00:00La gauche préfère l'unité à la division, et je confirme, la gauche préfère l'unité à la division parce que dans le combat, mieux vaut être là, se serrer les coudes et faire face ensemble.
00:11C'est vrai dans l'entreprise quand on est syndicaliste et c'est vrai dans la bataille politique.
00:15Mais la vérité historique, c'est que personne ne s'est jamais unifié au premier tour d'une élection, quelle que soit l'élection,
00:24avant que nous, les insoumis, nous ayons proposé des candidatures communes à des gens qui en étaient à 1,67 à l'élection présidentielle pour les socialistes et 4 pour les verts.
00:36Et chacun a eu un groupe à l'Assemblée nationale.
00:39Donc, pour la question de l'unité, nous avons toujours été au rendez-vous.
00:44Mais après, il faut bien que vous compreniez le problème qui nous arrive.
00:48C'est que quand vous êtes trompé deux fois, il y a un proverbe qui dit, la première fois, ce n'est pas de ta faute, la deuxième, c'est de ta faute.
00:57Eh bien, il faut en tirer la leçon, que faire ?
01:01Mais je vais vous dire, M. Duhamel, vous avez raison, on préfère l'unité.
01:05Quand il y a eu l'unité ? Jamais.
01:08Deux fois dans les présidentielles depuis le début de la Ve République, 1965 et 1974.
01:15Et le reste, rien. Ça a toujours été dans la division.
01:19Et quand François Mitterrand gagne en 1981, le parti communiste à l'époque fait presque 16%.
01:25Donc, c'est vous dire que, et puis alors les tensions, pardon, j'y étais, je m'en rappelle,
01:29franchement, ce n'étaient pas les grandes amours. Et ça, c'est fait.
01:33Par conséquent, la stratégie politique consiste à rassembler le plus de forces possible.
01:38Mais ne confondez pas Alain Duhamel, l'union politique et l'unité populaire.
01:43C'est différent. Parce que des fois, l'union politique peut empêcher l'unité populaire.
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