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  • il y a 1 semaine
Bonjour DICI présentée par Francesco Carvelli, c’est le rendez-vous info en direct pour démarrer la journée avec un tour de l’actualité locale, la météo, les conditions de circulation et un journal dédié à la métropole. Au sommaire : GAP, agriculteurs et bergers se mobilisent; Sisteron, le centre d'imagerie médicale ferme, 04/5, la banque alimentaire a besoin de bras!

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00:00Générique
00:00A la une de bonjour d'ici, cette manifestation d'une vingtaine de bergers devant le siège de la chambre d'agriculture des Hautes-Alpes,
00:11ils demandent le versement d'une prime d'équipement, une revalorisation de leurs conditions de travail,
00:17une réunion s'est tenue ce mardi avec des membres de la fédération départementale des syndicats d'exploitation agricole.
00:23A retrouver également dans cette édition une information que l'on vous révélait hier soir,
00:28le centre d'imagerie de Cisteron doit fermer ses portes d'ici la fin de l'année.
00:32Selon la CGT, cinq salariés risquent de perdre leur emploi avec la menace d'un licenciement économique.
00:39Et enfin, la grande collecte nationale de la Banque Alimentaire approche à grands pas
00:43et plus d'une centaine de bénévoles est activement recherchée pour venir récupérer les denrées alimentaires.
00:50On est allé au siège du siège local de l'association Raison pour voir comment les équipes s'organisent sur place.
00:56Et enfin, du côté de votre météo de ce mercredi, du soleil sur nos deux départements,
01:01accompagnés d'un léger voile nuageux dans la matinée.
01:04Ça se dégrade légèrement dans l'après-midi avec l'apparition de quelques nuages à l'est des Alpes de Haute-Provence,
01:10quelques précipitations à prévoir du côté de Saint-André-les-Alpes.
01:14Côté température le matin, toutes les communes basculent dans le négatif.
01:17Moins 7 le matin à Barcelonette, moins 4 à Briançon et à Guillemestre.
01:21Et l'après-midi, ça se réchauffe heureusement un petit peu avec un mercure à deux chiffres.
01:24Sauf à Briançon, il fera 8 degrés.
01:26La maximale de 18 degrés à Dignes, Manosque et Sistour.
01:29Une vingtaine de bergers s'est donné rendez-vous mardi matin à 9h devant les locaux de la Chambre d'Agriculture des Hautes-Alpes.
01:40Ils réclament une prime d'équipement qui prendrait notamment en compte l'entretien des chiens de travail et de l'expérience.
01:47Après plusieurs heures de tension entre les manifestants et les élus de la Chambre,
01:514 représentants du syndicat des gardiens de troupeau ont été reçus.
01:54Reportage sur place de Guillaume Candiano.
01:56Une vingtaine de manifestants du syndicat des gardiens de troupeau
02:02accompagnés d'une dizaine de chiens dès 9h du matin devant la Chambre d'Agriculture.
02:07Un moyen pour les éleveurs de faire pression durant les négociations
02:11qui se sont déroulées dans une Chambre d'Agriculture aux aires de conclave.
02:16Nous, on est arrivés aux négociations en demandant la poursuite des discussions sur la prime d'équipement.
02:22Une indemnité pour nos chiens de conduite.
02:23On paye nous-mêmes l'entièreté de notre équipement pour travailler.
02:26dans le département et on n'a aucune indemnité pour l'entretien, le dressage, la formation de nos chiens de conduite
02:32qui sont pourtant nécessaires au travail.
02:34De son côté, la FDSEA juge les demandes irréalistes
02:37et assure avoir proposé des solutions au syndicat des gardiens de troupeau.
02:42Il est hors de question qu'on leur verse une prime d'équipement puisqu'on n'a pas le droit de le faire.
02:46Ce qu'on leur a proposé, c'était de prendre en charge les équipements dont ils ont besoin
02:49et eux ont refusé.
02:51Or, dans ce pays, on ne peut pas monnayer des primes d'équipement.
02:55On leur a proposé la prise en charge des croquettes et de l'alimentation de leurs chiens,
02:59ainsi que la prise en charge des soins vétérinaires et des vaccins de leurs animaux.
03:04Une réunion doit avoir lieu ce jeudi entre les syndicats de salariés agricoles,
03:09les représentants de la Chambre d'agriculture et l'inspection du travail pour poursuivre les négociations.
03:15Et après les bergers, c'est au tour de la colère agricole de s'exprimer ce mercredi.
03:21Les agriculteurs des Hautes-Alpes ont prévu de se rassembler à Gapes à partir de 19h sur le rond-point de l'Europe
03:28à l'appel de deux syndicats, la FDSEA et des jeunes agriculteurs.
03:32Ils prévoient d'allumer un grand feu de la colère, symbole de leur main-contentement.
03:36Ils dénoncent notamment les écores commerciaux du Mercosur entre l'Europe et l'Amérique du Sud,
03:41la prédation ou encore le manque d'aide pour la filière arboricole.
03:45Assisteront l'avenir du centre d'imagerie s'inscrit en pointillé.
03:49Depuis quelques jours, des messages publiés sur les réseaux sociaux évoquent une possible fermeture du site avant la fin de l'année.
03:56Des informations confirmées par la rédaction de BFM d'ici auprès d'un syndicat en contact avec les salariés du centre.
04:02Au total, ce sont cinq emplois qui sont menacés avec le risque, selon la CGT, d'un licenciement économique.
04:09Alors, où seraient redirigés les patients ? Pour l'heure, le centre n'a pas donné suite à nos sollicitations.
04:14Sur place, Amélie Deschers.
04:16L'information circule sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours.
04:20Le centre d'imagerie médicale de Sisteront pourrait fermer d'ici la fin de l'année.
04:24Ah bon ? C'est pas possible. Quand ils parlent du désert médical, on y est là.
04:29Oui, j'étais au courant, je l'ai vu sur Internet.
04:31Comment on va faire pour où aller ? Parce que c'est vrai que maintenant, pour avoir des médecins ou quoi que ce soit, c'est un peu compliqué dans la région.
04:39Selon un représentant syndical contacté, un avertissement disciplinaire a d'ailleurs été adressé aux salariés
04:45après que ces derniers aient communiqué sur la fermeture du guichet de Sisteront auprès des patients.
04:49Toujours selon ce représentant, 5 personnes travaillent actuellement au sein du service, dont 4 seraient directement concernées.
04:57Un reclassement pourrait être proposé pour la dernière à Manosque.
05:00On leur a proposé une rupture conventionnelle.
05:02On les a conseillés en disant que la situation n'était pas celle-là.
05:06Elle était une situation de difficulté économique.
05:09Et donc à partir de là, on devait leur proposer un licenciement économique.
05:13Ce qui fait que la rupture conventionnelle, du fait du conseil, les salariés l'ont refusé.
05:19Contacté, la direction du centre n'a pour le moment souhaité faire aucun commentaire.
05:24La solution pourrait se trouver auprès de l'hôpital, situé à quelques mètres, disposant lui aussi d'une imagerie médicale.
05:31Ce mardi a eu lieu une audience historique devant l'ONU en Suisse.
05:35Les opposants aux Jeux Olympiques d'hiver de 2030 étaient reçus par le comité ARUS.
05:40Ils ont dénoncé le manque de concertation de l'État français selon eux dans le cadre de l'organisation de ces Jeux Olympiques.
05:46Je vous propose d'écouter Delphine Lara, fondatrice du collectif citoyen JOP 2030,
05:52et maître Jérôme Graff, avocat au barreau de Paris, présents tous les deux à l'audience.
05:56Ils étaient les invités de Bonsoir d'ici.
05:59En ce qui concerne le projet en lui-même, on va rappeler que la tribution avait été faite sous des conditions de garantie financière,
06:05que ces garanties n'ont pas toutes été votées.
06:07Donc en fait, on est quand même dans une zone très floue.
06:09On ne peut pas dire que la tribution est définitive.
06:12Et on a aussi un calendrier qui est de plus en plus contraint.
06:15On n'a pas une connaissance précise de l'intégralité des sites.
06:18Concernant les budgets, ils sont évoqués de manière encore très générale.
06:23Donc nous, on dit en l'état des calendriers très contraints,
06:25en l'état de l'instabilité politique,
06:28en l'état des demandes de restrictions budgétaires qui nous sont faites,
06:32c'est vraiment maintenant qu'il faut arrêter.
06:33Et on peut encore le faire, on peut le faire à la tête haute.
06:36On peut tout à fait envisager que ces jeux ne se fassent pas en 2030.
06:39La terre ne va pas s'arrêter de tourner.
06:41Et ça ne pourrait être qu'une bonne décision pour tous les contribuables français.
06:46La grande collecte annuelle de la Banque Alimentaire approche à grands pas.
06:50Ça sera le 28 et 29 novembre prochains.
06:53Sur nos deux départements, ce sont plus d'une cinquantaine de structures
06:57qui sont chargées de distribuer les denrées alimentaires.
07:00Et la Banque Alimentaire, elle, manque cruellement de bénévoles.
07:03On a voulu savoir comment elle fonctionne depuis leur local,
07:06basé à Horaison, dans les Alpes de Haute-Provence.
07:10Sur place, Laura Charrier.
07:11Oui, c'est dans ce bâtiment, juste derrière moi, à Horaison,
07:14que se situe le siège de la Banque Alimentaire des Alpes du Sud,
07:17qui gère aussi bien les stocks des Alpes de Haute-Provence
07:19que ceux des Hautes-Alpes.
07:20L'an passé, 300 tonnes de marchandises avaient été collectées
07:23et distribuées sur nos deux territoires.
07:25Mais alors, comment tout ça fonctionne ?
07:27Je vous propose d'écouter les précisions.
07:28Pour employer un mot pompeux, c'est la plateforme logistique d'associations caritatives,
07:33d'épicerie sociale et humanitaire.
07:35Donc, entre autres, on a des conventions avec la Croix-Rouge, avec les CCAS.
07:40Donc, la différence avec les restos du cœur, ça va opposer les uns aux autres,
07:43parce qu'on a tous le même but, c'est de lutter contre la précarité.
07:47C'est que nous, on ne voit pas les bénéficiaires directement,
07:51ce sont les associations partenaires avec nous qui aident les gens en plus démunis.
07:56Nous, on est le grossiste de toutes ces associations qui sont sur le terrain.
08:01La Banque Alimentaire des Alpes du Sud compte une trentaine de bénévoles actifs à l'année,
08:05mais pour assurer la collecte nationale qui aura lieu le 28 et le 29 novembre,
08:08des bénévoles supplémentaires sont recherchés pour être présents
08:11sur plus d'une cinquantaine de points de vente pour assurer la collecte en week-end important,
08:17puisque l'an passé, il avait permis en deux jours de récolter 42 tonnes de marchandises.
08:23La Voix-Guisane va-t-elle enfin voir le jour ?
08:25Ce projet vieux de 30 ans est à nouveau d'actualité.
08:29L'objectif est de créer une voie dédiée aux mobilités douces
08:32tout au long de la vallée de Cerchevalier, entre Briançon et Le Cassé.
08:35Une phase de test est actuellement en cours à Chantemerle.
08:38Un test de matériaux, la clapissette est envisagée à la place du bitume pour paver la voie
08:44et cela ne laisse personne indifférent parmi les habitants.
08:47Le reportage de Jérémy Cassou.
08:50Devant les pelleteuses en action en bord de Guisane, les réactions divergent.
08:55Super idée, ouais.
08:56On lance des gros travaux pour un peu même un gros coup.
08:58Pour Alain, ce n'est pas trop tôt.
09:00Le projet tant attendu commence enfin à voir le jour.
09:03Pour la mobilité douce, c'est un beau projet.
09:07Pour Stéphane, plus prudent, pourquoi pas, mais pas à n'importe quel prix.
09:11Oui, un petit aménagement, quelque chose de génial.
09:13Une super voie verte.
09:14Par contre, transformer ça en une espèce d'autoroute artificielle, pour moi, c'est long.
09:18Pour Corinne Chanfray, avec un tel projet qui s'étendra à terme sur 16 kilomètres de long,
09:23il ne s'agit pas d'agir contre l'environnement, mais au contraire, plutôt avec.
09:27On nous a proposé un matériau concassé qu'on appelle clapissette.
09:31Donc on va passer un hiver, on va voir un petit peu comment ça réagit.
09:35Du sable de calcaire modifié plutôt que du bitume.
09:38Pour le maire de Monétier-les-Bains, il ne faut pas non plus s'inquiéter.
09:41Le projet va avancer par étapes et la population sera consultée.
09:45On a voulu faire un bout d'essai pour cet automne.
09:49L'idée, c'est de procéder au fil de l'eau, après l'enquête publique ce printemps,
09:53jusqu'à arriver jusqu'au cassé.
09:55Financé à 60% par le conseil régional, le projet de voie verte devrait à terme coûter 6 millions d'euros.
10:00Pour le réaliser, il faudra commencer par convaincre ou au pire contraindre des centaines de propriétaires terriens,
10:06puisque 460 parcelles privées se trouvent actuellement sur le tracé.
10:11Est-ce que c'est la disparition de la toute dernière ferme communale des Hautes-Alpes ?
10:16Le couple d'agriculteurs qui travaillait à la ferme de Pralon, à Puy-Saint-Pierre, depuis 11 ans, plie bagage.
10:22Si la municipalité espère sauver la ferme, propriété de la commune depuis sa création en 2007,
10:26elle ne peut pas le faire à n'importe quel prix. Le reportage sur place de Jérémy Cazot.
10:31C'est fait. Le dernier transfert de plus de 1000 litres de lait depuis les hauteurs,
10:35depuis Saint-Pierre, direction Val-des-Prés, a été réalisé.
10:3811 ans d'histoire et une page qui se tourne.
10:40Pour nous, ça a été un véritable tremplin.
10:42Véritable tremplin pour les jeunes agriculteurs.
10:45La ferme communale permet de vivre de son métier en échange d'un simple loyer
10:48versé à la commune qui en est propriétaire.
10:50Problème, entre le manque d'espace pour faire du foin, les dysfonctionnements du bâtiment
10:54et surtout l'absence de logement sur place, il fallait trouver une solution plus adaptée.
10:58Selon Chris, la mairie n'a pas investi suffisamment dans le bâtiment.
11:02Les communes, pour la majorité, ne sont pas du milieu agricole
11:06et en fait n'ont pas les mêmes désirs ou volontés sur l'entretien et l'évolution du bâtiment.
11:15Du côté de la mairie, on se défend bien d'avoir voulu mettre fin à la ferme communale,
11:18d'ailleurs proposée à la vente au couple d'agriculteurs.
11:21Pour Vincent Faubert, il n'était en tout cas plus possible de dépenser autant d'argent public
11:25pour l'entretien du bâtiment, d'où le lancement d'un appel d'offres pour étudier d'autres possibilités.
11:30La commune ne pouvant pas se permettre de continuer à injecter beaucoup d'argent
11:34au détriment d'autres investissements importants et utiles aux habitants ailleurs sur la commune,
11:40on a une vraie réflexion de savoir ce que deviendra cette ferme.
11:44Seule ligne rouge, un rachat du terrain communal par la station de Cerchevalier.
11:47Cerchevalier, la ferme a été en partie créée pour empêcher la construction d'hôtels.
11:51Le maire promet de ne pas revenir en arrière.
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