00:00Le salon des maires et des collectivités locales a lieu aujourd'hui à la porte de Versailles à Paris.
00:05Bonjour Patrick Balkany.
00:06Bonjour, je suis venu vous faire un petit coucou avant d'y aller.
00:09C'est moi qui tire le stand de Levallois.
00:12D'accord, qu'allez-vous y présenter ?
00:13La spécialité de la ville, il y aura par exemple notre Toshi AOC
00:18qui a obtenu la médaille d'or au concours général agricole des dealers de Sarcelles.
00:24Il est bio et sans intrants chimiques et il a un petit goût de noisette.
00:27Très bien, c'est intéressant.
00:30Je présenterai aussi le fusil d'assaut Made in Levallois.
00:33Un label que j'ai créé pour promouvoir les artisans locaux.
00:37C'est important de les défendre.
00:38Oui, enfin je présenterai le produit emblématique de la ville, la pute.
00:43Oh, mais non, mais c'est pas vrai.
00:46C'est pas de la pute d'importation.
00:48C'est une production local élevée au grain et en libre parcours.
00:53Vous n'avez pas honte.
00:54Ça vient d'un petit proxénète levalloisien qui travaille très très bien, vraiment.
00:58Tenez, j'en ai ramené une pour M. Soto.
01:00Ah bah non, non, non, non.
01:01C'est gentil M. Balcani, mais non, non.
01:03Non, pas du salut.
01:04Vous verrez, c'est ici, elle a un petit goût de noisette.
01:06Très bien.
01:09Mais c'est pas possible.
01:11Ah, je crois reconnaître l'olifant de Philippe de Villiers.
01:15Salut à Gueuse.
01:16Oui.
01:16Sois gentil, il va donner une bassine d'eau fraîche, une botte de foin à mon fier destrier qui vient de galoper d'une traite du Puy-du-Fou à la capitale.
01:25Mais je ne suis pas votre pâle-frenière, M. De Villiers, merci.
01:28Dites-moi plutôt ce qui vous amène.
01:30Laurent Geoffrin, ancien directeur de Libération, a réuni dans un tripot lutetien 50 journalistes pour fomenter l'interdiction de CNews.
01:40Où je tiens audience tous les vendredis soirs en terre bolorienne.
01:44C'est bon.
01:46En effet, la presse de droite a beaucoup relayé cet événement.
01:49Bon joie.
01:50Ça, Baptiste.
01:51C'est son Robespiriste.
01:53Écoutez, détendez-vous, Philippe.
01:54Les journalistes ont le droit de se réunir en France encore.
01:57Quoi ? Pardon ?
02:00Ai-je bien entendu ?
02:01Tu m'as dit détendez-vous, Philippe ?
02:02Oui, je l'ai dit.
02:04Pourquoi pas pète un coup, Philou ?
02:05Non, je ne l'aurais pas dit ça.
02:07Je suis le vicomte Philippe, le joli de Villiers de Saint-Ignon.
02:11Et j'exige le respect dû à mon rang.
02:17Horreur !
02:18Quel est cet abominable roquet qu'il va boire aussi ?
02:21C'est Millie !
02:21Oui, alors vous l'avez stressé avec votre agressivité, là.
02:27C'est de votre faute.
02:28Ça doit être un chien de gauche.
02:32Elle n'étonne pas qu'il soit aussi vilain.
02:34Il est gentil.
02:35Je m'échappe avant qu'il ne me croque un mollet.
02:39Attaque, Bibi !
02:40Attaque !
02:41Bonjour, Sainte-Denis.
02:42On dit sois l'affreux, Bibi.
02:45Oh, Bibi.
02:47La société japonaise Bandai relance Kiki en France,
02:51le célèbre petit singe en peluche de toutes les tailles et de toutes les couleurs
02:55que connaissent bien les enfants des années 80.
02:58Bonjour, François Langlais.
02:59Bonjour, Jade.
03:00En effet, tout le monde se souvient de la publicité.
03:02Kiki, c'est le kiki de tous les kikis.
03:04Bien sûr.
03:05Et moi-même, j'avais un kiki.
03:06Ah oui ?
03:07Vous aviez un kiki de quelle couleur ?
03:09J'avais un petit kiki tout rose.
03:11Voilà.
03:12Eh bien, 40 ans plus tard, je reviens sur le marché mondial.
03:20Kiki, donc Kiki revient sur le marché mondial sous son nom japonais, mon kiki.
03:25Ah, je précise que c'est une vraie information.
03:28Oui.
03:28Et vous pensez que cette offensive commerciale a des chances de marcher ?
03:31Absolument.
03:32Selon le média américain Bloomberg, les ventes de mon kiki ont doublé en 2025.
03:37Le PDG de Bandai, qui fabrique mon kiki, a même déclaré, et je vous jure que c'est
03:42une vraie citation, je vais inonder le monde avec mon kiki.
03:47Oui, mais le monde a changé depuis les années 80.
03:50En effet, c'est pourquoi mon kiki est désormais sur les réseaux sociaux.
03:54On peut voir mon kiki sur Youtube, mon kiki sur Facebook, mon kiki sur Instagram.
04:00Et vous n'en avez pas un à nous montrer ?
04:03Non, mais c'est promis, la prochaine fois, je ramènerai un, je montrerai mon kiki à
04:06tous les auditeurs sur la webcam RTL.
04:11Voilà.
04:12Alors, bonne nouvelle pour tous ces fans.
04:14Pierre Arditi publie ses mémoires aux éditions du Cherche Midi.
04:18Vous devez le savoir, Thomas.
04:19Je les ai dévorés.
04:20Il a intitulé l'ouvrage « Le souvenir de presque tout ».
04:24C'est beau.
04:25Et il y raconte les grands moments de sa vie, n'est-ce pas, Pierre Arditi ?
04:28Évidemment que je raconte ma vie dans mes mémoires.
04:32On raconte sa vie dans ses mémoires.
04:33Oui, ça va.
04:34On va raconter celle du Gaufret, non ?
04:38Ça ferait un plus gros livre.
04:41Bravo.
04:42Vous l'avez vu, Gaufret.
04:43Cet homme n'a pas mal.
04:44Cet homme ne souffre pas.
04:45C'est vrai.
04:46Cet homme va tous nous enterrer.
04:47C'est à croire que c'est la fumée des feux de camp qu'il conserve.
04:50Si j'avais su, j'aurais fait plus de colonies de vacances.
04:52Alors, revenons à votre livre de mémoire, qui est magnifiquement écrit par vous-même,
04:57je le précise.
04:58Il est drôle, émouvant, et on y retrouve vos meilleurs et vos pires souvenirs.
05:02Non, non, non, ma petite fille.
05:03Si vous voulez parler du bouquin à ma place, vous ne gênez pas, je ne suis pas allé me recoucher.
05:09Mais non, allez-y, Pierre, racontez-nous l'un des plus beaux passages de votre livre.
05:12Ça va, ça ?
05:13Un beau passage ?
05:14Un beau passage.
05:16Je dis tout de suite qu'il y a des passages mauvais dans mon livre féminin.
05:19Un beau passage.
05:21C'est déjà damal.
05:22Non, mais écoutez, oulala, mais que se passe-t-il, Pierre ?
05:26Vous êtes d'une humeur massacrante ce matin.
05:28Dites-nous ce qui ne va pas, ça vous soulagera.
05:30Ce qui va pas, c'est que vous avez pris André Dussolier pour raconter les grands outils sur Pierre.
05:36Alors, je sais que vous aussi, vous avez prêté votre voix des documentaires,
05:40mais ne dites pas que vous êtes jaloux d'André Dussolier, Pierre.
05:43Mais non, enfin, je ne suis pas jaloux.
05:44Mais j'adore André, je l'adore.
05:46Mais il ne sait pas faire.
05:47C'est vraiment mal.
05:49C'est comme ce souffle.
05:50On ne s'improvise pas, compteur, c'est tout un art.
05:54Il est cinq heures, et le soleil se couche dans la savane.
05:58Près du feu.
05:59Impopo.
06:00Nantilope innocente est venu s'abreuver à la faveur du soir qui tombe.
06:04Oui, bah écoutez, merci Pierre Arditi.
06:07On va voir ça une prochaine fois, c'est pas l'heure, là.
06:09J'espère qu'au moins André Dussolier va consacrer un grand récit à mon livre,
06:12Le souvenir de presque tout.
06:14Normal.
06:15Merci beaucoup à vous, Laurent Gérard.
06:18Il paraît que Pierre Arditi adore quand vous l'imitez.
06:19Il a dit qu'il était un petit journal inattendu la semaine dernière.
06:23Il en a parlé.
06:23André Dussolier, il ne sera pas là ce soir, figurez-vous, à 20h exceptionnellement.
06:26Parce que c'est vous, Laurent Gérard, avec Jade, pour les 25 ans, ici, dans la maison.
06:31Oui, oui.
06:31Il y aura des surprises ?
06:32Ben, je crois.
06:33Plein de surprises.
06:33Vous ferez André Dussolier ?
06:35Vous ferez Patrick Brouel ?
06:36C'est possible.
06:37Vous ferez Dréco Macias ?
06:38Oui, il y aura plein de surprises, voilà.
06:42En direct sur RTL de 20h à 22h.
06:44Enrico, vous pouvez lancer le journal de 9h dans un instant ?
06:46Le journal de 9h, la mort de maison, mais comme il est bon.
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