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  • 17 hours ago

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00:00Le gouvernement britannique a donc décidé de durcir sa politique pour les demandeurs d'asile afin de limiter les arrivées.
00:06Les prestations sociales vont notamment être fortement réduites.
00:09Cette annonce peut surprendre de la part d'un gouvernement travailliste,
00:12mais elle intervient alors que la pression de l'opinion publique est de plus en plus forte sur ce sujet.
00:18Nous en parlons avec vous, Bénédicte Paviau, depuis Londres.
00:21Bonjour. Alors en quoi consistent ces annonces historiques ?
00:24Pour reprendre les mots de Kirchstheimer, le Premier ministre.
00:27Vous avez raison, le ton monte.
00:31Les tensions, les restrictions aussi maintenant pour les réfugiés.
00:36Il faut noter d'abord que 39 000 réfugiés sont venus des côtes françaises par de petits bateaux
00:42et que cela cause, l'a reconnue aujourd'hui la ministre de l'Intérieur, Shabana Mahmoud,
00:48une véritable tension au sein de la population britannique qui monte depuis un certain temps.
00:53Alors le gouvernement de Kirchstheimer, vous l'avez dit, ça peut surprendre pour un gouvernement travailliste,
00:58va réduire la protection accordée aux réfugiés qui seront forcés de rentrer dans leur pays d'origine
01:05dès qu'il sera jugé sûr.
01:07Alors déjà, ça c'est considérable puisque ce sera considéré comme un statut temporaire et non plus permanent.
01:14Donc premier grand changement.
01:16Le nouveau système va réduire la durée de leur séjour de 5 ans à 2 ans et demi, c'est-à-dire 30 mois,
01:23et va multiplier par 4, c'est-à-dire de 5 à 20 ans maintenant,
01:28le délai nécessaire pour demander à devenir résident permanent au Royaume-Uni.
01:34Alors les réfugiés qui souhaitent devenir résident permanent plus vite devront travailler ou étudier.
01:40L'autre mesure phare est la suppression de l'accès automatique aux aides sociales pour les demandeurs d'asile.
01:48Le gouvernement veut supprimer ces aides car il considère qu'il y a beaucoup trop d'abus de personnes ici.
01:55C'est la perception certainement lorsque l'on voit des sondages répétés depuis un certain temps,
02:00pas seulement depuis l'accès du gouvernement travailliste l'été dernier, donc en 2024,
02:05mais précédemment sous les divers gouvernements conservateurs qui eux-mêmes avaient lancé beaucoup de mesures et de plans,
02:13mais qui n'avaient pas réussi à réduire cette forte immigration illégale qui vient des côtes françaises.
02:20Donc c'est vraiment sous la pression notamment des partis de droite, du parti conservateur,
02:26et aussi notamment du petit parti qui n'a que 5 députés, rappelons-le,
02:30mais qui donnait gagnant s'il y avait une élection demain, ça ne sera pas le cas,
02:33mais le petit parti donc Reform UK de Nigel Farage.
02:37On l'entend, Bénédicte, la pression populaire est là,
02:40or le Premier ministre est impopulaire au point d'être contesté au sein du parti travailliste lui-même ?
02:48Oui, absolument. Il a eu une semaine épouvantable.
02:53Il faut dire que nous attendons un budget le 26 novembre, c'est très tardif,
02:56que la spéculation dans les marchés financiers est considérable,
03:00qu'on entend des fuites, qu'il y aura ceci, une hausse des impôts contre, par exemple, les citoyens,
03:09d'autres ce sera contre le milieu des affaires, ensuite on nous dit c'est le contraire, etc.
03:14Cette instabilité donc, la perception et les rumeurs nombreuses avant ce budget
03:20qu'annoncera Rachel Reeves, la ministre des Finances le 26 novembre, est très attendue,
03:25mais craint aussi.
03:27Il y a des rumeurs de coups contre Keir Starmer.
03:32C'est extraordinaire quand on pense qu'il a eu,
03:35le parti de travail, le Labour a remporté une victoire très confortable en juillet 2024,
03:40mais il y a des noms déjà qui fuitent de personnes, de certains ministres,
03:45comme le ministre de la Santé, West Streeting,
03:47et notamment celui de la ministre de l'Intérieur, Shabana Mahmoud,
03:51qui démentent qu'il complote contre le Premier ministre,
03:55donc West Streeting, qu'on voit là à l'écran au Parlement.
03:59Et donc tout cela alimente beaucoup de rumeurs qui sont démenties par le 10 Downing Street,
04:04mais un briefing à des journalistes politiques britanniques n'a certainement pas aidé la cause,
04:08et on décrit la mentalité au sein du 10 Downing Street
04:12et dans l'entourage du Premier ministre Keir Starmer de Bunker,
04:16Bunker qui est prêt à tous les défis.
04:19Donc beaucoup de tensions politiques, de tensions économiques,
04:23tout cela alors que le parti travailliste vraiment peine dans les sondages
04:28et que c'est justement le parti de Nigel Farage, Reform UK,
04:32qui est en tête depuis de très nombreux mois,
04:35de quoi donner de très mauvaises nuits, non seulement à la population,
04:38mais aussi à un certain Keir Starmer au 10 Downing Street.
04:42Pour l'instant, peut-être, devrais-je dire.
04:44On va suivre cela.
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