Thibault Lechat-Vega lors de la réunion des présidents des Outre-mer européens. Il annonce que la Guyane réfléchit à sortir des RUP et à s'inscrire sur la liste de l'ONU des pays à décoloniser.
00:00Moi, je ne vais pas vous parler des atouts des rues ou des atouts de la GUElle, mais on les connaît tous.
00:04La Commission les connaît. On n'est plus au stade de se vendre.
00:09Ce que nous demandons, c'est que les traités soient appliqués.
00:12L'article 349, ce n'est pas une ordre de ma page.
00:15Nous ne demandons pas de faveur. Nous demandons tout simplement que le droit européen soit appliqué tel qu'il est prévu par les textes, tel que ce que nous avons vendu.
00:24Nous ne sommes pas des territoires européens continentalement.
00:27En Guyane, nous ne sommes pas européens. Nous participons à une construction volontaire parce qu'on nous a vendu une Europe qui protège, qui accompagne.
00:35Cette Europe qui écrase, cette Europe qui nous met en concurrence avec les plus grands que nous.
00:40Nous, en Guyane, nous n'en voulons pas.
00:42Alors, disons, Gabriel Serville a donné un ultimatum au président de la République en lui disant que si nous n'avons pas d'actes concrets pour la GUElle avant le 31 décembre,
00:53nous partirons à New York pour demander l'inscription de la Guyane dans les territoires à décoloniser de l'ONU.
00:59Cela s'accompagnera concrètement par la dérupéisation de la Guyane.
01:04Nous en sommes à ce stade-là.
01:06Donc, je ne suis pas venu vendre à la Guyane.
01:08Nous savons ce que nous voulons.
01:10Nous savons qui nous sommes.
01:11Nous savons ce que nous apportons.
01:13Aujourd'hui, nous demandons que nous soyons respectés.
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