- il y a 2 heures
Invité de L’Equipe de Choc vendredi, David Castera, le directeur du Dakar, est revenu sur les coulisses du parcours de l’édition 2026, qui a été présenté jeudi. La fameuse course (qui sera à suivre sur la chaîne L’Equipe) se déroulera du 3 au 17 janvier en Arabie saoudite. Le départ et l'arrivée seront jugés à Yanbu, avec 13 jours de compétition et 8 000 kilomètres à parcourir entre ces deux visites au bord de la Mer Rouge.
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00:00Oui, c'est toujours un moment très attendu par tout le monde puisqu'on connaît le départ.
00:03On savait que tout le monde savait que c'était Yambou, le pays, mais après les étapes restent très secrètes.
00:07Donc c'était une grande annonce pour tous les concurrents de savoir où on allait aller,
00:10combien de kilomètres il y aurait, quelles étapes seraient les plus difficiles et les plus faciles.
00:14Donc c'est un moment important pour tous.
00:16Ils sont en train de cogiter pour chercher à comprendre maintenant où on va passer exactement.
00:20Depuis combien de temps vous travaillez sur ce parcours-là ?
00:22Combien de personnes ? Quels étaient les critères ? Racontez-nous un peu les coulisses.
00:26C'est un travail d'une année, de toute façon. Là, on est déjà sur le 2027 aussi en parallèle.
00:31On a commencé à préparer le parcours, mais dès qu'on rentre du Dakar, on se met sur le suivant.
00:35Il faut d'abord avoir un parcours, ensuite il faut envoyer des équipes de reconnaissance
00:38pour vérifier que ce qu'on a fait sur des cartes digitales satellites fonctionne.
00:45Et si ça fonctionne, il ne touche à rien.
00:47S'il y a des problèmes, on fait des modifications.
00:49Juillet-août, on fait la partie autorisation et la rentrée à partir de septembre.
00:53On écrit le roadbook en tant que tel. On écrit ce fameux roadbook dont tout le monde parle,
00:57puisque ce n'est pas fléché. Donc il faut dessiner tous ces petits dessins.
01:01Et donc là, j'ai des équipes qui sont parties encore ce matin pour faire des vérifications.
01:05Et c'est les quatre derniers mois de préparation.
01:07Et donc résultat, on l'a vu hier, c'est deux semaines en miroir, c'est ça ? Pourquoi ce choix-là ?
01:12Chaque année, on essaie de se réinventer. On y arrive assez bien d'ailleurs, jusqu'à maintenant.
01:16L'idée, cette année, l'année dernière, on avait un Dakar qui était plus difficile la première semaine que la seconde.
01:20Cette année, on a voulu essayer d'équilibrer les deux semaines avec un peu le même contenu chaque fois.
01:25Donc la première semaine, on a parlé de la marathon avec le fameux bivouac refuge.
01:30Il y en a une aussi en seconde semaine. Il y a une étape de dune en première et une en seconde qui seront des étapes clés.
01:35Donc la sixième.
01:36Et aussi la numéro 10.
01:38On va en reparler quand même. 900 bornes sur cette sixième étape.
01:40Oui, exactement. Voilà, ça sera un gros morceau.
01:42Ensuite, et beaucoup de kilomètres.
01:44En fait, c'est vrai que c'est une édition avec un fort kilométrage.
01:47C'est une épreuve d'endurance et on essaie vraiment de jouer là-dessus et de ne pas en faire un sprint.
01:52Donc il faut maintenir des kilomètres importants pour qu'il y ait une vraie gestion.
01:56En préparant l'émission, Pierre m'a dit, moi j'ai un tas de questions.
01:58Oui, parce que j'adore déjà. Bravo.
02:03Par rapport à l'année dernière, on se souvient justement que la première semaine était très compliquée,
02:06qu'il y a eu beaucoup de casse, ça a été compliqué.
02:08Est-ce que c'est rentré dans votre réflexion sur ce Dakar de cette année,
02:11justement en essayant d'homogénéiser un petit peu l'ensemble du Dakar ?
02:17Oui, un petit peu.
02:18Après, l'an dernier, on avait fait un choix de départ dans le sud où il y avait vraiment la matière
02:22et je voulais aussi l'exploiter.
02:23Donc en fait, on est toujours un peu, j'étais pris entre les deux,
02:26de l'exploiter ou pas l'exploiter en sachant que ça serait dur.
02:29On a fait le choix, c'est vrai que c'était dur.
02:31Mais ça n'a pas trop faussé la course non plus,
02:33parce que ça s'est joué la veille ou l'avant-veille avec quelques secondes d'écart.
02:36Mais c'est vrai que je voulais vraiment quelque chose de plus équilibré pour cette année.
02:40Et le départ de Yambou, qui facilite la logistique,
02:43puisque le bateau arrive à Yambou, c'est pour ça qu'il y a une partie plus simple,
02:47me permet de rayonner plus facilement sur la totalité du pays
02:50et d'avoir l'équilibre parfait.
02:51Maxime ?
02:52Comment vous faites pour jauger le niveau de difficulté par rapport à la sécurité ?
02:57Parce que j'imagine que c'est le gros enjeu.
02:59Dans quelle proportion c'est présent ?
03:02Parce que le Dakar, c'est une course formidable, mais c'est aussi une course dangereuse.
03:05Et donc j'imagine que quand vous voulez mettre de la difficulté,
03:07il y a des moments où vous vous dites peut-être qu'on va faire attention
03:09parce qu'il y a la sécurité.
03:10Comment ça rentre en compte ?
03:11Exactement, il faut allier les deux.
03:13Et la difficulté est toujours très difficile pour nous à juger,
03:16parce qu'on y va dans des périodes où il fait extrêmement chaud.
03:19Eux, ils vont y aller une période plus froide.
03:20Donc il faut arriver à comprendre est-ce que le sol va être plus dur, plus mou ?
03:23Est-ce qu'ils vont y passer plus de temps, moins de temps ?
03:25Parce que ce qui importe, en fait, c'est le timing.
03:27Je sais que le premier concurrent va sortir au lever du jour.
03:31Et le dernier, en suivant les écarts qu'il y a,
03:33puisqu'ils partent un par un toutes les X minutes, etc.
03:35Donc il faut faire toujours des simulations chaque journée.
03:38Ce qui est important pour nous, c'est d'être sûr d'avoir le moins de monde possible la nuit.
03:42Parce que les problèmes, ils arrivent souvent à la fin de la journée,
03:44quand ils commencent à faire nuit.
03:45On a beau avoir un hélicoptère qui vole encore la nuit,
03:49quand vous avez 100 concurrents en deux nuits,
03:51potentiellement c'est plus compliqué.
03:52et il peut y se passer plus de choses.
03:55Donc on regarde beaucoup les timings en fonction de la difficulté du terrain.
03:58Il faut arriver toujours à se projeter.
03:59Il y avait une étape d'ailleurs, vous avez parlé de la 6.
04:02Quand on a fait les premiers timings,
04:03la première voiture arrivait à 16h30.
04:05Il fait nuit à 17h15.
04:07Je dis, si la première voiture arrive là, il y en a 100...
04:09Mais ça ne marche pas.
04:10Ça ne marche pas, voilà.
04:11Donc on a enlevé un peu d'une, on a rééquilibré.
04:15Mais elle va rester difficile,
04:17parce que la première voiture est sur 15h30, 16h.
04:20On a vu, 15h30 de mémoire.
04:22Donc ça sera une étape, je sais qu'il y aura du monde,
04:24mais ça me permet de l'anticiper.
04:26C'est-à-dire que si j'ai la visibilité, je dis,
04:27attendez, là les gars, on a potentiellement des ennuis.
04:30Donc on a mis des renforts,
04:32on a mis plus de camions pour couper la spéciale.
04:35On va avoir des rations pour aider les concurrents
04:36s'ils sont arrêtés pour leur donner à manger, etc.
04:38Donc on peut anticiper.
04:40Quand on fait un plan,
04:42tout le monde me dit, tu as plusieurs plans à abaisser.
04:44Non.
04:44J'ai un plan A,
04:45mais qui offre un peu de souplesse pour aller sur le B...
04:48Avec des options.
04:49Avec des options, exactement.
04:50Et c'est avec ça qu'on peut jouer après.
04:52On va parler du sportif dans quelques instants,
04:54mais juste un mot quand même,
04:55cette sixième étape.
04:57Donc l'étape 6, plus de 900 kilomètres.
04:59Mais vous êtes sadique, en fait.
05:00Non, mais il y a beaucoup de liaisons aussi.
05:02Il faut le dire, il y a une grosse liaison,
05:04c'est-à-dire qu'ils vont se lever très tôt.
05:05La première moto va se lever à 3h du matin,
05:07partir à 3h30,
05:09pour faire une liaison assez longue,
05:10parce que, justement, j'ai été obligé de raccourcir
05:13parce qu'elle était trop dure.
05:14Est-ce que tu peux expliquer ce qu'est une liaison ?
05:15Alors oui, pardon.
05:16La liaison, c'est la partie de goudron
05:18qui va se faire sur une route normale,
05:20comme on peut trouver ici en France,
05:21pour aller tout simplement au départ de la spéciale.
05:23La spéciale, c'est le secteur chronométré
05:25où tout le sport va se jouer.
05:27Donc nous, on a toujours un secteur le matin
05:29qui va nous amener au départ de la spéciale.
05:31On fait notre spéciale.
05:32Donc là, on est sur des pistes,
05:33comme on peut voir à l'image.
05:34Et quand ils finissent de nouveau,
05:35ils ont un secteur de goudron pour rejoindre le bivouac.
05:38Donc on a toujours liaison, spéciale, liaison.
05:40Et on joue sur des kilométrages environ
05:42de 150, 200 en liaison, jamais plus.
05:45Ce jour-là, il est beaucoup plus important
05:47parce que j'ai raccourci la spéciale en termes de sport.
05:50Pour la liaison, il n'y a pas de difficulté.
05:54J'ai gagné le temps.
05:55Mais par contre, ils vont se lever super tôt.
05:57Et la journée va être très très bonne.
05:58Ça vous fait sourire.
05:59J'ai l'avantage de l'avoir fait avant.
06:02Donc je sais très bien ce que c'est.
06:03La difficulté pour eux, c'est de rester lucide.
06:04C'est la lucidité.
06:05C'est une concentration entre le matin.
06:07Parce qu'ils se lèvent à 3 heures du mat.
06:09La première moto va arriver au bivouac à 16-17 heures.
06:14C'est quand même costaud.
06:17Juste une question idiote.
06:18La liaison, les routes sont ouvertes.
06:20D'accord.
06:21À la circulation.
06:22Donc tu peux croiser.
06:22On croise des voitures.
06:24Ils doivent suivre le code de la route, forcément.
06:27Ah oui, c'est obligatoire de respecter.
06:29Et nous, on a des appareils qui nous permettent de vérifier
06:32qu'ils respectent toutes les vitesses.
06:33Ah, pour les vitesses.
06:34Exactement.
06:34Tu traverses un village, on met 50 ou 30 en fonction des villages.
06:37Donc ils sont obligés de rouler à 50 ou à 30.
06:40Et les routes aussi, on a des vitesses max.
06:42On respecte les 90 ou 120 sur les autoroutes.
06:45Et on vérifie en permanence qu'ils respectent la totalité des...
06:48Je sens que tu as besoin de comprendre plein de choses sur ce Dakar.
06:51Rassure-toi, du 3 au 17 janvier.
06:53Mais c'est Haute-Bain-Terchi.
06:54David Hélénat en plateau.
06:55France Pierron et Mylène d'Orange sur place.
06:57Et tu comprendras tout.
06:58Il y a des rendez-vous toute la journée.
07:00Le Grand Direct pour vivre l'arrivée.
07:02Dakar Vintage pour revivre les plus beaux moments du Dakar.
07:05Hugo, ça va te plaire ça aussi.
07:06Le journal du Dakar, tous les jours à 18h15.
07:09Tous les soirs, 20h, le Grand Résumé.
07:11Et puis tous les jours, dans l'équipe de choc et dans l'équipe du soir, on parlera du Dakar.
07:15Donc là, tu vas pouvoir tout comprendre sur les liaisons.
07:19Allez, on se projette sur le sportif avec les favoris.
07:22Qui sont-ils, Julien ?
07:22Dans la catégorie auto, il y en a pas mal quand même.
07:25Sébastien Leub, forcément, pilote français de chez Dacia.
07:28Nasser Alatia, 5 titres sur le Dakar.
07:30Attention, Lucas Mouaïch, lui aussi toujours de chez Dacia.
07:33Carlos Sainz, c'est 4 titres sur le Dakar.
07:36Il sera à surveiller forcément.
07:37Mathias Ekström chez Ford.
07:39Hank Latégan de Toyota.
07:41Et puis Yazid Al-Raji, le tenant du titre.
07:44Forcément, David, là, il y a beaucoup de gagnants potentiels.
07:46Ça rend ce Dakar très indécis.
07:48Et c'est très nouveau parce qu'il y a encore 3-4 ans, on avait 3 potentiels vainqueurs.
07:53On disait toujours les mêmes noms.
07:55Et en fait, il y a beaucoup de jeunes qui sont arrivés à la catégorie grâce aux petits buggy que vous avez vus, les SSV, les Challengers,
08:00qui ont permis un accès facile, entre guillemets, à certains jeunes.
08:04Ils ont pu apprendre, travailler pendant 3-4 ans.
08:07Et aujourd'hui, qu'ils montent dans la catégorie reine, ils sont tout de suite à l'aise.
08:10Et ils avaient toute une nouvelle génération qui pousse.
08:12Aujourd'hui, on a quasi 10 potentiels vainqueurs.
08:14Et ça, c'est vraiment extraordinaire.
08:17Sébastien Loeb a remporté le mois dernier le Rallye du Maroc.
08:20C'est lui l'immense favori du Dakar cette année ?
08:25Pour les Français.
08:27Mais oui, je dirais que oui.
08:29Je pense que plus que jamais, moi, j'ai la conviction que ça va être son année.
08:33Ah, pourquoi ?
08:34Après, il y a eu une évolution de sa voiture aussi.
08:35Enfin, il a bossé dessus pendant un moment.
08:38Il a bossé dessus, mais il a bossé aussi sur lui.
08:40C'est-à-dire que maintenant, ça en fait 10.
08:42J'ai beaucoup parlé avec lui à l'arrivée du Maroc, en fait, puisque j'y étais.
08:47Et justement, on parle avec lui.
08:48Je lui dis alors, Sébastien, le Dakar.
08:50Il me dit, le problème du Dakar, c'est de trouver le bon rythme, en fait.
08:53On ne peut pas partir à 100% dès le premier jour.
08:56Il y a 15 jours, vous avez vu les kilométrages.
08:58C'est obligé qu'il se passe quelque chose si vous faites à fond tous les jours.
09:01Donc, il faut avoir, sur chaque jour, il faut arriver à s'adapter son rythme à la course,
09:06ou déjà aussi aux autres et au terrain.
09:08Et je pense qu'aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, j'ai parlé beaucoup avec lui,
09:12et j'ai le sentiment qu'il a fini par comprendre ce rythme-là et qu'il change tout.
09:17Parce que si vous partez à fond, ce n'est pas un sprint, le Dakar.
09:20Et c'est ce qui se passe.
09:22C'est plus, en fait, du contrôle et de la gestion émotionnelle de sa part,
09:24plutôt que...
09:25Je me rappelle, avec sa piéteuse, où il pétait un câble en milieu du désert.
09:29Oui, mais là, la course, c'était quasi perdue.
09:32Et c'était, voilà, on partait, ça partait dans le délire, après.
09:36Mais je pense qu'il a l'habitude, il avait une habitude.
09:39C'est qu'en WRC, il n'y a pas de gestion.
09:40On met à fond et il faut rouler, sauf les deux, trois dernières spéciales,
09:44où on peut commencer peut-être à gérer.
09:45Mais le premier jour, ils partent, ils savent que c'est flat et il faut y aller.
09:49Là, ce n'est pas pareil.
09:51Et je pense que, voilà, c'est peut-être ça qu'il a un peu ralenti.
09:55Mais j'ai vraiment le sentiment qu'aujourd'hui, il a fait un très, très beau rallye du Maroc,
09:58où il a bien géré.
10:01Et ce rythme-là, s'il l'applique sur le Dakar, ça devrait passer.
10:04Mais il y aura une très forte concurrence.
10:05Donc, on l'a dit, en moto, ça se dessine un peu plus facilement.
10:10Pour terminer, il y a moins, en tout cas, de concurrents qui peuvent postuler à cette victoire finale ?
10:15Effectivement, il y en a un peu moins, là, depuis une année ou deux.
10:17Il y a quelques retraités, il y a quelques blessés.
10:19Donc, on n'est plus que sur 4-5 concurrents, aujourd'hui, qui jouent la victoire.
10:24Et il y a un favori avec Sanders, Daniel Sanders, qui a gagné quasiment tout cette année.
10:29Et donc, c'est vrai que ça va être l'homme à surveiller.
10:32Avec d'autres qui poussent, on le voit derrière.
10:35Il y a Laurent Bévéren aussi, qui fera son 11e rallye Dakar, qui était 3e.
10:38J'ai oublié de parler des Français.
10:39Oui, c'est ça !
10:41Évidemment, Adrien, qui a joué placé plusieurs fois, qui joue placé sur tous les rallies encore cette année.
10:48Évidemment qu'il aura son mot à dire.
10:50Mais c'est vrai qu'aller chercher Daniel Sanders, ça va être compliqué.
10:55Il faut une grosse part de chance aussi.
10:57Il y a, là, je ne sais pas, la chance sur les audations.
11:01Non, mais la chance mécanique, quand même.
11:02La chance mécanique, oui, c'est l'équipe.
11:04Après, c'est aussi, il y a un ensemble de choses.
11:06Mais je crois que les motos, aujourd'hui, ils ont de moins en moins de problèmes quand même.
11:09Que ce soit la Honda, la KT, ce sont des motos assez fiables.
11:15Et donc, effectivement, il y a toujours une part de mécanique.
11:17Mais globalement, en enlevant cette part-là, c'est vrai qu'il va être dur à aller chercher.
11:23Mais sur le Dakar, il peut se passer toujours tellement de choses que, voilà.
11:27En tout cas, je souhaite à Adrien d'y arriver.
11:30Et je pense qu'il le mérite.
11:31Il a beaucoup travaillé depuis ces dernières années.
11:33Et il montre qu'il est régulier.
11:34Mais est-ce qu'il aura ce petit plus pour aller les chercher ?
11:37Merci.
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