- il y a 19 heures
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 13/11/2025.
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00:00Que vous soyez un peu espiègle, taquin et provocateur, c'est autre chose.
00:03Mais que vous soyez malhonnête, ça c'est sûr que non.
00:05Giovanni Castelli est avec nous au Parc des Princes.
00:07Giovanni, vous avez entendu les témoignages d'Olivier en tant que joueur, de Raymond en tant que sélectionneur.
00:13On en a beaucoup parlé.
00:14Et Cromain, je suis sûr que Nabil et Ambre partagent d'autres avis.
00:17Ça reste quand même un événement.
00:18Mais nous, ce qu'on attend aussi ce soir, c'est un peu de jeu.
00:21C'est que ça envoie un peu de foot du côté de nos bleus avec l'équipe Kia.
00:24Oui, Greg, forcément, quand on voit le quatuor offensif qui devrait être aligné ce soir au Parc des Princes,
00:32Mbappé, Ryan Cherky, Michael Olysee, Bradley Barkola, on a envie de voir du jeu.
00:37J'ai entendu en ouverture de votre émission, Greg, vous invoquiez cette première période face à l'Ukraine en Pologne.
00:44C'est vrai que pendant 45 minutes, l'équipe de France a été extrêmement alléchante.
00:48Avec et sans ballon, on avait vu les prémices d'un pressing.
00:51On a envie que tout ça se concrétise.
00:54Et moi, personnellement, ce soir, j'ai envie de voir une très belle équipe de France
00:57parce que je trouve qu'il y a des joueurs qui sont en pleine forme.
01:00On a vu Michael Olysee avec le Bayern face au Paris Saint-Germain au Parc des Princes.
01:05Il était en grande forme.
01:06Ryan Cherky, dans des plaises à Raymond Domenech, revient très très bien avec Manchester City.
01:10Il est plutôt consistant et constant.
01:12Et puis Mbappé est dans la forme de sa vie actuellement au Real.
01:15Donc, ça fait envie, quoi.
01:17Évidemment.
01:18Ça fait envie et Giovanni a fait référence à ses 45 premières minutes face à l'Ukraine.
01:22Depuis, le contenu ont demandé à avoir.
01:24Et même sur le dernier rassemblement du mois d'octobre,
01:27quand on a sélectionné quelques statistiques du dématch face à l'Azerbaïdjan et l'Islande,
01:31peu de tirs cadrés comparés au nombre de tentatives françaises face à l'Azerbaïdjan.
01:36Techniquement, face à l'Islande, on a eu énormément de déchets avec 37% de dribbles passés dans les duels.
01:42Face à l'Islande, on n'était pas loin quand même de perdre la bataille au niveau des duels.
01:48Les prestations, elles nous laissent sur notre fin, sur le dernier rassemblement du mois d'octobre.
01:54Bon, Nabil et Ambre, j'attaque avec vous.
01:56Ambre, bon, ça fait 20 minutes qu'on fait monter la pression sur une qualif.
02:00C'est pas rien, une qualif c'est pas neutre, ça n'a pas toujours été le cas et on le pense le plus sincèrement du monde.
02:04Mais en même temps, on demande un peu de foot.
02:06Parce qu'on est un peu frustré, non, avec ces joueurs-là de voir ce qu'on voit sur le terrain.
02:09Quand on a ce matos, forcément, celui que toutes les nations, je pense, du monde envient à Didier Deschamps,
02:14c'est vrai qu'on a forcément envie de voir plus et c'est normal qu'on ait envie de manger du caviar.
02:18Giovanni l'a très bien dit, on a les créateurs.
02:20On n'a jamais mangé, Ambre. T'as déjà goûté, toi ?
02:21En vrai, j'ai jamais goûté.
02:22Ça m'inspire pas tant que ça.
02:23C'était un truc, une fois 2,50€, ça ressemblait, mais...
02:27Si tu veux, je vais prendre une autre comparaison.
02:28Quand t'as l'habitude de boire du champagne, t'as pas envie d'avoir un goût de jus de pomme.
02:31Si tu veux, à consommer avec modération, évidemment, Greg.
02:35C'est vrai que quand on a tout, on a des créateurs extraordinaires,
02:38on a peut-être l'un des meilleurs finisseurs au monde,
02:40on a des joueurs de rupture, on en a qui sont capables de faire le jeu,
02:43le matériel dont dispose Didier Deschamps, on a envie, qui est le spectacle,
02:47évidemment, qui va être associé à la manière.
02:49La finalité, on n'en doute pas, mais la manière, on a envie, peut-être, pour une dernière danse,
02:53de Didier Deschamps, il reste 4 matchs avant cette Coupe du Monde.
02:56Moi, je préfère que la dernière danse, comme vous dites, spectaculaire, soit la Coupe du Monde.
03:00Je préfère que ce soit le...
03:01Évidemment, mais là, c'est le moment où on intègre les petits ingrédients à la mayonnaise,
03:05et Ryan Cherky en fait partie.
03:06Vous êtes très culinaire en ce moment, vous nous donnez une recette de soupe hier,
03:09vous enchaînez là.
03:10La soupe est bonne dans l'équipe de Greg.
03:12Bravo, ma chère Ambre.
03:13C'est vrai, Nabila, moi, je suis d'accord avec Ambre,
03:16c'est peut-être le moment de commencer à aller à nous donner envie de l'aimer fort,
03:20cette équipe de France-là.
03:21Encore plus fort, si j'ose dire.
03:23Fort tout court, on l'aime pas trop souvent.
03:24Moi, le football de sélection, je vais pas vous faire la soupe à la grimace,
03:27mais là, je suis dans le pragmatisme opérationnel.
03:30Là, ce qu'il faut, c'est se qualifier.
03:32On fait assez de débats ici,
03:33et on en parle assez souvent entre nous,
03:35pour savoir qu'il y a des contraintes,
03:37des contraintes de temps de jeu, des joueurs fatigués, etc.
03:40Alors, je dis pas qu'il faut pas regarder le match,
03:41loin de là, je vais le regarder avec grand plaisir.
03:44Il faut juste peaufiner les automatismes.
03:46Si on peut avoir quelques séquences sympas, moi, ça me va.
03:48C'est-à-dire que moi, j'attends pas le Brésil 70, quoi.
03:51Même s'il y a des joueurs, techniquement, qui sont exceptionnels.
03:54Voilà, tout simplement.
03:54C'est dingue, le paradoxe de ce qu'il est en train de dire.
03:56On a des joueurs exceptionnels,
03:57mais on attend quelques petits trucs, quelques petits frissons.
03:59C'est à quel point on est devenu si peu exigeant
04:01avec le pragmatisme de Didier Chant.
04:03Mais vous savez, Ambre, c'est le discours des joueurs de l'équipe de France,
04:05et voire du sélectionneur.
04:07Parce que je me suis penchée un petit peu sur la communication.
04:09Ils ont été nombreux à passer cette semaine en conférence de presse.
04:12Peut-être, oui, celui qui se rapproche le plus de gagner avec la manière,
04:16ce serait Kylian Mbappé, qui était en conférence de presse hier.
04:19Alors, gagner avant tout, surtout à domicile,
04:22et si possible, en jouant bien.
04:25Non, non, non, l'objectif, il est clair.
04:28Déjà, sans parler de la qualification,
04:30quand tu joues un match à domicile avec l'équipe nationale,
04:32tu n'envisages jamais de contre-performance.
04:34Encore plus, comme une nation comme nous, comme la France,
04:35on veut toujours gagner.
04:36Qui plus est, il y a une pression supplémentaire,
04:40parce qu'il y a la calife au bout.
04:42Qui plus est, on a parlé avant d'une journée qui est importante,
04:45donc on ne va pas rajouter une chose et rendre les Français encore plus malheureux.
04:48Donc, non, non, non, pour nous, il n'y a qu'une seule option,
04:50c'est la victoire.
04:51On se prépare pour ça.
04:53Manu Kahone, lui, a été plus pragmatique,
04:55tout comme Nabil.
04:56La calife, avant tout, dès ce soir.
04:58La manière, pas forcément.
04:59L'objectif, c'était d'arracher la qualification le plus tôt possible.
05:05On est tous conscients de ça.
05:08Voilà, il faut rester humble et serein et très confiant de nos qualités,
05:12sûr de ça.
05:13Je pense que ça va le faire si on se donne les moyens.
05:16Même discours pour Dayou Pamécano,
05:17qui jouera devant ses proches ce soir.
05:20Seule la victoire compte.
05:21Il y aura ma famille, il y aura ma famille au stade.
05:26Je suis français, mais je me sens aussi chez moi au Bayern de Munich, en Allemagne.
05:34Ce que je veux, c'est juste gagner ce match.
05:37Didier Deschamps, lui, garde la tête froide.
05:39Il ne veut pas voir en tête les France Israël ou les France Bulgarie.
05:42Là encore, objectif, calife, et puis prendre du plaisir.
05:46C'est jamais la même histoire.
05:49Même si elles peuvent se répéter dans le négatif ou dans le positif.
05:54Je n'ai pas ça à l'esprit, je ne pense pas à ça.
05:56J'en ai en 2025 et notre objectif, il est là.
05:59Tout faire pour obtenir à nouveau cette qualification des deux mains.
06:04J'y suis, je prends du plaisir.
06:05Il faut apprécier.
06:07Gérer le moment présent et surtout l'apprécier.
06:13Donc discours unanime, vous l'aurez compris.
06:15La calife, la priorité, la manière, on verra ça un peu plus tard.
06:18Je ne pose même pas la question à Raymond Demélec, parce que je connais sa réponse.
06:22Un but à la 92e du genou, si ça nous envoie la Coupe du Monde et qu'on gagne la Coupe du Monde, de toute façon, ça vous ira très bien.
06:27Même à la 95e de la main.
06:29Oui, c'est vrai.
06:31Que vous n'aurez pas vu.
06:32Que je n'aurais pas vu.
06:33Que l'arbitre non plus.
06:34Mais là, vraiment, il faut le pragmatisme.
06:36À force de le dire, on sent qu'il teste des choses, qu'il veut faire des choses.
06:38Mais finalement, dans une compréhension, tout ça, c'est le résultat.
06:41C'est-à-dire, on parle de la manière, il y a un effectif.
06:44Et l'équipe qu'il met en place, c'est quand même une équipe pour jouer aux Français.
06:47Je suis d'accord avec vous.
06:48Là, pour le coup, il a mis des créateurs.
06:49Il a Barcola d'un côté, Olizé, Cherki et Mbappé.
06:54Qui peut faire mieux ?
06:55Qu'est-ce qu'il peut faire de mieux ?
06:57Pour pouvoir jouer en disant, on essaye d'avoir la manière.
07:01Mais l'essentiel, c'est de se qualifier.
07:03Donc après, on sait très bien qu'Olizé et Barcola, ils sont capables de défendre, de travailler, de jouer dans les couloirs, de partir de loin.
07:10Il a l'effectif pour se qualifier.
07:13Je trouve qu'en plus, on l'avait dit lors de la sélection de septembre, si je ne dis pas de bêtises,
07:17il avait rajouté des créateurs dans sa liste, ce qui faisait un peu moins quand même.
07:20Mais là, il avait pris ce genre de risque.
07:21Alors qu'est-ce qu'on veut ce soir ?
07:22Si on veut la manière, c'est la victoire par au moins 4 buts d'écart.
07:27C'est arrivé tellement rarement depuis 2022 avec l'équipe de France.
07:31C'est arrivé seulement à trois reprises.
07:32Une victoire par 4 buts d'écart ou plus.
07:35Le France-Gibraltar, le record 14-0.
07:37Il y avait eu le France-Pays-Bas 4-0.
07:38Et puis le France-Afrique du Sud en match amical 5-0.
07:41Mais sinon, il n'y en a pas eu des victoires par 4 buts d'écart ou plus.
07:44Ou alors, parce que c'est devenu le spécialiste de ces qualifications d'y déchamps,
07:48que ce soit pour une Coupe du Monde ou un euro,
07:49on nous voit une nouvelle qualification avec un parcours où pour l'instant,
07:53tout se passe plutôt bien comptablement.
07:55On est à 75% de victoire dans ce groupe A4.
07:58Et l'équipe de France n'a toujours pas perdu.
08:00Et s'ils ne perdaient pas, ce serait la troisième fois consécutivement
08:03que la France se qualifierait sans perdre un match.
08:06En fait, la frustration vient des noms sur la pelouse, Olivier,
08:09de se dire qu'ils ne jouent pas tous en harmonie au même moment.
08:12Quand on voit ce qu'ils sont capables de faire en première mi-temps à l'Ukraine,
08:14quand on voit ce qu'ils sont capables de faire en club,
08:15il y a plus qu'un désamour.
08:18Le mot était un peu grand peut-être tout à l'heure.
08:20On leur en veut peut-être de l'euro.
08:21Parce que l'euro, il n'était vraiment pas agréable à suivre.
08:23Vous voyez ce que je veux dire ?
08:24Mais on se dit, il va le mieux, c'est sûr.
08:27Ah ben ça, c'est une évidence.
08:29Mais alors, moi je suis frustré quand j'entends toujours ces discours de dire,
08:34alors il y a la calife.
08:35Mais on sait qu'il y a la calife.
08:36Alors, je vais peut-être t'étonner,
08:38mais je trouve que la calife, elle est plus simple qu'avant.
08:41C'est sûr.
08:42Ben oui, justement.
08:43Donc, à un moment donné, même Conaté ou pas Mécano,
08:48pas Conaté, Coné, pardon, qui a parlé,
08:51j'ai envie quand même que de temps en temps, le mec, il dise,
08:54ben oui, si on peut prendre du plaisir,
08:56si on peut offrir du plaisir aux gens, c'est important.
08:59Je suis un peu déçu.
09:00Alors, je suis peut-être un petit peu dans les bisounonces.
09:03Vous avez présenté un peu l'émission comme ça,
09:04que c'était les bisounonces.
09:05Alors, peut-être que je le suis,
09:06mais c'est vrai que moi, ce qui me gêne en équipe de France,
09:09depuis pas mal de temps quand même,
09:10même si de temps en temps, on a 20 minutes,
09:13on a 25 minutes,
09:14où on se dit, enfin, on a trouvé quelque chose.
09:16Mais globalement, je vais être un peu dur,
09:19mais on s'emmerde.
09:20Merci.
09:21Moi, je maintiens sur le roux, c'était très décevant.
09:23C'est ça le problème.
09:24J'ai envie de temps en temps,
09:26mais quand j'entends les discours des joueurs,
09:27je les comprends,
09:28il n'y a aucun souci.
09:29Mais j'aimerais tellement entendre...
09:31Oui, mais la Coupe du Monde 2018, par exemple,
09:32elle était, à l'exception du match contre l'Argentine,
09:35extrêmement pénible.
09:35Et en fait, on n'en a que des histoires de joie.
09:37Moi, je me rappelle du match contre le Danemark.
09:39On était en plateau ici,
09:40le 0-0, c'était...
09:41Mais alors, je crois que je n'ai pas souvenir
09:43d'avoir été autant virulent
09:45après une équipe de France.
09:47Et puis finalement, une fois que ça gagne,
09:48on oublie tout, quoi.
09:49Le truc, si vous avez le résultat...
09:51Mais non, mais bien sûr qu'une fois que ça gagne,
09:53on oublie tout.
09:53C'est la victoire au bout.
09:54Mais moi, j'ai juste...
09:54Je vous donne mon sentiment.
09:55Mais bien sûr, mais c'est pour ça
09:56que vous êtes payé très cher, Olivier.
09:58J'ai juste envie que, de temps en temps,
10:00on puisse parler différemment.
10:01Olivier, ça s'appelle des qualifications.
10:03Non, mais je suis d'accord, Raymond.
10:04C'est tout, c'est des qualifiés.
10:05Il faut se qualifier.
10:06Mais avec l'une des meilleures équipes au monde,
10:07en termes de maternité...
10:08Eh bien, il faut se qualifier.
10:09C'est tout, il faut se qualifier.
10:11Avec la meilleure équipe du monde,
10:12la moins bonne, il faut se qualifier.
10:14Mais c'est pas...
10:14On peut envoyer un peu de jour.
10:16C'est l'objectif premier.
10:17C'est partant du principe qu'on va se qualifier.
10:18L'objectif premier, c'est de se qualifier.
10:20On part du principe...
10:21Je suis totalement d'accord.
10:22On en parlera peut-être à un moment ou à un autre,
10:24en 1994.
10:26L'objectif premier, c'était de faire les beaux
10:28parce qu'on a émis...
10:29On a émis...
10:30Jodacin, Amérique.
10:31Jodacin, tout.
10:32On devait jouer Israël.
10:33On a joué Israël à domicile
10:35et la Bulgarie à domicile.
10:36On n'a pas pu prendre un point.
10:37Il suffisait de prendre un point.
10:39Je suis d'accord.
10:39Voilà.
10:40Et ils ont voulu faire les beaux.
10:41Ils ont joué.
10:41Et puis, ils ne sont pas qualifiés.
10:43Et l'Amérique, au revoir.
10:45Je suis d'accord avec moi.
10:46On est dans la même situation.
10:47Il faut prendre...
10:48Il faut gagner ce match-là.
10:50Mais oui.
10:50Mais on disait quoi ?
10:51On disait avant le match Israël,
10:53tout le monde disait,
10:53bon, ça va, Israël, c'est tranquille.
10:55Le dernier match, il comptera même pas.
10:57Eh bien, on est à peu près la même chose.
10:59Donc, l'objectif premier,
11:01c'est d'abord de se qualifier.
11:02Si ça peut faire un match spectaculaire,
11:04tout le monde sera content.
11:06Moi, le premier.
11:07Vous l'avez réveillé, là.
11:08Là, vous avez réveillé la bête.
11:09Mais si c'est un match de merde
11:11et qu'on se qualifie,
11:12eh bien, je serais content.
11:13Oui, mais t'as bien raison.
11:14Mais moi aussi, je serais content.
11:15Mais bien sûr.
11:16Ils aiment le ballon, là.
11:18Mais j'aime quand même envie
11:19que ça respire la spontanéité.
11:23Oui, Nabil.
11:23Non, mais il a raison, Raymond,
11:25quand il dit...
11:25Oui, bien sûr qu'il a répondu.
11:26Quand il dit les joueurs...
11:27Là, on ne peut pas le critiquer.
11:29On peut toujours discuter
11:30sur les principes de jeu.
11:31Moi, je ne crois pas
11:32que ce soit la faute de Deschamps.
11:33Après, c'est aussi à eux,
11:34également, de mettre ce grain de folie.
11:36Lui, il ne va pas les brider.
11:39La Fontaine, ils se sont entraînés
11:40à peine mardi.
11:41Il met quatre joueurs hyper offensifs.
11:42C'est aussi à eux
11:43de prendre leur responsabilité.
11:45Franchement, ils mettraient un milieu...
11:46Quand ils faisaient trois milieux défensifs,
11:48je peux l'entendre.
11:48Là, ce n'est pas le cas.
11:49Alors, d'accord avec vous.
11:50Mais regarde...
11:51Non, mais d'accord.
11:52Mais là, tu prends les trois...
11:53Je prends Mbappé,
11:55deux matchs,
11:57entre le match contre Liverpool
11:58et le match au championnat,
12:00il est passé à travers.
12:01Tu prends Marcola,
12:02il s'ennuie en ce moment au PSG.
12:03Moi, je regrette.
12:04Tu prends Lisez,
12:05il est moins bon avec le Bayern.
12:07Et il y en a peur.
12:07Eh bien, non, mais...
12:08Non, mais si on vient...
12:10Et Cherki est sorti
12:11à la 53ème minute
12:12dans un match moyen.
12:13Pour moi, je trouve que...
12:14Attends, il est sorti...
12:15Tu parles des derniers matchs
12:17des autres,
12:17il est sorti à la 53ème minute
12:19du dernier match.
12:21Lâchez le mollet de...
12:22Non, non, mais il me sort après
12:23que les autres,
12:24ils sont sortis.
12:25Non, parce qu'il avait réussi
12:26ce qu'il fallait
12:27jusqu'à ce moment-là.
12:28Guardiola...
12:29Il avait réussi.
12:30Regarde, on ne fait pas
12:30le résumé du match de City.
12:31Il a réussi.
12:33Un dernier mot.
12:33Là, pour le coup,
12:35autant j'ai été critique
12:37à l'Euro avec la fatigue.
12:38Et je pense que,
12:38comme tout le monde,
12:39on n'avait pas aimé
12:39ce qui s'était passé.
12:40Et que même s'avancer
12:41dans les tours
12:42n'était pas satisfaisant.
12:43Là, a priori,
12:44vous parlez de matériel.
12:46On parle des joueurs.
12:47Il met l'équipe offensive.
12:48Je veux dire,
12:48il s'accroche à ce système
12:49qu'il a envie d'avoir.
12:51C'est un peu aux joueurs
12:52maintenant de se bouger
12:52quand même aussi.
12:53Bien sûr, non, mais...
12:53C'est à eux d'aller la chercher.
12:55Je ne défausse pas totalement
12:56les joueurs de leur responsabilité.
12:57Après, moi, je ne décharge pas
12:58non plus Didier Deschamps
12:59qui a le droit aussi
13:00de donner quelques consignes
13:01plutôt que juste
13:02lâcher les chevaux sur le terrain.
13:03On sait ce qu'il fait sans ballon.
13:04Mais j'ai envie de voir
13:04ce qu'on va proposer avec.
13:06Après, moi, je suis désolée
13:07d'être un peu exigeante.
13:08Évidemment, le cahier des charges,
13:09on le connaît,
13:09la calife en premier.
13:10Si on peut avoir
13:11quelques petits frissons
13:12pour comment les Français
13:13reconnaissent
13:14avec une petite dose d'affection
13:16envers cette équipe
13:17que les images,
13:18on les voit sur YouTube,
13:20que ça tourne un petit peu,
13:21qu'on peut du plaisir.
13:21Mais vous savez,
13:21moi, je pense quand même
13:22que nous, on les suit
13:23de très très près
13:24en tant que journalistes,
13:25suiveurs,
13:30qui sont un truc de fou
13:31sur le terrain.
13:31Mais il y a 6 millions,
13:327 millions de gens
13:32qui regardent
13:33et ils sont 5 millions
13:34à parler.
13:35Si on se fait chier,
13:36vous croyez que le lendemain,
13:36ça va en parler ?
13:37La machine à café un peu ?
13:38Si ils se qualifient,
13:39ça veut dire qu'ils auront marqué
13:40au moins un but.
13:44Attendez, non.
13:45Il faut qu'on file du côté
13:46du Maroc pour le match
13:46de barrage entre le Nigeria
13:48et le Gabon.
13:48Il y a du frisson.
13:50Ça part en prolongation.
13:53Est-ce qu'on y est
13:53ou est-ce que ça va aller
13:55en prolongation ?
13:55On est 94e.
13:56On est rentré en prolongation.
13:58C'est les 4 minutes
13:58après la 90e.
14:00Ce n'est pas le temps additionnel.
14:01Vous pouvez vivre
14:02cette fin de rencontre
14:03en double écran avec nous.
14:04Vous êtes dans l'EDG
14:05et puis vous avez
14:05ce match essentiel,
14:07demi-finale des barrages
14:08de la zone Afrique.
14:09Vraiment important,
14:10ce Nigeria et Gabon.
14:11C'est l'ancien niçois
14:11Mario Lemina
14:12qui a égalisé pour l'île.
14:14Vous avez raison
14:15de le souligner.
14:1619h20,
14:17dans des places à Raymond.
14:19On va jouer.
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