Le gouvernement a annoncé que l'Assemblée nationale ne siègera pas ce week-end, raccourcissant ainsi les débats de l'examen du projet de loi de finances. Une décision dont la gauche s'est offusquée, alors que le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous a avancé le motif de "la fatigue qui existe chez les députés, chez les collaborateurs, chez les administrateurs".
00:00Les députés viennent de reprendre l'examen du texte sur le projet de loi de finances et ils ne siégeront pas ce week-end comme prévu.
00:09Pourquoi ? Eh bien parce qu'apparemment ils sont fatigués, Roselyne.
00:13C'est ça, c'est ça, Chloé Giraud, on va aller vérifier ça. À l'Assemblée, vous êtes justement avec une députée.
00:18Effectivement, c'est en tout cas l'argument qui a été avancé par le gouvernement. Bonjour Sandrine Rousseau, vous êtes fatiguée, vous ?
00:24Bonjour, nous sommes fatigués mais nous sommes prêts à continuer à travailler et en fait l'argument du gouvernement est un argument fallacieux pour ne pas avoir de vote sur le PLF, sur le projet de loi de finances, comme il l'a fait sur le projet de loi de finances sur la sécurité sociale, le PLFSS.
00:43C'est un vote qui était compromis dans tous les cas un peu depuis le début compte tenu du nombre d'amendements ?
00:49Non, il était compromis parce que le gouvernement a calculé qu'il n'aurait pas de majorité sur ce vote.
00:54Et donc, ils le compromettent en prenant la parole sur chaque amendement pendant un temps infini, avec moult détails et précisions tout à fait inutiles aux débats publics pour la plupart, du moins pour une partie.
01:07Et en fait, c'est une manière de faire traîner les débats pour dire, ah ben regardez, on ne peut pas ouvrir ce week-end.
01:13Merci beaucoup Sandrine Rousseau. Donc les débats qui seront suspendus ce soir à minuit et qui ne reprendront que lundi matin à 9h.
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