paul Schroeder, scénariste de Taxi Driver, il disait.
00:49En fait, il faut prendre une partie de soi-même et trouver, en tant que scénariste,
00:52le moyen de rendre ça fun et dynamique, même si c'est une vraie névrose.
00:55Mais après, tu en fais un truc, une fiction, quoi.
00:57Oui, exactement.
00:58Mais ce qui est un peu bizarre, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui ont vu le truc un peu genre
01:01le melon, égocentrique, alors que comme on est parti...
01:06En fait, déjà, comme c'est une idée de David, à la base, je ne m'étais pas mis là-dedans.
01:10Et une fois que tu es parti à écrire, je ne réfléchissais même plus que c'était Aurél Sannes, tu vois.
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