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Transcription
00:00Au moment où ce nageur touche le mur, il s'assure la médaille d'or et bat le record du monde de 100 mètres brasses, détenu par un Australien.
00:07Mais quelques jours plus tard, les médias australiens remarquent un détail troublant sous l'eau.
00:11Ils l'accusent aussitôt de triche et réclament sa disqualification.
00:14Mais alors, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Et pourquoi les juges n'ont-ils rien vu ?
00:18Et bien tout simplement parce qu'en 2012, au jeu de Londres, les caméras placées au fond du bassin servent aux diffuseurs, pas aux arbitres,
00:24qui doivent juger à l'œil nu depuis la surface.
00:26Mais qu'est-ce qu'on voit précisément sur ces images ?
00:28En brasse, le règlement n'autorise qu'un seul kick sous l'eau au départ.
00:32Or, au ralenti, on voit Cameron Vandenberg en effectuer non pas un, non pas deux, mais trois battements avant de refaire surface.
00:38Alors forcément, l'Australie s'indigne. Son record tombe et son nageur finit deuxième.
00:43Mais lorsque Cameron s'exprime dans les médias australiens peu après, il ne s'excuse pas et admet ses kicks supplémentaires.
00:48Il souligne surtout que beaucoup de finalistes font la même chose, et que le nageur australien a aussi multiplié les kicks au départ.
00:54Il dira même en interview, si tu ne le fais pas, tu te mets en désavantage.
00:57Au final, le titre reste, les records aussi.
01:00Mais la polémique laisse une trace durable.
01:02Les grandes compétitions adopteront ensuite l'arbitrage vidéo sous-marin.
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