Région – Aboisso / Rapatrié mais pas brisé : Serge forge son avenir à Aboisso

Agence Ivoirienne de Presse

il y a 3 heures

Dans cet atelier de ferronnerie à Aboisso, Serge, le patron des lieux, s’affaire avec ses collaborateurs. Aujourd’hui, ils fabriquent un poteau métallique destiné à l’électrification solaire d’un quartier de la ville.
Pourtant, ce métier, Serge l’avait abandonné il y a quelques années. Comme beaucoup de jeunes Ivoiriens, il avait tenté l’aventure européenne, espérant y trouver une vie meilleure. Mais le rêve a vite tourné court. Rapatrié au pays, il raconte sa mésaventure.

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00:00Dans cet atelier de Filanelli à Abouassou, Serge, le patron des lieux, s'affaire avec ses collaborateurs.

00:07Aujourd'hui, il fabrique un poteau métallique destiné à l'électrification solaire d'un quartier de la ville.

00:14Pourtant, ce métier, Serge l'avait abandonné il y a quelques années.

00:18Comme beaucoup de jeunes Ivoiriens, il avait tenté l'aventure européenne, espérant y trouver une vie meilleure.

00:24Mais le rêve a vite tourné court. Rapatrié au pays, il raconte sa mésaventure.

00:30En tout cas, d'Abouassou, je suis allé m'installer à Angré.

00:34Et de Angré, les jeunes frères sont venus me voir que mon frère, allons-y, tu vas te chercher en Europe.

00:41Comme tu as un beau métier, tu es un ferronnier.

00:44Nous sommes rentrés jusqu'à Londres, mais malheureusement pour moi, on nous a fait demi-tour.

00:50De retour en Côte d'Ivoire, Serge a repris son activité de ferronnier.

00:53Aujourd'hui, il vit dignement de son travail et en tient une grande fierté.

00:59Grâce à ce métier, avec tous les patrouilles que j'ai faits quand je suis revenu là,

01:04j'ai construit le village, j'ai construit l'étage dedans, j'ai dit merci à Dieu.

01:08J'ai construit dedans.

01:10Donc aujourd'hui même là, si moi-même là, je ne travaille plus maintenant là,

01:14au moins mes locataires peuvent me donner 5 francs, 5 francs pour que je puisse manger avec ma famille.

01:18A ceux qui envisagent de tout quitter pour tenter leur chance ailleurs, ils lancent un appel.

01:24Moi, je préfère leur dire de se concentrer sur leur métier ici en place.

01:28Je préfère leur dire de se concentrer en place.

01:32Parce qu'il faut qu'ils se donnent massivement à leur métier.

01:36Parce que le métier nourrit son homme.

01:38Son objectif désormais, transmettre son savoir-faire et former les jeunes au métier de la filonnierie.

01:43Je dis aux autorités de venir à nos aides, pour qu'on puisse aider ces jeunes qui se promènent dans les rues là.

01:51Les jeunes qui se promènent dans les rues, les jeunes qui ne mettent pas d'activité aujourd'hui,

01:55se promènent et puis demandent, hé Manawa, je cherche à faire Manawa, aucun métier là.

02:00Ça nourrit son homme.

02:02Avec 3 ans seulement, l'entreprise peut t'employer.

02:05C'est grâce à lui qu'aujourd'hui moi-même, j'ai appris ce métier et je suis dedans.

02:13L'expérience de Serge montre qu'il est possible de réussir ici, en Côte d'Ivoire, grâce à son métier et à sa détermination.

02:20Plus besoin donc de risquer sa vie à l'aventure.

02:23Le succès peut se forger, je sois.

02:25Merci.

02:26Merci.

02:27Merci.

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