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  • il y a 2 heures
Au Portugal, une usine ferme. Mais les ouvriers y restent, s'accrochent à leurs postes au lieu de prendre des primes pour disparaître. Comme les machines sont à l'arrêt, le travail continue sans produire quoi que ce soit. La direction les laisse se débrouiller et l'attitude des syndicats est ambigüe. Parmi les ouvriers, certains pensent relancer l'usine via l'autogestion, pour ne pas s'embarrasser d'un patron, d'autres s'inquiètent pour l'avenir de leur famille. Ils s'embarquent dans des discussions sans fin. En raison de cette situation, un jeune couple voit sa libido en panne, d'autres personnes partent pour une virée sur un fleuve dont les berges abritent des autruches...
Transcription
00:00C'EST.
00:01Que raio?!
00:02Ésta merda?!
00:04Estes gays te t'a d'a cabo n'est?
00:07Foda-se!
00:08Patrées ou quante gays que t'au là em cima a l'andar n'esta merda.
00:11Vosces, je t'ai de me reden, e nous, aqui...
00:14Que raio que a gente se a d'aider à notre vieira ?
01:00Le capitalisme existe pour créer de la survaleur du profit.
01:07Le profit n'existe qu'en partie de la valeur,
01:10et la valeur n'est créée par le travail vivant, humain.
01:13Les machines ne créent pas de la valeur.
01:15Et toute l'évolution technologique porte toujours à remplacer la force du travail humain avec les machines.
01:21C'est du développement depuis le début,
01:23qui a pris des proportions énormes dans les dernières décennies.
01:26Et c'est là la contradiction des bases, quand on ne sort pas.
01:30Et aucune stratégie capitaliste peut vraiment résoudre ce problème.
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