Le président de la République a convoqué une réunion de crise "sur la mise en œuvre de la loi narcotrafic" et "la situation à Marseille". Interrogée, Marine Le Pen estime qu'on ne peut "pas le combattre sans s'attaquer à l'immigration anarchique et illégale"
00:00— On va retourner dans les questions de narcotrafic aujourd'hui, Mme Le Pen. Le narcotrafic, vous avez demandé un durcissement de la législation ce matin, des peines planchées.
00:10Comment vous comptez pousser cette demande ? — Vous savez, on a fait des propositions, on a fait des PPL, a pu savoir qu'en faire, qui manifestement n'ont pas pour l'instant retenu l'attention.
00:23Mais il est sûr qu'aujourd'hui, le gouvernement prend conscience de la gravité et du développement de ce narcotrafic, que l'on ne peut pas, je suis navré, combattre sans s'attaquer également à l'immigration anarchique et illégale.
00:42Donc il faut lier les deux. Sinon, on n'a aucune chance de succès. — C'est-à-dire qu'est-ce que vous proposez concrètement ?
00:48— Concrètement, je propose qu'on règle le problème de l'immigration illégale avec l'ensemble des mesures que nous proposons depuis des années, qu'on renvoie les délinquants et les criminels
01:01dans leur pays d'origine à l'issue de leur peine, ce qui n'est toujours pas fait. Et pour cela, il faut reprendre la main. Et pour l'instant, la France reste le pays qui ne reprend...
01:13qui renonce en réalité à reprendre la main. Ce qui est un énorme problème, car l'ensemble des pays européens sont en train de durcir leur législation
01:22dans la lutte contre l'immigration illégale de manière très importante, dernier en date étant la Grande-Bretagne. Mais c'est également le cas de l'Allemagne.
01:32C'est également le cas de la Suède. Et nous allons donc être le dernier pays à rester d'un laxisme absolu dans ce domaine. Vous voyez tout de suite
01:41le phénomène qui va se dérouler. C'est-à-dire qu'il va y avoir un effet de renversement, en quelque sorte, de l'immigration inégale vers la France.
01:51C'est-à-dire de toutes celles qui auraient été interdites ou rejetées ou refusées dans les autres pays européens. Terminons en France. Nous sommes donc au-devant
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