Mady Seydi : «On aurait gagné à nous taire et à être plus humble»

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Mady Seydi : «Quand on voit ce qu’il s’est passé ces derniers jours, on aurait gagné à nous taire et à être plus humble», à propos de la libération de Boualem Sansal, dans #MidiNewsWE

Transcript

00:00Tout d'abord, comme tous ceux qui se sont mobilisés pour la libération de Boilem sans salle, évidemment, je suis ravie.

00:05Mais n'oublions pas qu'il reste encore Christophe Gleize.

00:09Sur le narratif du gouvernement et du Quai d'Orsay, je trouve qu'il est à l'image de notre gouvernement.

00:15En réalité, quand c'est très bien, c'est toujours le gouvernement.

00:18Quand c'est moins bien, évidemment, il n'y a personne.

00:21Et je trouve que malheureusement, dans ce cas-là, on aurait gagné à faire preuve d'humilité.

00:25Oui, je trouve aussi.

00:26Quand on sait depuis combien de temps Boilem sans salle est enfermé, depuis combien de temps...

00:31Souvent, on a attendu la parole de la France, on ne l'a pas entendue.

00:35Et honnêtement, faire croire que c'est la méthode...

00:38Pour moi, la méthode qu'on a étudiée...

00:41La méthode française n'a pas marché.

00:43Il n'y avait pas vraiment de méthode française.

00:45Et c'était plutôt une forme de lâcheté, rien dire et rien faire et attendre que ça se passe.

00:49Alors évidemment, on ne sait pas ce qui s'est passé en coulisses.

00:52Mais honnêtement, je crois que quand on voit ce qui s'est passé ces derniers jours,

00:56Boilem sans salle arrive d'abord en Allemagne, il va venir ensuite en France,

00:59je pense qu'on aurait gagné à peut-être nous taire ou à être plus humbles dans ce qu'on dit.

01:04Ou plus humbles.

01:04Sous-titrage Société Radio-Canada

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