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  • il y a 3 semaines
Comment se faire un nom quand on succède à son propre père à l'Assemblée ? C'est tout le défi de Corentin Le Fur. Il siège au sein du groupe de la Droite républicaine.

Pourquoi s'engage-t-on en politique ? Comment tombe-t-on dans le grand chaudron de l'Assemblée ?
Chaque jour, Clément Méric, dans un entretien en tête à tête de 13 minutes, interroge un parlementaire sur les personnalités, les évènements - historiques ou personnels - qui l'ont conduit à choisir la vie publique.
Car on ne naît pas politique, on le devient !

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Transcription
00:00Comment se faire un non quand on succède à son propre père à l'Assemblée ?
00:04C'est tout le défi de mon invité qui a pris le relais d'un député élu à six reprises.
00:08Il siège comme son père au sein du groupe de la droite républicaine.
00:26Bonjour Corentin Le Fur.
00:27Bonjour.
00:28Quelques jours après la dissolution de 2024, votre père a pris la parole sur Facebook en écrivant ces quelques lignes.
00:34Les amis, j'ai un message pour vous.
00:36La suite, elle était dans cette vidéo qu'on va voir.
00:39Je ne vais pas pouvoir me présenter à ces élections législatives qui approchent.
00:45J'ai identifié un candidat.
00:47Le candidat, beaucoup d'entre vous le connaissent.
00:50Il s'agit de Corentin Le Fur, mon fils.
00:52Je crois qu'il est intellectuellement préparé à cette tâche.
00:58Je crois qu'il est apte à mener le combat difficile que nous allons connaître.
01:05Et je crois surtout qu'il est apte à se consacrer à plein temps et totalement à cette circonscription en tant que député.
01:13D'abord, un mot sur votre père qui a donc été député, je crois, pendant plus de 25 ans.
01:19Il a renoncé à se présenter pour se soigner.
01:21Comment va-t-il ?
01:21C'est émouvant de voir ces images parce qu'en effet, il a traversé une période compliquée.
01:25Ça continue, mais ça va mieux.
01:26On est beaucoup moins inquiet qu'il y a quelques mois.
01:29En effet, c'est quelqu'un qui est passionné, qui a exercé ses mandats avec beaucoup de passion.
01:34Beaucoup de présence dans l'hémicycle.
01:35C'était sa réputation.
01:37Et aussi sur le terrain, une proximité, une accessibilité qui lui tenait à cœur.
01:42Mais ça va mieux.
01:43En tout cas, il continue à se battre.
01:45Et puis, c'est un honneur et une fierté aussi de lui succéder.
01:48Alors, cette vidéo, elle a surpris beaucoup de monde.
01:51Une de vos adversaires a même parlé de dynastie le fure.
01:54C'est vrai que ça donne un peu l'impression qu'il est en train de vous transmettre son mandat.
01:57Un mandat, ça ne se transmet pas.
01:59Vous comprenez qu'il y a peut-être un côté un peu gênant dans cette vidéo ?
02:03Déjà, j'ai été élu.
02:05Oui.
02:05Vous avez la légitimité du suffrage universel.
02:07Les Bretons, les Costas-Mauquins ont pu trancher, ont pu voter.
02:10Et je les en remercie.
02:11C'est une grande fierté.
02:12Et je les remercie de leur confiance.
02:13Ils m'ont élu.
02:15Ça montre aussi que j'avais un ancrage.
02:18Et que je ne sortais pas de nulle part.
02:20Et c'est une fierté de les représenter au mieux maintenant, désormais, comme député.
02:24Mais le principe, là, de dévoiler comme ça le candidat le fure qui succède au député le fure, c'est...
02:31La difficulté, en plus, c'est la dissolution qui a précipité les choses.
02:34Il n'y a pas eu temps de préparer.
02:35Il y avait ses soucis de santé.
02:37On a tous été surpris.
02:38Du jour au lendemain, même pour moi, familialement, il fallait se lancer.
02:43Je ne regrette pas du tout, mais ça a été une période assez folle à vivre.
02:46Et pas évidente, parce qu'il a fallu en quelques jours se décider.
02:49Et se lancer pleinement, ensuite, dans une campagne et dans une activité politique qui prend 100% de son temps.
02:55Alors, je crois que vous aviez à peine trois ans quand votre père a été élu député pour la première fois.
02:59En général, ça ne suscite pas des vocations politiques chez les enfants,
03:02parce qu'ils souffrent de l'absence de leurs parents engagés, comme ça, sur le terrain ou à Paris.
03:07Vous n'en avez pas souffert, vous ?
03:09Alors, c'est sûr que par rapport aux autres enfants, j'ai eu un père beaucoup plus absent,
03:13même si la famille était très importante pour lui et qu'il essayait d'y consacrer le maximum de son temps.
03:17Forcément, il était très présent à l'Assemblée, très présent sur le terrain,
03:20donc un peu moins pour sa famille.
03:22Donc, ça n'a pas toujours été facile à vivre.
03:24Et donc, moi, nous, on est cinq enfants.
03:26Mes quatre frères et sœurs, eux, ont choisi des voies complètement différentes,
03:30n'ont pas du tout accroché.
03:32Et en revanche, moi, j'ai toujours aimé ça.
03:34Voir autant de monde à la maison, voir un père qui rencontrait du monde,
03:37qui aimait les gens, qui allait sur le terrain,
03:39qui participait à toutes les manifestations locales,
03:40moi, ça m'a toujours passionné, plus.
03:42Et j'ai baigné dedans.
03:44Donc, ça m'a donné ce goût aussi que j'essaye maintenant de prendre à mon compte.
03:48Je disais, votre père, il a été élu à six reprises à l'Assemblée.
03:51Forcément, tout le monde le connaît dans votre circonscription.
03:54Donc, j'imagine que vous êtes jugé par rapport à lui.
03:58Ce n'est pas un peu lourd comme héritage apporté au quotidien ?
04:03Bien sûr, mais fils de député, j'ai été jugé toute ma vie, toute ma jeunesse.
04:08Et donc, en effet, les exigences sont très fortes.
04:10Il a mis la barreau, il était très apprécié, très présent.
04:13Donc, évidemment que la comparaison, c'est l'histoire de ma vie.
04:17Mais vous arrivez à exister en tant que Corentin Le Fur ?
04:20Il faut me laisser du temps.
04:21Depuis un an, j'essaie aussi de marquer ma marque, d'avoir mon fonctionnement à moi.
04:27Je ne renie pas du tout ce qu'il a fait, mais forcément, je suis différent aussi de lui.
04:31On n'a pas la même génération.
04:33Et donc, je pense que je commence à me faire un prénom et que les gens vont aussi apprendre à nous distinguer.
04:39Même si, évidemment, il a une notoriété actuellement qui est beaucoup plus forte que moi.
04:43C'est bien normal.
04:43Alors, il y a une chose qui vous distingue de votre père, ce sont vos études.
04:46Lui, il a fait l'ENA.
04:47Vous vous avez fait HEC.
04:48Et j'ai découvert ça, le CFJ, le Centre de formation des journalistes, comme moi.
04:52On est diplômé de la même école.
04:54Vous avez même fait quelques piges en tant que journaliste, donc à Eurosport, je crois.
04:57Alors, c'est le journalisme qui vous attirait ou c'est votre passion pour le sport ?
05:02Alors, un peu les deux.
05:04En effet, j'ai profité à HEC de cette première année du double diplôme avec le CFJ.
05:08Et j'ai adoré cette expérience au CFJ.
05:10J'avais un peu hésité avec le commerce.
05:12Ça m'a toujours intéressé.
05:13Ça m'a toujours plu.
05:14Et moi, en plus, je suis un passionné absolu de sport.
05:17Donc, évidemment, ensuite, c'est le journalisme sortif qui m'a attiré le plus.
05:21Ça a été vraiment une expérience fabuleuse.
05:23Et je ne regrette pas du tout d'avoir fait le CFJ.
05:26Alors, quand on regarde vos réseaux sociaux,
05:27on comprend effectivement que le sport tient une grande place dans votre vie.
05:31Tous les week-ends ou presque, vous allez sur le terrain.
05:34Et dès qu'il y a une course dans votre circonscription,
05:36vous vous enfilez de short et vous y allez.
05:39C'est quoi votre distance de prédilection en course à pied ?
05:41Alors, moi, le problème, c'est que j'ai peu le temps de m'entraîner.
05:43Donc, je fais en général maximum 10 kilomètres.
05:4510, 12 kilomètres maximum.
05:46Et votre meilleur temps sur 10 kilomètres ?
05:47J'essaye de faire du 3.
05:49Le meilleur temps, c'est du 3,30 kilomètres.
05:51C'est énorme.
05:52C'est excellent.
05:54Parfois, il y a du dénivelé.
05:55On a une très belle région où ça monte et ça descend.
05:58Mais non, c'est à la fois génial parce qu'on se vide la tête,
06:01on garde un peu la forme dans notre activité.
06:03Et c'est une façon d'être sur le terrain pour vous ?
06:04Exactement.
06:05Et puis de voir les gens.
06:05Quand on est en chaussure de foot, parce que je fais du foot,
06:09On va en parler.
06:10Ou en basket, on est plus accessible.
06:12Les gens nous parlent.
06:14Et puis, en plus, ça nous permet de voir du monde.
06:15Et puis, on a la chance, j'ai la chance d'avoir une super belle circonscription.
06:18Un territoire où il y a plein de choses, plein d'événements sportifs et autres.
06:20Et donc, ça me permet d'y participer et d'être un petit peu acteur modestement.
06:24Dans votre vie, il y a aussi le foot.
06:25Vous l'avez évoqué d'un mot.
06:27Je suis tombé sur une petite vidéo de vous en train de jongler avec le ballon.
06:30Ça va ? Vous vous débrouillez ?
06:31On voit les images, là ?
06:33Ah oui, c'était un match de charité au Parc des Princes.
06:36Ah oui, alors le foot, j'en ai fait beaucoup.
06:38Je continue d'en faire, mais beaucoup moins.
06:40Le Saint-Brandon-Quintin Football Club, c'est ça ?
06:43Le SBQFC.
06:44Le SBQFC.
06:45Le Saint-Brandon-Quintin Football Club.
06:46Très, très joli club dont je fais partie.
06:49Vous jouez encore de temps en temps le week-end ?
06:51Je joue un petit peu encore, mais beaucoup moins.
06:53Ça doit faire bizarre à vos coéquipiers ou à vos adversaires de jouer face au député.
06:57En effet, ils sont parfois surpris, interloqués de voir le député en crampon.
07:01Mais c'est aussi sympa.
07:02Et puis c'est un moment, la vie avec des coquilles, le sport collectif apporte ça.
07:06Et c'est génial à vivre.
07:08Et ce qui va me coûter, c'est d'en faire de moins en moins, ça c'est sûr.
07:10Alors en tant que député, vous êtes déjà monté au créneau à plusieurs reprises sur des sujets liés au sport.
07:15Notamment, on vous a vu critiquer le nouveau calendrier de la Ligue 2.
07:20Est-ce que c'est vraiment le rôle d'un député d'intervenir sur ce genre de sujet ?
07:24Évidemment. J'interviens sur plein d'autres sujets.
07:27Ce n'est pas le seul sujet qui me consacrait.
07:29Mais moi, je crois beaucoup au foot populaire.
07:32Et on a la chance d'avoir Guingamp, dont je suis supporter.
07:34Beaucoup de gens de ma circonscription qui sont abonnés ou supportades au Guingamp.
07:38Et choisir unilatéralement de mettre une horaire de match qui ne permet pas aux familles d'aller au stade, ce n'est pas acceptable.
07:44Tout ça pour des questions de droits télé et d'argent.
07:47Exactement. Pour en plus des droits télé qui baissent.
07:49Donc avoir un diffuseur qui a des prétentions qui donnent aussi peu et qui a en plus des prétentions d'horaire qui nuisent à la visibilité du sport populaire.
07:58Et si les stades se vident, c'est aussi le foot populaire qui risque d'en prendre un coup.
08:03Donc c'était important pour moi de monter au créneau.
08:06Et on a quand même obtenu une concession pour avoir plus de matchs le samedi à des horaires plus acceptables pour les supporters et pour les familles.
08:12Alors vos combats politiques ne se limitent pas au sport.
08:13Vous avez repris deux combats qui étaient chers à votre père.
08:17Il y a d'abord le combat pour la reconnaissance des langues régionales et plus généralement des identités régionales.
08:22On peut défendre la langue et l'identité bretonne sans affaiblir l'identité française ?
08:27Bien sûr. Cette idée de croire que parce qu'on défend le breton, le galop, l'identité régionale, on ne serait pas attaché à son pays, elle est totalement fausse.
08:36Au contraire, c'est parce qu'on sait d'où on vient, parce qu'on a une identité régionale forte, qu'elle s'inscrit ensuite dans une logique plus globale.
08:42Moi, je suis très très attaché au breton et au galop. On a deux langues fortes et à l'identité bretonne.
08:49Et je travaille avec mes collègues députés corse, alsaciens...
08:53Et même breton, Paul Mollach, qui s'est fait un nom sur ce combat que vous partagez avec lui.
08:58Lui, Paul Mollach, il se définit comme un citoyen français de nationalité bretonne. Vous aussi ?
09:04Moi, je me définis comme un citoyen breton et français. Je ne remets pas du tout en cause chacune des entités.
09:10Je suis député français, mais je suis élu en Bretagne et profondément attaché à ma région de la Bretagne.
09:15L'autre combat, cher à votre père et que vous avez repris, c'est ce que vous appelez la lutte contre l'agribashing.
09:19Vous souhaitez, par exemple, qu'on ne puisse plus défiscaliser les dons qui sont faits à une association qui a été condamnée pour intrusion dans une propriété privée
09:27ou pour diffusion d'images sans consentement.
09:30Alors, on va dire les choses clairement.
09:32Celle que vous ciblez, l'association que vous ciblez, c'est L214.
09:35C'est une association qui dénonce régulièrement les conditions d'élevage en France, notamment sur ces images.
09:40L214, c'est un élevage de porcs, de votre circonscription, où on y voit une truie qui est parquée dans un enclos trop petit pour elle
09:48et finit par écraser et tuer un de ses petits.
09:51On voit des porcelets malades qui sont laissés à eux-mêmes.
09:53On voit des cadavres à même le sol.
09:55L'association affirme aussi que les conditions d'hygiène n'étaient pas respectées dans cet élevage.
10:01Ces images, elles ne vous choquent pas ? Elles ne sont pas utiles, selon vous ?
10:03Il ne faut pas dénoncer ce genre de choses ?
10:05Il faut distinguer les choses.
10:06L'État, les préfectures font des contrôles dans les élevages.
10:09Et évidemment qu'il faut des conditions d'élevage très justes, carrées, très solides.
10:15Et c'est le cas de l'immense majorité des éleveurs.
10:17Mais là, il n'y avait pas un problème dans cet élevage ?
10:19Je termine.
10:20Et donc, la préfecture a ce rôle.
10:21Et là, en effet, il y a eu un élevage défaillant.
10:24Mais c'est une infime minorité.
10:27Et moi, ce que je dénonce, c'est l'attitude de ces associations qui rentrent dans les élevages,
10:31qui s'intruisent de manière totalement illégale, au mépris de la propriété privée.
10:34Mais c'est bien qu'il y ait des défaillances des pouvoirs publics.
10:36Et si ce type d'élevage pouvait continuer à pratiquer cela ?
10:39Il faut voir, ces méthodes et ces agissements sont scandaleux.
10:44Parce qu'elles ne cherchent pas à dénoncer un élevage.
10:47Elles cherchent à salir une profession.
10:48Elles cherchent à faire en sorte que les gens ne mangent plus de viande.
10:50Et vraiment, elles vont attaquer, affaiblir une profession.
10:55Et vous n'imaginez pas la détresse des agriculteurs.
10:57On a vraiment les agriculteurs bretons les plus vertueux, les plus vertueux d'Europe.
11:01Il y a quelques excédents qui sont infimes.
11:04Sinon, les agriculteurs bretons et français, ils sont hyper vertueux.
11:07C'est ceux qui produisent le mieux.
11:09Et le risque, si jamais on salit et qu'on dénonce l'élevage, ou qu'on n'ait plus d'élevage en Bretagne,
11:14c'est qu'ensuite on va importer des produits alimentaires de l'étranger, ailleurs en Europe,
11:18avec des conditions sanitaires, environnementales, catastrophiques.
11:20Et ça, moi je ne le veux absolument pas pour mon pays.
11:22Je veux défendre un élevage de qualité en France et notamment en Bretagne.
11:26On va conclure l'émission avec un quiz spécial pour vous.
11:29On va tester vos connaissances en galop, parce que vous l'avez expliqué.
11:32Il n'y a pas que le breton en Bretagne.
11:35Et si j'ai bien compris, dans votre circonscription, on parle plutôt le galop que le breton.
11:41Mais moi je suis originaire du pays bretonnant, mais en effet ma circonscription est galèse.
11:44Alors moi je ne vous garantis pas la prononciation, mais je vais quand même tenter le coup.
11:47Et puis vous allez me dire, si vous arrivez à traduire ces phrases.
11:51Le ciel est neil savacheux.
11:56Le ciel est sombre.
11:59Oui, ça va pleuvoir.
12:02Il va pleuvoir.
12:03Le ciel est noir.
12:05Il va pleuvoir, bravo.
12:07Plus compliqué peut-être.
12:08La sauce monte sur l'art.
12:11Alors celui-là, vraiment très galèse cette expression, elle est sympa.
12:15Là je ne pourrais pas vous dire.
12:16La sauce monte sur la peau.
12:18Sur la peau.
12:20Et en gros ça veut dire, je transpire.
12:22C'est très imagé.
12:23C'est une langue très imagée, mais très belle.
12:26Je suis gergeroué.
12:29Je suis fatigué.
12:30J'ai froid.
12:31Un sur trois.
12:32Je ne suis pas locuteur.
12:33Vous n'êtes pas locuteur ?
12:34Vous défendez mes langues.
12:36J'assiste à des menteries.
12:37C'est assez incroyable.
12:38C'est des spectacles, souvent très drôles, en galop, avec des expressions très imagées
12:44et en plus un show assez extraordinaire.
12:47J'ai un Maurice Dourneuf chez moi, un type dans ma circonscription, qui est un acteur
12:51né en plus et qui valorise le galop et qui fait des spectacles extraordinaires.
12:54On pourra aller le voir si on passe dans votre circonscription.
12:57Il faut venir.
12:57Merci à vous, Corentin Lefure, d'être venu dans La Politique et moi.
13:00Merci beaucoup.
13:00Merci pour votre accueil.
13:01Sous-titrage Société Radio-Canada
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